Guider les enfants sur les réseaux sociaux

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La jeunesse d’aujourd’hui grandit dans un monde dominé par les médias sociaux. Les réseaux sociaux en ligne ne sont pas une lubie ou une fantaisie passagère: ils ont achevé de redéfinir la nature de l’interaction sociale moderne. Bien que la plate-forme puisse changer (MySpace, quelqu’un?), Le message est clair: les réseaux sociaux en ligne sont là pour rester.

Mais comment guider les enfants dans l’utilisation de ces réseaux sociaux? Cet article explore certaines « pratiques exemplaires » pour assurer la sécurité de vos enfants en ligne.

Avoir des attentes raisonnables

Quelle que soit la plate-forme, les médias sociaux sont une réalité. Les adolescents d’aujourd’hui ont presque tous un smartphone et au moins les trois quarts d’entre eux utilisent au moins une plate-forme de médias sociaux. Dans cet esprit, il est important d’avoir des attentes raisonnables.

Ne vous attendez pas à ce que vos enfants n’aient aucune présence sur les médias sociaux. C’est irréaliste, peu pratique et probablement impossible à appliquer. Pour les enfants de parents divorcés, cela devient encore plus important. Imaginez une situation dans laquelle un parent décide d’autoriser les médias sociaux et que l’autre l’interdit! Il n’ya pas de meilleur moyen d’engendrer le mécontentement, la colère et la frustration entre parents et enfants.

Etablissez des limites

Cela dit, fixer des limites fait partie d’un excellent comportement parental. Certains parents optent pour (sans doute) des règles assez intrusives, telles que l’interdiction d’utiliser des appareils électroniques personnels dans la chambre à coucher. Au lieu de cette approche plutôt draconienne, envisagez d’établir des règles pour les parties communes de la maison. Par exemple, ne pas utiliser le téléphone pendant les repas en famille est un excellent moyen d’enseigner à vos enfants des limites raisonnables.

Éduquer sur les politiques

Les enfants, en particulier les adolescents, peuvent avoir du mal à comprendre l’impact de leurs actions en ligne. Vous voulez apprendre à vos enfants à être un bon citoyen numérique. En termes simples, un bon citoyen numérique est une personne qui utilise Internet et les médias sociaux de manière responsable.

Empreintes numériques

Le contenu numérique est aussi réel que quelque chose que vous tenez entre vos mains. Les mots parlés, en revanche, peuvent être oubliés, mal compris ou ignorés. En ce qui concerne les médias sociaux, apprenez à vos enfants que leur empreinte numérique (tous les commentaires, les messages, les comptes, etc.) qu’ils laissent sur Internet est éternelle. Une fois que quelque chose est en ligne, il n’est pas possible de dire qui l’a vu ni quels enregistrements existent.

Des exemples peuvent aider avec ceci. Rolling Stone a publié un article en 2015 détaillant 15 exemples différents de personnes ayant ruiné leur vie à cause de leurs publications sur les réseaux sociaux. Certes, les exemples qu’ils utilisent sont assez extrêmes, mais la leçon est là: tout ce que vous publiez en ligne est accessible au monde entier. Plus vos enfants comprendront l’impact potentiel des publications en ligne, mieux ce sera.

Paramètres de confidentialité

Vos enfants doivent comprendre que rien de ce qu’ils publient en ligne n’est vraiment secret, mais il existe des moyens de protéger leur vie privée. Asseyez-vous avec vos enfants et montrez-leur les différents paramètres de confidentialité disponibles sur les plateformes de médias sociaux.

En règle générale, aucune plate-forme de média social pour un mineur ne devrait jamais être paramétrée sur «public». Vous voudrez aider vos enfants à consulter leurs comptes et à définir une confidentialité aussi élevée que possible.

Communication de stress

Les médias sociaux peuvent être un endroit effrayant. La cyberintimidation, par exemple, est en train de devenir l’une des principales causes de l’intimidation chez les adolescents. Vos enfants peuvent trouver difficile de vous communiquer ces préoccupations. N’oubliez pas de souligner à vos enfants que l’intimidation numérique est aussi réelle que l’intimidation physique.

En dehors de le cyberharcèlement, insistez auprès de vos enfants pour qu’ils vous avertissent immédiatement s’ils se sentent en danger. C’est une triste réalité, mais l’harcèlement existent en ligne, en particulier chez les jeunes. Vos enfants ne devraient jamais avoir honte ou être gênés du fait que quelqu’un en ligne leur envoie des messages inappropriés.

Guider les enfants prend l’honnêteté

En fin de compte, le meilleur moyen d’éduquer vos enfants sur les médias sociaux est d’être honnête. Dites-leur que, dans le monde actuel, les mots numériques sont aussi réels que les mots parlés. Insistez sur le fait que les médias sociaux, comme tout autre lieu du monde réel, comportent leurs propres dangers. Plus vous éduquerez vos enfants pour qu’ils deviennent de bons citoyens numériques, mieux ils seront équipés pour aller de l’avant.

5 activités à faire à Pâques avec les enfants

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Pâques arrive au meilleur moment – le printemps est bien présent, la météo devient meilleure, et il est possible de s’amuser pleinement. Si vous vous demandez comment passer de bonnes Pâques avec vos enfants, ne vous en faites pas, nous vous présentons 5 activités à faire.

Peindre des oeufs pour Pâques

C’est un classique et ce, pour de bonne raisons : c’est amusant et ça permet de créer de supers souvenirs. En plus, il ne faut pas beaucoup de matériels. Il vous suffit d’acheter des oeufs, de choisir votre peinture (certaines enseignes proposent des kits exprès pour peindre des oeufs de Pâques), et vous voilà prêt à peindre vos oeufs!

Evidemment, vous pouvez aller plus loin qu’une simple couleur. Testez la limite créative de vos enfants ; défiez-les à peindre l’oeuf aux couleurs de leur super-héro préféré, par exemple. Paillettes, peinture et des marqueurs feront de vos oeufs de vrais chefs-d’oeuvre!

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La chasse aux oeufs

Vous trouverez facilement des chasses aux oeufs dans votre région, mais n’ayez pas peur d’en organiser une vous-même! Cachez des oeufs dans les meilleures cachettes qui vous passent à l’esprit (ne vous en faites pas, ça fonctionne bien à l’intérieur aussi) and voyez vos enfants chercher sans relâche!

Pour pimenter les choses, un « aide mémoire » avec quelques indices n’est pas une mauvaise idée. Par exemple, indiquer aux enfants qu’il y a 5 oeufs dans la cuisine leur feront chercher dans les boîtes de céréales, dans le réfrigérateur, et chercher autour des luminaires. Evidemment, ils devront nettoyer le désordre qu’ils ont causé – Le nettoyage de printemps commence ici!

Le roulement des oeufs de Pâques

Une poignée d’oeufs, de longues cuillères et vous être prêts. Le roulement des oeufs est une activité de Pâques amusante avec beaucoup de diversités. Traditionnellement, vous faites « la course » pour voir qui saura faire rouler son oeuf le plus vite dans l’herbe. Il existe de nombreuses variations : faire rouler un oeuf de sorte à ce qu’il tombe de la colline est une bonne manière de changer les traditions (même si c’est très compliqué).

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Des Jelly Beans à foison!

Les Jelly Beans sont de petits bonbons colorés un peu étranges et polyvalents. Prenez le traditionnel « Jelly Beans Guessing Name » (devinez le goût des Jelly Beans) par exemple. Remplissez un pot avec ces friandise, demandez aux enfants de deviner le nombre présent à l’intérieur et comptez-les. Le gagnant pourra « se gaver » d’un des snacks les plus addictifs de pâques.

Si vous voulez rendre les choses plus corsées (voire un peu dégueu), choisissez une variante du jeu « trouvez le goût ». Il est facile de trouver des paquets avec des goûts spéciaux, étranges et pas forcément savoureux. Demander aux enfants de trouver la différence entre cerise, fraise, pomme-de-terre et « chaussettes puantes » va assurément en faire rire plus d’un!

C’est le moment de jardiner

Oeufs, poules et Jelly Beans offrent une merveilleuse fête de Pâques. Mais qu’en est-il d’un activité qui dure dans le temps?

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Entrez dans le jardin de Pâques!

Si vous avez la chance d’avoir un jardin, Pâques est le meilleur moment d’en faire quelque chose d’agréable. Si vous n’avez pas d’extérieur, alors, une jardinière/jardinière de fenêtre est une très bonne alternative.

N’hésitez pas à planter des fruits et légumes de printemps, sans oublier la fleur de Pâques par excellence ; le lis blanc. Les tulipes, les pâquerettes et les jacinthes sont une très bonne alternative!  Ajouter de l’azalée pour ajouter de la couleur et voilà, vous pourrez profiter avec vos enfants d’un magnifique printemps coloré pendant des semaines.

Pâques ne doit pas être compliqué

Vous constaterez que le printemps offre de nombreuses activités : sortir, faire de l’exercice and laissez la météo parler d’elle-même. Si le temps ne le permet pas, toutes les activités citées ci-dessous peuvent être réalisées à l’intérieur (faites attention aux oeufs). Faites des activités traditionnelles et passez une excellente Pâques avec vos enfants!

Quand un parent ment à son enfant sur son autre parent ….

Parent ment à l'enfant à propos de l'autre parent

Récemment j’ai reçu un papa qui est venu consulter uniquement pour savoir comment réagir quand son fils lui raconte les dires erronés de sa maman le concernant. Le mensonge est une arme très couramment utilisée dans le contexte de séparation/divorce. C’est une forme de manipulation que les femmes autant que les hommes affectionnent. Afin de rendre simple la lecture de cet article, je vais partir de ce papa mais j’insiste pour que chacun prenne en compte le fait que cela n’est pas le fait des femmes uniquement.

Mr A. se questionne beaucoup sur comment faire face aux mensonges que son ex compagne raconte à leur fils. Il est démuni. Il ne sait pas quoi lui dire quand celui-ci lui dit « papa, maman m’a dit que tu ne t’es jamais occupé de moi. Elle dit aussi que tu ne m’as jamais amené à l’école et que tu rentrais tard le soir…etc ». Mr A. est pris entre le marteau et l’enclume. Doit-il dire à son fils que sa maman raconte des bêtises et, par là même, disqualifier la maman. Ou au contraire, doit-il se taire et laisser son fils croire qu’il a été un père négligent et absent ?

Dans les deux cas, son fils est lésé et finira par penser que l’un des deux parents est moins compétent et moins fiable. Cela entrainerait, si la situation devenait récurrente, une absence de confiance en les deux  parents. L’enfant ne saura plus vers qui se tourner car il aura toujours un doute sur qui ment. C’est ainsi que naissent des difficultés chez les enfants telles qu’une faible estime de soi, une absence de confiance en l’autre qui fait que l’enfant, puis plus tard l’adulte, est fier de dire qu’il sait se débrouiller seul. Or, se débrouiller seul s’accompagne systématiquement d’un grand sentiment de solitude et donc de détresse.

Cette situation où l’enfant est au milieu de mensonges n’est donc pas anodine. Elle doit être évitée le plus possible.

En réponse à Mr A., je commencerai par lui dire que lorsqu’un enfant ose dire à son papa que maman a dit ceci ou cela sur lui, c’est d’abord un bon signe. C’est que l’enfant fait  suffisamment confiance à son père pour lui dire des choses difficiles. Il compte également sur lui pour l’aider à se forger une opinion. L’enfant vient ici déposer son incompréhension. Et, il s’agit de faire de son mieux pour ne pas le décevoir.

Un enfant s’identifie à ses DEUX parents, pas uniquement à l’un. Même quand il est en colère ou rejette l’un des deux, il s’identifie, … par opposition, mais il s’identifie quand même. C’est justement pour cette raison qu’Mr A. est piégé. Que dire ? La vérité au risque de rajouter un nouveau malaise dans la tète de son fils ou laisser son fils se mettre en désaccord avec ses souvenirs.

Tout d’abord, il faut RÉTABLIR LA VÉRITÉ. L’enfant ne doit pas se retrouver avec un bug dans le continuum de son histoire. Le laisser avec des mensonges sur son passé, c’est comme faire un bug informatique. C’est transformer l’histoire, les émotions, tenter d’effacer, et remplacer. Or, l’enfant, même s’il se laisse prendre par le mensonge, se retrouve à vivre en décalage avec lui-même, comme en parallèle.

On doit donc rétablir la vérité, mais PAS N’IMPORTE COMMENT !! On ne peut donc pas dire que maman (papa) ment !! Malheureusement, c’est le reflexe de la majorité des parents. Il ne s’agit pas ici de se culpabiliser et de s’en vouloir. Un parent n’est pas un psy ou un pédiatre. Il n’est pas naturellement formé pour se défendre d’attaque mensongère de l’autre parent.

On tente alors de faire preuve de créativité. Au lieu de dire maman a menti, on dit « je suis étonné, écoute je n’ai pas les mêmes souvenirs que ceux de maman. Moi, je me souviens très bien de ces vendredis où… et de ces parties de ballon… et de ces déjeuners entre garçons. Tu t’en souviens ? ». Le « tu t’en souviens ? » est important car on fait appel à sa mémoire, à son histoire et non plus à une vérité érigée. L’enfant fait l’effort d’aller chercher en lui ce qui lui appartient. Il est fort probable qu’il ne souvienne pas (car trop petit) mais ce n’est pas grave, il aura eu votre version qui correspond à qui il est !  Vous pouvez aussi faire appel aux photos et aux vidéos pour passer un bon moment avec l’enfant autour de votre relation. Attention, ne pas lancer l’air de rien des petites phrases du type « tu vois que j’ai raison. Tu vois bien qu’on a fait des trucs ». Non, on partage simplement des souvenirs ensemble car c’est aussi l’occasion « d’être ensemble ».

Ainsi, on dément ce que maman a dit sans la dénigrer, on dit que ce sont des souvenirs différents et non pas une vérité. Chacun reste intacte aux yeux de l’enfant.

Je sais que cela demande un grand effort de ne pas rendre à l’autre sa méchanceté, mais il s’agit ici de préserver l’enfant.

Autre exemple, un papa dit à son enfant que maman n’a pas voulu la résidence alternée (RA) alors que lui, la voulait désespérément. Ici, le papa omet de dire qu’il est parti, alors qu’il n’y était pas contraint, à 60 km empêchant par conséquent la mise en place de ce mode de garde. Ici, également, on ne dira pas à son enfant que papa ment ou manipule. On dira « papa a raison ! Je n’étais pas d’accord avec la RA car ton papa habite à 60 km. Cela voudrait dire – ou 2 heures de route A/R pour aller à l’école – ou te retrouver dans deux écoles. Dans les deux cas, ça aurait été trop difficile et fatiguant pour toi. Qu’en penses-tu ? En tout cas, si maman et papa habitent un jour plus prêt l’un de l’autre, on en rediscutera car cela deviendra possible ».

Il est donc plus constructif pour l’enfant que vous fassiez une sorte de petite entourloupe par rapport au mensonge ou à la manipulation plutôt que de le nommer. Tout est une question de présentation.

Enfin, et pas des moindres, l’enfant, lorsqu’il répète les dires de son autre parent devient un messager. Le messager est toujours le moins protégé. Il se retrouve à devoir gérer les réactions des parents : la colère, l’indignation, la honte, le dégout… etc. Et puisqu’il est le messager, il pense qu’il en est responsable ! Maitrisez donc votre réaction, votre expression ? Tentez de montrer à votre enfant que cela ne vous atteint pas plus que cela. En dédramatisant, vous l’aidez ainsi à ne plus se sentir pris dans un conflit de loyauté, entre sa mère et son père. Montrez-vous plus intelligent que celui qui dénigre, détruit et utilise l’enfant pour faire du mal ou gagner une procédure juridique. 

par Elodie Cingal, psychothérapeute .

Garde alternée : à quel âge demander l’avis aux enfants ?

Garde alternée : à quel âge demander l'avis aux enfants ?

Vous n’êtes pas sans savoir que la communication avec votre ex est importante pour une coparentalité réussie. Mais à partir de quel âge inclure votre enfant dans les discussions qui concernent la garde alternée ?

Les avis vont plus vers l’idée de demander aux enfants, dès leur préadolescence, une contribution importante plutôt que croire que seuls les parents et/ou le juge ont leur mot à dire. Si vous vous demandez s’il est temps de poser des questions à votre enfant, voici trois facteurs à considérer:

L’âge de l’enfant

En général, plus l’enfant est âgé, plus il a son mot à dire. C’est parce qu’ils sont mieux en mesure de gérer leur relation avec chaque parent respectif et d’exprimer leurs souhaits de façon réfléchie et respectueuse. En pratique, plus vos enfants grandissent, plus ils sauront des activités parascolaires, sportives et sociales. Toutes ces activités devront être gérées dans le calendrier au même titre que la garde partagée.

La maturité de l’enfant

Le nombre d’années que votre enfant a passé sur cette terre ne correspond pas toujours à sa maturité émotionnelle. Il est important de tenir compte des motivations de votre enfant avant de se contenter de ce qu’il veut. Par exemple, une adolescente en colère qui décide qu’elle veut aller vivre chez sa mère après avoir été punie pour avoir “fait le mur”, ne devrait probablement pas avoir le même poids qu’un enfant qui explique qu’il ne voit pas son père autant qu’il le souhaiterait et qui du coup, demande une nuit supplémentaire.

Les lois en vigueur dans votre pays

Chaque pays a des avis différents sur le moment où les désirs d’un enfant entrent en jeu dans l’élaboration de la garde alternée. Dans certains pays, l’enfant peut être entendu à partir de 12 ans. En aucun cas l’enfant ne sera obligé de se présenter. Dans d’autres États/pays, comme en Virginie, le juge considère fortement les souhaits de l’enfant après un certain âge (14 ans dans ce cas-ci). La plupart des États/pays laissent simplement « les meilleurs souhaits des enfants » comme le facteur décisif le plus important.

Par conséquent, la question de savoir si l’enfant a droit au chapitre est déterminée par le juge. Il tentera d’établir si les souhaits de l’enfant correspondent également à son réel intérêt.

Si votre enfant commence à exprimer le souhait de vivre avec un parent plutôt qu’avec l’autre ou s’il veut avoir son mot à dire dans le cadre de la garde partagée, ce n’est jamais négatif d’écouter ce qu’il a à dire et de comprendre davantage ce qu’il ressent.

Cependant, la décision finale reviendra toujours aux parents (ou au juge, si vous n’êtes pas d’accord). 2houses fournit une plateforme pour faciliter la communication entre les parents. Des ajustements de la garde alternée peuvent très facilement être faits.

Les enfants et le mensonge: comment réagir ?

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C’est habituel et bénin pour un enfant de mentir de temps en temps. Sans cautionner ce comportement, ce n’est pas toujours aussi dramatique qu’on pourrait le croire. Les réactions face au mensonge doivent, elles, dépendre de différents critères tels que l’âge de l’enfant et la fréquence de ceux-ci.

L’âge, premier critère important

Celui qui ne tient pas compte de ce critère ne peut pas comprendre les mensonges. Les enfants qui, avant 6 ans, se créent des histoires, ont juste énormément d’imagination et s’amusent à inventer leur monde. Les mensonges ne sont alors pas destinés à blesser qui que ce soit et ne doivent, en générale, pas inquiéter. Ces enfants ne comprennent juste pas encore la différence entre la réalité et la fiction.

Un enfant peut mentir pour plusieurs raisons. La plupart des mensonges servent à éviter une punition ou tout simplement de devoir faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire. Il est temps, à cet âge-là, de vous asseoir avec votre enfant et de lui expliquer toute l’importance d’être honnête et comment les mensonges peuvent blesser. Quand vous abordez une discussion sur le mensonge, ne lui dites pas qu’il a eu un mauvais comportement. Si l’enfant pense qu’il a mal agi il pourrait mentir à nouveau pour se couvrir.

Entre l’âge de 6 et 12 ans, le mensonge peut juste servir à se sortir du pétrin, en expliquant, par exemple, son retard à la maison. Assurez-vous qu’il y a bien un mensonge car si vous l’accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l’un envers l’autre. La meilleure punition pour cette tranche d’âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.

Entre 13 et 18 les choses se compliquent car votre enfant se bat pour son indépendance. Les mensonges couvrent souvent une fête ou tout simplement un besoin de liberté. Assurez-vous toujours qu’il y a bien mensonge avant d’entreprendre quoi que ce soit. Laissez lui savoir que vous êtes au courant de la vérité et laissez-lui l’opportunité de donner sa version des faits. Ensuite, prenez les mesures nécessaires et les sanctions adéquates pour lui faire comprendre que ce n’est pas un comportement respectueux et acceptable.

Fréquence et sanctions

Votre enfant peut mentir plus fréquemment s’il stresse et essaie de jongler entre les exigences à la maison, celles de l’école et sa vie sociale. Faites-lui comprendre que vous êtes au courant de ses mensonges, peut-être que cela suffira à les stopper. Soyez présent et dites-lui que vous êtes-là pour l’aider à traverser les difficultés avec lui, que le mensonge n’est pas nécessaire. Si cela ne suffit pas, des sanctions appropriées devront être appliquées.

Quand le mensonge devient-il un problème ?

Dans certains cas, le mensonge de votre bambin est le signe d’un problème plus grave. Si votre enfant ment et qu’il n’est pas en phase avec ses mensonges ou qu’il ne se soucie guère du mal que ceux-ci peuvent provoquer, il serait judicieux de faire appel à un professionnel pour découvrir la raison sous-jacente de ces mensonges. Les mensonges qui sont prononcés pour blesser ou créer des problèmes sont le signe d’un problème plus grave.

Votre enfant vit à 2 endroits différents, chez vous et chez l’autre parent. Vos réactions doivent être cohérentes, consistantes. Si l’un des parents est plutôt laxiste alors que l’autre corrige constamment, il y a confusion dans les signaux que l’enfant perçoit. 2houses vous aide à garder un équilibre dans la vie d’un enfant dont les parents sont séparés. Les outils mis à votre disposition permettent de garder une communication saine entre les parents, sans que l’enfant soit le messager. Le risque que le message transmis par l’un des parents arrive « transformé » selon les envies de l’enfant à l’autre parent est quasi nul 😉

Votre ex conjoint élève vos enfants d’une façon très différente de ce que vous estimez être « la bonne façon » ? Tant mieux !

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Vos enfants seront alors riches de deux éducations, plutôt que d’une seule. La « bonne façon » d’élever les enfants ne révèle que vos conditionnements et vos croyances, les idées que vous vous faites de comment il faut élever les enfants pour qu’ils soient des personnes bien et heureuses.

Et il se peut que votre conjoint ait des idées très différentes sur le sujet, car il a été élevé autrement, ou qu’il a intégré d’autres expériences que les vôtres. Sa vision est différente, elle n’est pas plus ou moins juste que la vôtre. Car en matière d’éducation comme en toute chose, il n’est pas une vérité, que justement vous détiendriez…

Et vos valeurs, direz vous ? Vous souhaitez transmettre des valeurs à vos enfants et ne voulez pas qu’elles soient contredites, ou sapées par l’autre parent…C’est justement là que l’absence de jugement entre en ligne : si vous luttez contre la façon dont votre ex conjoint éduque vos enfants, si vous luttez contre ses comportements ou l’absence de valeurs, alors ce que votre enfant vivra, c’est le conflit et la confusion, et ce sera le fond de ses valeurs…

Si au contraire, vous vous détendez sur le sujet, vous abandonnez l’idée de contrôler ce que fait l’autre, vous laissez votre ex conjoint élever vos enfants comme il l’entend, sans jugement, et que vous, par votre comportement, vos actes et vos dires, vous transmettez à vos enfants ce qui est le plus précieux pour vous, alors vos enfants intégreront pleinement vos valeurs, et en plus, ils intégreront les valeurs de l’autre parent. Ils seront deux fois riches, alors que si vous êtes en lutte de peur que l’autre sape votre travail, ils seront deux fois pauvres, et perdus.

Lutter contre renforce ce contre quoi on lutte. En revanche, œuvrer pour, en l’occurrence la transmission de vos valeurs à vos enfants, donne de beaux fruits.

Hélène Mélikov, le 27 mars 2014

Comment éviter la jalousie entre les enfants ?

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On le sait, les enfants sont extrêmement sensibles. Ils doivent apprendre beaucoup en un minimum de temps. Leur cerveau est donc programmé à imiter, à répéter le comportement des adultes. C’est pourquoi les parents tentent  de cacher leurs émotions à leur(s) enfant(s), spécialement lorsqu’ils ressentent de la colère, du doute ou même de la jalousie. Cependant, cacher ses émotions à des enfants n’est pas aussi facile qu’on pourrait le penser. Dans certaines familles où les problèmes relationnels sont omniprésents, la jalousie entre enfants est souvent le reflet des conflits entre les parents.

Une chose doit être claire pour les parents: il est parfaitement normal que les enfants éprouvent de la jalousie entres eux à un moment donné. Nous sommes tous humains et nous avons tous, occasionnellement, certaines tendances égoïstes. En effet, rares sont ceux pour qui la vie s’est montrée juste ! Il est inévitable que les enfants perçoivent quelques traces de favoritisme dans votre comportement. « Ce n’est pas juste! » et « Maman t’a toujours préféré ! » sont des paroles qu’on a pas fini d’entendre. Quand la jalousie entre frères et/ou soeurs devient persistante voire violente, le problème doit être abordé avec fermeté mais également avec compassion. Une jalousie grandissante peut entrainer un égoïsme sur-dimensionné chez l’enfant. Cela se traduit souvent par des crises de colère ou de pleurs. Il s’agit, en fait, de problèmes courants rencontrés par les enfants de famille séparée. Ces enfants en difficulté méritent une attention et un soutien supplémentaires, pas qu’on les condamne ou qu’on les pointe du doigt.

La meilleure façon d’éviter ces querelles est de fréquemment rappeler aux enfants qu’ils sont uniques et qu’ils restent votre priorité quoiqu’il arrive. Voici quatre façons d’aider les enfants à résoudre leurs différends  et à devenir amis pour la vie comme le sont de véritables frères et soeurs.

  • Poussez-les à s’entraider

Que ce soit lors de grosses disputes ou de simples chamailleries, n ‘intervenez pas systématiquement pour trancher. Offrez-leur des alternatives. Par exemple, rappelez-leur tous les bons moments qu’ils ont partagés ensemble et éloignez-vous ensuite. Laissez-leur du temps pour parfaire leur compréhension de l’autre à travers des jeux collaboratifs.

  • Donnez-leur confiance en eux

Peu importe ce que les autres possèdent tant que vous êtes heureux dans votre propre vie. Il est primordial de rappeler cet adage à vos enfants. Chérissez-les et montrez-leur à quel point ils sont importants pour votre propre équilibre.

  • « Partez en mer »

L’une des métaphores les plus pertinentes pour décrire la relation qui unit les membres d’une famile est « Le bateau en mer ». En effet, les membres d’équipage, aussi différents soient-ils, sont obligés de travailler ensemble afin de traverser les tempêtes. Essayez de lire un livre ou de regarder un film sur un groupe d’individus d’horizons différentes qui doivent s’unir pour atteindre un but commun. Le film « Pirates des Caraïbes »: Jusqu’au bout du monde » en est un très bon exemple. Il montre deux équipes que tout oppose et les avantages de leur collaboration.

  • Planifiez une journée à l’extérieure

Une fois dans un environnement plus vaste, les petites disputes s’atténuent et on apprend à relativiser. Sortez vos enfants des murs qu’ils ont l’habitude de voir quotidiennement et montrez-leur le monde extérieur. Utilisez l’agenda 2houses et planifiez un séjour qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

Séparation: l’enfant, a-t-il son mot à dire?

les enfants et la séparation - 2houses

Quand un couple se sépare, tout peut être divisé en deux sauf… l’enfant. Choisir d’aller vivre chez papa et maman peut parfois porter à conséquence pour l’enfant car il peut se reprocher d’avoir choisi et préféré un des parents plutôt que l’autre…

Pour l’enfant, faire ce choix est parfois lourd de conséquences et peut le déstabiliser

L’enfant a deux parents et, deux parents auxquels il est attaché, et pour lesquels il est préoccupé.

Cet amour, cette fidélité et cette loyauté envers papa et à maman représentent une réalité très naturelle même si ce papa, cette maman ne sont pas toujours des héros !

Si l’enfant se retrouve entre deux adultes qui se font la guerre, il ne veut aller ni près de l’un, ni près de l’autre mais les garder tout près de lui, ensemble. Il croit en se rapprochant plus de l’un que de l’autre, qu’il ne verra plus celui dont il s’est éloigné.

On peut également se demander à partir de quel âge, la garde alternée appelée aussi « hébergement égalitaire » est appropriée.

Chez papa ou chez maman ?

Dans ce cas, il est utile de recourir à une aide extérieure et de passer devant le juge, qui consultera et entendra l’enfant et prendra une décision dans l’intérêt de ce dernier.

A partir de son 12ème anniversaire, l’enfant peut également choisir d’aller vivre chez papa ou maman.

Que se passe-t-il si l’enfant décide de ne plus voir sa maman ou son papa ?  

La seule possibilité est de se tourner vers la justice.

Le parent ayant la garde introduit alors un recours afin de faire suspendre la visite à l’autre parent, pour éviter de déposer plainte pour « non présentation d’enfant ». Le juge peut également décider d’entendre l’enfant pour mieux comprendre son refus ne de pas voir un de ses parents. Ceci afin de vérifier que l’enfant n’est pas victime de la manipulation d’un des deux parents qui a la garde.

Enfin que se passe-t-il si un des parents ne ramène pas l’enfant ? Ou si le parent refuse de le prendre en charge ?

A nouveau, le juge procédera à une expertise, voir une enquête sociale, afin d’obtenir une conciliation entre les parents.

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Coparents : 5 conseils pour bien gérer la rentrée des classes !

rentrée des classes coparent - 2houses

Finies les vacances ! La rentrée des classes peut être une source de stress pour un enfant mais aussi pour ses parents séparés. Voici quelques conseils pour un retour à l’école en douceur…

1) Redéfinir un rythme de vie régulier

En vacances, tout le monde se relâche : on oublie les repas à heure fixe, on se couche tard, on change d’activité à sa guise, … Sophie Dierick, institutrice et maman séparée de 2 ados, en est persuadée : « Beaucoup de stress et de conflits peuvent être évités par une plus grande rigueur des parents à la rentrée ». Le premier conseil est donc de réguler progressivement le rythme de vie de votre enfant, par exemple en avançant l’heure du coucher d’un quart d’heure chaque jour de la semaine précédant la rentrée et en lui suggérant quelques activités intellectuelles (lecture, jeux de réflexion, …).

2) Programmer les dépenses de rentrée

Faites le point avec votre coparent : de quoi votre enfant a-t-il besoin dans ses 2 maisons ? Quels sont les achats à faire en commun ? Qu’est-ce qui peut être réutilisé ? Pensez global : la rentrée, ce n’est pas seulement des fournitures scolaires, c’est aussi l’abonnement de bus à renouveler, la garde-robe à trier, les chaussures de sport à remplacer voire l’argent de poche à prévoir pour les repas à l’école. Planifiez vos achats en dehors des heures de pointe ou mieux, faites-les en ligne ! N’oubliez pas de reporter vos dépenses respectives ainsi que la perception de l’allocation de rentrée.

3) Rechercher une activité extrascolaire

Théâtre, musique, sport, scoutisme, … Les activités extrascolaires sont essentielles pour aider un enfant à développer sa confiance en soi et à canaliser son énergie. Renseignez-vous à l’avance sur les animations à proximité et au goût de votre fille ou de votre fils. Ajoutez à votre calendrier de garde partagée le paiement des cotisations ainsi que la visite éventuelle chez le médecin pour le certificat d’aptitude au sport.

4) Se mettre en ordre pour être rassuré-e

Un bureau rangé et bien fourni, c’est aussi une motivation pour reprendre le chemin de l’école ! Si votre enfant est en âge d’avoir des devoirs, il est important de lui montrer que vous vous souciez de son confort de travail, en lui aménageant un coin au calme et loin des sources de distraction. En classe également, un cartable en ordre le rassurera. Notre institutrice insiste sur ce point : « Il faut que les enfants se présentent le jour de la rentrée avec leur matériel en ordre, sinon ils ralentissent le groupe et prennent peur, surtout chez les petits ».

5) Mettre tous les agendas à jour

Le médecin, l’entraîneur, les parents de la (nouvelle) meilleure amie… avez-vous encodé tous les numéros de téléphone utiles dans votre carnet d’adresses ? Un agenda partagé entre parents séparés rendra ces données accessibles à tout moment et sans stress !

Vous avez d’autres astuces pour bien gérer la rentrée avec votre enfant et votre coparent ? Partagez-les dans les commentaires !

J’élève seule mon ado

élever son ado seul - 2houses

Jusqu’à présent, tout se passait bien entre votre enfant et vous. Vous partagiez des moments de complicité que vous pensiez indestructibles. Mais voilà que depuis quelque temps, votre ado se rebelle. Vous regrettez son attitude d’autant plus que vous avez l’impression de lui avoir consacré tout votre temps.

Votre ado a changé de comportement

Du jour au lendemain, votre ado ne se confie plus à vous alors que vous passiez des soirées à discuter. Quand il est l’heure de passer à table, voilà qu’il sort sans permission. Et quand vous demandez une explication à son retour, il se réfugie dans sa chambre en claquant la porte. Vous êtes complètement déboussolée par son comportement. Et plus vous demandez des explications, plus il s’énerve et plus vous insistez, plus il devient agressif. Pourquoi cherche-t’il à vous éviter ? Là est la question !

Pour x raisons, vous avez été amenée à élever seule votre enfant. Malgré les difficultés rencontrées, vous avez fini par instaurer une relation privilégiée avec votre enfant. Votre enfant est devenu votre centre d’intérêt et votre priorité dans la vie. Jusqu’à présent, vous partagiez presque tout. Votre relation est fusionnelle.

Pourquoi ce changement inopiné ?

Mais voilà, votre enfant a grandi. Il devient un ado qui a besoin de prendre de la distance avec vous pour se construire et gagner en autonomie. Son refus de partager des moments avec vous s’explique par le fait qu’il a besoin de se détacher de cette relation qui a été établie jusqu’à présent. Il ne se sent plus à sa place. Cette relation est même ressentie comme ambiguë. Votre adolescent ressent comme intrusive votre présence.

Pour mieux comprendre le comportement de votre ado, demandez-vous quelle place a pris votre enfant dans votre vie. Si effectivement, vous avez mis votre vie de femme de côté tout comme votre vie amoureuse, votre ado a eu ce sentiment inconscient d’être votre objet d’amour. Et à l’âge où il prend petit à petit conscience qu’il peut aussi avoir des relations sexuelles, votre présence permanente est ressentie comme intrusive dans sa vie d’ado. Il a besoin de prendre de la distance par rapport à son ressenti. Pour éviter que la relation devienne encore plus conflictuelle, faites intervenir une figure paternelle telle que l’oncle ou le parrain avec lequel il pourra discuter ou partager des moments entre hommes.

Évoquez avec votre ado le fait que vous comprenez qu’il a besoin de son espace et de son indépendance et que pour cette raison vous acceptez qu’il ait des activités hors du foyer mais que vous avez besoin de savoir où il va, avec qui et d’établir avec lui les horaires de sorties. Faites-lui comprendre que vous êtes prête à accepter qu’il ait des moments à lui mais à vos conditions. Votre ado a besoin qu’un adulte fixe les règles. Il se sentira alors en sécurité. Et votre relation sera plus sereine.

Élever seule un ado implique une remise en question à chaque instant. Votre ado a besoin d’une mère aimante qui impose ses règles et les fait respecter. Il ne recherche pas une copine mais bien une figure parentale sur laquelle s’appuyer en cas de problèmes.

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