Examens : mettez toutes les chances de votre côté !

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Le jour J approche et la tension monte. Vertige devant le programme qu’il vous reste à réviser, angoisse de la feuille blanche, panique à l’idée d’affronter à l’oral un examinateur particulièrement pointilleux à votre égard, sentiment angoissant de jouer en un examen toute votre vie… Chômage et exclusion aidant, la pression sociale et familiale s’est amplifiée. Si bien que nombre d’entre vous s’imaginent déjà pointer à l’ANPE en cas d’échec !

L’enjeu est devenu tel que la réussite scolaire se paye, pour certains, au prix fort. Ce que montre le psychanalyste Alain Braconnier, dans son livre Classes préparatoires. Des étudiants pas comme les autres (Bayard Editions/Fondation de France, 1998.) Il y décrit des jeunes « accros » à leurs études, coupés de leurs désirs, vivant dans une grande solitude affective…Heureusement, des outils existent pour vous aider à préparer et aborder un examen dans les meilleures conditions. PNL, sophrologie, thérapie comportementale et cognitive, analyse transactionnelle, relaxation et visualisation : certaines nécessitent l’accompagnement d’un thérapeute ; d’autres peuvent être utilisées seules, après un stage ou avec l’aide d’un livre.

Les révisions

Retrouvez le calme

Vous vous imaginez sans doute qu’en passant le bac ou votre concours d’entrée à Sciences-po, vous jouez votre avenir professionnel. En plaçant ainsi la barre très haut, vous augmentez votre anxiété. Pour la contrer, « ajustez l’intensité de l’émotion à la réalité que vous allez affronter », conseille Eric Albert, psychothérapeute, dans Le Bac sans stress (Bayard Editions, 1998). Vous pouvez, par exemple, imaginer toutes les solutions possibles en cas d’échec, ou penser aux personnes de votre entourage qui ont réussi une belle carrière sans être diplômées…

Il s’agit de prendre du recul par rapport à vous-même, pour passer à une représentation moins angoissante de la réalité : « Si je n’ai pas mon examen, c’est ennuyeux, mais pas dramatique pour mon avenir. » Complétez ce travail par une pratique régulière de la relaxation. Son but : vous permettre de contrôler les conséquences du stress sur votre corps (tremblements, palpitations, sueurs, etc.) et votre esprit (obsessions, angoisses, etc.). Différentes méthodes existent, que vous pouvez pratiquer seul à l’aide de livres et de cassettes, ou en groupe (club de sport, yoga).

Ces exercices ne parviennent pas à calmer vos nerfs ?

Quelques séances de thérapie comportementale et cognitive peuvent vous aider, grâce à la technique de « désensibilisation à la situation phobique ». « On analyse le problème et on repère ce qui déclenche l’anxiété, explique Frédérique Petit, psychologue comportementaliste. Je propose d’abord une relaxation. Puis, je fais visualiser à la personne la situation anxiogène, en lui demandant comment elle se sent un mois avant l’examen, trois semaines, deux semaines avant…

L’exercice est suivi de la visualisation d’une scène de détente. Au cours d’une même séance, on fait alterner les deux. L’objectif est de casser l’association examen/anxiété, pour la remplacer par un couple examen/détente. »

Mobilisez toutes vos ressources

« J’aide les personnes à rechercher et à modéliser leurs stratégies gagnantes dans des domaines autres que les études, explique Marie-Cristine Groh, psychothérapeute, animatrice d’un stage « PNL et préparation aux examens » au Dôjô. Puis, on voit comment elles peuvent être transposées à la préparation des examens, afin de se motiver, réviser efficacement, s’organiser… »

Exemple : Eric n’arrivait pas à gérer son temps et sa masse de travail. Régulièrement, il se décourageait et abandonnait tout. « Or il était passionné de kendo. Je lui ai demandé de nous décrire comment il vivait intérieurement une leçon de kendo. Il nous a expliqué qu’il distinguait “ce qu’il savait faire” et “ce qu’il avait à améliorer”, puis se concentrait sur ce second volet et le travaillait jusqu’à ce qu’il puisse le classer dans le “je sais faire”. Je lui ai alors proposé de noter toutes ces étapes et de les transposer au travail de révision. Il a repris confiance en lui. Sa difficulté, dans le domaine scolaire, était de ne jamais voir ses acquis et donc de se dévaloriser constamment. »

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Divorcé : Votre déclaration d’impôts (France)

déclaration d'impôts en France - 2houses

En cas de rupture, chacun fait sa déclaration

Peu importe quand c’est arrivé, tout se passe comme si la séparation avait eu lieu le 1er janvier 2012. Chaque ex-époux ou ex-partenaire de Pacs doit remplir une déclaration personnelle pour l’année entièreChacun se munira donc de son numéro fiscal, et de son numéro de télédéclarant dans le cas d’une déclaration en ligne. Ces deux numéros figurent sur la déclaration de revenus, ou encore sur le dernier avis d’impôt adressé au nom du couple. La déclaration des deux « ex » comprend l’ensemble des revenus personnels, mais aussi la quote-part des revenus communs du couple. À noter : si cette quote-part n’est pas justifiée, les revenus communs seront partagés en deux parts égales.

Sur papier : l’un des ex-conjoints peut utiliser la déclaration préremplie reçue au nom du couple. Il indiquera simplement, si nécessaire, son changement d’adresse en page 1, et rayera l’état civil et les revenus qui concernent son ex. Le second ex-conjoint, pour sa part, téléchargera un imprimé vierge ou le retirera auprès de son centre des finances publiques. Dans tous les cas, les deux cocheront la case O « divorcé(e), séparé(e) », et indiqueront la date de la séparation en page 2.

Sur internet : il suffit d’indiquer son changement de situation au début de la saisie.On obtient ainsi directement une déclaration personnelle, et il suffit de compléter ses revenus propres, communs, et ses charges.

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Ce que les épreuves nous enseignent

les épreuves de la vie - 2houses

Chaque jour, nous sommes assaillis par un flot de mauvaises nouvelles, qui alimentent un sentiment d’insécurité et de précarité. Et dans une société misant sur la consommation plus que sur le lien social, il n’y a pas à s’étonner que nos plus grandes peurs soient de devenir pauvres ou d’être dépossédés : si mon compagnon me quitte, l’isolement me guette ; si je perds mon travail, je vais me retrouver à la rue ; si je tombe malade, je risque l’exclusion du monde « normal », celui des bien-portants…

Tout est là pour que nous nous sentions sans recours. Pourtant, ce contexte inquiétant n’est pas seul responsable de la sidération qui s’empare de nous face à la perspective d’une séparation amoureuse, à l’annonce d’un licenciement ou d’une maladie grave. En effet, « toutes les épreuves majeures de l’existence, quelle que soit leur nature, renvoient à une situation de détresse originelle », explique le psychanalyste Olivier Douville. Confronté à elles, nous redevenons le petit enfant sans défense que nous avons été un jour, ou le bébé dépendant totalement, pour subsister, du bon vouloir de l’autre, la mère, la nourrice…

Idées clés

Les épreuves majeures de l’existence nous font redevenir le petit enfant sans défenses que nous avons été.
Elles nous obligent à nous redéfinir : c’est un moment important pour s’introspecter.
Les surmonter est un « art de vivre » plus qu’un courage, et passe par l’acceptation.
Face à l’épreuve, une même interrogation surgit, pas toujours consciente : qui pourrait encore vouloir de moi ? Qu’est-ce que je vaux maintenant que je vais devoir renoncer à l’être avec lequel je pensais passer ma vie, que mon patron m’a donné congé, que mon corps m’a trahi ? Notre espace intime est malmené, le regard que nous portions sur nous-même est brutalement mis en cause : les événements pénibles nous poussent à découvrir des schémas de pensée qui, à notre insu, conditionnent notre moi. Nous allons rencontrer notre vulnérabilité ou, au contraire, des potentialités, des forces de vie insoupçonnées.

« Il faut éviter de raisonner en termes de destinée »

Depuis leur apparition sur Terre, les êtres vivants ont mis en place deux grandes stratégies de survie : le combat et la fuite. Au cours de l’évolution, chez les humains, ces réponses physiques ont été remplacées par des parades plus intellectuelles : que faire pour venir à bout des problèmes ? Les analyser, les nier ? Accuser les autres, le destin, Dieu ? Demander de l’aide ? S’enfermer en soi-même ?

Selon Olivier Douville, pour affronter une difficulté qui met notre être en jeu, la priorité est d’apprendre à « distinguer » : « Un licenciement n’est pas du même ordre qu’une rupture amoureuse. » Même si les deux occasionnent une sensation de solitude, une blessure d’amour-propre et des angoisses d’abandon. Ensuite, préconise- t-il, « il faudrait éviter de raisonner en termes de destinée : je suis plaqué par mon partenaire, licencié, ou gravement malade, ou c’est mon destin, il devait en être ainsi, je le mérite, parce que je suis moins que rien. Plus nos tendances masochistes et nos impulsions à nous faire du mal – nous en avons tous – sont puissantes, plus résister à la tentation de se voir en E.T. l’extraterrestre prédestiné au malheur est difficile ».

Au contraire, nous devons nous efforcer de réaliser que, forcément, d’autres ont vécu ce drame qui s’est abattu sur nous. Et même si nous nous sentons réduits à rien, en réalité, nous venons d’accéder à un nouveau statut. La difficulté que nous rencontrons ne fait pas de nous des parias, des exclus – de ceux qui sont aimés, du monde du travail, de l’univers des bien-portants –, elle nous oblige à nous définir autrement. Mon partenaire m’a quitté, mais je ne suis pas devenu un déchet : je suis de nouveau célibataire ; je suis licencié, mais je ne suis pas devenu inutile, incapable : c’est un moment de vie pour faire le point, me demander ce que je sais faire et ce dont j’ai envie ; j’ai un cancer, mais je ne suis pas réduit à ce mal, mon destin n’est pas d’en mourir, néanmoins, pour survivre, je dois m’en remettre à la médecine.

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Par Isabelle Taubes pour Psychologies.com

De l’enfant roi à l’adulte tyran

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Vous n’aurez aucun mal à les identifier : depuis celui qui vous marche sur les pieds dans le bus pour se jeter sur le siège libre, jusqu’au malotru qui farfouille dans ses pop-corn au cinéma, en passant par le conducteur qui stationne en double file devant la boulangerie sans se soucier de la circulation… Tous ceux que le psychologue Didier Pleux nomme les « adultes tyrans ». Des personnalités centrées sur elles-mêmes, indifférentes ou presque à leur entourage, et dont le nombre serait en augmentation.

Certes, les gros égoïstes infatués ont toujours existé (Molière et Feydeau les ont mis en scène), et les « sales gosses » d’antan ne sont pas une nouveauté : dans son roman Quel amour d’enfant !, la comtesse de Ségur (Hachette Jeunesse, « Bibliothèque rose », 2007) met en scène une odieuse Gisèle, enfant gâtée – comme on le dit d’une pomme ou d’une dent – qui hurle à la moindre contrariété. Mais pour le psychologue, nous n’en sommes plus à quelques cas épars : « J’ai eu affaire, ces dernières années, à une augmentation des consultations d’hommes et de femmes victimes de ces personnalités tyranniques, mais aussi d’adultes tyrans eux-mêmes, traînés dans mon cabinet par leur conjoint ou leurs parents.» Ce qui l’a frappé, c’est l’absence d’empathie ou de compassion. « Leur comportement me fait tout à fait penser à celui de certains délinquants dont j’ai pu m’occuper : pas de remords, pas de culpabilité. Moi d’abord », constate-t-il.

Des personnalités auto-centrées

Une montée de ces tempéraments difficiles repérée également par Cécile Ernst, professeure de sciences économiques en banlieue parisienne et auteure d’un livre analysant son expérience : « Les adolescents auxquels j’enseigne depuis quinze ans n’ont jamais appris à tenir compte des autres, le collectif n’a aucun sens à leurs yeux. Ils sont devenus leur propre référence, incapables de se remettre en question. Nous sommes face à un phénomène inquiétant, dont il est temps de prendre conscience. D’autant plus qu’une partie d’entre eux atteint maintenant l’âge adulte. » L’enseignante se souvient de cet élève qui hurlait suite à une mauvaise note, et l’insultait en cours. Jusqu’au jour où, face à sa mère, convoquée par la direction, le jeune homme s’est effondré en réalisant que sa professeure n’était pas qu’une fonction, mais aussi une femme qui souffrait.

La psychosociologue Dominique Picard, qui travaille sur les codes sociaux depuis des années, nuance : « On ne peut pas savoir objectivement si l’incivilité augmente, mais on peut noter qu’elle est de plus en plus ressentie et mal vécue. » Si l’on se réfère à la montée des incivilités dans les transports en commun, une étude de la RATP publiée le 26 juin 2012 fait apparaître que 97 % des usagers ont été témoins ou victimes de gestes grossiers, au top desquels on trouve la conversation téléphonique à haute voix, le saut au-dessus des tourniquets, l’entrée en force dans la rame sans laisser descendre les autres voyageurs.

Un égo surdimensionné ?

Comment expliquer le comportement de ces adultes mal élevés ? Face à ces patients d’un nouveau genre, Didier Pleux a d’abord sondé leur enfance. « Ces mal embouchés avaient-ils été mal aimés, incompris, empêchés de s’exprimer dans leur enfance ? Pas du tout. Je n’ai constaté aucune carence affective, mais au contraire une survalorisation de leur personnalité. Tous ceux qui viennent en consultation parlent d’une nostalgie de l’enfance, moment où tout est possible, moment de la toute-puissance. La vie doit être plaisir et tout leur est dû. »

Pour lui, il faut chercher du côté du basculement de la génération élevée dans la rigidité du sur-moi et de la puissance parentale – étudiés d’ailleurs par la philosophe et psychologue Alice Miller – jusqu’au milieu des années 1960. Leurs enfants, la génération de Mai 68 et des années 1970, sont devenus parents à leur tour, refusant les carcans de l’éducation subie, rêvant de donner à leur progéniture ce dont ils avaient été privés : la liberté et l’épanouissement. Ils ont ainsi été surinvestis, surstimulés, adulés et devenus centre de l’attention familiale.

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Par Christilla Pellé Douel pour Psychologies.com

Toutsurmonado: Votre ado invite son ami(e) à dormir à la maison

mon ado invite son ami à dormir à la maison - 2houses

Pas facile pour les parents d’imaginer que leur bébé qui rentre dans l’âge adolescent est en mesure d’avoir des rapports sexuels et peut devenir à son tour parent. Avant de dramatiser la situation et de croire que votre fille va tomber enceinte ou que votre fils risque une maladie sexuellement transmissible, imaginez votre ado responsable !

Ça y est ! C’est un grand jour pour votre ado ! Il a décidé de vous présenter sa petite amie ou son petit ami. Parfois, pour les parents, ce sera la surprise. Votre ado aura débarqué à la maison après les cours accompagné de son amoureux(se). Et voilà, les présentations se font naturellement au pied de la porte. Et il vous demande illico si elle ou il peut rester dormir ce soir à la maison. Et vous, au lieu de crier qu’il n’en est pas question, vous allez garder votre calme et dire que c’est possible si les parents du jeune homme ou de la jeune fille sont au courant.

Comment réagir ?

En accord avec les ados, vous allez téléphoner aux parents de votre invité(e) pour vous assurer qu’il n’y a pas anguille sous roche. Une fois que vous vous êtes assuré(e) de l’accord parental de l’invité(e), détendez-vous ! Si votre ado vous a présenté sa ou son chéri c’est que c’est un grand jour pour lui. Il vous fait confiance et a envie de franchir cette étape. Votre ado est amoureux. Ne lui gâchez pas ce plaisir ! Et puis, le fait de venir à la maison avec sa compagne ou son compagnon, c’est que votre ado se sent plus à l’aise dans un endroit qui lui est familier. Il est rassurant que votre ado ait pris cette initiative au lieu de se retrouver dans un endroit glauque. De par son initiative il vous montre aussi qu’il n’est plus un enfant. A partir de là, vous allez assurer la soirée en évitant de glisser des somnifères dans le repas que vous aurez préparé.

Ceci dit, vous êtes en droit, si cela ne vous convient pas, d’accepter que l’invité(e) reste dormir dans votre maison mais dans une autre pièce que dans la chambre de votre ado. Si, au contraire, vous êtes prêts à accepter la situation, vous pouvez vous assurer qu’ils ont pris les précautions nécessaires. Le papa peut se charger d’en discuter discrètement avec son fils ou la maman avec sa fille. Le préservatif, ne l’oublions pas, reste le meilleur moyen de protection contre la maternité et les maladies sexuellement transmissibles.

Votre ado a franchi une étape. Celle de la confiance dans les parents. Il n’est pas facile pour les parents de se rendre compte que son ado grandit, qu’il devient autonome et que lui aussi peut devenir parent. La rencontre avec un autre est une forme de rupture avec les parents.

Votre ado vivra mieux sa relation amoureuse si vous lui avez appris à avoir confiance en lui. Il franchira l’étape de la relation sexuelle si et seulement si il se sent prêt. Faîtes-lui confiance et ne cherchez pas à connaître les détails de sa relation, ce qui ne serait pas respectable pour lui comme pour vous. Il construira sa vie amoureuse à partir de votre exemple, de ce qu’il aura vu et entendu de la bouche de ses parents. Rassuré(e) ?

Par Toutsurmonado.wordpress.com
Image publiée par Nutrition.fr

Pardonner à ses enfants

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De la banale déception à la rupture totale, les blessures que peuvent infliger les enfants à leurs parents ne manquent pas. Reconnaître ses souffrances, accepter ses failles, faire le deuil de l’enfant parfait… Le chemin jusqu’au pardon est long, mais nécessaire, pour nouer, avec son enfant devenu adulte, une relation apaisée. Les explications de Maryse Vaillant, psychologue et auteure de Pardonner à ses enfants (Albin Michel, 2012).

Vous écrivez Pardonner à ses enfants dix ans après Pardonner à ses parents. Est-ce une suite logique ?

Maryse Vaillant : C’est en réalité une suite très paradoxale, dont je pensais au départ qu’elle serait bien plus logique qu’elle ne l’est vraiment. Le temps du pardon est le même, puisqu’il s’agit d’un temps psychique que l’on ne peut quantifier. Mais le cadre, lui, n’a rien d’identique, ni de symétrique. Pardonner à ses parents, répondait à la question « Comment devenir l’enfant adulte de ses parents ? ». Pardonner à ses enfants répond à la question « Comment devenir le parent d’un adulte ? ».

Ce pardon parental, qu’a-t-il de si particulier ?

Maryse Vaillant : Les relations familiales sont entravées par les obligations qui sont celles de la parentalité. En tant que parent, on est responsable de son enfant. Il y a donc forcément des petits pardons quotidiens qui viennent émailler l’éducation. Et nous ne pouvons pas tenir le compte de toutes les incartades, de toutes les difficultés que nous pardonnons au jour le jour, sans y penser. Mais le pardon dont je parle dans le livre est un pardon psychique, c’est le pardon que l’on accorde, ou non, à son enfant devenu adulte. On ne pardonne pas à un fils ou à une fille de dix ans comme on pardonne à un homme ou à une femme de trente ans. Et pas pour les mêmes raisons.

L’expression « pardonner à ses enfants » peut choquer. Comment l’expliquez-vous ?

Maryse Vaillant : C’est à cause du fantasme de la grande oblativité parentale : l’amour toujours, l’amour sans défaut. Dans notre idéal de l’amour parental, la question du pardon aux enfants ne se pose même pas. Nous les aimons, et puis c’est tout. C’est le tabou de l’amour sans condition. Alors qu’en réalité, il y a toutes ces pilules qui ne passent pas, toutes ces amertumes qui persistent, tous ces reproches qui ne sont pas dits… Du simple malentendu à la vraie rupture, il faut parvenir à pardonner pour se réconcilier.

Pour pouvoir pardonner, vous expliquez qu’il faut aussi pouvoir reconnaître que l’on a été blessé. C’est une démarche difficile pour un parent ?

Maryse Vaillant : Nous voudrions que nos enfants soient non seulement le fruit de nos entrailles, mais aussi de notre éducation. Nos enfants n’étant pas parfaits et idéaux, nous avons, dès leur naissance, mille petites piqûres d’amertume que nous nous interdisons de penser, que nous refoulons. Il est très difficile d’accepter que nos enfants ne correspondent pas à notre imaginaire de perfection. On voudrait qu’ils soient beaux, intelligents, heureux… Et qu’ils ne nous fassent jamais de mal. À la fois pour réparer ce que, peut-être, nous n’avons pas eu nous-même, mais aussi parce que c’est ce qui nous fait sentir bons parents.

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Par Anne-Laure Vaineau pour Psychologies.com

Mon enfant bégaie, comment l’aider ?

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Le bégaiement qu’est ce que c’est ?

Le bégaiement est un trouble de la parole habituellement associé à un trouble de la communication et du comportement.

Il se traduit par une difficulté à parler de façon fluide. Des syllabes sont répétées ou prolongées de façon involontaire.

Bégaiement : les statistiques

– 1% de la population est touché par ce handicap.
Les garçons sont beaucoup plus fréquemment concernés que les filles.
– Les premiers bégaiements débutent généralement entre 3 et 7 ans.
20 % des enfants auront bégayé à un moment ou à un autre de leur enfance.
– Dans la plupart des cas, le bégaiement disparait lorsque l’enfant grandit.
– Traité avant les 8 ans de l’enfant ou dans la première année qui suit l’apparition du bégaiement, il a toutes les chances de disparaitre.

Facteurs favorisant le bégaiement

Le bégaiement apparait lorsque l’enfant est en situation de communication, ce qui explique que lorsqu’il chante ou dans un cours de théâtre, il ne bégaie pas.

Facteurs favorisant le déclenchement du bégaiement :
L’émotion, la fatigue, la peur de bégayer ou encore un tempérament anxieux ou perfectionniste.

Facteurs physiques pouvant accentuer le bégaiement
Malformation des organes phonatoires, problème au niveau de l’oreille.

Facteurs environnementaux favorisant le bégaiement
Pression parentale trop forte concernant l’expression orale. Reproches constants, indifférence face aux problèmes de l’enfant.
Ambiance familiale conflictuelle (divorce des parents…) ou évènements mal vécus par l’enfant (naissance d’une petite soeur, déménagement, changement d’école, accident, décès d’un grand parent…)

Bégaiement infantile

Que ressentent les enfants face à leur bégaiement ?

Les enfants souffrant de bégaiement évitent le contact visuel avec leur interlocuteur.
Ils ne prononcent pas certains mots car ils savent qu’ils vont butter sur leur prononciation.
Certains enfants évitent même de parler.

Les enfants qui bégaient éprouvent fréquemment :
– De la honte
– De la culpabilité
– De la frustration
– De la perte de confiance en soi

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Par Nathalie Barenghi pour Auféminin.com

Après-rupture : 10 étapes vers la joie de vivre

l'après-rupture : une étape difficile - 2houses

Vous shoppez frénétiquement, vous vous ruez sur le chocolat ou vous rappelez votre ex en douce ? Pas d’inquiétude : c’est normal, c’est obligé, et c’est bon signe.

Rompre n’est pas jouer. Ça fait mal, ça fait pleurer et ça donne envie de dormir toute la vie. Cela dit, rompre ressemble assez à une mini-marelle, avec des cases sur lesquelles on doit toutes s’arrêter, quitte à passer son tour jusqu’à ce qu’on ait compris. Colère, euphorie, blues : ce qu’il y a de bien, c’est que les copines sont toutes passées par là. Ce qu’il y a de mieux, c’est que l’on va décrypter tout ça et avancer vitesse grand V jusqu’à la case liberté grâce aux conseils d’Ahlam Fennou, psychothérapeute.

L’étape refus : « Il va revenir. »

« Je ne t’aime plus, je te quitte. » Sa phrase a beau être claire (sujet-insulte-conséquence), elle vous glisse dessus comme un seau d’eau sur une toile cirée. Il est fatigué, surmené, il pète les plombs, ça va lui passer. Tout va rentrer dans l’ordre. Pourtant, il est parti avec trois sacs de voyage et il a claqué la porte. Bon, il a laissé sa brosse à dents (la vieille) et un bouquin (qu’il a fini de lire), c’est bon signe ça, non ? Non. De toute façon, c’est impossible qu’il vous laisse. Vous interprétez chacun de ses gestes, chacun de ses mots de manière à vous convaincre qu’il va revenir. « Tu crois que la troisième virgule à la fin de son mail veut dire qu’il est prêt à discuter ? » Vous l’attendez, vous y croyez, la rupture, c’est comme les accidents, ça n’arrive qu’aux autres. Le risque : continuer à laver son linge des années après son départ et avoir le cœur qui fait des bonds à chaque fois que la porte ou le téléphone sonne : et si c’était lui ?

L’avis du psy

L’abandon est la plus grande des blessures de l’être humain. La rupture ramène à toutes les situations d’abandon du passé, la première étant la naissance. C’est pour cette raison qu’elle est intolérable. Le cerveau filtre l’information, le message ne passe pas, car l’inconscient n’est pas prêt à vivre un tel choc. La réalité finit le plus souvent par reprendre le dessus car on perçoit plus ou moins vite la faille entre ce que l’on vit et ce que l’on voudrait se laisser croire.

L’étape colère : « Tu n’es qu’un sale con, pauvre minable. »

Ça y est ! La réalité vous est apparue sous la forme d’une grande claque. Aïe. Mais comment ose-t-il vous insulter à ce point ? Vous zappez la crise de larmes et vous mettez directement en mode crise de nerfs. Il n’a pas le droit de vous faire ça à vous. C’est un scandale. Du coup, vous n’avez plus qu’un but : le blesser. Pour séduire ou briser un homme, une seule cible : sous la ceinture. Vous lui lancez un méprisant : « De toute façon, tu ne m’as jamais fait jouir ! » Ou bien vous vous attaquez au prolongement de son pénis : vous rayez sa voiture. Non mais. Vous avez les nerfs à vif, tout est prétexte à casser ou à crier. Si vous vous écoutiez, vous vous mettriez facilement à détester tous les hommes jusqu’à nouvel ordre.

L’avis du psy

Nous ne sommes plus l’enfant roi qui régit son monde par ses cris. C’est cette perte de contrôle qui nous met dans un tel état de rage. Comme l’enfant qui casse son jouet après avoir hurlé pour l’obtenir, on ne peut ni posséder l’autre ni le gérer, alors on veut le démolir. La colère est bénéfique dans un premier temps car elle permet de dégager la frustration et d’exprimer ses émotions. Par contre, il faut la réguler en étant bien consciente de son origine. Pensez à mettre à profit la période qui suit une explosion de colère pour vous demander ce que vous voulez vraiment.

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Par Cosmopolitan.fr

Toutsurmonado : L’argent de poche

argent de poche - 2houses

Votre ado arrive à un âge où après les cours il aimerait prendre un café avec ses copains ou ses copines. Il aimerait inviter sa petite amie au cinéma. Il voudrait s’acheter le dernier jeu vidéo qui vient de sortir. Pour toutes ces raisons, votre ado a besoin d’argent. Soit, il en a tous les mois soit, il vous en demande à chaque fois qu’il veut faire un achat. Votre ado n’est plus un enfant et il doit prendre ses responsabilités et savoir gérer un budget.

L’argent de poche pour le responsabiliser

Quelque soit l’achat, votre ado doit être en mesure de gérer son propre budget et pour cette raison il est préférable qu’il reçoive une somme d’argent qui n’a pas besoin d’être importante mais suffisante pour qu’il apprenne à le dépenser. S’il souhaite un jeu vidéo, au lieu que vous lui achetiez directement, il aura son propre argent et s’il n’a pas suffisamment, il apprendra à faire des économies pour pouvoir l’obtenir. Il apprend ainsi la valeur des choses et à gérer son propre budget. A vous de ne pas lui compléter la somme manquante s’il veut se procurer un bien. L’idée est bien de le responsabiliser et de lui faire comprendre la valeur de chaque chose obtenue. Par ailleurs, il fera deux fois plus attention à un objet qu’il aura acheté lui-même que si c’est vous qui lui avait payé. Aussi, il réfléchira à deux fois à l’importance du bien qu’il veut acquérir. Il se demandera si c’est vraiment indispensable d’acheter telle ou telle chose. Il fera plus attention à son argent qu’au votre.

L’argent de poche pour l’aider à devenir autonome

Avoir de l’argent de poche est aussi une certaine forme de liberté qui lui permet de ne pas vous dire nécessairement ce qu’il a dépensé. A votre manière vous lui faite confiance et lui, acquiert tout doucement une certaine autonomie. En effet, il a peut-être pas envie de vous demander d’argent pour offrir le cinéma à son copain ou à sa copine. Il conserve ainsi son jardin secret et vous, vous respectez sa vie privée. Même s’il n’est à vos yeux encore qu’un enfant, il a besoin de s’émanciper et de prendre lui aussi des responsabilités. Et les responsabilités s’apprennent au fur et à mesure par des actes liés au quotidien. Et puis, vous n’êtes pas à l’abri qu’il est envie de vous offrir un petit cadeau pour votre anniversaire. Ne vous attendez pas quand même à une surprise qui ne soit pas liée à un événement !

Oui à l’argent de poche

Alors l’argent de poche pour un ado, on dit oui. Pas besoin que ce soit une somme importante. Que ce soit déjà une somme dans vos moyens. Et s’il veut plus, il apprendra à économiser pour obtenir ce qu’il désire ou à réfléchir sur son envie d’obtenir le bien convoité. Il se dira peut-être que finalement…

On dit oui à l’argent de poche car il apprendra à prendre ses responsabilité et à gérer un budget.

On dit oui à l’argent de poche car il n’aura plus besoin de vous réclamer quoi que ce soit et apprendra à devenir autonome.

Et on dit oui à l’argent poche parce qu’en tant que parent, vous souhaitez voir votre ado devenir responsable de ses achats et libre de ses choix.

Par Toutsurmonado

Toutsurmonado : Mon ado me désobéit

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Pourquoi est-ce qu’il vous désobéit ?

Votre ado refuse d’obéir aux règles les plus élémentaires qui régissent la sphère familiale alors que jusqu’à présent, vous n’aviez aucune difficulté à les faire respecter.

En fait, votre ado se demande pourquoi il devrait obéir à des règles qu’il respectait en tant qu’enfant alors qu’aujourd’hui il grandit. Pour lui, obéir à ces règles revient à se soumettre à votre autorité. Il considère qu’il n’est plus un enfant et qu’il n’est plus nécessaire de s’y plier.

Quelle attitude adopter ?

Il vous revient de ne pas abdiquer. Il est nécessaire qu’il respecte les règles établies au sein de votre foyer. A vous de lui faire comprendre que le non respect des règles peuvent ébranler le système mis en place au sein de la famille et par là son équilibre.

Il vous revient de lui faire comprendre que si tous les membres de la famille agissaient comme lui, la structure familiale en pâtirait. Chacun a un rôle à jouer pour respecter la liberté de chacun au sein de la famille. Un tel doit ranger sa chambre, l’autre doit ranger ses jouets qui traînent dans le salon, l’autre doit mettre la table et ainsi de suite.

Par contre, vous pouvez lui dire que vous comprenez qu’il n’est plus un enfant et que vous êtes prêts à trouver avec lui un compromis, une négociation pour lui attribuer de nouvelles tâches. Mais, dans tous les cas, il ne peut échapper aux respects des règles.

Il vous revient de lui faire comprendre qu’on commence par respecter les règles à la maison puis ensuite à l’école, au travail, en sortie, etc.

En respectant les règles établies, on respecte l’autorité. On impose son autorité non pas par la force ni la séduction pour soumettre son ado. On impose son autorité pour aider son ado à respecter les règles et la loi pour qu’au final il soit libre de faire des choix.

Si vous abdiquez, vous montrez à votre ado que finalement il n’est pas nécessaire de respecter l’autorité et cela ne va pas l’aider à grandir mais au contraire à le mettre en difficulté face aux règles extérieures de la maison.

C’est à vous de lui montrer l’exemple. Vous devez insister, répéter.

Le respect des règles, c’est la base de l’éducation.

Par toutsurmonado.wordpress.com