Famille recomposée : comment trouver sa place en tant que beau-parent ?

Famille recomposée

Quelle est la place du beau-parent dans une famille recomposée ? Vous formez un nouveau couple et vous aimerez que tout se passe bien avec les enfants ? Comment donner envie à l’enfant de son/sa partenaire de vous connaître et de partager des moments ensemble ? Comment se faire respecter, s’accepter mutuellement ou tout simplement cohabiter avec vos beaux-enfants ? Il est tout à fait logique de se sentir un peu perdu(e) face à cette nouvelle vie. Vous allez voir que le mot d’ordre est la patience. Pour réussir à intégrer sa place de beau-parent, il faut laisser le temps au temps et y aller progressivement.


Qu’est-ce qu’un beau-parent ?


Son statut

Il n’existe pas de loi spécifique concernant le statut de beau-parent. Il est défini par elle comme étant unetierce personne dans un foyer. C’est le partenaire du parent d’un ou plusieurs enfants, qui vient se rajouter au foyer. Il n’a, à priorité, pas de droits ni d’obligations légales vis-à-vis de ces enfants, sauf dans des cas exceptionnels. Depuis la loi du 4 mars 2002 sur l’autorité parentale, le rôle du beau-parent a évolué. Il est possible, aujourd’hui, d’accorder l’autorité parentale au beau-parent. Cette décision doit, obligatoirement, passer par le juge aux affaires familiales et faire l’objet d’un accord du parent, sauf lorsque ce dernier est déchu de l’autorité parentale.


Confusion du rôle de beau-parent

Les couples divorcés ou séparés avec une famille recomposée sont fréquents. Pourtant le rôle de beau-parent n’est pas toujours clair ni pour lui ni pour l’entourage. Selon les circonstances, il est considéré comme :

  • l’ami ou le confident : c’est souvent le cas lorsque les enfants sont adultes ;
  • l’oncle ou la tante : ce qui lui confère une place privilégiée dans le cercle familial ;
  • le parent : si la loi décide que c’est dans l’intérêt de l’enfant (parent biologique déchu de l’autorité parentale, par exemple) ;
  • le baby-sitter : lorsque les enfants sont régulièrement confiés au beau-parent.


Comment trouver sa place en tant que beau-parent ?


1. Prenez en compte la désunion passée

Que vous ayez des enfants ou pas, lorsque vous construisez un nouveau foyer, il est important d’accepter vos histoires passées. Refaire sa vie après un divorce ou une séparation n’est pas simple. Les enfants ont déjà vécu une cassure, il est naturel qu’ils soient réticents à s’engager affectivement. Pour cela, une bonne entente entre parents séparés est à privilégier dans la mesure du possible. 2houses met à disposition aux parents séparés des outils afin de s’organiser au quotidien avec les enfants. On sait que le beau-parent ne remplacera jamais le parent biologique. La confiance est, alors, primordiale.


2. Avancez progressivement

Vous vous installez avec l’amour de votre vie et ses enfants. Vous avez le désir d’accomplir et de partager de belles choses ensemble. Pour cela, prenez le temps de construire votre relation. Sans vous précipiter, apprenez à vous connaître et à vous apprécier.


3. Ni trop ni pas assez

Si vous vous forcez à être toujours aimable devant vos beaux-enfants, ça sonnera faux et ils se méfieront. Si à l’inverse, vous les ignorez complètement, ils vont croire que seul(e) leur père ou leur mère vous intéresse. Alors, ils peuvent se sentir exclus. Soyez naturel, restez vous-même ! C’est la meilleure façon de tisser des liens avec les enfants de votre compagnon ou compagne.


4. Faites-vous respecter !

Le respect est la base de toute relation humaine. Comment se faire respecter dans une maison où l’on est une pièce rapportée ? Fixez des limites Même si vous n’avez pas l’autorité parentale, vous pouvez fixer des limites aux enfants de votre conjoint(e). Si vous les gardez fréquemment, rappelez les règles de la maison, cela vous permettra de vous sentir légitime. Restez ferme Tous les enfants ont besoin d’être rassurés. Si vous êtes trop laxiste, ils vont en profiter et vous en faire voir de toutes les couleurs. En restant ferme, sans déroger aux règles, vous leur montrez qu’il y a un cadre. C’est la même autorité qu’un entraîneur de foot, par exemple, ou un enseignant.


5. Passez du temps avec vos beaux-enfants

L’enfant de votre compagnon ou de votre compagne a besoin de vous connaître pour voir à qui il a à faire. Qui est cette personne qui rentre dans sa vie ? En passant du temps avec lui, vous pourrez :

  • lui démontrer de l’intérêt ;
  • partager des passions ;
  • découvrir de nouvelles activités ensemble ;
  • et surtout, apprendre à mieux se connaître en favorisant un échange unique et privilégié.


6. Effacez-vous quand c’est nécessaire

Dans l’autre sens, vous devez faire preuve d’intelligence et ne pas être jaloux(se) de la relation parent/enfant. Chacun(e) doit avoir son espace et s’accorder du temps. Laisser l’enfant ou l’adolescent avec ses parents biologiques vous permet aussi de prendre du temps pour vous. Si vous avez des enfants, profitez-en pour faire des activités ensemble. Ils ont besoin de ces moments intimes et vous aussi.


7. Gérez les conflits entre frères et sœurs

Les enfants peuvent être très possessifs lorsque l’on touche à leur territoire. Aussi, s’ils se chamaillent déjà entre frères et sœurs, alors, lorsque d’autres enfants débarquent dans leur foyer, imaginez comment ils peuvent réagir ! Un sentiment d’injustice ou de jalousie peut alors apparaître et cela va créer des conflits. Ne paniquez pas si ça arrive, c’est tout à fait normal. Voici ce que vous pouvez faire pour les rassurer et pour gérer les conflits avec les enfants : Imposez les mêmes règles à toute la famille Cela aura l’avantage de mettre tout le monde au même niveau, sans creuser un écart dans l’éducation entre les demi-frères et sœurs. Faîtes des activités tous ensemble Partez en week-end à la mer ou à la montagne, allez visiter des endroits qui pourraient intéresser toute la petite famille recomposée. Vous allez vous amuser et créer de nouveaux souvenirs, ce qui renforcera vos liens. Parlez avec les enfants et laissez-vous du temps Laissez-vous le temps d’accepter vos émotions et celles des autres. Parlez-en ensemble. Laissez les enfants intégrer et s’habituer à votre présence. Il y a un temps pour tout, pour s’accepter, partager des moments ensemble et pour s’aimer.


8. Prenez en compte l’enfant dans sa globalité

La façon d’être beau-père ou belle-mère varie en fonction de :

  • l’âge de l’enfant : il a été observé par des psychologues que plus l’enfant était jeune, plus facile était son adaptation au beau-parent.
  • la relation parent/enfant : si cette relation parentale est complexe, vous aurez recours, encore une fois, à la patience et à l’acceptation. Vous n’êtes pas le sauveur de cette famille ! C’est là où il faudra vous armer de patience et discuter avec votre conjoint(e), si cela venait à vous peser. Ensemble, vous pourrez trouver des solutions adaptées à chaque situation.
  • la présence du beau-parent à la maison : en fonction du temps passé dans le foyer recomposé, vous agirez d’une manière différente. Si vous êtes présent au quotidien, vous allez sûrement vous impliquer un peu plus, chaque jour dans l’éducation de vos beaux-enfants. Si vous venez que le week-end pour raison professionnelle, par exemple, vous aurez plutôt envie d’être dans le partage avec votre nouvelle petite tribu.


9. Parlez à votre partenaire

Communiquer avec l’être aimé peut dénouer bien des tensions. Gardez en tête que chaque personne est unique et a reçu une éducation singulière. L’union de deux êtres prend en compte cette différence. Outre l’éducation, les croyances, vous allez devoir faire face à l’autre parent, celui qui est absent, mais qui existe ou a existé. Quelle que soit la situation, la communication vous aidera, tous les deux, à faire face à n’importe quelle tension dans votre foyer recomposé.


10. Réinventez-vous !

Enfin, la dernière étape pour garantir un épanouissement familial lorsqu’on refait sa vie, c’est de prendre conscience que chacun a un rôle à jouer dans ce bonheur. Vous avez tous une histoire et vous avez décidé de vous unir pour en construire une nouvelle. Cette construction se fera souvent au feeling, en fonction des situations que vous allez vivre. Se réinventer tous ensemble est le meilleur moyen d’avancer et de vivre votre amour sereinement.

Devenir beau-parent se construit au fil du temps avec beaucoup de patience et d’amour. Il est primordial de préparer les enfants à la recomposition d’une famille. En définissant des règles de vie commune, vous rassurez les enfants et leur fixez un cadre essentiel à leur épanouissement. En effet, votre obligation en tant qu’adulte est de protéger les enfants. En vous soutenant mutuellement, vous montrez votre force et votre amour. Vous avez toutes les cartes en main pour trouver votre place de beau-parent et contribuer, ainsi, à l’épanouissement de chaque membre de votre famille recomposée !

Parents séparés ou divorcés : qui choisit l’école des enfants ?

Choix de l'école parents séparés

Vous êtes parents séparés, divorcés ou en solo et voici l’heure d’inscrire vos enfants à l’école ? L’instruction étant obligatoire en France, vous devez absolument effectuer cette démarche administrative. Mais lequel des deux parents doit s’en charger ? Et dans votre cas, qui choisit l’école de vos enfants ? Êtes-vous conjointement détenteur de l’autorité parentale ou non ? Le choix de l’école est-il considéré comme un acte usuel ou un acte important ? Cet article vous permettra de répondre à toutes ces questions afin de choisir l’école de vos enfants en toute sérénité, puis de vous organiser une fois que ceux-ci seront scolarisés.

Choix de l’école et autorité parentale

Que vous soyez parents divorcés, parents séparés, père seul ou mère seule, par principe, chacun des deux parents ayant reconnu son enfant est détenteur de l’autorité parentale. À ce titre, vous avez autant droit l’un que l’autre de choisir l’école où seront scolarisés vos enfants. Ce choix n’est donc pas l’exclusivité du parent qui en à la garde.

Autorité parentale vs droit de surveillance

Si sur décision du juge aux affaires familiales, seul l’un des parents détient l’autorité parentale, alors le choix de l’école revient à ce parent. Cependant, le parent déchu de son autorité parentale garde un droit et un devoir de surveillance à l’égard de son enfant. Ainsi, il doit être informé de toute décision importante le concernant, même s’il ne peut s’y opposer. Quoi qu’il arrive, une bonne entente des parents quant à la scolarité d’un enfant est toujours souhaitable. Cela lui permet d’effectuer sa rentrée le plus sereinement possible.

École de secteur

Toutefois, dans la grande majorité des cas, ce ne sont pas les parents qui choisissent l’école de leur enfant. En effet, celui-ci est inscrit par la mairie dans l’école maternelle, l’école primaire ou le collège qui dépend de son lieu de résidence. L’établissement scolaire sera donc celui du secteur où réside le parent qui a la garde de l’enfant. Ce choix est évident si vous et l’autre parent résidez dans les communes éloignées, voire dans des régions différentes. L’inscription en mairie s’effectue alors indifféremment par la mère ou le père, l’accord de l’autre parent étant supposé tacite, car ceci est considéré comme un acte usuel dans la vie de l’enfant. Il suffit de présenter le livret de famille, le carnet de santé de l’enfant et un justificatif de domicile.

Demande de dérogation

Pour des questions d’organisation au sein du couple séparé ou divorcé, le choix imposé par l’administration de l’école de secteur ne vous conviendra peut-être pas. Par exemple, si vous habitez dans la même commune, ou des communes limitrophes, et que le juge a pris la décision d’une garde alternée, une école située à mi-chemin des deux lieux de résidence sera peut-être la meilleure solution pour vous. De même, vous pouvez préférer une école ou un collège proche de votre lieu de travail. Quelles que soient vos raisons, vous devez alors faire une demande de dérogation, qui sera accordée ou non, auprès des services de la mairie concernée. Dans ce cas, l’accord des deux parents est requis. Si l’un des deux s’oppose à ce choix, vous pouvez faire appel à un médiateur familial. En cas de désaccord, c’est le juge qui tranchera, car, quoi qu’il arrive, l’instruction est obligatoire en France jusqu’aux 16 ans des enfants.

Actes usuels ou actes importants pour le choix de l’école des enfants

La loi ne définit pas précisément ce qu’est un acte usuel ou un acte important, car cela varie en fonction des situations. Par exemple, demander un certificat de radiation à la direction de l’école en cas de déménagement est a priori un acte usuel que seul un des deux parents peut effectuer. Mais en cas de couple divorcé ou séparé, la directrice ou le directeur peut prévenir le parent qui ne fait pas la demande afin d’être certain que celui-ci est au courant de la démarche et ne s’y oppose pas. Cet acte est alors considéré comme acte important dans ce cas précis.

Certains actes sont cependant des actes importants et nécessitent l’accord et la signature des deux parents :

  • L’inscription en école privée. L’école publique est gratuite et laïque, et le tarif de la cantine s’adapte aux revenus des parents. Ce n’est pas le cas des écoles privées. La scolarité y est payante, avec parfois des frais très importants si l’école est hors contrat. Il faut alors que les parents décident ensemble de qui s’acquittera de ces frais. Si l’école privée choisie est confessionnelle, des cours de religion y sont enseignés. Sur ce point également, le père et la mère doivent avoir le même point de vue. Enfin, en école privée, les frais de cantine ne sont pas subventionnés par la commune et sont donc entièrement à la charge des familles. Ce budget est donc à prendre en compte lors du choix de l’école des enfants de parents séparés.
  • Le redoublement. Que votre enfant soit dans une école publique ou une école privée, quand le maintien est proposé par l’équipe éducative, la décision finale revient aux parents. Qu’ils l’acceptent ou qu’ils la refusent, les deux parents doivent apposer leur signature sur le document.
  • L’orientation. Comme le redoublement, l’orientation a des conséquences sur le futur de l’enfant. Dans le public, le passage de la maternelle à l’élémentaire, puis de l’élémentaire au collège se fait normalement dans l’établissement de secteur. A priori, cela est un acte usuel. Cependant, il existe des cas où les deux parents doivent donner leur accord, comme par exemple une orientation en classe de SEGPA, destinée aux élèves ayant besoin d’un enseignement plus personnalisé, pour cause de difficultés scolaire. Après la 3e, l’orientation prend une autre tournure. Les élèves, selon leur niveau scolaire et leur souhait, ont le choix entre le lycée général, le lycée professionnel ou l’apprentissage. Comme ils sont encore mineurs, leurs parents interviennent logiquement dans ce choix. L’accord des deux est alors requis, car cela peut entraîner de gros changement dans l’organisation des familles recomposées et pour l’avenir des enfants. De même, si votre fille ou votre fils est encore mineur après son baccalauréat, votre signature et celle de l’autre parent seront indispensables.

Une application pour parents séparés pour s’organiser

Seul ou à deux, vous avez choisi l’école de vos enfants. Voilà un grand pas accompli ! Cependant, l’aventure ne s’arrête pas là. Il va falloir maintenant gérer l’emploi du temps et la scolarité de votre ou de vos enfants. Quand on est papa solo ou maman solo, ce n’est pas toujours évident de se couper en quatre. Mais quand il faut s’occuper de la gestion de sa famille, tout en tenant compte de celle de son ex-conjoint, tout devient plus complexe. Afin de vous aider dans cette organisation, qui doit être réglée comme du papier à musique, sachez qu’il existe des applications dédiées aux parents séparés.

Rythmes scolaires et emploi du temps

Le choix de l’école de vos enfants implique des contraintes quant aux droits de visite et de garde. En effet, depuis la réforme des rythmes scolaires, chaque commune a ses propres horaires. Certaines sont sur quatre jours, les enfants ayant école le lundi, mardi, jeudi et vendredi ; d’autres, sur cinq jours, les font venir en classe aussi le mercredi ou le samedi matin. Si l’autre parent de vos enfants habite dans une commune différente de la vôtre, et a des enfants issus d’une nouvelle union, l’organisation des week-ends peut devenir un vrai casse-tête. Utiliser un agenda partagé via une application pour parents séparés soulagera votre charge mentale et évitera bien des quiproquos, voire des disputes inutiles.

Zones et organisation des vacances

L’application sera également une aide précieuse pour les parents divorcés qui vivent dans des régions éloignées, et d’autant plus si elles n’appartiennent pas aux mêmes zones. En effet, selon que vous êtes en zone A, B ou C, les vacances d’hiver et de printemps ne tombent pas au même moment. Certaines années, les enfants des familles recomposées ont une semaine de vacances en commun avec leurs demi frères et sœurs, et une année sur trois seulement un week-end. Donc, même si le jugement de divorce donne toutes les indications quant aux droits de garde, celles-ci ne peuvent parfois pas être appliquées. Il faut alors se référer à la mention « sauf meilleur accord des parents ». C’est dans ce cas que l’application dédiée aux couples divorcés ou séparés vous permet d’avoir une vision globale de l’emploi du temps respectifs de vos enfants. 

Emploi du temps des activités scolaires et extra-scolaires

Si vous et l’autre parent avez la garde alternée ou vivez proches l’un de l’autre, grâce à l’application, vous vous organisez pour savoir qui emmène et va chercher les enfants à l’école, lequel de vous deux gère les conduites aux différentes activités ou les rendez-vous médicaux. De même, et toujours concernant l’école, cette application vous permet d’indiquer au papa ou à la maman quand ont lieu les réunions parents/profs, les remises de livrets ou les convocations exceptionnelles. 

Être séparé du père ou de la mère de ses enfants est source de nombreuses tensions. Or, le choix de leur école et la gestion de leur scolarité doit se faire le plus sereinement possible, pour le bien-être de vos petits écoliers. Pour vous aider, téléchargez une application dédiée aux parents séparés.