Droit de visite et d’hébergement : comment fonctionne le calcul du 1er, 3e et 5e weekend ?

1er 3e et 5e weekend

Vous êtes séparé(e) de votre conjoint(e), et vous devez mettre en place un calendrier de type 1er, 3e et 5e week-end ? Vous vous posez sûrement une foule de questions : comment déterminer ces week-ends, quand commence le week-end, comment gérer les jours fériés et les vacances… Cette situation augmente le stress causé par votre séparation et vos premiers pas dans la vie de parent solo. Pas de panique, vous trouverez dans cet article les réponses à toutes les questions que vous vous posez sur le système du 1er, 3e et 5e week-end du mois !

1er, 3e et 5e week-end : une possibilité du droit de visite et d’hébergement

Le planning basé sur les 1er, 3e et 5e week-ends du mois est l’un des modes de gardes possibles pour les parents séparés. Il rentre dans le cadre du droit de visite et d’hébergement.

Qu’est-ce que le droit de visite et d’hébergement (DVH) ?

Lorsque des parents se séparent, deux solutions sont possibles : la garde alternée ou la garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement. Dans le cas de la garde alternée, les deux parents se partagent la garde de l’enfant, généralement à 50/50 ou à 60/40. Ils participent tous les deux activement à la vie quotidienne de l’enfant.

Dans le cas de la garde exclusive, la résidence habituelle de l’enfant est fixée chez l’un des deux parents. Si rien ne s’y oppose, l’autre parent a alors un droit de visite et d’hébergement (DVH). L’enfant vient alors passer chez lui certains week-ends et la moitié des vacances scolaires. La répartition des temps de garde est donc très déséquilibrée, et le parent qui n’a pas la garde ne partage pas réellement la vie quotidienne de son enfant.

Qui décide du droit de visite et d’hébergement ?

Dans une séparation conflictuelle, c’est le juge aux affaires familiales qui décide du mode de garde de l’enfant. Même si la justice privilégie de plus en plus souvent la garde alternée, diverses situations peuvent conduire le juge à décider d’une garde exclusive :

  • si l’enfant est encore très jeune ;
  • si l’un des deux parents est beaucoup moins présent dans la vie de l’enfant, par exemple parce qu’il travaille beaucoup ;
  • si les domiciles des deux parents sont trop éloignés pour que l’enfant puisse fréquenter l’école lorsqu’il est chez le parent qui habite le plus loin ;
  • si la mauvaise entente entre les parents ne permet pas de faire fonctionner correctement une garde alternée…

Lorsque la séparation se fait à l’amiable, les parents décident ensemble du mode de garde le plus adapté pour tout le monde. Dans ce cas, il arrive également que l’un des deux parents renonce à la garde alternée dans l’intérêt de son enfant, au moins pour un temps.

Le droit de visite les 1er, 3e et 5e week-ends : une solution de plus en plus rare

Lorsqu’une garde exclusive est accordée à l’un des parents, l’autre a le droit de passer un week-end sur deux avec son enfant. Certains juges décident alors de lui attribuer un droit de visite le 1er, le 3e et le 5e week-end du mois. Comme nous allons le voir après, cette solution n’est pas toujours simple à mettre en place pour les parents, et peut créer des conflits. Elle est donc de plus en plus rare, mais certains juges continuent quand même de l’utiliser.

En revanche, il est plus rare que des parents décident d’eux-mêmes d’opter pour ce type de calendrier. Ils lui préfèrent souvent le droit de visite un week-end sur deux en fonction des semaines paires et impaires.

Le droit de visite un week-end sur deux

Le droit de visite qui se base sur le numéro des semaines est une solution plus simple. L’année civile est découpée en 52 semaines numérotées. La semaine 1 commence le lundi qui suit le 31 décembre. Le parent qui bénéficie du droit de visite va héberger son enfant à la fin des semaines paires la première année, puis à la fin des semaines impaires l’année suivante, et ainsi de suite.

L’avantage de ce système est que, contrairement au système des 1er, 3e et 5e week-ends, il n’est pas sujet à des interprétations contradictoires. De plus, il assure que l’enfant ne passe jamais deux week-ends de suite avec le même parent, sauf en période de vacances scolaires.

Comment déterminer les 1er, 3e et 5e week-ends d’un mois ?

Vous et votre co-parent devez respecter la règle du 1er, 3e et 5e week-end ? Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, et de nombreuses questions se posent. Les difficultés d’interprétation sont malheureusement source de conflits. Il est donc nécessaire de bien comprendre ce système pour éviter ces problèmes. Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquentes sur cette organisation. Ces réponses sont tirées des décisions de justice les plus courantes en cas de conflit entre parents. Sachez que ces décisions dépendent entièrement du juge des affaires familiales. Si vous êtes en conflit avec votre co-parent, il se peut que le juge prenne une décision différente dans votre cas précis. Gardez aussi à l’esprit qu’un calendrier de garde est toujours souple. Si vous et votre co-parent êtes tous les deux ouverts au dialogue, vous pouvez parfaitement décider ensemble de modifier certaines de ces règles.

Comment peut-il y avoir un 5e week-end dans un mois qui compte quatre semaines ?

On dit souvent qu’il y a quatre semaines dans un mois. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. À l’exception de février, tous les mois comptent 30 ou 31 jours, soit quatre semaines plus deux ou trois jours. Certains mois comptent donc cinq week-ends.

Prenons l’exemple du mois de mai 2021. Le mois commence le samedi 1er mai, et se termine le lundi 31 mai. On compte donc cinq week-ends dans ce mois : le 1er et 2 mai, le 8 et 9 mai, le 15 et 16 mai, le 22 et 23 mai, et enfin le 29 et 30 mai.

Comment détermine-t-on le premier week-end du mois ?

C’est autour de cette question que tournent la plupart des incompréhensions liées à ce type de calendrier : qu’appelle-t-on le premier week-end du mois ? En fait, c’est le week-end qui commence le premier samedi du mois.

Reprenons l’exemple du mois de mai 2021, qui commence le samedi 1er mai. Le premier week-end du mois est alors le 1er et 2 mai. Le mois de juin 2021 commence le mardi 1er juin. Le premier week-end est donc le 5 et 6 juin. Le mois d’août 2021 commence le dimanche 1er août. Le premier week-end du mois est alors celui du 7 et 8 août. Le week-end à cheval sur juillet et août est le cinquième week-end de juillet.

Doit-on tenir compte de la date du vendredi ou du samedi ?

C’est normalement toujours la date du samedi qui compte pour définir le premier week-end du mois, même lorsque le parent qui bénéficie du droit de visite récupère son enfant à la sortie de l’école le vendredi soir.

Toutefois, il arrive que le juge ou les parents décident que c’est la date du vendredi qui compte. Dans ce cas, si le dernier jour d’un mois tombe le vendredi, le week-end qui commence est le cinquième du mois, alors que si on se base sur la date du samedi c’est le premier week-end du mois suivant.

Reprenons notre mois de mai 2021, qui commence le samedi 1er mai. Si c’est la date du vendredi qui est prise en compte, le week-end qui commence le vendredi 30 avril et se termine le dimanche 2 mai est alors considéré comme le cinquième week-end d’avril.

Un week-end peut-il être à la fois le cinquième week-end d’un mois et le premier du mois suivant ?

Lorsqu’un week-end commence un mois et se termine le mois suivant, les parents pensent parfois qu’il est à la fois le cinquième week-end du mois qui se termine et le premier du mois qui commence. En fait, ce n’est pas le cas. Si le week-end a commencé à la fin d’un mois, c’est bien le cinquième de ce mois, et le week-end suivant est le premier du nouveau mois.

Le parent qui a le droit de visite peut-il avoir la garde deux week-ends de suite ?

Lorsque le mois compte cinq week-ends, le cinquième week-end de ce mois et le premier du mois suivant tombent deux semaines de suite. Donc le parent qui bénéficie du droit de visite s’occupe bien de l’enfant deux week-ends de suite !

Comment gérer les jours fériés et les ponts ?

Notre calendrier scolaire est émaillé de jours fériés et de ponts. Lorsqu’un jour férié tombe au milieu d’une semaine, l’enfant passe normalement ce jour chez le parent qui a la garde principale. En revanche, si un jour férié tombe juste avant ou juste après un week-end de garde, on considère qu’il fait partie de ce week-end. Par exemple, en 2023, le premier week-end du mois de mai est le 6 et 7 mai, et le 8 mai tombe donc le lundi qui suit. L’enfant sera donc chez le parent qui a le droit de visite du samedi 6 au lundi 8 mai.

Les règles ne sont pas fixées pour les ponts. Cependant, lorsqu’un pont recouvre un week-end de garde de l’autre parent, il est d’usage que l’enfant passe tout ce pont chez lui. Par exemple, en 2021, le jeudi de l’ascension tombe avant le troisième week-end du mois. Normalement, l’enfant doit donc passer le jeudi, le vendredi, le samedi et le dimanche chez le parent qui a le droit de visite.

Comment partager les jours de fête ?

Normalement, la maman doit toujours avoir la garde pour la fête des Mères, tandis que le papa l’a pour la fête des Pères. En 2021, la fête des Mères tombe le cinquième week-end du mois de mai, tandis que la fête des Pères tombe le troisième week-end du mois de mai. Pour ces deux week-ends, c’est donc le parent qui n’a pas la garde principale qui accueille l’enfant. S’il s’agit du père, l’idéal est d’échanger le week-end de la fête des Mères avec le précédent ou le suivant. Si c’est la mère qui a le droit de visite, elle devrait échanger le week-end de la fête des Pères. Pour un couple homoparental, la décision se fait au cas par cas.

Pour les autres fêtes, les parents doivent trouver un terrain d’entente, notamment pour les fêtes de fin d’année qui tombent pendant des vacances scolaires.

Vous comprenez que ces arrangements impliquent un minimum d’entente entre les deux parents. Une fois encore, il est indispensable de communiquer, et de toujours garder l’intérêt de votre enfant à l’esprit.

Comment se partage la garde pour les vacances ?

Dans le cadre du droit de visite et d’hébergement, chaque période de vacances scolaires est partagée à parts égales entre les deux parents. Le parent qui a le droit de visite accueille l’enfant la première moitié des vacances les années paires, et la deuxième moitié les années impaires (par exemple en 2021). Pour les jeunes enfants, on essaie de fractionner les vacances d’été par blocs de deux semaines. Par exemple, le droit d’hébergement sera la deuxième moitié de juillet et la deuxième moitié d’août.

Les vacances scolaires sont prioritaires sur le 1er, 3e et 5e week-end. La semaine de garde inclus le week-end qui la débute et celui qui la termine.

Les dates de vacances sont celles de l’académie dans laquelle l’enfant est scolarisé, même si le parent qui a le droit de visite réside dans une autre académie. Toutefois, si des demi-frères et sœurs sont scolarisés dans des académies différentes, les parents sont encouragés à se mettre d’accord pour synchroniser leurs vacances. Souvenez-vous : il y a une règle établie en cas de conflit, mais vous pouvez toujours décider de faire autrement si vous arrivez à vous entendre !

Quelques conseils pour bien gérer le calendrier 1-3-5

Encore une fois, une bonne communication est l’atout majeur pour que tout se passe bien entre vous et votre co-parent ! Dès la décision du droit de visite et d’hébergement selon le système du 1er, 3e et 5e week-end, il est indispensable de mettre au clair certains points :

  • le jour à prendre en compte pour déterminer le numéro du week-end est-il le vendredi ou le samedi ;
  • comment allez-vous gérer les ponts ;
  • quels échanges de week-end prévoyez-vous pour la fête des Mères et la fête des Pères…

En prenant ces décisions dès le début, vous éviterez par la suite des conflits inutiles. Si la discussion avec votre co-parent est impossible, demandez au juge de fixer toutes ces dispositions.

Pour vous faciliter la vie, pensez à utiliser une application de calendrier partagé comme celle proposée par 2houses. Vous et votre co-parent pourrez ainsi fixer ensemble le planning pour toute l’année, et le consulter à tout moment en cas de doute.

Tout savoir pour réussir la mise en place d’un calendrier de garde 50/50

Calendrier de garde 50/50

Depuis son apparition au début des années 2000, la garde alternée à 50/50 séduit toujours plus de parents séparés. Elle permet à chacun de garder une place aussi importante dans la vie de l’enfant. Généralement, tout le monde en sort gagnant, avec des enfants plus épanouis et moins de conflits entre les parents. Pour cela, il est important de créer le calendrier de garde à 50/50 qui vous convient vraiment !

Quels sont les différents calendriers de garde à 50/50 ?

Lorsque l’on parle de garde partagée, on pense souvent à la classique solution « une semaine chez maman, une semaine chez papa ». Pourtant, il existe de nombreuses façons d’organiser un calendrier de garde équilibré.

Le calendrier 1 nuit-1 nuit

Votre enfant passe une nuit sur deux chez l’un de ses parents, et l’autre nuit chez l’autre parent. Il n’est donc jamais séparé de chacun plus d’une nuit. Ce type de calendrier est adapté pour de très jeunes enfants qui ont besoin de contacts très fréquents avec chaque parent. Cependant, il est particulièrement contraignant pour les parents puisque les jours de garde changent toutes les semaines. De plus, les changements de domicile sont permanents, ce qui complique l’organisation quotidienne. L’enfant peut également mal vivre cette instabilité.

Le calendrier 2-2-3

Dans un planning 2-2-3, votre enfant passe le lundi et le mardi chez un parent, le mercredi et le jeudi chez l’autre, et revient chez le premier du vendredi au dimanche. La semaine suivante, les tours de garde sont inversés. C’est également une bonne solution pour les petits qui s’ennuient du parent absent. La séparation ne dure jamais plus de trois jours. Ce type de calendrier implique de changer de maison trois fois par semaine. De plus, le rythme change toutes les semaines. Cela peut être compliqué à gérer pour les parents. Du côté des enfants, certains le vivent très bien, tandis que d’autres supportent mal ces changements permanents.

Le calendrier 2-2-5-5

Le planning 2-2-5-5 permet une plus grande régularité dans la gestion des jours de semaine. Votre enfant passe tous les lundis et mardis chez l’un des parents, et tous les mercredis et jeudis chez l’autre. Pour les week-ends, vous alternez une semaine sur deux. Cela signifie que votre enfant passe régulièrement cinq jours d’affilée avec vous. Le rythme est le suivant :

semaine 1 : lundi et mardi chez le parent 1, mercredi et jeudi chez le parent 2, vendredi, samedi et dimanche chez le parent 1

semaine 2 : lundi et mardi chez le parent 1, mercredi et jeudi chez le parent 2, vendredi, samedi et dimanche chez le parent 2

Sur deux semaines, votre enfant passe donc deux jours avec le parent 1, puis deux jours avec le parent 2, puis cinq jours avec le parent 1, suivis de cinq jours avec le parent 2. C’est pour cette raison qu’on parle de calendrier 2-2-5-5.

Le calendrier 3-4-4-3

Ce calendrier est un peu particulier, puisque les week-ends ne sont pas partagés entre les parents. Votre enfant est avec l’un d’entre vous les trois ou quatre premiers jours de la semaine. Il passe ensuite chez l’autre un week-end élargi qui commence le jeudi ou le vendredi.

L’avantage de ce calendrier est qu’il permet de s’organiser puisque les jours de garde changent peu d’une semaine sur l’autre. L’inconvénient majeur est que l’enfant passe tous les week-ends avec le même parent. Cela limite les moments de qualité avec l’autre parent.

Le calendrier 1 semaine sur deux

Ce type d’alternance est de loin le plus fréquent pour les enfants en garde alternée. Le principe est simple. Votre enfant vit avec vous une semaine sur deux, et avec votre co-parent l’autre semaine. Ce rythme est particulièrement bien adapté pour les préados et les ados. À cet âge, ils supportent bien de passer une semaine sans voir l’un de leurs parents. De plus, ils ont accès facilement à des moyens de communication pour garder le contact autant qu’ils le souhaitent.

Pour de grands enfants, il arrive même que les parents se décident pour une alternance plus lente : quinze jours chez chacun, voire un mois chez l’un et un mois chez l’autre.

Une multitude d’autres calendriers possibles

À partie du moment où vous arrivez à vous mettre d’accord avec votre co-parent, tous les rythmes sont possibles ! Vous pouvez par exemple trouver un système où le week-end est partagé en deux : le samedi chez l’un, le dimanche chez l’autre.

Vous pouvez même changer de planning selon les périodes de l’année. Par exemple, si vous avez un grand jardin ou que vous habitez près de la plage, votre enfant pourrait passer plus de temps chez vous pendant la belle saison. L’hiver, il serait en revanche plus souvent chez son autre parent qui a une plus grande maison.

Une bonne communication est indispensable pour trouver un arrangement qui convienne à tout le monde. Si l’entente est bonne, vous n’avez pas besoin de compter les jours de garde de chacun pour être sûrs d’être à égalité ! L’important est que votre enfant trouve son équilibre et s’épanouisse pleinement auprès de chacun de ses parents.

L’organisation des vacances en garde alternée

Pour les vacances, le principe du 50/50 s’applique également. En France, la plupart des vacances durent deux semaines. Votre enfant passe alors une semaine chez vous et une chez votre co-parent. Pour les vacances d’été, plusieurs solutions sont possibles : un mois chez l’un puis un mois chez l’autre, la moitié de chaque mois chez chacun… Si l’enfant en a envie, il est également possible de prévoir un séjour en colonie pour réduire le nombre de semaines de congés que chacun devra prendre.

La garde à 50/50 est-elle faite pour vous ?

La garde alternée implique que les deux parents aient la possibilité de s’occuper de l’enfant plusieurs soirées par semaine. Pour cela, il faut avoir du temps et un logement adapté. Il est surtout nécessaire que ce rythme de vie convienne à tout le mode !

Votre enfant vit bien les changements réguliers

Dans le cadre de la garde à 50/50, votre enfant a véritablement deux maisons ! Cela veut aussi dire deux rythmes distincts, des conditions de vie et des règles différentes… Tous les enfants ne sont pas égaux face à ce mode de vie. Certains s’y habituent très bien, même parmi les plus petits. Ils y trouvent certains avantages : une vie moins routinière, plus de jouets… D’autres ont au contraire besoin d’une vie plus stable pour se sentir en sécurité. Pour ceux-là, il vaut mieux commencer par une garde exclusive avec droit de visite de l’autre parent. Tout doucement, au fur et à mesure que votre enfant grandit, vous pourrez évoluer vers une garde plus équilibrée.

Vous êtes capable de vous entendre sur l’éducation de votre enfant

Votre enfant passe autant de temps chez vous et chez votre co-parent. La charge éducative est donc réellement partagée entre vous deux. Votre enfant peut parfaitement comprendre que vous ayez des façons de faire légèrement différentes. En revanche, si les grands principes et les règles de vie sont trop éloignés entre les deux maisons, cela peut le ou la perturber fortement. Lorsque l’un des deux parents est plus strict que l’autre, il risque de prendre bien malgré lui le rôle du « méchant » ou de la « méchante ». Pour que les choses se passent au mieux, vous devez au maximum vous mettre d’accord sur les grands choix éducatifs. Cela créera un cadre cohérent plus rassurant pour votre enfant.

Vous et votre co-parent êtes tous les deux disponibles

Si vous travaillez énormément ou si vous êtes souvent en déplacement professionnel, la garde à 50/50 n’est peut-être pas la meilleure solution pour votre enfant. Vous n’auriez pas vraiment de temps à lui consacrer pendant la semaine. Mieux vaut peut-être alors ne le ou la voir que le week-end, mais profiter pleinement de ces moments !

Les conditions de vie de chacun d’entre vous doivent également être adaptées à la présence d’un enfant. Si vous vivez dans un studio, il peut être compliqué de l’accueillir pour plusieurs jours par semaine.

Que faire si ce mode de garde ne vous correspond pas ?

La garde alternée n’est pas adaptée à votre situation ? Cela ne veut pas dire que l’un d’entre vous doit abandonner son rôle de parent ! Si vous considérez que votre enfant doit être élevé par ses deux parents, vous trouverez des solutions. La garde un week-end sur deux peut être aménagée de multiples façons. Le parent qui n’a pas la garde principale peut toujours trouver des moyens de participer tout de même à la vie de son enfant !

Comment réussir la mise en place de votre calendrier de garde alternée ?

Pour que la garde à 50/50 fonctionne bien, il est indispensable de bien choisir son calendrier. Ensuite, il faudra s’organiser pour gérer le quotidien.

Réfléchissez bien au choix du calendrier en tenant compte des contraintes de chacun

Pour déterminer le type de planning le plus adapté à votre situation, vous allez devoir vous mettre autour d’une table. Prenez le temps de lister toutes les contraintes de chacun : horaires de travail, travail du week-end, durée des trajets… N’oubliez pas les activités de votre enfant : lequel de vous deux sera disponible pour l’emmener au sport le mercredi ?

Vous allez peut-être vous rendre compte que l’un d’entre vous est dans l’incapacité d’organiser la garde certains jours. Le calendrier que vous allez mettre en place devra en tenir compte.

Si votre enfant est en âge de comprendre, discutez-en aussi avec lui. Même si nous connaissons très bien nos enfants, nous sommes parfois surpris par ce qu’ils pensent vraiment ! Il serait dommage de mettre au point un calendrier complexe de type 2-2-3 si votre enfant préfère finalement passer toute la semaine dans la même maison !

Autorisez-vous à changer le planning lorsque c’est nécessaire

Nos vies sont pleines d’imprévus. Il sera forcément presque impossible de respecter le calendrier en permanence. Les déplacements professionnels, les jours fériés, les fêtes de famille sont autant de situations où vous devrez vous mettre d’accord pour modifier les jours de garde. Essayez toujours d’en discuter le plus tôt possible, afin de laisser à l’autre le temps de s’organiser.

Utiliser une application de coparentalité vous aidera à gérer le planning et ses imprévus au quotidien. Le calendrier partagé est pour cela un outil précieux. Au moindre doute, un coup d’œil sur votre téléphone vous rappellera qui doit aller chercher votre enfant à l’école ce soir ! Ce type d’application permet aussi de centraliser toutes les informations le ou la concernant : données médicales, pointure pour les chaussures, coordonnées des parents des copains et copines de classe… Vous aurez tout à disposition pour assurer à votre enfant une continuité entre les deux maisons.

Adaptez-vous aux besoins de votre enfant et à son évolution

Le bien-être de votre enfant doit toujours rester au centre de vos choix de mode de garde. Un calendrier qui lui convient parfaitement à quatre ans ne sera peut-être plus du tout adapté à six ans ! N’hésitez pas à faire le point régulièrement, au moins une fois par année. Cela vous permettra de prendre en compte les nouvelles contraintes et les souhaits de chacun. Vous pourrez alors modifier le planning de garde à 50/50 en fonction.

Donnez un cadre rassurant à votre enfant

Pour votre enfant, la situation n’est pas facile à gérer. Il doit faire face à la fois à la séparation de ses parents et à un rythme de vie totalement bouleversé. Vous pouvez heureusement faire en sorte de l’aider à traverser ce changement plus sereinement.

Organisez-vous pour que les changements de garde se passent dans les meilleures conditions possibles. Évitez-lui aussi de devoir transporter toutes ses affaires avec lui. Moins il aura de bagages, plus il se sentira léger !

Essayez de maintenir une bonne entente avec votre co-parent. Si possible, partagez de temps en temps un moment à trois : anniversaire, compétition sportive, spectacle de l’école… Cela montrera à votre enfant que votre amour pour lui vous réunit lorsqu’il en a besoin !

Garde un week-end sur deux : des avantages, mais aussi des inconvénients

Garde un week-end sur deux

Vous et votre ex-partenaire vous êtes suffisamment aimés pour avoir un ou des enfants ensemble. Mais, ensuite, la vie vous a éloignés et vous avez décidé de vous séparer. Plusieurs solutions s’offrent alors à vous pour organiser la garde de votre enfant. Parmi elles, la garde un week-end sur deux reste la plus courante. Découvrez les avantages et les inconvénients de ce mode de garde !

Qu’est-ce que la garde un week-end sur deux ?

La garde un week-end sur deux est également appelée garde classique. Il s’agit d’un mode de garde partagée avec droit de visite et d’hébergement. On parle parfois aussi de garde exclusive, même si l’autre parent y joue un rôle. La résidence habituelle de l’enfant est fixée chez l’un des deux parents. L’autre a le droit d’accueillir l’enfant un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.

Le mode de garde le plus fréquent

La garde partagée avec droit de visite et d’hébergement a longtemps été la norme en cas de séparation. On pensait qu’il s’agissait de la meilleure solution pour l’enfant, en lui offrant plus de stabilité. Depuis, les spécialistes de l’enfance ont montré que ce n’est pas toujours le cas. Un enfant a besoin de passer du temps avec ses deux parents pour se construire. La garde alternée à 50/50 ou 60/40 est donc de plus en plus fréquente. Elle concernerait plus de 20% des enfants de parents séparés. Ce chiffre est en augmentation chaque année.

Malgré cela, la majorité des enfants de parents divorcés sont encore en garde exclusive. C’est souvent la maman qui a la garde, avec un droit de visite et d’hébergement pour le papa. Mais là aussi, les choses évoluent. Les papas peuvent maintenant obtenir la garde dans certains cas.

Dans quelles situations la garde un week-end sur deux est-elle conseillée ?

La garde alternée est une solution de plus en plus fréquente. Pourtant, la garde un week-end sur deux peut être jugée plus adaptée dans certains cas.

  • Avant l’âge de trois ou quatre ans environ, un enfant a besoin d’une grande stabilité. Il est généralement très attaché à ses habitudes et ses rituels. Changer de maison trop souvent peut donc une source de stress très importante pour lui. Si c’est le cas pour votre enfant, il vaut mieux privilégier un lieu de résidence principale. Les moments passés chez l’autre parent restent alors limités dans le temps.
  • L’activité professionnelle de l’un d’entre vous interdit parfois la garde alternée. Être en déplacement professionnel toute la semaine n’est pas compatible avec la garde d’un enfant ! Dans ce cas, il vaut mieux attendre le week-end pour être pleinement disponible.
  • Vous et votre co-parent habitez trop loin l’un de l’autre. Les trajets sont trop longs pour être fréquents, et l’enfant ne peut pas se rendre à l’école normalement.
  • Vous et votre ex-conjoint(e) êtes encore dans une relation trop conflictuelle pour pouvoir envisager sereinement une garde alternée. Cependant, on remarque que la garde alternée à 50/50 a tendance à apaiser les relations tendues.

Si le choix du mode de garde est fait par le juge, vous devrez vous y soumettre. En revanche, si vous vous organisez à l’amiable avec votre ex-conjoint(e), tout est possible. L’important est de trouver la meilleure solution pour votre enfant.

Quels sont les calendriers de garde un week-end sur deux ?

Il existe deux calendriers possibles pour la garde un week-end sur deux. Le plus simple à mettre en place se base tout simplement sur le numéro de semaine. La semaine 1 correspond à la première semaine complète de l’année. Généralement, les week-ends de garde sont toutes les semaines paires une année sur deux, et toutes les semaines impaires l’année suivante.

L’autre solution est celle du 1er, 3e et 5e week-end du mois. Le premier week-end correspond au premier samedi du mois. Le cinquième week-end existe seulement quelques fois dans l’année. Cela arrive lorsque le 1er jour du mois est tombé un vendredi, un samedi ou un dimanche. Dans ce cas, le parent qui a le droit de visite garde l’enfant deux week-ends de suite : le cinquième d’un mois et le premier du mois suivant. Ce calendrier est plus compliqué à maîtriser, et provoque plus de conflits.

Quels sont les aménagements possibles ?

Pour un jeune enfant, passer toute la semaine sans voir l’un de ses parents est parfois difficile à vivre. Si l’entente entre vous le permet, on conseille donc de prévoir une visite le mercredi. Le parent non gardien peut par exemple emmener votre enfant au parc. Cette visite a deux avantages. Tout d’abord, elle renforce le lien entre l’enfant et le parent qui n’a pas la résidence habituelle. Mais elle permet également au parent qui a la garde de faire une pause. C’est l’occasion d’aller à un rendez-vous, ou tout simplement de se reposer !

Garde un week-end sur deux : les avantages et les inconvénients pour l’enfant

La garde partagée avec résidence principale chez l’un des parents et droit de visite pour l’autre reste la solution de garde la plus fréquente. Elle présente à la fois des avantages et des inconvénients, aussi bien pour l’enfant que pour les parents.

Un cadre de vie plus stable

C’est sans doute le plus gros avantage de ce type de garde : il permet une plus grande stabilité dans la vie de l’enfant. Il ou elle passe toute la semaine dans la même maison. Les repères, le rythme de vie, les règles de la maison sont toujours les mêmes. Il est également plus facile pour votre enfant de participer à des activités extrascolaires.

Cette situation est souvent préférable pour les enfants encore jeunes, jusqu’à trois ou quatre ans. Ensuite, il est possible de migrer doucement vers un mode de garde plus équilibré, en rajoutant des jours de visite dans la semaine. Si votre enfant présente un trouble du développement tel que l’autisme, il est probablement mieux pour lui de vivre dans une seule maison. Il faudra alors s’organiser pour qu’il passe tout de même du temps avec son autre parent.

L’important est de vous adapter à la personnalité et au rythme de votre enfant ! Certains sont prêts très jeunes à changer fréquemment de maison. Pour d’autres, cela peut rester compliqué jusqu’au début de l’adolescence, voire plus tard.

Une parentalité déséquilibrée

Dans un accord de garde de ce type, votre enfant ne passe pas beaucoup de temps avec le parent qui n’a pas la garde principale. De plus, les moments ensemble se réduisent aux week-ends et aux vacances. Il n’y a pas vraiment de partage des moments du quotidien : devoirs, départ à l’école le matin… Votre enfant risque de ne pas savoir comment se positionner face à ce parent « de loisirs ». Il peut avoir du mal à accepter son autorité.

Lorsqu’il n’a pas été réellement choisi par les deux parents, ce mode de garde crée souvent de nombreuses tensions entre eux. Votre enfant risque alors de se sentir en insécurité, et d’éprouver des sentiments très difficiles à vivre. Il peut notamment ressentir de la peine pour le parent qu’il voit moins.

Le parent qui a le droit de visite est souvent tenté de gâter énormément son enfant pendant les courts moments passés ensemble. Cela crée un contraste fort avec le quotidien auprès du parent gardien principal. Votre enfant peut donc également en vouloir à ce parent, et se sentir coupable.

Soyez attentifs aux comportements et aux ressentis de votre enfant. Gardez toujours à l’esprit qu’il a besoin de ses deux parents pour se construire.

Plus de difficultés à trouver sa place dans une famille recomposée

Il arrive souvent que le parent qui n’a pas la garde crée une nouvelle famille de son côté. Dans ce cas, il est important que votre enfant issu d’une première union y trouve sa place. Il doit pouvoir nouer des relations avec ses demi-frères et sœurs, ainsi qu’avec son beau-père ou sa belle-mère. Ce n’est pas toujours facile, et cela implique de passer du temps ensemble pour apprendre à se connaître.

Si votre enfant n’est là qu’un week-end sur deux et une partie des vacances, il ne participe pas vraiment au quotidien. Le risque est qu’il reste seulement un visiteur occasionnel pour la nouvelle famille. Cela peut l’empêcher de tisser des liens, mais également abîmer ceux qu’il a avec son parent.

Bien entendu, des solutions existent. Toute la famille devra s’impliquer pour l’intégrer. Ajouter une nuit par semaine à la garde peut permettre de passer plus de temps en famille.

La garde principale avec droit de visite : une bonne solution pour les parents ?

Pour les parents également, la garde un week-end sur deux a à la fois des points positifs et des points négatifs. Ce ne sont bien sûr pas les mêmes selon que vous avez la résidence principale de votre enfant ou seulement le droit de visite !

Le point de vue du parent qui a la garde principale

La responsabilité éducative pèse principalement sur le parent chez qui l’enfant vit au quotidien. Cela vous donne plus de liberté dans vos choix d’éducation. Mais c’est aussi une responsabilité parfois difficile à vivre.Une plus grande influence sur la vie de votre enfant

En dehors des périodes de vacances, votre enfant passe presque tout son temps chez vous. C’est donc tout naturellement vos choix éducatifs qui vont s’imposer. S’ils diffèrent de ceux de votre co-parent, la situation peut être plus facile à vivre pour votre enfant que dans une garde à 50/50. En effet, les moments qu’il passe chez son autre parent sont bien distincts de la vie quotidienne. C’est donc normal que les règles ne soient pas les mêmes dans ces moments-là.

Veillez tout de même à laisser votre co-parent occuper une vraie place dans la vie de votre enfant. Il ou elle n’en grandira que mieux !Une charge souvent lourde à vivre au quotidien

élever un enfant presque seul(e) n’est pas de tout repos ! C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’une fratrie de deux ou trois enfants, voire plus. Avec ce mode de garde, votre enfant n’est absent qu’un week-end sur deux. Cela signifie que vous devrez assumer seul(e) le reste du temps. Bien entendu, passer du temps avec vos enfants est un plaisir. Mais tous les parents savent à quel point c’est épuisant, surtout si on n’a pas de relais !

La plus grande partie de la charge éducative repose sur vos épaules. Vous êtes celle ou celui qui doit surveiller les devoirs, gérer les problèmes de discipline… De plus, vous ne pouvez être pleinement disponible lorsque votre enfant est là, puisque vous devez assumer tout le quotidien : tâches ménagères, démarches administratives… Votre co-parent, en revanche, ne passe avec votre enfant que des moments privilégiés. Cela risque de créer un déséquilibre, et votre enfant pourrait vous le reprocher.

Essayez de profiter au maximum de vos week-ends « off » pour vous reposer et vous ressourcer. Cela vous permettra de gérer plus facilement les douze jours qui suivent jusqu’au prochain week-end de pause !

Le point de vue du parent qui a la garde un week-end sur deux

Pour le parent qui voit moins son enfant, la situation est souvent difficile à vivre. Cependant, elle présente également des avantages.Moins de problèmes d’organisation

Ne pas avoir votre enfant avec vous au quotidien vous donne une grande liberté. Vous pouvez plus facilement vous consacrer à votre carrière professionnelle, et vous investir dans d’autres activités.

De plus, votre enfant ne passe que de courtes périodes à votre domicile. Cela ne pose donc pas de problème si vous habitez un petit logement. En revanche, une résidence alternée vous obligerait à déménager pour offrir plus de place à votre enfant.

Enfin, ce mode de garde ne vous impose pas de trouver une solution de garde (crèche, assistante maternelle, périscolaire…). C’est d’autant plus important que beaucoup de structures n’acceptent pas un accueil non permanent.Des moments privilégiés avec votre enfant

Les week-ends que vous passez avec votre enfant sont des moments de détente loin du stress quotidien. Cela vous permet de profiter de ces instants pour nouer une profonde complicité en vous forgeant de bons souvenirs ensemble.Une parentalité en pointillé souvent difficile à vivre

Ne pas voir votre enfant souvent est sans doute difficile à vivre pour vous. Vous pouvez vous sentir totalement exclu de son quotidien, et avoir l’impression de ne pas faire totalement partie de sa vie. Si c’est possible, essayez de trouver avec votre co-parent des solutions pour passer plus de temps avec votre enfant. Il pourrait peut-être dormir chez vous une nuit pendant la semaine, ou vous pourriez vous libérer pour l’accompagner à une activité le mercredi. Chaque moment passé ensemble renforcera un peu plus vos liens !

Choisir le planning de garde le plus adapté à l’âge de votre enfant

Planning de garde par age

Le choix du mode de garde est sans aucun doute l’une des décisions les plus difficiles à prendre lors d’une séparation. En effet, ce choix à un impact direct sur la vie quotidienne de votre enfant aussi bien que sur la vôtre. Pour assurer son bien-être, vous devez tenir compte de plusieurs critères, dont son âge. Les besoins d’un enfant évoluent en effet à mesure qu’il grandit. Découvrez quelques pistes pour choisir le meilleur planning de garde d’enfant par âge !

Quels sont les plannings de garde possible après une séparation ?

Lors d’une séparation, il est important de décider quel sera le mode de garde de l’enfant. Si la situation est très conflictuelle, cette décision est prise par le juge aux affaires familiales. Sinon, c’est aux parents de se mettre d’accord entre eux. En France, aucune loi n’encadre ce choix du mode de garde. Tous les arrangements imaginables sont donc possibles, à condition qu’ils respectent l’intérêt de l’enfant.

La garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement

Ce mode de garde a longtemps été le seul possible, et il est encore le plus fréquent. L’enfant vit chez l’un de ses parents ; on parle de résidence habituelle. L’autre parent l’héberge un week-end sur deux, et la moitié des vacances. On peut rajouter une soirée en milieu de semaine, généralement le mardi soir ou le mercredi soir.

La garde alternée

La garde alternée est apparue dans la loi en 2002. Dans ce cas, l’enfant passe un temps plus ou moins équivalent chez chacun de ses parents. En pratique, on parle de garde alternée dès que le temps de garde de chaque parent dépasse 35%. Plusieurs calendriers sont possibles : le calendrier 2-2-3, le calendrier 2-2-5-5, le 3-4-4-3, ou encore le calendrier 1 semaine-1 semaine.

Pourquoi l’âge de l’enfant est-il important pour le choix du mode de garde ?

Les besoins d’un enfant évoluent en permanence au fur et à mesure qu’il grandit. Un tout-petit a besoin de repères stables et d’une vie calme avec un rythme le plus lent possible. Un jeune enfant a envie de pouvoir passer du temps avec ses copains et de faire du sport ou d’autres activités. Pour un ado, les choses évoluent encore.

En tant que parent, l’âge de votre enfant a aussi une grosse influence sur la façon dont vous pouvez vous organiser pour sa garde. Vous aurez besoin d’être très disponible pour un tout-petit, beaucoup moins pour un ado !

Tous ces paramètres doivent être pris en compte au moment du choix du mode de garde. En fonction de l’âge de votre enfant, certains calendriers sont plus adaptés que d’autres. De plus, il est rare que le planning que vous choisissez au moment de la séparation soit encore le même quelques années après !

À partir de quel âge peut-on mettre en place une garde alternée ?

En France, la loi ne prévoit pas d’âge minimum pour la garde alternée. En théorie, dès ses premiers jours, un bébé peut passer la moitié du temps chez chacun de ses parents. En réalité, la plupart des psychologues spécialisés déconseillent la mise en place d’un tel calendrier pour un bébé. Suivant la personnalité de l’enfant, ils suggèrent pour cela d’attendre l’âge de un an, voire de trois ans. Cependant, certains parents décident d’opter pour une garde partagée avant le premier anniversaire de leur enfant. Ils mettent alors tout en œuvre pour que leur tout-petit vive bien cette situation. Cela passe notamment par le choix d’un calendrier de garde adapté à son âge.

L’avantage d’un tel choix est que le bébé sera habitué dès son plus jeune âge à être régulièrement séparé de chacun de ses parents. Cette habitude peut être plus difficile à prendre pour un enfant plus âgé.

Les meilleurs plannings de garde d’enfant par âge

Le but de cet article est de vous faire prendre conscience de l’importance d’adapter le calendrier de garde à l’âge de l’enfant. Les conseils présentés ici doivent bien entendu être adaptés à votre famille ! Chaque enfant est unique et chaque parent a ses propres contraintes à gérer.

Les bébés de moins d’un an

La séparation intervient parfois très tôt dans la vie de l’enfant. Pourtant, dès ses premiers mois, il est important qu’il tisse des liens avec ses deux parents. Cela sera déterminant pour son développement et son équilibre futur.La garde exclusive, solution la plus fréquente pour un bébé

La plupart des professionnels déconseillent de faire changer un bébé de maison régulièrement. Le tout-petit a besoin d’une grande stabilité. On préfère donc dans la majorité des cas fixer la résidence du bébé chez l’un des parents. Il s’agit bien évidemment de la mère si le bébé est allaité. Sinon, le choix de la maman reste le plus fréquent, mais il n’est pas systématique. Ces dernières années, des papas de plus en plus nombreux ont montré qu’ils sont parfaitement capables de s’occuper d’un bébé. On a notamment l’exemple des papas scandinaves qui bénéficient de longs congés paternité.Un droit de visite le plus large possible

Sachez qu’un bébé a une très mauvaise notion du temps qui passe. Une semaine sans voir l’un de ses parents lui semble une éternité. L’idéal est que le parent qui n’a pas la garde puisse passer de nombreux moments avec son bébé au cours de la semaine. Cela implique évidemment que vous et votre co-parent soyez prêts à vous croiser lors de ces visites fréquentes !

Les petits de un à trois ans

En grandissant, votre bébé développe sa capacité à accepter des changements. Il va pouvoir commencer à passer une nuit de temps en temps chez le parent qui n’a pas la garde principale. Ce sera sans doute plus facile si il ou elle est déjà gardé dans la journée, en crèche ou chez une assistante maternelle. Il ou elle a déjà appris à passer du temps loin de son parent référent.Un glissement progressif vers la garde partagée

Les compétences sociales de votre enfant sont en plein développement. Avoir des contacts fréquents avec ses deux parents reste très important. Cependant, il peut encore manifester un grand besoin de stabilité. Beaucoup de parents conservent donc un système de garde exclusive à cet âge, en continuant à organiser des rencontres fréquentes avec l’autre parent.

Progressivement, lorsque vous sentez que votre enfant est prêt, vous pouvez intégrer la garde un week-end sur deux. Prévoyez une nuit seulement dans un premier temps, puis étendez à tout le week-end. Cela ne remplace pas les visites dans la semaine, qui permettent de maintenir le lien.

Pensez à bien respecter les mêmes rituels que chez le parent qui a la garde principale. Essayez d’avoir les mêmes accessoires, les mêmes horaires… et n’oubliez pas la tétine et le doudou !La mise en place d’une garde alternée

Si vous et votre co-parent êtes d’accord et que votre enfant est prêt, vous pouvez commencer la mise en place d’un calendrier de garde alternée. On privilégie généralement les calendriers de type 2-2-3, 2-2-5-5 ou 3-4-4-3. Ils n’impliquent pas de séparations trop longues avec les parents, ce qui est positif pour un jeune enfant.

En revanche, ces solutions imposent des changements de domicile très fréquents. Essayez au maximum d’harmoniser vos modes de vie pour que votre enfant ne perde pas tous ses repères plusieurs fois par semaine.

Évitez de changer de planning de garde juste au moment de l’entrée en maternelle. Cela risque de faire trop de choses à gérer d’un coup pour votre enfant ! Si vous souhaitez changer de mode de garde à cette période, essayez de le faire avant les vacances d’été. Votre enfant aura déjà testé ce planning au moment de la rentrée, et il le vivra mieux.

Les enfants de quatre à onze ans

C’est généralement à cet âge que les parents mettent vraiment en place la garde alternée. Votre enfant commence à pouvoir s’exprimer et donner son avis. Son rythme de vie s’intensifie : il va maintenant à l’école, et commence à avoir des activités extrascolaires. Cela implique de nouvelles contraintes dans l’organisation de sa garde. Il a aussi une meilleure notion du temps qui passe. Il va donc souvent mieux vivre des séparations un peu plus longues.

Vous pouvez décider de commencer par un calendrier à alternance rapide du type 2-2-3. Si vous sentez que les changements fréquents de maison sont trop difficiles à vivre pour votre enfant, tentez le rythme une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre.

Dans tous les cas, l’adaptation va être le maître mot. Vous devrez peut-être changer votre planning plusieurs fois avant de trouver le rythme qui convient à tout le monde.

Les ados

Votre enfant est maintenant en âge de participer aux décisions, et il vous le fait savoir ! Les grands enfants et les ados préfèrent généralement un calendrier avec moins de changements, du type 1 semaine-1 semaine ou même quinze jours-quinze jours. Il n’a plus forcément besoin de vous voir souvent pour savoir que vous l’aimez et que vous êtes là pour lui ! Votre ado peut même décider d’aller vivre avec votre co-parent. Il est possible que cela lui apporte une stabilité bienvenue à cet âge difficile. Ne vivez surtout pas cela comme un rejet. Cela signifie peut-être simplement que les règles y sont plus adaptées à son mode de vie. Surtout, continuez à prévoir des moments de qualité avec lui ou elle. Et abusez des moyens de communication dont nous disposons aujourd’hui pour garder le contact au quotidien !

Comment choisir le bon planning de garde pour votre enfant ?

Le mode de garde après une séparation est une affaire de parents… mais surtout d’enfants ! C’est bel et bien votre enfant qui va se retrouver au centre de cet étrange ballet. Quel que soit son âge, il est donc indispensable de tenir compte de son avis autant que possible.

Soyez à l’écoute

Nous pensons souvent que nous sommes les plus aptes à comprendre les besoins et les désirs de notre enfant. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Il faut savoir que les enfants cherchent instinctivement à protéger leurs parents. C’est d’autant plus vrai lorsque ceux-ci vont mal, comme c’est souvent le cas après une séparation. Votre enfant ne vous dira peut-être pas ce qu’il pense vraiment. Il risque plutôt de dire ce qu’il suppose que vous voulez entendre.

Si vous sentez un malaise chez votre enfant, n’hésitez pas à lui faire rencontrer un professionnel. Un(e) pédopsychologue pourra lui permettre de prendre conscience de ses véritables envies, et de les exprimer.

Si votre enfant est trop jeune pour s’exprimer, soyez d’autant plus attentif à ses changements de comportements. Un sommeil dégradé, des crises à répétition, un recul sur l’acquisition de la propreté : tous ces signes et encore bien d’autres peuvent vous indiquer qu’il ou elle vit mal la situation actuelle. Il vous faudra alors vous mettre d’accord avec votre co-parent pour apporter des changements dans le calendrier de garde.

Quel calendrier de garde pour une fratrie avec des âges différents ?

Si vous avez plusieurs enfants d’âges différents, organiser la garde optimale pour chacun peut s’avérer très compliqué ! Beaucoup de parents choisissent un calendrier unique pour toute la fratrie. Être avec des frères et sœurs plus âgés peut aider un(e) petit(e) à supporter des séparations plus longues avec son parent.

Si vous en avez la possibilité, vous pouvez toutefois adapter légèrement le planning pour chaque enfant. Par exemple, votre ado peut passer toute la semaine chez vous, tandis que votre petit ira dormir deux nuits en milieu de semaine chez votre co-parent.

Dans tous les cas, assurez-vous que tous vos enfants passent des moments communs chez chacun d’entre vous. Organisez les activités les plus enthousiasmantes dans ces moments-là. Cela vous aidera à éviter les crises de jalousie !

Le planning 2-2-5-5 : pourquoi et comment le mettre en place ?

planning 2 2 5 5

Après une séparation, il n’est pas toujours simple de choisir le calendrier de garde partagée pour votre enfant. Le planning 2-2-5-5 est l’une des possibilités qui s’offrent à vous. Il est très souvent apprécié des parents de jeunes enfants qui souhaitent éviter de longues périodes de séparation. En effet, il présente de nombreux avantages aussi bien pour l’équilibre de l’enfant que pour l’organisation des parents.

Le calendrier 2-2-5-5 ou 5-2-2-5 pour une garde partagée à 50/50

Le calendrier 2-2-5-5, parfois appelé calendrier 5-2-2-5, rentre dans le cadre de la garde partagée. Il garantit que l’enfant passe autant de temps chez chacun de ses parents, ce qui permet de conserver des liens privilégiés.

Le principe de la garde partagée à 50/50

Pendant longtemps, on a considéré que la stabilité d’un enfant implique que sa garde soit confiée à un seul des deux parents, le plus souvent la maman. L’autre parent a alors un droit de visite et d’hébergement, ce qui signifie que l’enfant lui est confié uniquement certains week-ends et une partie des vacances scolaires.

Les connaissances en psychologie enfantine ont évolué, et on a découvert qu’un enfant a idéalement besoin de ses deux parents pour se développer harmonieusement. C’est pourquoi la solution de la garde partagée est choisie par un nombre croissant de juges aux affaires familiales et de parents divorcés ou séparés.

Dans le cas de la garde partagée à 50/50, votre enfant passe autant de temps avec vous qu’avec votre co-parent. Vous jouez donc tous deux un rôle aussi important dans son éducation et sa vie quotidienne. Plusieurs types de calendriers sont possibles : le planning 2-2-5-5, le planning 2-2-3, le planning une semaine sur deux…

Qu’est-ce que le calendrier 2-2-5-5 ?

Dans le cas du calendrier 2-2-5, votre enfant passe tous les lundis et mardis chez l’un d’entre vous, et les mercredis et jeudis chez l’autre. Pour le vendredi, le samedi et le dimanche, la garde alterne une semaine sur deux.

Concrètement, les jours de garde se répartissent de cette façon :

  • lundi et mardi de la semaine 1 : parent 1
  • mercredi et jeudi de la semaine 1 : parent 2
  • vendredi, samedi et dimanche de la semaine 1 : parent 1
  • lundi et mardi de la semaine 2 : parent 1
  • mercredi et jeudi de la semaine 2 : parent 2
  • vendredi, samedi et dimanche de la semaine 1 : parent 2

Votre enfant passe donc deux jours avec le parent 1, puis deux jours avec le parent 2, puis 5 jours avec le parent 1, pour finir par 5 jours avec le parent 2. C’est de là que vient le nom 2-2-5-5. On parle aussi parfois de planning 5-2-2-5, mais il s’agit bien de la même chose !

Le calendrier 2-2-5-5 s’équilibre sur deux semaines, puisque sur ce laps de temps votre enfant aura passé 7 jours chez vous et 7 jours chez votre co-parent. Il s’agit donc bien d’un calendrier de garde partagée à 50/50.

Quand choisir le calendrier 2-2-5-5 ou 5-2-2-5 ?

Le calendrier 2-2-5-5 est un système à alternance rapide : votre enfant ne passe jamais plus de cinq jours consécutifs sans voir l’un de ses parents. Pour vous, cela permet aussi de ne pas être séparé trop longtemps de lui ou d’elle. Ce mode de garde est donc généralement bien adapté pour les jeunes enfants, qui supportent mal les séparations prolongées. Toutefois, les changements fréquents de domicile peuvent être compliqués à vivre pour certains enfants qui ont besoin de temps pour prendre leurs marques.

Quelles sont les alternatives pour la garde partagée à 50/50 ?

Un autre calendrier possible pour la garde partagée à 50/50 est le calendrier 2-2-3, qui est proche du calendrier 2-2-5-5. La différence est que tous les jours de la semaine sont inversés d’une semaine sur l’autre. La première semaine, l’enfant passe le lundi et le mardi chez le premier parent, puis le mercredi et le jeudi chez le deuxième, puis le vendredi, le samedi et le dimanche à nouveau chez le premier. La semaine suivante, les jours sont inversés : le lundi et le mardi chez le deuxième parent, le mercredi et le jeudi chez le premier, puis le vendredi, le samedi et le dimanche chez le deuxième.

Pour les enfants plus âgés qui supportent mieux les séparations longues, on passe souvent à un mode de garde une semaine sur deux, voire toutes les deux semaines ou même un mois sur deux.

Les avantages du calendrier 2-2-5-5 pour l’enfant

Le calendrier 2-2-5-5 est l’un des plus adaptés pour un jeune enfant. Il présente de nombreux avantages, et permet une certaine stabilité tout en évitant les longues séparations. L’enfant est pleinement impliqué dans la vie des deux foyers, et y trouve sa place plus facilement. De plus, les tensions entre ses parents sont réduites.

Un calendrier prévisible et un rythme de vie plus régulier

Chaque jour de la semaine est attribué de manière fixe à l’un des deux parents : le lundi et le mardi pour l’un, le mercredi et le jeudi pour l’autre. Ce rythme aide votre enfant à se projeter dans l’avenir. Il ou elle sait à quoi s’attendre d’une semaine sur l’autre : par exemple, c’est toujours papa qui l’accompagnera au judo le mardi soir, et toujours maman qui passera le mercredi avec lui. Cela lui apporte un sentiment de stabilité et de sécurité.

Bien entendu, même si vous n’avez pas la garde ce jour-là, vous pouvez toujours assister aux occasions importantes : fête de l’école, spectacle du cours de musique…

Pas de séparations longues

En cas de séparation prolongée, votre enfant risque de souffrir de votre absence ou de celle de votre co-parent. Un enfant n’a pas la même notion du temps qu’un adulte, et une semaine peut lui sembler durer une éternité. Dans le planning 2-2-5-5, la séparation avec chaque parent ne dure jamais plus de cinq jours.

Un lien aussi fort avec ses deux parents

En passant autant de temps avec chacun de ses parents, votre enfant entretient un lien fort avec vous deux. Les moments qu’il passe avec chacun d’entre vous couvrent aussi bien les jours de semaine que le week-end. Vous êtes donc tous les deux réellement présents et impliqués dans sa vie et dans son éducation. Pour votre enfant, cela contribue à renforcer le sentiment d’être pleinement aimé par ses deux parents malgré votre séparation.

Une meilleure intégration dans la vie familiale des familles recomposées

Le rythme régulier des jours de garde permet à votre enfant de nouer plus facilement des relations avec ses demi-frères ou sœurs. En effet, il ou elle participe pleinement à la vie familiale, et sa présence fait partie du quotidien des autres enfants de la famille.

Moins de conflits entre ses parents

On constate qu’un calendrier de garde partagée à 50/50 est très souvent associé à moins de conflits entre les parents que les solutions de garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement. En effet, ce type d’accord met les parents sur un plan d’égalité. De plus, dans le cas du calendrier 2-2-5-5, les jours de garde sont clairement fixés, sans possibilité de mauvaise interprétation. Les conflits liés à des ambiguïtés du planning sont donc évités.

Or, une bonne entente entre ses parents est un élément essentiel pour l’équilibre de votre enfant. Moins les conflits sont nombreux, plus il ou elle se sent en sécurité, et plus il ou elle se construit harmonieusement !

Les avantages du calendrier 5-2-2-5 pour les parents divorcés

Si le calendrier 2-2-5-5 présente des avantages pour les enfants, il en a également pour les parents ! Ce type de planning régulier simplifie l’organisation de leur emploi du temps. Il leur permet de se construire une vie personnelle plus riche, et aide à rencontrer plus facilement un nouveau ou une nouvelle partenaire.

Une organisation professionnelle et personnelle facilitée

Avoir des jours de garde fixes permet de planifier beaucoup plus simplement votre vie professionnelle et vos loisirs. Vous savez par exemple que vous serez toujours disponible le lundi soir pour votre cours de sport. Cela vous permet de vous inscrire à une activité et de la suivre, ce qui s’avère souvent compliqué avec les plannings de garde qui impliquent des changements de rythme toutes les semaines.

Au travail, cela facilite également la planification de vos tâches et la coordination avec vos collègues, puisqu’ils savent que vous êtes plus disponibles certains jours que d’autres.

Une participation équilibrée à la vie de l’enfant

Les week-ends et les vacances sont bien entendu des moments privilégiés à passer avec votre enfant. Mais cela suffit rarement pour se sentir pleinement parent. Pour cela, il est important de faire partie de sa vie quotidienne, avec son lot de bonheurs, mais également de difficultés : rendez-vous médicaux, devoirs du soir, courses… Ces moments en apparence anodins viennent renforcer le lien entre vous et votre enfant. Pour son équilibre, il est également important qu’il ou elle les partage aussi avec votre co-parent.

La possibilité de ne pas se croiser souvent

Vous n’avez pas forcément envie de croiser sans cesse votre ex-conjoint(e) ! Cela peut réveiller des souvenirs douloureux et s’avérer pénible pour vous. Le calendrier 2-2-5-5 permet de ne jamais se voir si vous préférez éviter ces rencontres. Dans ce cas, chacun des parents récupère l’enfant à l’école ou à la garderie au début de son tour de garde, et l’y dépose à la fin.

Bien entendu, vous pouvez également décider de vous voir pour certains échanges. Par exemple, vous pouvez décider que l’échange de fin de week-end se fait le dimanche soir, pour diminuer le stress du lundi matin. Cette rencontre vous permettra d’échanger les informations importantes concernant votre enfant.

Quelques conseils aux parents divorcés pour mettre en place un calendrier 2-2-5-5 qui fonctionne bien

Même si le calendrier 2-2-5-5 est très facile à mettre en place et à suivre, réussir la garde partagée est toujours un défi sur le long terme. Heureusement, vous disposez de toutes les ressources nécessaires pour que tout se passe bien. Pour cela, vous devrez être ouvert(e) à la discussion, et toujours faire passer en premier l’intérêt de votre enfant… sans oublier votre propre bien-être pour autant !

Soyez prêt(e) à faire des compromis

Même avec un calendrier régulier tel que le planning 2-2-5-5, il y aura toujours des imprévus ou des cas particuliers qui vous obligeront à changer vos plans ! La gestion des jours de fête, des déplacements professionnels, l’organisation des vacances : autant de situations dans lesquelles vous devrez vous mettre d’accord avec votre co-parent. Souvenez-vous toujours qu’il est important pour votre enfant que vous soyez capables de faire des compromis. Il se sentira plus en sécurité si ses deux parents forment une équipe autour de lui.

Soyez à l’écoute de votre enfant

Notre rythme de vie moderne met à rude épreuve les enfants, qui apprécieraient souvent un rythme plus lent et une vie plus stable. C’est encore plus le cas pour les enfants de parents divorcés ou séparés, qui sont soumis à des changements de domicile permanents. Il est donc normal que votre enfant exprime de temps en temps le besoin d’une pause dans ce rythme de vie effréné. S’il ou elle désire changer moins souvent de domicile pendant une ou deux semaines, accordez-lui ce répit dans la mesure du possible. C’est peut-être aussi le signe qu’il est temps de passer à un autre type de calendrier !

Communiquez !

Dans un accord de garde partagée, la communication entre les deux parents est indispensable ! Vous et votre co-parent devez être de véritables alliés dans l’éducation de votre enfant. Cela implique d’échanger un grand nombre d’informations sur sa santé, son comportement, et les événements qui se déroulent chez chacun d’entre vous.

Rappelez-vous que votre enfant ne doit jamais servir de messager entre vous, même s’il est déjà grand. Pour se sentir en sécurité, il a besoin de voir que vous êtes capable d’échanger pour assurer son bien-être.

Une applicationde calendrier partagé et d’échange d’informations peut s’avérer être une aide très précieuse pour être certains que vous êtes à tout moment au courant de tout  !

Organisez-vous pour profiter de vos jours de garde… et de vos jours seul(e) !

Vous souhaitez sans aucun doute que le temps que vous passez avec votre enfant soit un temps de qualité. Essayez dans la mesure du possible de vous organiser pour être le ou la plus disponible possible pendant vos périodes de garde. Toutefois, votre enfant doit participer à votre vie quotidienne pour sentir qu’il en fait pleinement partie. Cela implique des sorties agréables, mais aussi des choses plus basiques telles que faire les courses ou le ménage, ou régler des problèmes administratifs !

Prévoyez également de prendre soin de vous et de vous ressourcer lorsque votre enfant et chez son autre parent. Souvenez-vous que la meilleure chose que vous pouvez faire pour lui ou elle, c’est de prendre soin de vous ! Un parent qui va bien a toujours plus de facilité à bien remplir son rôle auprès de son enfant. En ayant une vie personnelle épanouie, vous serez naturellement plus patient(e), plus disponible et plus à l’écoute. Et vous donnerez envie à votre enfant de grandir pour devenir à son tour un adulte qui va bien !