Se séparer… mais ne pas se quitter

Séparation - 2houses

Les psychologues sont souvent consultés à l’occasion des ruptures familiales provoquées par le divorce des parents, au moment de celui-ci ou après, à partir de difficultés exprimées soit par l’un ou l’autre des parents, soit par les enfants plus fréquemment, ou quelquefois avant, dans le souci d’une prétendue prévention.

« Je voudrais me séparer de mon mari et je voudrais savoir comment faire – ne pas faire – pour que cela se passe bien pour les enfants. »

Des couples viennent également, ensemble, au moment de la séparation, sur un mode « opératoire », chercher le mode d’emploi d’une rupture à l’amiable, simple, rapide et sans problème.

« Nous avons raté notre mariage, nous voulons réussir notre divorce ! »

« Nos enfants ne doivent pas en souffrir… Ils doivent seulement accepter l’idée que nous ne nous aimons plus… »

Ce genre d’expressions, que nous entendons souvent, comporte bien sûr une part de vérité… pour les adultes. Mais aussi une grande part de naïveté – ou d’hypocrisie –, dans l’absolu, au regard du cheminement affectif, familial et… judiciaire souvent, de la plupart des séparations conjugales quand les enfants y sont impliqués, malgré eux, et en vivent les conséquences au quotidien… et pour longtemps.

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Francis Moreau pour famille.blog.lemonde.fr

Les 20 demandes d’un enfant de parents séparés

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« Chère Maman,  Cher Papa ,

N’oubliez jamais: je suis l’enfant de vous deux . Maintenant, vous ne vivez plus ensemble, mais j’ai besoin aussi bien de l’un que de l’autre.

Ne me demandez pas si j’aime plus l’un ou l’autre. Je vous aime tous les deux tout autant. Ne critiquez donc pas l’autre devant moi. Car cela me fait mal.

Aidez-moi à maintenir le contact avec celui d’entre-vous chez qui je ne suis pas. Formez son numéro de téléphone pour moi, ou écrivez-moi son adresse sur une enveloppe. Aidez-moi, à Noël ou à l’occasion de son anniversaire, de lui confectionner ou de lui acheter un beau cadeau. De mes photos, faites-en toujours une copie pour l’autre.

Conversez comme des adultes . Mais conversez. Et ne m’utilisez pas comme messager entre vous – encore moins pour des messages qui rendront l’autre triste ou furieux.

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Ken pour JAFland

Dois-je laisser mon aîné jouer le rôle du père ?

rôle du père - 2hosues

La question :
Nous sommes séparés, ma femme et moi, depuis plus d’un an. En instance de divorce contentieux, mes trois garçons, 14 ans, 12 ans et 6 ans, sont sous la garde principale de leur mère. L’aîné joue le rôle du père et est flatté par sa mère quand il agit ainsi. Est-ce une bonne chose ? Quelles seront les conséquences pour lui-même, pour ses frères et en particulier le plus petit est anxieux face au comportement de l’aîné ? (Pedro, 42 ans)

La réponse de Catherine Marchi
Psychologue clinicienne

Il n’est jamais bon pour un fils adolescent d’occuper une place qui n’est pas la sienne. Un fils aîné n’a pas à « endosser » des responsabilités et une autorité qui ne lui reviennent pas. Occuper le rôle paternel revient à occuper symboliquement le rôle de « compagnon de maman ». Cette relation ambiguë avec sa mère n’est pas souhaitable pour un fils, de même qu’il n’est pas souhaitable qu’une fille aînée devienne symboliquement la « compagne de son père » (situation que l’on rencontre parfois lorsqu’un des deux parents décède).

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Catherine Marchi pour Psychologies.com

La séparation peut devenir constructive

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Voir ses parents divorcer est toujours douloureux pour l’enfant. Mais avec quelques principes et beaucoup d’attentions, c’est un moment dont il peut sortir grandi.

Il arrive que les chansons sachent, bien mieux que les spécialistes, dire la détresse des enfants. Dans Double Enfance, Julien Clerc raconte l’histoire d’un petit garçon écartelé après le divorce de ses parents entre deux vies, elles aussi irréconciliables. Et conclut par cette phrase terrible : « Avant les autres j’aurais su que le seul sentiment qui dure c’est le chagrin d’une rupture ou je n’aurais jamais rompu. »

Un tel malheur est-il inévitable ? Non. Le divorce de ses parents est toujours pour un enfant une épreuve. Et cette épreuve est toujours, dans un premier temps, douloureuse. Mais elle peut très bien ne pas être destructrice. Et elle peut même devenir pour lui, si le divorce se passe (à peu près) bien et s’il est lui-même soutenu et accompagné, constructive.

Elle lui donne en effet l’occasion, d’une part, de mesurer la place qu’il occupe pour ses parents : être, lors de leur séparation, au centre de leurs préoccupations, l’assure à tout jamais qu’il compte. Et, d’autre part, de comprendre que, si les histoires d’amour ne sont pas éternelles, leur fin n’est pas pour autant une irrémédiable catastrophe, et que l’on peut, la tourmente passée, repartir vers la vie. Faut-il, pour qu’ils parviennent à ce résultat, que les parent soient Superman et Superwoman ? En aucun cas. Il faut seulement qu’ils essaient, malgré leur souffrance, de réfléchir – ensemble ou séparément – à quelques principes.

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Caude Halmos pour Psychologies.com

Devenir beau-père ou belle-mère

Devenir beau-père ou belle-mère - 2houses

Choisir de former un couple avec une personne qui a déjà des enfants d’une précédente union n’est pas une décision anodine. Bien souvent, c’est plus qu’un couple qui se dessine, c’est une famille… recomposée. Comment aimer des enfants qui ne sont pas les siens ? Comment trouver sa place auprès d’eux et la faire respecter ? Quel rôle avoir dans leur éducation ? Pour vous aider à vivre au mieux vos premiers pas de beau-parent, nous avons exploré avec la psychologue Catherine Audibert les cinq grandes étapes de cette nouvelle vie.

Sommaire :

  • Prendre le temps
  • Trouver sa place de beau-parent
  • Être soutenu par son/sa partenaire
  • Comprendre les sentiments en jeu
  • Définir les rôles et les règles

Catherine Audibert, psychologue et psychanalyste, est notamment l’auteure de Oedipe et Narcisse en famille recomposés (Payot, 2009 et Le complexe de la marâtre (Payot, 2004).

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Anne-Laure Vaineau pour Psychologies.com

Garde alternée : faites les bons choix

garde alternée - 2houses

Quand les parents se séparent, la question de la garde des enfants est inévitable. Beaucoup optent pour la résidence alternée, sans toujours en connaître toutes les implications.
Adopter le bon rythme, Prévoir les contraintes, Envisager la pension alimentaire, Partager ou non les allocations, Choisir ou pas le double rattachement à l’Assurance-maladie, Décompter les parts d’impôts…Toute une série de choses à envisager et à ne surtout pas négliger !

Adopter le bon rythme

La résidence alternée implique que les parents se partagent la garde de leurs enfants en alternant des périodes au domicile de l’un et de l’autre. Mais il n’est pas obligatoire que le temps passé chez chacun soit strictement égalitaire. Et encore moins de choisir un rythme d’alternance hebdomadaire du type « une semaine chez maman, une semaine chez papa », même s’il s’agit « d’une tendance forte […] perçue comme un rythme naturel », selon une enquête de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf).

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Nathalie Cheysson-Kaplan pour dossierfamilial.com