Quand un parent ment à son enfant sur son autre parent ….

Parent ment à l'enfant à propos de l'autre parent

Récemment j’ai reçu un papa qui est venu consulter uniquement pour savoir comment réagir quand son fils lui raconte les dires erronés de sa maman le concernant. Le mensonge est une arme très couramment utilisée dans le contexte de séparation/divorce. C’est une forme de manipulation que les femmes autant que les hommes affectionnent. Afin de rendre simple la lecture de cet article, je vais partir de ce papa mais j’insiste pour que chacun prenne en compte le fait que cela n’est pas le fait des femmes uniquement.

Mr A. se questionne beaucoup sur comment faire face aux mensonges que son ex compagne raconte à leur fils. Il est démuni. Il ne sait pas quoi lui dire quand celui-ci lui dit « papa, maman m’a dit que tu ne t’es jamais occupé de moi. Elle dit aussi que tu ne m’as jamais amené à l’école et que tu rentrais tard le soir…etc ». Mr A. est pris entre le marteau et l’enclume. Doit-il dire à son fils que sa maman raconte des bêtises et, par là même, disqualifier la maman. Ou au contraire, doit-il se taire et laisser son fils croire qu’il a été un père négligent et absent ?

Dans les deux cas, son fils est lésé et finira par penser que l’un des deux parents est moins compétent et moins fiable. Cela entrainerait, si la situation devenait récurrente, une absence de confiance en les deux  parents. L’enfant ne saura plus vers qui se tourner car il aura toujours un doute sur qui ment. C’est ainsi que naissent des difficultés chez les enfants telles qu’une faible estime de soi, une absence de confiance en l’autre qui fait que l’enfant, puis plus tard l’adulte, est fier de dire qu’il sait se débrouiller seul. Or, se débrouiller seul s’accompagne systématiquement d’un grand sentiment de solitude et donc de détresse.

Cette situation où l’enfant est au milieu de mensonges n’est donc pas anodine. Elle doit être évitée le plus possible.

En réponse à Mr A., je commencerai par lui dire que lorsqu’un enfant ose dire à son papa que maman a dit ceci ou cela sur lui, c’est d’abord un bon signe. C’est que l’enfant fait  suffisamment confiance à son père pour lui dire des choses difficiles. Il compte également sur lui pour l’aider à se forger une opinion. L’enfant vient ici déposer son incompréhension. Et, il s’agit de faire de son mieux pour ne pas le décevoir.

Un enfant s’identifie à ses DEUX parents, pas uniquement à l’un. Même quand il est en colère ou rejette l’un des deux, il s’identifie, … par opposition, mais il s’identifie quand même. C’est justement pour cette raison qu’Mr A. est piégé. Que dire ? La vérité au risque de rajouter un nouveau malaise dans la tète de son fils ou laisser son fils se mettre en désaccord avec ses souvenirs.

Tout d’abord, il faut RÉTABLIR LA VÉRITÉ. L’enfant ne doit pas se retrouver avec un bug dans le continuum de son histoire. Le laisser avec des mensonges sur son passé, c’est comme faire un bug informatique. C’est transformer l’histoire, les émotions, tenter d’effacer, et remplacer. Or, l’enfant, même s’il se laisse prendre par le mensonge, se retrouve à vivre en décalage avec lui-même, comme en parallèle.

On doit donc rétablir la vérité, mais PAS N’IMPORTE COMMENT !! On ne peut donc pas dire que maman (papa) ment !! Malheureusement, c’est le reflexe de la majorité des parents. Il ne s’agit pas ici de se culpabiliser et de s’en vouloir. Un parent n’est pas un psy ou un pédiatre. Il n’est pas naturellement formé pour se défendre d’attaque mensongère de l’autre parent.

On tente alors de faire preuve de créativité. Au lieu de dire maman a menti, on dit « je suis étonné, écoute je n’ai pas les mêmes souvenirs que ceux de maman. Moi, je me souviens très bien de ces vendredis où… et de ces parties de ballon… et de ces déjeuners entre garçons. Tu t’en souviens ? ». Le « tu t’en souviens ? » est important car on fait appel à sa mémoire, à son histoire et non plus à une vérité érigée. L’enfant fait l’effort d’aller chercher en lui ce qui lui appartient. Il est fort probable qu’il ne souvienne pas (car trop petit) mais ce n’est pas grave, il aura eu votre version qui correspond à qui il est !  Vous pouvez aussi faire appel aux photos et aux vidéos pour passer un bon moment avec l’enfant autour de votre relation. Attention, ne pas lancer l’air de rien des petites phrases du type « tu vois que j’ai raison. Tu vois bien qu’on a fait des trucs ». Non, on partage simplement des souvenirs ensemble car c’est aussi l’occasion « d’être ensemble ».

Ainsi, on dément ce que maman a dit sans la dénigrer, on dit que ce sont des souvenirs différents et non pas une vérité. Chacun reste intacte aux yeux de l’enfant.

Je sais que cela demande un grand effort de ne pas rendre à l’autre sa méchanceté, mais il s’agit ici de préserver l’enfant.

Autre exemple, un papa dit à son enfant que maman n’a pas voulu la résidence alternée (RA) alors que lui, la voulait désespérément. Ici, le papa omet de dire qu’il est parti, alors qu’il n’y était pas contraint, à 60 km empêchant par conséquent la mise en place de ce mode de garde. Ici, également, on ne dira pas à son enfant que papa ment ou manipule. On dira « papa a raison ! Je n’étais pas d’accord avec la RA car ton papa habite à 60 km. Cela voudrait dire – ou 2 heures de route A/R pour aller à l’école – ou te retrouver dans deux écoles. Dans les deux cas, ça aurait été trop difficile et fatiguant pour toi. Qu’en penses-tu ? En tout cas, si maman et papa habitent un jour plus prêt l’un de l’autre, on en rediscutera car cela deviendra possible ».

Il est donc plus constructif pour l’enfant que vous fassiez une sorte de petite entourloupe par rapport au mensonge ou à la manipulation plutôt que de le nommer. Tout est une question de présentation.

Enfin, et pas des moindres, l’enfant, lorsqu’il répète les dires de son autre parent devient un messager. Le messager est toujours le moins protégé. Il se retrouve à devoir gérer les réactions des parents : la colère, l’indignation, la honte, le dégout… etc. Et puisqu’il est le messager, il pense qu’il en est responsable ! Maitrisez donc votre réaction, votre expression ? Tentez de montrer à votre enfant que cela ne vous atteint pas plus que cela. En dédramatisant, vous l’aidez ainsi à ne plus se sentir pris dans un conflit de loyauté, entre sa mère et son père. Montrez-vous plus intelligent que celui qui dénigre, détruit et utilise l’enfant pour faire du mal ou gagner une procédure juridique. 

par Elodie Cingal, psychothérapeute .

Garde alternée : à quel âge demander l’avis aux enfants ?

Garde alternée : à quel âge demander l'avis aux enfants ?

Vous n’êtes pas sans savoir que la communication avec votre ex est importante pour une coparentalité réussie. Mais à partir de quel âge inclure votre enfant dans les discussions qui concernent la garde alternée ?

Les avis vont plus vers l’idée de demander aux enfants, dès leur préadolescence, une contribution importante plutôt que croire que seuls les parents et/ou le juge ont leur mot à dire. Si vous vous demandez s’il est temps de poser des questions à votre enfant, voici trois facteurs à considérer:

L’âge de l’enfant

En général, plus l’enfant est âgé, plus il a son mot à dire. C’est parce qu’ils sont mieux en mesure de gérer leur relation avec chaque parent respectif et d’exprimer leurs souhaits de façon réfléchie et respectueuse. En pratique, plus vos enfants grandissent, plus ils sauront des activités parascolaires, sportives et sociales. Toutes ces activités devront être gérées dans le calendrier au même titre que la garde partagée.

La maturité de l’enfant

Le nombre d’années que votre enfant a passé sur cette terre ne correspond pas toujours à sa maturité émotionnelle. Il est important de tenir compte des motivations de votre enfant avant de se contenter de ce qu’il veut. Par exemple, une adolescente en colère qui décide qu’elle veut aller vivre chez sa mère après avoir été punie pour avoir “fait le mur”, ne devrait probablement pas avoir le même poids qu’un enfant qui explique qu’il ne voit pas son père autant qu’il le souhaiterait et qui du coup, demande une nuit supplémentaire.

Les lois en vigueur dans votre pays

Chaque pays a des avis différents sur le moment où les désirs d’un enfant entrent en jeu dans l’élaboration de la garde alternée. Dans certains pays, l’enfant peut être entendu à partir de 12 ans. En aucun cas l’enfant ne sera obligé de se présenter. Dans d’autres États/pays, comme en Virginie, le juge considère fortement les souhaits de l’enfant après un certain âge (14 ans dans ce cas-ci). La plupart des États/pays laissent simplement « les meilleurs souhaits des enfants » comme le facteur décisif le plus important.

Par conséquent, la question de savoir si l’enfant a droit au chapitre est déterminée par le juge. Il tentera d’établir si les souhaits de l’enfant correspondent également à son réel intérêt.

Si votre enfant commence à exprimer le souhait de vivre avec un parent plutôt qu’avec l’autre ou s’il veut avoir son mot à dire dans le cadre de la garde partagée, ce n’est jamais négatif d’écouter ce qu’il a à dire et de comprendre davantage ce qu’il ressent.

Cependant, la décision finale reviendra toujours aux parents (ou au juge, si vous n’êtes pas d’accord). 2houses fournit une plateforme pour faciliter la communication entre les parents. Des ajustements de la garde alternée peuvent très facilement être faits.

Changer le mode de garde des enfants, c’est possible

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Les modalités de garde des enfants, décidées après un divorce ou une séparation, peuvent être modifiées.

Déménagement : l’autre parent doit être prévenu

Souvent, quand un divorce s’est mal passé, les dispositions concernant les enfants sont remises en cause un à deux ans après, une fois que la situation s’est apaisée, constate Me Élodie Mulon, avocate spécialisée en droit de la famille.

Elle observe aussi que de nombreux pères se réinvestissent auprès de leurs enfants après le divorce ou la séparation et souhaitent alors modifier les arrangements passés avec la mère, pour voir davantage leurs enfants.
Bien d’autres situations amènent les ex-époux ou les ex-concubins à revoir leurs arrangements : déménagement de l’un d’entre eux, mésentente de l’enfant avec un beau-parent…
Notez que s’il décide de déménager, le parent chez lequel réside l’enfant doit prévenir l’autre. Faute de l’avoir fait dans un délai d’un mois à compter de ce changement de domicile, il est passible de six mois d’emprisonnement et d’une amende de 7 500 €.

Saisir le juge aux affaires familiales

Si les parents n’arrivent pas à s’entendre sur les nouvelles modalités de résidence, l’un d’eux peut saisir le juge aux affaires familiales. Ce dernier rendra une décision tenant compte de ce fait nouveau et de ses incidences financières. Il modifiera éventuellement la contribution due par l’un des parents pour l’entretien et l’éducation des enfants, en tenant compte du surcoût que les frais de déplacement vont occasionner.

Quel que soit le motif à l’origine du changement, pour prendre sa décision le juge aux affaires familiales privilégie avant tout l’intérêt de l’enfant.

Il s’appuie également sur plusieurs critères définis par la loi (article 373-2-11 du Code civil):

  • la pratique que les parents avaient précédemment suivie ou les accords qu’ils avaient pu conclure avant ;
  • les sentiments exprimés par l’enfant ;
  • l’aptitude de chacun à assumer ses devoirs et à respecter les droits de l’autre ;
  • le résultat des expertises éventuellement effectuées ;
  • les renseignements recueillis ;
  • les pressions ou violences exercées par l’un des parents sur la personne de l’autre.

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Source : dossierfamilial.com

Séparation avec enfant: Comment leur expliquer ?

divorce avec enfants - 2houses

La conversation la plus difficiles que vous aurez durant la séparation sera certainement celle avec vos enfants. Tout au long de leur vie, vous ferez de leur bien-être une priorité. Le fait de leur annoncer votre rupture peut être dévastateur sur le plan émotionnel. Mais peu importe à quel point vous connaissez bien vos enfants, leurs réactions peuvent quand même vous surprendre. Essayez de garder la conversation adaptée à leur âge. Rappelez-leur que le divorce de leurs parents ne signifie pas la perte de leur famille.

Favorisez la conversation en famille

Vos enfants devraient tous faire partie de la conversation. Essayez de vous asseoir avec votre conjoint et tous vos enfants en même temps pour discuter de la séparation. En vous présentant uni avec votre conjoint, vous minimisez les tensions et évitez la rancune envers l’un ou l’autre parent. Rassurez vos enfants ! Faites leur comprendre  que la rupture n’est pas de leur faute et que vous les aimez. Le sentiment d’unité renforce l’idée qu’ils ne perdent pas les personnes qui leur sont les plus proches.

Préparez vos messages importants à l’avance

En ces moments difficiles, vous oublierez peut-être de dire à vos enfants ce qu’ils ont le plus besoin d’entendre. C’est pourquoi vous et votre conjoint devriez noter les choses importantes que vous voulez dire. Voici quelques exemples : « nous avons essayé de régler nos problèmes, mais cela n’a pas fonctionné », « vous serez toujours aimés, maintenant dans deux maisons au lieu d’une seule », « nous sommes toujours une famille même si nous ne vivons plus ensemble » ou encore « vous n’avez rien fait pour que cela se produise ». La plateforme 2houses peut vous aider à rester en contact. Initiez-les à celle-ci, qu’ils se rendent compte que la famille restera connectée.

Restez au courant des préoccupations de votre enfant

L’âge de vos enfants détermine la façon dont ils voient le monde. Par conséquent, ce qui les préoccupe le plus dépendra de leur stade de développement. Un enfant en bas âge est encore très dépendant de ses parents et peut avoir besoin de savoir qu’on s’occupera toujours bien de lui. Au fur et à mesure que les enfants grandissent, ils sont plus conscients de leurs sentiments. Ils peuvent avoir développé une vie sociale en dehors du noyau familial et être inquiets de la perdre, en déménageant ou en changeant d’école.

Soyez à l’écoute

Laissez le temps à vos enfants de poser leurs questions. Peut-être devrez-vous les encourager en leur demandant ce qui les préoccupe. Ces questions peuvent vous aider à mieux comprendre leur monde et peuvent soulever des problèmes que vous n’avez pas encore résolus. Vos enfants peuvent demander n’importe quoi, depuis la cause de la rupture jusqu’à savoir s’ils vivront toujours avec leurs frères, en passant par la garde des animaux de compagnie. Soyez honnête, mais ne les perturbez pas avec trop d’informations. Revenez toujours aux notions de soutien, de bien-être et de réconfort, quelle que soit la difficulté des questions.

Laisser la discussion ouverte

Après avoir annoncé à vos enfants que vous alliez divorcer, une période de transition de parfois plusieurs mois s’en suivra. Selon les circonstances, vous et votre conjoint pouvez continuer à vivre ensemble ou l’un des conjoints peut déménager immédiatement. Il peut s’écouler un certain temps avant que le calendrier de partage de garde ne soit finalisé. Cette longue attente peut accentuer le stress et l’incertitude des enfants. En utilisant 2houses, la famille peut commencer à travailler sur les détails des nouveaux plannings de garde et découvrir ce qui fonctionne pour tout le monde.

Parce que ces changements ont un impact direct sur la vie quotidienne de vos enfants, il est essentiel de faire le maximum pour ne pas les déstabiliser. Faites en sorte qu’ils se sentent en sécurité et faites-leurs savoir que vous êtes toujours disponible pour parler de ce qui se passe. Ensemble, vous pouvez reconstruire votre nouvelle vie tout en aidant vos enfants à se sentir bien dans leur peau. Dans un monde idéal, tout ce dont ils ont besoin, c’est de grandir.

 

Se reconstruire après une rupture : Quelques conseils pour aller de l’avant

se remettre d'une rupture - 2houses

Peu importe les circonstances, les ruptures ne sont jamais faciles. Un divorce peut entraîner un processus de deuil très semblable à ce qui se produit lorsque vous perdez un être cher. C’est un événement émotionnel réel et très intense. Bien qu’il n’y ait pas de remède magique qui puisse vous aider à vous sentir mieux instantanément, voici cinq conseils pour vous aider à reconnaître ce qui s’est passé et à aller de l’avant.

  1. Prendre sa part de responsabilité

Aucune rupture n’est entièrement la faute d’une seule partie. Pour aller de l’avant, il est important de reconnaître que certaines décisions et certains problèmes étaient les vôtres. Même si votre ex représentait  99 % du problème, le fait d’accepter votre 1 %  de responsabilité peut vous aider à reprendre le contrôle, dans une situation parfois chaotique, et vous empêcher de répéter les mêmes erreurs lors de votre prochaine relation. La communication avec votre coparent sera d’autant plus facile et positive en ce qui concerne les enfants.

  1. Mettre en place un réseau de soutien

Une rupture c’est perdre une partie de votre identité. Cette partie était enveloppée dans l’union avec l’autre. Cela peut être difficile au début alors que vous commencez à reprendre votre vie en main. C’est là qu’intervient votre réseau de soutien. Idéalement, il se composera de quelques amis qui vous sortiront de la maison et vous aideront à réintégrer les cercles sociaux que vous avez peut-être un peu boudés. Il y aura aussi un ou deux amis proches qui prêteront une épaule sur laquelle vous pourrez pleurer lors des moments plus difficiles. Vous pouvez également envisager de faire appel à un professionnel spécialisé dans les questions de transition de la vie, lorsque vous aurez besoin d’une perspective objective.

  1. Changer les choses

Même si déménager dans un autre pays peut sembler une excellente façon d’éviter de croiser son ex en ville, c’est probablement un peu trop drastique. Mais un changement d’environnement peut vous aider à passer à autre chose. C’est le moment idéal pour faire le point : Est-ce que votre emploi, votre maison et vos passe-temps sont vos propres choix et vous conviennent encore ou sont-ils liés à votre précédente relation ? Si quelque chose ne vous satisfait pas ou n’est pas un pas vers votre nouvelle vie, il est peut-être temps de changer. C’est aussi une excellente façon d’être un modèle pour vos enfants et de leur montrer que ce n’est pas parce que les choses ne se déroulent pas comme prévu que vous ne pouvez pas aller de l’avant.

  1. Prendre son temps

Les relations intimes créent des liens très profonds, et ces sentiments ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Cette personne était une partie importante de votre vie, et son absence va laisser un grand vide pendant un certain temps. Ce vide est temporaire, et vous finirez par passer à autre chose, mais vous devez vous donner du temps.

Bonus : Ne sautez pas à nouveau à pieds joints dans une nouvelle relation trop tôt. C’est très facile de passer rapidement dans une relation de transition, mais des ruptures consécutives ne feront qu’aggraver la situation et rendre la reconstruction émotionnelle plus difficile.

  1. Accepter le passé

Alors que vous voulez certainement regarder vers l’avenir, n’oubliez pas que le passé existe. Ce passé aura un impact important sur qui vous êtes aujourd’hui et qui vous serez demain. Essayer de prétendre que tout cela ne s’est pas produit est tout aussi malsain que de rester coincé dans les erreurs et les échecs du passé. Reconnaissez – et peut-être même remerciez – votre rupture pour l’impact qu’elle a eu sur vous et apprenez de vos erreurs avant de passer à autre chose. Organisez une petite cérémonie au cours de laquelle vous regarderez des anciennes photos ou écrirez quelques bons et mauvais souvenirs, ensuite vous les brûlerez pour signifier physiquement le « lâcher prise ».

Les avantages d’un calendrier de garde alternée

calendrier de garde partagée - 2houses

Pour le bien de leurs enfants, de nombreux parents souhaitent s’organiser ensemble. Les experts proposent de nombreuses stratégies pour contribuer à cette coopération et aboutir à un environnement émotionnellement sain pour les enfants. L’utilisation d’un calendrier de garde alternée est une façon d’encourager la coparentalité positive. Voici comment ce planning peut vous aider à communiquer avec votre coparent et à favoriser votre relation avec vos enfants.

  1. Soutenir le dialogue ouvert

Il n’est pas toujours facile de parler à votre ex-partenaire, surtout lorsque la fin de la relation est encore toute fraîche. Cependant, la communication reste essentielle pour s’assurer que les enfants reçoivent le soutien dont ils ont besoin. En utilisant un planning parental, vous pouvez mettre à jour les dates, heures et l’horaire des activités sans avoir à engager une conversation avec l’autre parent. Il est parfois plus facile pour tout le monde d’avoir un intermédiaire, et dans ce cas, il peut s’agir d’un logiciel de planification.

  1. Créer la cohérence

Beaucoup de parents ont des horaires légaux obligatoires qui leur permettent de passer du temps avec leurs enfants. En utilisant un logiciel qui garde une trace précise du moment où les enfants sont chez papa ou chez maman, on diminue le risque d’erreurs. Lorsqu’il y a moins de malentendus, les enfants évoluent dans un environnement plus calme. Ils s’habituent à des routines fiables et réconfortantes. Cela crée de la cohérence pour toutes les personnes impliquées, les laissant planifier leur vie sans trop de stress.

  1. Favoriser la flexibilité

En plus de fournir une base cohérente et fiable, le planning parental permet une certaine souplesse. Avec un horaire clair et facile à lire, les parents ont peu de difficulté à faire de la place pour un événement inattendu ou une visite qui sort du schéma habituel. En sachant quand les enfants sont chez chaque parent, ceux-ci peuvent savoir comment le temps de garde leur est alloué et sont du coup plus ouverts lorsqu’il y a un changement de dernière minute.

  1. Permettre le partage de souvenirs

Les parents ont une chose en commun : ils veulent participer pleinement à la vie de leurs enfants. Lorsque les enfants partagent du temps avec un des parents, l’autre parent rate inévitablement des expériences et moments importants. En utilisant un outil de gestion et de communication, ils peuvent échanger des photos, des vidéos et d’autres moments partagés avec chacun des parents. Pour les enfants, cela peut être très spécial, car ils peuvent parler des photos avec l’autre parent lorsqu’ils retournent dans leur autre foyer. Lorsque les parents montrent une volonté de communiquer et de partager, cela rend les choses plus faciles et plus agréables pour les enfants.

  1. Favoriser la discussion entre parents

Au fur et à mesure que la vie évolue, les deux parents connaîtront des changements majeurs dans leur vie. Un outil de communication en ligne peut permettre aux parents de se tenir au courant les uns les autres, sans utiliser les enfants comme moyen de communication pour relayer l’information. Quand un parent commence un nouvel emploi, souffre d’une maladie, est dans une nouvelle relation importante, il y aura des effets tangibles sur les enfants. L’information directe entre les parents peut faciliter la discussion sur la façon dont ces changements peuvent perturber la routine et la vie émotionnelle de toutes les personnes concernées.

La création d’un environnement positif, sain et stimulant pour les enfants est l’objectif de la plupart des parents. L’utilisation d’outils en ligne peut rendre le processus plus facile. Les parents peuvent faire de leur mieux pour les enfants tout en continuant à gérer leurs propres émotions. Apprenez-en davantage sur la façon dont les outils de planification offerts par 2houses peuvent aider votre famille à grandir et à s’épanouir.

 

Comment divorcer à l’amiable pour une séparation en toute sérénité ?

comment divorcer - 2houses

Ce n’est jamais facile de mettre fin à une relation, surtout, si des enfants sont en jeu. Vous souhaitez que votre séparation soit aussi douce et facile que possible. Vous avez alors la possibilité de demander le divorce par consentement mutuel. En termes simples, cela signifie que vous avez décidé, en couple, de mettre fin au mariage avec le minimum de conflit. Le divorce à l’amiable est à la fois la forme de divorce la moins chère, la plus simple et la plus rapide. Elle comporte de nombreux avantages, ce qui explique son succès croissant depuis plusieurs années. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le divorce par consentement mutuel, ou comment divorcer à l’amiable.

Comment divorcer et accepter de mettre fin au mariage ?

Pour pouvoir divorcer par à l’amiable, il « suffit », mais il est nécessaire, de se mettre d’accord sur les conséquences du divorce, c’est-à-dire sur la situation telle qu’elle se présentera une fois la procédure de divorce terminée.
Il s’agit d’un divorce « d’un commun accord », un divorce de type « non contentieux ».

Dans ce cas, le notaire jouera principalement le rôle de médiateur et d’expert dans l’élaboration des conventions préalables au divorce.

Une seule condition : se mettre d’accord sur TOUTES les conséquences du divorce.

– conséquences personnelles de votre séparation : les résidences respectives de chacun des époux, toutes les mesures à prendre pour vos enfants (dont la contribution alimentaire à leur égard, mais également leur hébergement), et dans certains cas, la pension alimentaire d’un époux à l’égard de l’autre.

– partage de tous vos biens

Avantages du divorce par consentement mutuel

Si vous et votre conjoint pouvez accepter de mettre fin au mariage mutuellement, ceci aura un impact positif sur vos finances et sur vos responsabilités partagées en matière de garde d’enfants. De nombreuses ressources peuvent vous aider, vous et votre conjoint, à comprendre comment gérer la division des biens et à élaborer un planning parental pour vos enfants.

Fondamentalement, le bénéfice d’un divorce à l’amiable, c’est la capacité de maintenir une relation sereine avec l’autre parent. N’oublions pas que ce parent partagera une grande partie de la vie de votre enfant.

La coparentalité dans le futur

Si vous évitez un divorce compliqué et restez en bons termes avec votre ex-conjoint, la coparentalité sera beaucoup plus facile. Soutenez vos enfants dans leurs relations avec l’autre parent, tout en contrôlant vos propres émotions. Des outils comme le calendrier partagé sur 2houses peuvent aider à mettre en place vos planning de garde et à faciliter la communication entre les familles.

Surtout si vous avez de jeunes enfants, il vous reste quelques années devant vous à gérer la coparentalité. Commencer sur une note positive peut aider à rendre ces années plus faciles à vivre.

 

Où aller chercher de l’aide

Le divorce d’un commun accord peut aider les coparents à rester en paix, en bon terme. Ce n’est malheureusement pas le cas pour tout le monde. Si vous songez à mettre fin à votre mariage, contactez un médiateur, un avocat spécialisé ou un notaire. Pendant cette période émotionnellement difficile, différentes options s’offrent à vous, et certainement plus que ce que vous ne le pensez.