2houses : La clé d’une garde alternée réussie après le divorce

garde alternée réussie

La garde alternée est devenue une option de plus en plus populaire lors des divorces, offrant aux enfants la possibilité de maintenir des liens solides avec leurs deux parents après la séparation. Cependant, pour que ce mode de garde fonctionne de manière optimale, il est essentiel de maintenir une organisation et une communication efficaces.

Lorsqu’un couple divorce, il est primordial de prêter attention non seulement aux aspects émotionnels, mais également aux détails pratiques de la vie quotidienne des enfants. En planifiant soigneusement les horaires, les responsabilités, les moyens de communication et les échanges d’informations, les parents séparés peuvent garantir une transition en douceur d’un foyer à l’autre, offrant ainsi à leurs précieux enfants un sentiment de stabilité et de sécurité. C’est dans ce contexte que 2houses, une entreprise spécialisée dans l’aide aux parents séparés, entre en jeu. En mettant l’accent sur la simplicité, la praticité et la convivialité, 2houses propose aux parents séparés en France une plateforme sécurisée et intuitive, facilitant ainsi la communication et l’organisation, tout en contribuant au succès d’une garde alternée ou partagée.

Dans cet article, nous examinerons de près les problèmes courants auxquels sont confrontés les parents séparés en France lors de l’organisation d”une garde alternée, et comment ces problèmes peuvent impacter le bien-être des enfants et la relation parentale. Ensuite, nous aborderons en détail les fonctionnalités principales de la plateforme 2houses, et comment elle favorise la réussite de la garde alternée. .

Prêt (e) à changer la donne pour votre famille et à offrir à vos enfants une stabilité et une sécurité sans compromis ? Que vous soyez en train de naviguer dans les eaux tumultueuses d’un divorce, ou que vous cherchiez simplement à améliorer votre co-parentalité, cet article est fait spécialement pour vous.

Alors, poursuivez votre lecture et préparez-vous à être inspiré (e) par une nouvelle façon de co-parenter, plus sereine, plus fluide et plus épanouissante.

Les défis de l’organisation de la garde alternée après le divorce

●     Les problèmes courants auxquels sont confrontés les parents séparés lors de l’organisation de la garde alternée

La garde alternée, souvent perçue comme une solution équilibrée pour les parents séparés en France, n’est pas dénuée de défis. Lorsque la séparation frappe le foyer familial, un tourbillon d’émotions et de responsabilités s’ensuit, plaçant rapidement la question cruciale de la garde des enfants au premier plan. Les parents divorcés se retrouvent alors confrontés à des problèmes complexes qui affectent tant leur propre bien-être que celui de leurs enfants.

Parmi ces défis, l’un des plus préoccupants est la question délicate de la pension alimentaire. Déterminer la contribution financière de chaque parent pour subvenir aux besoins de l’enfant peut rapidement devenir une source de conflit, surtout lorsque les revenus des parents diffèrent considérablement.

Un autre défi fréquent réside dans la coordination des horaires et des routines. Avec la garde alternée, il devient essentiel de trouver un équilibre entre les besoins des enfants et les obligations professionnelles et personnelles des deux parents. Les emplois du temps chargés, les activités extrascolaires et les imprévus du quotidien peuvent encore compliquer davantage cette tâche déjà exigeante.

De plus, ce type de garde peut être compliquée en raison des tensions résiduelles et des aspects logistiques. Les désaccords concernant des décisions importantes telles que l’éducation, la discipline ou les soins médicaux peuvent entraîner des conflits persistants, ce qui rend la situation encore plus complexe.

●     L’impact des défis de la garde alternée sur le bien être des enfants et la relation parentale

La façon dont les défis mentionnés sont gérés peut avoir des conséquences significatives sur le bien-être des enfants et sur la relation entre parents.

Tout d’abord, les difficultés financières liées à la pension alimentaire peuvent créer un environnement stressant et angoissant, non seulement pour les parents, mais aussi pour les enfants. Lorsque l’argent devient un sujet de discorde constant, cela peut entraîner des conflits prolongés qui affectent la qualité de vie des enfants et leur stabilité émotionnelle.

De même, la coordination des horaires et des routines peut influencer la relation entre parent et enfant. Lorsque les emplois du temps des parents ne sont pas compatibles ou que des imprévus surviennent fréquemment, les enfants peuvent se sentir déstabilisés et négligés. Cela peut conduire à une détérioration des liens familiaux et à un sentiment d’insécurité chez les enfants.

De plus, les tensions persistantes et les conflits autour des décisions importantes peuvent également avoir un impact négatif sur le bien-être des enfants et sur la relation parentale. Lorsque les parents sont constamment en désaccord sur des aspects cruciaux de l’éducation et des soins des enfants, cela crée un climat d’instabilité et de confusion pour ces derniers. Ils peuvent se retrouver pris au milieu des conflits, se sentir obligés de prendre parti ou subir des pressions émotionnelles.

2houses: La solution ultime pour surmonter les défis de la garde alternée en France

La garde alternée présente de nombreux défis pour les parents séparés en France. Cependant, grâce à des avancées technologiques telles que la plateforme 2houses, il est maintenant possible de faciliter cette transition délicate et d’assurer le bien-être des enfants. 2houses offre une gamme de fonctionnalités spécialement conçues pour répondre aux besoins uniques des parents séparés, leur permettant ainsi de mieux organiser leur vie familiale et de maintenir une communication fluide et harmonieuse.

●     Une gestion avancée du calendrier : Gardez le contrôle de votre emploi du temps

L’organisation est essentielle lorsqu’on est séparé, et 2houses propose un calendrier partagé en ligne qui simplifie la planification. Avec de nombreuses options de modifications, d’ajouts et de synchronisation, vous pouvez facilement coordonner les horaires de garde, les activités et les rendez-vous importants. Que ce soit sur votre ordinateur ou votre téléphone portable, vous avez toujours accès à votre calendrier pour vous assurer que tout est bien planifié.

Voici comment vous pouvez utiliser le calendrier de 2houses d’une manière fluide et efficace.

●     Une gestion des dépenses simple et efficace : Prévenez les conflits financiers

La gestion financière est souvent un sujet délicat pour les parents séparés, mais grâce à 2houses, la gestion des dépenses devient simple et transparente. La plateforme permet de suivre les dépenses de chaque parent et vous tient informé de la situation en temps réel. Vous pouvez enregistrer les dépenses liées aux enfants, telles que les frais de garde, l’éducation ou les activités extrascolaires, et 2houses calcule automatiquement les coûts et génère des rapports clairs et détaillés.

Découvrez cet article incontournable pour maîtriser les dépenses des enfants après une séparation et vivre sereinement.

●     Journal de communication : Restez connecté pour le bien-être de vos enfants

Être séparé ne signifie pas que la famille est brisée. Le journal de communication de 2houses offre un espace sécurisé où vous pouvez partager toutes sortes d’informations, des nouvelles aux photos et vidéos de vos enfants. Vous pouvez même noter les moments amusants et les citations farfelues de vos petits. Grâce à cet outil, vous pouvez maintenir un lien étroit avec vos enfants, même lorsqu’ils sont chez l’autre parent, ce qui contribue à favoriser une transition plus douce et à préserver la stabilité émotionnelle de vos enfants.

En résumé, la garde alternée présente des défis complexes qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur le bien-être des enfants et des parents séparés. Cependant, une lueur d’espoir se profile à l’horizon avec la plateforme 2houses. En aidant les parents séparés en France à s’organiser efficacement grâce à un éventail de fonctionnalités, 2houses favorise une transition plus fluide pour les familles en transition, et ouvre la voie à une coparentalité harmonieuse et équilibrée. En optant pour 2houses, les parents séparés en France peuvent reconstruire un avenir familial solide, axé sur le bien-être des enfants.

N’attendez plus !

Rejoignez dès maintenant 2houses et donnez à vos enfants le soutien et l’amour dont ils ont besoin pour grandir heureux et épanouis !

Parents séparés en France : Comment 2houses révolutionne la communication

Parents séparés

Les parents séparés et la mauvaise communication : un cocktail explosif qui fragilise le bien-être des enfants !

La séparation d’un couple peut être une période difficile, particulièrement pour les enfants impliqués. Au-delà des émotions complexes qui accompagnent la fin d’une relation, les parents doivent également faire face à un défi crucial : maintenir une communication saine et efficace pour assurer le bien-être de leurs enfants.

Entre les tensions résiduelles, les désaccords sur l’éducation des enfants, les problèmes de logistique et les malentendus fréquents, la simple coordination des emplois du temps peut se transformer en un véritable casse-tête.

Cependant, une lueur d’espoir brille à l’horizon : 2houses, une plateforme novatrice qui s’affirme comme le compagnon incontournable des parents séparés en France. Cette plateforme révolutionnaire a pour objectif de simplifier et d’améliorer la communication entre parents divorcés en offrant une panoplie d’outils efficaces, garantissant ainsi un environnement organisé et harmonieux pour le bien-être des enfants.

Dans cet article, nous examinerons de près les défis dévastateurs auxquels sont confrontés les parents séparés en France lorsqu’il s’agit de communiquer, ainsi que l’impact ravageur que cela peut avoir sur leurs enfants. Ensuite, nous aborderons en détail les nombreux avantages offerts par 2houses, la plateforme innovante qui vise à faciliter la communication entre ces parents.

Prêt à passer à l’action ? Que vous soyez un parent séparé cherchant à améliorer la communication avec votre ex-conjoint(e), ou un professionnel du domaine juridique ou social souhaitant informer vos clients des solutions disponibles, cet article est spécialement conçu pour répondre à vos besoins.

Sans plus tarder, lançons-nous !

Communication entre parents séparés : Les défis dévastateurs et l’impact ravageur sur les enfants

La communication est essentielle dans toute relation, mais elle revêt une importance particulière pour les parents séparés. Malheureusement, ces derniers sont souvent confrontés à d’importants obstacles qui entravent leur capacité à communiquer de manière efficace et saine. Les résidus émotionnels du divorce, tels que la colère, la tristesse et la méfiance, peuvent compliquer les échanges et entraîner des confrontations tendues. Les différences de valeurs, de priorités et de modes de vie entre les parents peuvent également créer des frictions. En outre, les horaires chargés et les responsabilités partagées peuvent rendre difficile la coordination des activités et des décisions concernant les enfants.

Malheureusement, lorsque les parents divorcés échouent dans leur communication, ce sont les enfants qui en paient le prix fort. Tout d’abord, les enfants peuvent être témoins de disputes fréquentes ou de conversations tendues, ce qui crée un climat d’insécurité et d’anxiété. Ils peuvent se sentir déchirés entre leurs deux parents, obligés de choisir un camp ou de jouer un rôle d’intermédiaire entre les deux. Cette pression émotionnelle et ce stress peuvent affecter leur bien-être psychologique, leur estime de soi et leurs relations sociales.

De plus, une mauvaise communication peut entraîner un désordre dans la vie des enfants. Des informations essentielles peuvent être mal transmises ou perdues en chemin, ce qui peut perturber leur routine et leur stabilité. Ils peuvent se sentir déstabilisés par des décisions prises sans avoir été consultés au préalable, ce qui peut générer un sentiment d’injustice et d’impuissance.

Enfin, une communication défaillante peut également affecter la coparentalité et la capacité des parents séparés à coopérer avec une efficacité redoutable. Lorsque les parents ne parviennent pas à échanger de manière constructive, les décisions relatives à l’éducation des enfants se transforment en montagnes insurmontables. Cette situation engendre un chaos de règles contradictoires et d’attentes discordantes, bouleversant la vie quotidienne des enfants et les plongeant dans des conflits de loyauté dévastateurs.

Il est donc essentiel que les parents divorcés surmontent ces obstacles et trouvent des moyens de communiquer de manière respectueuse, ouverte et constructive afin de préserver le bien-être émotionnel de leurs enfants, et de favoriser une coparentalité saine et équilibrée. Et c’est là qu’intervient 2houses en tant que compagnon incontournable des parents séparés en France.

Découvrez les astuces infaillibles pour repousser les limites de la coparentalité et créer une harmonie familiale épanouissante.

2houses : La solution idéale pour une coparentalité harmonieuse en France

La séparation peut être difficile, mais la communication entre parents séparés ne devrait pas l’être. Grâce à 2houses, une plateforme innovante conçue spécifiquement pour faciliter la communication entre parents séparés en France, vous pouvez mettre fin aux disputes et assurer le bien-être de vos enfants de manière harmonieuse. Découvrez les avantages percutants de 2houses et comment ils peuvent transformer votre vie.

Un calendrier partagé, l’organisation à portée de main

  • Simplifiez la coordination de vos emplois du temps : Grâce au calendrier partagé de 2houses, vous pouvez facilement organiser vos horaires de garde, vos rendez-vous médicaux, vos activités extrascolaires, et bien plus encore.
  • Effectuez des modifications et synchronisez en temps réel : Vous pouvez effectuer des modifications instantanées sur le calendrier, garantissant que tous les changements sont immédiatement visibles pour l’autre parent. La synchronisation automatique vous permet d’avoir toujours accès aux informations les plus récentes.
  • Évitez les conflits et les malentendus : En ayant une vue d’ensemble claire de vos engagements, vous pouvez prévenir les conflits potentiels et garantir une meilleure organisation pour le bien-être de vos enfants.

Gestion des dépenses simplifiée et transparente

  • Fini les tensions financières : Avec 2houses, la gestion financière devient simple et transparente. Vous pouvez enregistrer vos dépenses liées aux enfants et être informé en temps réel de votre situation financière, éliminant ainsi les sources de conflit et de stress.
  • Suivi précis des dépenses : Vous pouvez suivre précisément vos dépenses grâce à 2houses, ce qui facilite les discussions sur le partage des frais et évite les malentendus.
  • Transparence pour une confiance renforcée : La transparence financière offerte par 2houses renforce la confiance entre les parents. Vous pouvez ainsi maintenir une relation de confiance en sachant exactement comment les dépenses sont gérées, tout en évitant les litiges potentiellement nuisibles.

Journal de communication, le lien précieux entre les parents séparés

  • Restez connectés : Le journal de communication 2houses vous permet de partager facilement des informations, des nouvelles, des photos et même des vidéos de vos enfants. Ainsi, même lorsque vos enfants sont chez l’autre parent, vous restez proche et impliqué dans leur vie quotidienne.
  • Évitez les oublis importants : En centralisant les informations dans votre journal, vous pouvez vous assurer qu’aucun détail essentiel n’est oublié, que ce soit une demande particulière de votre enfant ou une information cruciale à partager.
  • Préservez le lien familial : Le journal 2houses favorise une communication continue et harmonieuse entre vous et l’autre parent, créant ainsi un environnement familial stable et rassurant pour vos enfants, malgré la séparation.

En somme, la plateforme 2houses se révèle être un véritable game-changer pour les parents séparés en France, offrant une solution complète et innovante pour révolutionner leur communication. En surmontant les défis dévastateurs de la mauvaise communication, 2houses ouvre la voie à une coparentalité harmonieuse et équilibrée, garantissant le bien-être des enfants. Grâce à ses fonctionnalités puissantes, les parents séparés peuvent retrouver la sérénité et la confiance nécessaires pour construire un avenir familial solide, même après la séparation.

Ne laissez pas la mauvaise communication fragiliser le bien-être de vos enfants, adoptez 2houses dès aujourd’hui et transformez votre coparentalité en une expérience positive et épanouissante pour tous.

Créer un planning de garde partagée avec 2houses

La version « sur mesure »

Le planning de garde, la fonctionnalité phare de 2houses ! Que ce soit une garde alternée, partagée, un week-end chez l’un puis chez l’autre, une semaine sur deux ou trois. Peu importe, c’est vous qui ferez votre planning, 2houses vous accompagne du début à la fin.

Voici comment faire:

Tout d’abord, cliquez sur “Agenda” dans le menu supérieur, puis sur “Planning parentaux” et enfin sur “Créer votre premier planning parental”:

Création d'un calendrier de garde

2) Spécifiez tout d’abord pour quels enfants vous allez créer le planning. Vous devez créer un planning parental par enfant si les gardes sont différentes.

Enfants concernés par le calendrier de garde

3)  Dans cet exemple nous avons choisi de présenter le planning de garde « sur mesure ». Cliquez donc sur « Créer le vôtre manuellement »:

4) Choisissez une date de début et sélectionnez une date de fin dans le champ « Se répète jusqu’au ». Attention, la date de début doit toujours tomber un lundi et la la date de fin, un dimanche. Cela ne veut pas dire que votre garde doit commencer un lundi 😉
Cliquez sur le premier jour de la semaine, et cliquez ensuite sur le parent chez lequel les enfants passeront la nuit. Faites de même pour les jours/semaines suivants. Ajoutez une semaine en cliquant sur « Ajouter une semaine » pour définir la deuxième semaine de garde. Si votre garde est définie pour plus de deux semaines, cliquez sur « Ajouter une semaine à ce planning » et configurez votre garde. Si votre garde n’est pas répétitive, cochez la case « N’est pas répétée et s’applique jusqu’à …. ».

Lorsque toutes les informations sont complétées, cliquez sur « Créer ce calendrier parental ».

5) Vous aurez ensuite la possibilité d’ajouter les lieux et heures d’échange (facultatif)

6) Votre planning est maintenant présent dans la liste des “Planning parentaux“. Vous pouvez le supprimer ou le modifier en cliquant sur les icônes adéquats.

Votre calendrier a été automatiquement mis à jour et vous pouvez voir à tout moment où se trouvent vos enfants.

Et voila ! Vous avez ajouté votre premier planning de garde ! S’organiser n’aura jamais été aussi facile !

Famille recomposée et garde alternée : le film à voir… Ou pas !

Famille recomposée et garde alternée

Je propose régulièrement des sélections de livres pour aborder certains sujets pour lesquels parents et enfants ont besoin d’un support. Le thème de la séparation des parents en fait bien entendu partie et je ne pourrais que vous conseiller cette sélection de livres sur la séparation des parents. Cette fois-ci je vais vous présenter le film « C’est quoi cette famille ?! ». Ce film réinvente ou du moins propose un autre regard sur les familles recomposées et la garde alternée et surtout un autre choix d’organisation.

Dans cette comédie française, vous découvrirez l’histoire d’enfants de parents divorcés sans cesse ballotés par la garde alternée, et qui finissent par se rebeller. Une solution s’impose ! Que les rôles s’inversent : maintenant ce seront les parents, interprétés notamment par Julie Gayet et Philippe Katherine, qui viendront habiter à tour de rôle chez … leurs enfants🙂

Cet article invité a été écrit par Amandine Guffond du blog Une maman Deux maisons.

I. Un film sur les familles recomposées avec les enfants en tête d’affiche

Dans ce film, les rôles principaux sont accordés aux enfants ! Gabriel Julien-Laferrière, le réalisateur, s’attarde sur le quotidien des familles recomposées, les difficultés et contraintes de la garde alternée et s’accapare le sujet sous l’angle de l’humour. 

Le film démarre par la célébration du troisième mariage de Julie Gayet, maman de Bastien et de Hugo, papa d’un adolescent. Tous les « ex », leurs nouveaux conjoints et amies ainsi que leurs enfants respectifs sont invités.

Le héros principal, Bastien 13 ans, vit au cœur d’une famille recomposée de pas moins de 6 demi-frères et sœurs, ainsi composée de 8 « parents » et d’autant de maisons. Un jour, s’en est trop ! La fratrie recomposée se rebelle et propose une nouvelle organisation « toute simple » : les enfants vivront sous le même toit en permanence et ce sera aux parents de leur rendre visite.

II. Ne pas être manichéen

« Les jeunes mariés, ils font semblant ou ils sont stupides ? Avant d’être en âge de découvrir ce qu’est le bonheur, j’ai déjà compris que ça ne dure jamais ? », s’interroge en voix off Bastien, dont la mère est sur le point de se séparer de son 3ème compagnon, à peine quelques jours après la noce de mariage.

« En France, un mariage sur deux se termine en divorce. Les remariages aboutissent souvent, aussi, à une nouvelle séparation. Le sujet est sensible et je ne voulais pas être manichéen. Dans le film, la famille recomposée n’est jamais érigée en modèle », souligne Gabriel Julien-Laferrière.

III. Mon avis sur le film

  1. Un thème fort mais inexploité

Le point fort de « C’est quoi cette famille ?! », c’est son thème, à savoir celui de la famille recomposée. Je trouve l’idée du scénario originale, peut-être pas suffisamment exploitée. La situation aurait pu être intéressante : la famille recomposée, la place des enfants dans le couple moderne, la légèreté des adultes face à l’engagement d’avoir un enfant… Il s’agit d’un vrai phénomène de société peu exploré au cinéma, qui est ici au cœur des relations entre les personnages et de l’histoire, prenant en compte toutes ses complexités familiales.

Cependant, l’histoire et le concept sont ensuite peu développés car ne s’enchainent que des rebondissements extrêmes et peu réalistes. En effet, le concept de la famille recomposée est ici poussé à son paroxysme ! Certes, il s’agit d’une comédie, donc les traits sont exagérés mais à tel point qu’il sera difficile de s’y projeter.

  1. Les acteurs « enfants » attachants puis lassants

Les rôles des enfants sont davantage convaincants que ceux des parents et je les trouve attachants. On se laisse séduire par ces jeunes qui débordent d’énergie et d’envie de s’amuser.

Le film a un ton plutôt optimiste et dévoile le cliché du cinéma sentimental à tout prix qui exige que les enfants se révèlent plus raisonnables que leurs parents. Malheureusement, le film devient vite un peu trop sucré, et seul le premier tiers du récit est attachant. Ensuite, cela devient répétitif, d’autant plus qu’on a chargé la barque et imaginé d’autres aventures sentimentales, vécues par les enfants et par la grand-mère. Bref, je trouve que c’est un peu trop too much !

Cet article invité a été écrit par Amandine Guffond du blog Une maman Deux maisons.

L’organisation de soins pour un enfant de parents séparés ?

soins pour un enfant de parents séparés

Avec la crise Covid, la question des vaccins a pu mettre en évidence des divergences fortes entre les parents et leur manière d’envisager la santé des enfants. Outre ces questions importantes sur comment soigner son enfant, la séparation pose des questions pratiques sur le suivi de santé des enfants. Il faudra choisir un médecin traitant, comprendre comment se fait la prise en charge par l’assurance maladie et les assurances privées pour savoir qui paie et qui est remboursé, mais aussi savoir comment accéder aux informations de santé.

1.Quelles sont les obligations des parents séparés ?

1.1. Qui choisit les médecins de l’enfant ? Qui organise les soins ?

Si le bon sens veut qu’universellement, ce choix soit fait de manière consensuelle, les règles des régimes d’assurances maladie varient selon les pays et nous vous détaillons ci-dessous les spécificités pour la Belgique, la France et le Canada.

Belgique :

C’est la mutualité qui gère les remboursements de frais médicaux du patient et pour les enfants de parents divorcés, c’est la question du Dossier Médical Global (DMG) qui sera importante. Il contient toutes les données médicales du patient. L’ouverture du dossier se fait chez un médecin de famille, en présence de l’enfant car il se fait lors d’une consultation. Pour les enfants âgés de 0 à 18 ans, il permet d’être entièrement remboursé au tarif de la convention chez les médecins, orthodontistes, kinésithérapeutes et infirmiers. Si vous consultez un spécialiste, sur recommandation de votre médecin généraliste, vous payerez 5€ de moins en ayant créé un DMG.

Pour ce faire, au moins l’un des parents ou tuteur de l’enfant doit être en ordre de cotisations à l’assurance complémentaire auprès de la mutualité.

Le DMG ne peut être accessible que par le médecin de famille ou éventuellement ses confrères qui travaillent au sein du même cabinet. Il ne peut pas être partagé avec un autre médecin. Le choix du médecin de famille est donc très important et doit être fait en concertation entre les parents. Si nécessaire, le DMG peut être transféré chez un autre médecin. Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter : https://www.mc.be/la-mc/soins-sante-remboursements/dmg

France :

Selon les règles de la Sécurité Sociale, il est nécessaire de choisir un médecin traitant. Le médecin traitant de l’enfant est choisi par le parent qui a la garde de l’enfant et qui l’emmène le plus souvent en consultation. De ce fait, il doit informer l’autre parent des coordonnées du médecin qui suit l’enfant et celui-ci peut s’opposer à ce choix et exiger un changement de médecin. Il n’est pas possible de déclarer deux médecins traitants.

Si les parents vivent éloignés et que l’enfant doit consulter un médecin proche du lieu de résidence de l’autre parent. Le médecin pourra noter « consultation éloignée du lieu de résidence habituelle » pour éviter une pénalité dans le remboursement.

Canada – Québec :

Chaque membre de la famille, y compris les enfants, doit avoir sa propre carte d’assurance maladie. La carte d’assurance maladie ne peut avoir deux adresses pour un enfant et il n’est pas possible d’éditer deux cartes pour un même enfant. Ce point a encore été récemment confirmé par la RAMQ. Il faut donc faire en sorte que l’enfant soit toujours en possession de sa carte lors d’une consultation.

Concernant le choix du médecin de famille, un seul médecin ou cabinet médical peut-être désigné par assuré et plus de 100000 québécois en attendent un. Il est donc important de bien se mettre d’accord sur le choix du médecin de l’enfant.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter : https://www.ramq.gouv.qc.ca/fr/citoyens/separation-divorce)

1.2. Accès au dossier médical

L’accès au dossier médical de l’enfant mineur est communicable à chacun de ses parents à la condition qu’ils soient titulaires de l’autorité parentale et que l’enfant soit lui-même mineur. Même en cas de conflit entre les titulaires de l’autorité parentale, si l’un des parents demande la communication du dossier médical du mineur, l’établissement doit répondre à la demande et envoyer en copie des éléments du dossier médical au parent qui a fait la demande.

L’un des deux titulaires de l’autorité parentale ne peut s’opposer à ce que l’autre accède au dossier de l’enfant. En France, aucune disposition législative ou réglementaire n’impose que le second parent donne son accord, ni même soit averti de la demande de communication (CADA, 30 janvier 2014, n° 20135073). Dans les autres pays, ce point peut être supposé identique.

1.3. Choix des traitements

Pour les soins l’accord des deux parents est nécessaire. Cependant, pour les soins usuels et pour simplifier la situation, le praticien peut présumer l’accord conjoint en présence de l’un des deux parents seulement.

Dans le cas des enfants qui ont des maladies chroniques ou qui poursuivent un traitement, l’accord explicite des deux parents est nécessaire pour que soit établi le plan de traitement ou un acte non usuel.

En cas d’urgence, si le médecin ne peut joindre les parents, il y a des règles médicales autorisant celui-ci de prendre les mesures nécessaires pour sauver la vie et l’intégrité du patient. Cependant, si l’un des parents est joignable, il peut prendre, seul, uniquement les mesures d’urgences à condition d’être de bonne foi. Aussi, le code de la santé publique dispense le médecin d’obtenir le consentement des parents lorsque leur opposition risque d’entraîner des conséquences graves pour la santé de leur enfant.

1.4. Que se passe-t-il en cas de désaccord ?

Si l’autre parent a clairement indiqué son opposition à une consultation ou s’il a informé le praticien qu’il s’opposait, alors il n’y a plus de possibilité pour le parent d’agir seul et si le praticien a été informé, il doit refuser d’agir, sauf si l’état de santé de l’enfant nécessite une action immédiate.

En cas de refus d’un parent, ce dernier doit saisir le tribunal où un Juge aux Affaires Familiales déterminera s’il s’agit d’un acte usuel ou non. Lorsqu’il y a un désaccord sur le choix d’un médecin ou une décision médicale, la loi prévoit des solutions en fonction du degré d’urgence et de la personne qui veut agir.

2. Comment fonctionneront les assurances santé ?

2.1. Les règles de prises en charge

Les différences entre les régimes d’assurances santé sont importantes et nécessitent un traitement particulier, pays par pays.

Belgique :

L’enfant est inscrit sur l’assurance maladie d’un seul parent, chez le parent chez lequel il est domicilié. Si un seul des parents est titulaire, l’enfant reste en principe à sa charge. Quand les deux parents sont titulaires, ils peuvent choisir qui prend l’enfant à sa charge pour la mutuelle. C’est ce parent qui sera alors normalement remboursé pour les frais de santé.

Dans certaines mutuelles, l’autre parent peut toutefois se faire rembourser directement sur son compte en complétant une déclaration sur l’honneur de changement de compte. C’est un point à vérifier auprès de chaque mutuelle.

France :

Les enfants mineurs peuvent être inscrits sur les cartes Vitale des deux parents. Cela permet à chaque parent d’être remboursé directement sur son compte pour les frais qu’il engage. C’est pratique mais pas automatique, il faut penser à faire la demande à la Caisse d’Assurance Maladie.

Pour la complémentaire santé, le principe est le même, chaque parent peut inscrire l’enfant sur sa mutuelle et recevoir directement le remboursement. Les transmissions d’informations entre la Sécu et la complémentaire étant automatisées, c’est la Sécu enverra le décompte à la complémentaire qui a été déclarée. Au moment de la séparation, il faut faire attention à ce point et vérifier qui est enregistré chez qui.

Astuce : Pour les frais onéreux tels que l’optique ou le dentaire, les deux complémentaires peuvent se cumuler.

Exemple : Si pour une paire de lunettes à 400 €, la Sécu et la première mutuelle ont remboursé 200 €, il faudra transmettre le décompte de la première mutuelle à la seconde pour qu’elle rembourse sa part dans la limite des frais payés.

Canada – Québec :

L’enfant doit être couvert en priorité par le régime privé du parent avec qui il habite de façon habituelle. Si ce parent n’est pas admissible à un régime privé, l’enfant est couvert par le régime privé de son autre parent. Dans le cas où aucun des 2 parents n’est admissible à un régime privé, ces derniers devront être inscrits au régime public qui couvrira leur enfant.

2.2.  Les frais non couverts par les assurances santé

De nombreux frais de santé ne sont pas couverts par les assurances santé, dans ce cas, ils doivent être considérés comme tous les autres frais liés à l’entretien des enfants et être répartis de la même manière.

3. Assurances voyages

De l’avis du site www.international-sante.com, comparateur d’assurances santé internationales, la souscription d’une assurance voyage sera particulièrement importante dans le cas d’enfants de parents séparés et cela pour plusieurs raisons :

  • Les sommes qu’il faudra engager rapidement pour être soigné peuvent être importantes et il vaut mieux qu’un assureur puisse rapidement s’y engager plutôt que d’avoir à demander un accord ou un arrangement avec l’autre parent.
  • Dans certains pays, l’accès à des soins de qualité ne sera pas possible sans assurance car les hôpitaux veulent être certains d’être payés des frais qu’ils engageront. Une carence d’assurance peut donc représenter un risque réel de refus de soins et de perte de chance qu’un parent pourrait reprocher à l’autre parent.
  • Si l’enfant est rattaché au régime d’assurance maladie de l’autre parent, le remboursement sera souvent compliqué. Une assurance voyage permettra de s’affranchir de cette contrainte et d’être directement remboursé sans avoir à faire des arrangements avec l’autre parent.
  • En cas d’hospitalisation d’un parent à l’étranger des services d’assistance peuvent permettre d’organiser la garde et le rapatriement des enfants.

Dépenses partagées pour les enfants : que dit la loi ? (FRANCE)

Dépenses partagées

La gestion du budget est souvent source de conflits dans un couple. Quand il s’agit des dépenses partagées pour les enfants après un divorce, cela complique encore les choses. Mais savez-vous ce que dit la loi à ce sujet ? Comment répartir les dépenses de façon équitable pour assurer le bien-être de votre enfant ? Découvrez quelques pistes pour gérer plus efficacement le budget partagé !

Comment la loi fixe-t-elle le partage des dépenses pour les enfants après un divorce ?

Nous le savons tous, le droit français contient un nombre très important de lois et règlements. Cependant, en matière de divorce, la loi ne fixe pas un cadre précis pour l’éducation des enfants après la séparation.

Subvenir aux besoins des enfants : un devoir pour les deux parents

L’article 371-2 du Code civil indique que « chacun des parents contribue à l’entretien et à l’éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l’autre parent, ainsi que des besoins de l’enfant ». Cette règle s’implique à tous les parents, qu’ils vivent ensemble ou qu’ils soient séparés.

Après un divorce, les deux parents doivent donc continuer à assumer les dépenses nécessaires pour élever leurs enfants. La loi précise bien que ces frais doivent être répartis proportionnellement aux ressources de chacun. Le principe n’est donc pas que chacun assume exactement 50% des dépenses. C’est d’ailleurs très rarement le cas, puisque les revenus des deux parents sont rarement identiques.

Sous quelle forme chaque parent contribue-t-il aux dépenses ?

Suivant la façon dont se formalise la séparation, la participation financière de chacun peut se faire de différentes façons.

Dans le cas où tout se fait à l’amiable, les coparents sont libres de faire exactement comme ils le souhaitent. Tous les types d’organisation sont alors possibles, en tenant compte du mode de garde mis en place. L’un des parents peut ainsi avancer des frais qui sont ensuite partiellement remboursés par l’autre parent. Il est aussi possible que le parent qui a moins souvent la garde verse une avance au parent gardien en début de mois.

Dans le cas où le divorce donne lieu à un jugement, c’est le juge qui fixe la façon dont les dépenses doivent être partagées. Cela passe généralement par le versement d’une pension alimentaire par le parent qui a les revenus les plus importants, ou par le parent qui n’a pas la garde habituelle.

Que couvre la pension alimentaire ?

La pension alimentaire, contrairement à ce que pourrait faire penser son nom, ne sert pas que pour payer la nourriture ! Elle est une contribution à tous les besoins de base de l’enfant : alimentation, vêtements, frais scolaires, frais médicaux classiques…

Notez que le versement d’une pension alimentaire est possible même si les coparents ont un accord de garde partagée. En effet, le Code civil dit bien que chaque parent doit contribuer aux frais en fonction de ses moyens. Si l’un des deux a des revenus supérieurs à l’autre, il doit donc couvrir plus de 50% des dépenses. Il ne peut donc pas se contenter de régler les frais liés à ses périodes de garde, mais doit également contribuer lorsque l’enfant est chez l’autre parent.

Le calcul de la pension alimentaire

Encore une fois, la loi ne fixe pas précisément la façon dont est calculé le montant de la pension alimentaire. Le ministère de la Justice propose une table de calcul indicative pour aider les juges à prendre leur décision. Cependant, ils sont totalement libres de ne pas en tenir compte et d’utiliser d’autres critères. Bien entendu, le mode de garde est pris en compte pour définir le montant de la pension. Un parent qui n’héberge presque jamais ses enfants paye plus que s’il les voyait un weekend sur deux et la moitié des vacances. Dans le cas de la garde partagée, la pension est généralement inexistante, et son montant est faible si elle existe.

Qui touche les allocations familiales ?

Il est important de savoir comment répartir les dépenses, mais il est également nécessaire de savoir qui touche les aides éventuelles.

Si la résidence principale des enfants est fixée chez l’un des deux parents, c’est lui qui touche l’intégralité des allocations familiales. En revanche, en cas de garde partagée, elles sont divisées à parts égales entre les deux coparents. Les APL peuvent également être accordées aux deux parents, proportionnellement au temps d’hébergement des enfants. En revanche, les autres aides éventuelles de la CAF sont accordées à l’un des deux parents uniquement.

Les dépenses partagées : frais quotidiens et frais exceptionnels

La loi ne définit pas clairement quelles dépenses doivent être couvertes par la pension alimentaire, ou partagées entre les parents lorsqu’il n’y a pas de pension alimentaire. Toutefois, la jurisprudence et l’usage distinguent deux grandes catégories de dépenses : les frais quotidiens et les frais exceptionnels. En théorie, les deux parents doivent participer à la prise en charge des frais quotidiens, notamment grâce au versement de la pension alimentaire. Pour les frais exceptionnels, ils peuvent être supportés par un seul parent. Bien entendu, il est également possible de s’entendre pour en partager au moins une partie.

Quelles dépenses sont comprises dans les frais quotidiens ?

Les frais quotidiens, comme leur nom l’indique, correspondent aux dépenses qui doivent être effectuées pour la vie quotidienne. Ils recouvrent généralement les postes suivants :

  • l’alimentation ;
  • les vêtements, chaussures, produits d’hygiène ;
  • la consommation d’électricité supplémentaire due à la présence de l’enfant au domicile ;
  • les fournitures scolaires de base ;
  • les frais de scolarité dans un établissement public ;
  • la cantine ;
  • l’internat ;
  • les sorties scolaires ou les activités pendant le temps scolaire ;
  • les transports pour se rendre à l’école ;
  • les frais médicaux classiques (visites chez le généraliste ou le pédiatre, médicaments) ;
  • pour les enfants plus grands, l’abonnement téléphonique…

Cette liste n’est pas exhaustive ! Il n’existe pas de liste officielle des frais quotidiens. La justice considère que les parents doivent faire appel au bon sens pour la déterminer. Elle précise également qu’ils doivent toujours s’appuyer sur la notion d’intérêt de l’enfant.

Les frais exceptionnels : que recouvrent-ils ?

Certaines dépenses rentrent clairement dans le cadre de dépenses exceptionnelles : les vacances avec l’un des deux parents, les activités extrascolaires décidées sans concertation…

Pour d’autres frais, la limite est plus floue. C’est le cas par exemple des dépenses de santé qui ne sont pas couvertes par les mutuelles, comme certains soins dentaires ou des montures de lunettes. Même si elles sont décidées par un seuil parent, elles sont bien souvent indispensables au bien être de l’enfant !

Puisque la loi ne fixe pas de limites claires, vous comprendrez aisément que tout va reposer sur la capacité des parents à trouver des accords au cas par cas.

Comment bien partager les dépenses liées aux enfants après un divorce ?

La question des dépenses partagées est souvent un sujet de tensions entre parents séparés. Si une pension alimentaire a été fixée, elle ne permet souvent pas un partage équitable de toutes les dépenses. La répartition des frais exceptionnels doit donc être discutée.

Si la séparation se fait à l’amiable, les coparents doivent décider entre eux qui va payer quoi. Le but est de se mettre d’accord à l’avance pour éviter l’apparition de conflits par la suite.

Fixez clairement la répartition des dépenses

Pour une coparentalité qui se passe bien, il est toujours utile de se mettre d’accord en avance sur différents sujets. Parmi ceux-ci, on trouve le calendrier de garde, mais également la répartition des dépenses.

Avant de décider comment partager les frais, il est nécessaire d’en dresser une liste la plus complète possible. Essayez ensuite de budgetiser chacune des dépenses, afin d’avoir une vue claire des montants concernés. Décidez ensuite avec votre coparent des frais qui doivent être partagés et de ceux qui seront assumés par un seul d’entre vous.

Prévoyez aussi quoi faire en cas de désaccord sur une dépense future. Vous pouvez par exemple établir qu’en l’absence d’accord, le parent qui a pris la décision doit payer seul.

Mettez votre accord par écrit. Cela vous permettra de vous y référer facilement en cas de doute ou de conflit par la suite. Si besoin, vous pouvez vous faire assister d’un avocat pour vous assurer de ne rien oublier et pour formaliser l’accord.

Tenez compte de la situation financière de chacun

Pour décider de la façon dont les dépenses vont être réparties, on conseille de se baser sur le principe de l’équité. Cela ne signifie pas forcément l’égalité, qui implique un partage à 50/50 dans tous les cas. Si l’un des deux parents gagne deux fois plus que l’autre, le principe d’équité implique qu’il prenne en compte 2/3 des dépenses.

Vous êtes libres de décider ensemble comment appliquer ce principe. Une possibilité consiste à lister toutes les dépenses et à les partager. Mais il est également possible de répartir les frais de façon moins formelle. Par exemple, chaque parent assume les frais d’alimentation de son côté, et seul le plus riche des deux assure l’achat des vêtements ou le paiement de l’abonnement téléphonique.

Obtenez l’accord de votre coparent pour les dépenses exceptionnelles

Vous souhaitez inscrire votre enfant dans une école privée, ou lui acheter un scooter pour aller au lycée ? Si vous prenez seul(e) cette décision, il n’y a pas de raison que votre coparent partage les frais. Cependant, si vous lui en parlez en amont, vous avez des chances d’obtenir son accord et sa participation financière.

De façon générale, prenez toujours le temps de discuter avant d’engager une dépense importante. Si vous mettez votre coparent devant le fait accompli, il sera bien sûr beaucoup plus difficile d’obtenir son accord !

Adaptez-vous aux changements de situation

Les enfants grandissent, et nos vies évoluent en permanence. La répartition des dépenses fixée au moment de la séparation ne correspondra peut-être plus à la situation des deux coparents cinq ans plus tard. L’un des deux aura peut-être vu son revenu augmenter, ou au contraire diminuer.

Pour que le partage reste équitable et que les besoins de votre enfant continuent à être couverts, vous devrez vous adapter. Cela passera sans doute par de nouvelles discussions pour fixer un nouvel accord.

Suivez l’évolution du budget en temps réel

Suivre ses dépenses très régulièrement est la base lorsque l’on souhaite tenir un budget. C’est d’autant plus important lorsque celui-ci doit être géré en collaboration avec votre coparent. Pensez à bien noter chacun de votre côté tout ce que vous payez et tout ce que vous versez à l’autre. Vous pouvez par exemple prévoir de faire le point ensemble à intervalle régulier afin de vous assurer que chacun a bien versé sa contribution.

L’utilisation d’une application dédiée à la gestion du budget des parents séparés peut être très utile pour réaliser ce suivi.

Utilisez une application pour gérer les dépenses partagées

Faire un budget n’est jamais simple, même lorsque l’on maîtrise toutes les entrées et les dépenses. Quand les dépenses sont partagées, les choses se compliquent encore. Comment garder en tête qui doit payer quoi ? Comment savoir si votre coparent a versé sa part pour une dépense à venir ou pour laquelle vous avez avancé les frais ? Heureusement, les applications pour parents séparés sont là pour vous simplifier la vie !

Elles vous permettent de créer différentes catégories de dépenses, et de définir la contribution de chaque coparent. Vous pouvez ainsi vérifier en temps réel qui a payé quoi, et vous assurer que le budget est bien équilibré. Une telle application a deux intérêts majeurs. Tout d’abord, elle est très pratique et offre une interface particulièrement ergonomique pour la gestion du budget partagé. Ensuite, elle permet d’éliminer bon nombre de tensions, en évitant les oublis. Cela aide à avoir des relations apaisées entre coparents, et favorise donc votre bien-être ainsi que celui de vos enfants !

Vacances d’été : comment organiser le planning parental 2-2-3 et les autres calendriers ?

planning parental 2 2 3

Le planning parental 2-2-3 permet d’organiser la garde partagée de vos enfants pendant l’année scolaire. Mais, lorsque l’été arrive, les choses se compliquent pour les parents séparés. Comment s’organiser pour que vos enfants passent du temps de qualité avec chacun de leurs parents ? Comment planifier les événements familiaux souvent nombreux pendant l’été ? Avec un peu d’organisation, vous parviendrez à tout concilier et à passer de belles vacances !

Le planning parental 2-2-3 et les autres calendriers pour la garde partagée

Après une séparation, de plus en plus de parents optent pour le système de la garde partagée. Au cours de l’année, les enfants passent autant de temps chez chacun de leurs deux parents. Il existe différents calendriers de garde partagée. Cela permet de s’adapter à l’âge des enfants ainsi qu’à la situation des coparents.

Le calendrier 2-2-3

Le planning parental 2-2-3 rentre dans le cadre de la garde partagée à 50/50. Il s’équilibre sur deux semaines en période scolaire, avec des tours de garde répartis de la façon suivante :

  • semaine 1 : lundi et mardi (2 jours) chez le parent 1, mercredi et jeudi (2 jours) chez le parent 2, vendredi, samedi et dimanche (3 jours) chez le parent 1 ;
  • semaine 2 : lundi et mardi (2 jours) chez le parent 2, mercredi et jeudi (2 jours) chez le parent 1, vendredi, samedi et dimanche (3 jours) chez le parent 2.

Chaque semaine est répartie en deux blocs de deux jours et un bloc de trois jours, d’où le nom de calendrier 2-2-3. Ce rythme est généralement choisi par les parents de très jeunes enfants. Il évite des périodes de séparation trop longues pour un tout-petit. Toutefois, comme les jours de garde changent une semaine sur deux, il est contraignant pour l’organisation des parents.

Le calendrier 2-2-5-5

Le calendrier 2-2-5-5 est une autre possibilité pour la garde partagée à 50/50. Les enfants passent tous les lundis et mardis chez le même parent, et tous les mercredis et jeudis chez l’autre. Pour les trois jours de la fin de semaine, ils alternent les séjours chez chacun des parents. Cela donne le rythme suivant sur deux semaines :

  • lundi et mardi (2 jours) chez le parent 1 ;
  • mercredi et jeudi (2 jours) chez le parent 2 ;
  • vendredi, samedi, dimanche, lundi et mardi (5 jours) chez le parent 1 ;
  • mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche (5 jours) chez le parent 2.

Le calendrier 3-4-4-3

Dans le calendrier 3-4-4-3, les enfants passent tous les débuts de semaine chez l’un des parents, et tous les weekends chez l’autre. La transition se fait le jeudi ou le vendredi suivant les semaines.

Ce planning garantit également le partage de la garde à 50/50. Il permet une grande régularité, puisque les jours de gardes sont presque les mêmes d’une semaine sur l’autre. Son grand inconvénient est que les weekends ne sont pas partagés entre les deux parents.

La garde partagée une semaine sur deux ou une quinzaine sur deux

C’est le calendrier de garde partagée le plus courant. Les enfants passent une semaine chez un parent et une semaine chez l’autre, en alternance. Lorsqu’ils grandissent, le rythme passe parfois à deux semaines chez l’un, deux semaines chez l’autre. Ces plannings limitent les jours de changement de garde. Ils sont bien adaptés aux grands enfants, et leur assurent une certaine stabilité.

Les calendriers sur mesure

En matière de garde partagée, la créativité est la bienvenue ! Vous pouvez parfaitement décider avec votre coparent de créer un calendrier unique. Vous pourrez ainsi vous adapter au mieux à l’emploi du temps de chacun, tout en préservant vos enfants.

Quel calendrier de garde pendant les vacances d’été pour les parents séparés ?

Vous avez enfin réussi à mettre en place un calendrier de garde qui fonctionne en période scolaire ? Les vacances d’été pourraient bien venir bouleverser ce bel équilibre ! En juillet et août, le cadre bien établi du reste de l’année a tendance à voler en éclat. Comment adapter le calendrier 2-2-3 ou tout autre planning de garde alternée pendant l’été ?

Que prévoit le planning parental 2-2-3 pour les vacances d’été ?

Si vos enfants sont en garde alternée, les vacances doivent être partagées entre les deux parents. Il en va de même s’ils sont en garde exclusive avec droit d’hébergement. Pour les vacances courtes, l’usage veut que les enfants passent une semaine chez l’un de leurs parents et une semaine chez l’autre. Dans le cas des vacances d’été, qui durent deux mois, ils devraient donc passer le mois de juillet chez l’un et le mois d’août chez l’autre.

Dans la réalité, ce système est peu adapté pour la plupart des enfants et des coparents.

Garder le même rythme que le reste de l’année ?

Vous avez bien sûr la possibilité de décider de continuer l’alternance habituelle des jours de garde pendant l’été. Dans le cas du calendrier 2-2-3, vos enfants continueront ainsi à passer plusieurs jours par semaine chez chaque parent.

Ce système peut être bien adapté si vous travaillez durant une partie de l’été. Il implique toutefois que vous ayez la possibilité de faire garder vos enfants pendant la journée.

Gardez tout de même en tête que l’année scolaire peut être fatigante pour vos enfants. C’est d’autant plus le cas lorsqu’ils doivent sans cesse changer de maison. Tout comme les adultes, ils ont besoin de pouvoir décompresser pendant les vacances. Dans la mesure du possible, essayez de leur offrir un rythme de vie plus paisible que le reste de l’année.

Adapter le calendrier à l’âge des enfants

Pour les grands enfants et les ados, passer un mois chez chaque parent ne pose généralement pas de problèmes. Cela permet même de planifier un séjour long, comme un voyage à l’étranger par exemple.

En revanche, pour les jeunes enfants, un mois sans voir l’un de ses deux parents semble être une éternité. La plupart des parents décident donc de fractionner le calendrier de garde pendant l’été. Souvent, les enfants passent deux semaines chez l’un, puis deux semaines chez l’autre, et ainsi de suite.

Pensez à bien prendre en compte l’âge et les besoins de vos enfants lors de l’établissement du planning de garde !

Le défi de l’organisation des événements familiaux pendant l’été

Les vacances d’été sont une période qui regroupe de nombreuses activités et réunions familiales. Vacances en familles, stages d’été, invitations à des mariages : vous souhaitez bien entendu que vos enfants soient avec vous pour ces occasions. Lorsque les parents vivent ensemble, il n’est déjà pas toujours simple de tout faire rentrer dans l’emploi du temps.

Pour les parents séparés, le jeu devient encore plus compliqué ! Pendant les deux mois d’été, vous allez devoir planifier vos périodes de garde en fonction de tous ces événements. Votre coparent, de son côté, va tenter de faire de même. Sans anticipation, cela risque de provoquer des télescopages dans le calendrier !

Planifiez au maximum l’été de vos enfants

Pour éviter de se retrouver face à des situations insolubles, il est indispensable de mettre en place un planning détaillé avant l’été. Prenez un moment avec votre coparent pour faire le point sur tout ce qui est prévu de votre côté comme du sien. Sur un calendrier partagé, indiquez les périodes ou jours de garde que chacun souhaite. Si certains de ces jours coïncident, négociez pour choisir la meilleure solution pour vos enfants.

Indiquez également les jours de trajet pour se rendre sur les différents lieux de vacances. Si vos enfants sont jeunes, évitez de les faire voyager deux jours de suite sur de longues distances.

Une bonne planification est encore plus importante si vous êtes à la tête d’une famille recomposée ! Vous devrez prendre en compte vos propres contraintes, ainsi que celles de votre nouveau ou nouvelle conjoint(e) et de ses enfants. Anticipez le plus possible et favorisez le dialogue. Vous parviendrez sans aucun doute à trouver des solutions !

Faites preuve de souplesse et de compréhension

Vous n’avez pas envie de renoncer à une sortie en famille pendant l’été, et c’est bien normal. Pourtant, vous allez sûrement devoir accepter de faire des concessions. Votre coparent est en vacances la première quinzaine d’août uniquement et veut emmener vos enfants à la mer ? Vous devrez peut-être accepter qu’ils ne soient pas avec vous pour le mariage de leur cousine qui a justement lieu pendant cette période.

Le bien-être de vos enfants doit rester votre boussole. Il doit primer sur le reste. En faisant des concessions lorsque c’est nécessaire, vous ne perdrez pas une lutte de pouvoir. Au contraire, vous contribuerez à créer une relation de coparentalité saine et équilibrée.

Définissez les événements les plus importants pour vous

Pour pouvoir faire des concessions, il faut aussi être capable de définir les points sur lesquels vous ne voulez pas céder. Prenez le temps de réfléchir : quels sont les événements auxquels vous voulez absolument que vos enfants vous accompagnent ? Au moment de négocier, vous pourrez vous focaliser sur ces jours-là, et vous saurez que vous pouvez faire des compromis sur d’autres périodes.

Trouver des solutions de garde alternatives pendant les vacances d’été

Vous avez réussi à répartir la garde de vos enfants entre vous et votre coparent pour les deux mois d’été. Maintenant, vous allez devoir trouver comment les occuper pendant vos périodes de garde. Or, vous n’êtes pas forcément en vacances pendant plusieurs semaines !

Les vacances d’été : s’adapter à deux mois sans école

Si vos enfants sont d’âge scolaire, ils sont à l’école une grande partie de la semaine de septembre à juin. L’été arrivé, ce planning est bouleversé. Il est alors indispensable de trouver des solutions pour faire garder vos enfants pendant que vous travaillez.

Le même problème se pose pour les très jeunes enfants. La plupart des crèches ferment pendant plusieurs semaines, et les assistantes maternelles ont aussi besoin de congés ! Il n’est pas toujours facile de coordonner vos propres congés avec les périodes durant lesquelles vos enfants ne sont pas gardés.

Négociez avec votre employeur

Pour planifier au mieux vos vacances avec vos enfants, posez vos congés le plus tôt possible. C’est particulièrement important si vos congés et ceux de vos collègues ne doivent pas se chevaucher. En vous y prenant tôt, vous augmentez vos chances d’obtenir les créneaux que vous souhaitez.

En cas de problème, n’hésitez pas à en discuter avec votre employeur et vos collègues. Il est parfois possible d’échanger une semaine de vacances avec quelqu’un qui n’a pas encore effectué ses réservations. Votre situation familiale peut également vous accorder une priorité en cas de conflit.

Pensez aux colonies de vacances

Si vos enfants sont suffisamment âgés, vous pouvez peut-être leur offrir un séjour d’une ou deux semaines en colonie. Il en existe de toutes sortes : camps de découverte de la nature, séjours sportifs du type UCPA, séjours linguistiques à l’étranger…

Si vos revenus sont modestes, vous pouvez sûrement obtenir des aides de la CAF, de la mairie, ou encore de votre employeur. N’hésitez pas à les demander !

Renseignez-vous sur les solutions de garde près de chez vous

On ne le sait pas toujours, mais il existe des offres de garde d’enfants pendant l’été. Certaines municipalités mettent en place des accueils en journée pour les enfants d’âge scolaire. Vos enfants pourront y découvrir de nombreuses activités et s’y faire de nouveaux amis ! Certaines crèches sont également ouvertes pendant l’été. Elles peuvent parfois accueillir ponctuellement des enfants qui ne sont pas inscrits à l’année. La mairie saura vous renseigner sur ces différentes possibilités.

Il est aussi possible de trouver des assistantes maternelles qui seront ravies de pouvoir accueillir un enfant en juillet ou en août. Pour obtenir leurs coordonnées, renseignez-vous auprès du relais assistantes maternelles (RAM) de votre ville.

Faites appel aux grands-parents

Les grands-parents sont généralement ravis de pouvoir passer du temps avec leurs petits-enfants ! Pour les enfants, c’est également très agréable de se faire chouchouter par papy et mamie. N’hésitez donc pas à prévoir un séjour chez vos parents… ou chez vos beaux-parents si vous avez conservé de bonnes relations ! Ce sera pour vos enfants l’occasion de renforcer leurs liens avec votre belle-mère et votre beau-père.

La garde des enfants après le divorce : une multitude de solutions !

garde des enfants

Lors d’un divorce avec enfants, on a souvent l’impression d’avoir un million de choses à gérer simultanément. Dans ce contexte, vous seriez peut-être soulagé(e) qu’il existe une solution clé en main pour la garde de votre enfant. Pourtant, ce n’est pas le cas ! Vous et votre ex-conjoint(e) allez devoir créer votre propre coparentalité sur mesure. Cela peut sembler compliqué, mais il faut vraiment voir cette possibilité comme une chance ! Vous allez pouvoir mettre en place une solution qui sera véritablement adaptée à votre situation unique. C’est le meilleur moyen pour que les choses se passent bien et que votre enfant s’épanouisse au mieux !

La garde des enfants après un divorce : des solutions au cas par cas

La loi française fixe très peu de règles pour la gestion des enfants en cas de séparation ou de divorce. Si cela se passe devant le tribunal, le juge est libre de décider ce qu’il veut en matière de planning de garde. Si les ex-conjoints décident de se séparer sans passer par un jugement, ils peuvent décider librement de l’organisation à mettre en place. Ils doivent toutefois garantir que l’intérêt de l’enfant est préservé.

La situation unique de chaque famille

Une séparation n’est jamais facile à vivre. Lorsque des enfants sont concernés, cela devient encore plus compliqué à gérer. Jusque là, vous assumiez ensemble leur entretien et leur éducation dans un même foyer. Désormais, vous allez devoir le faire chacun de votre côté : c’est la coparentalité. S’occuper d’un ou plusieurs enfants quand on est seul(e) n’est jamais simple. Cela implique de revoir complètement votre planning et vos habitudes. Pour les enfants, s’adapter à cette nouvelle situation est également un défi. Certains y arriveront sans difficulté majeure, tandis que ce sera très difficile pour d’autres.

La façon dont votre coparentalité va s’organiser dépend bien entendu de ces facteurs. Elle est également fortement influencée par la dynamique de votre famille avant la séparation, et par la qualité de votre relation avec votre ex-conjoint(e).

Chaque situation est totalement unique. Heureusement, la loi offre une souplesse qui permet de s’adapter au mieux à tous les cas de figure.

Les modalités de la garde que vous allez devoir fixer

Lors de la séparation, vous êtes face à différentes décisions. Elles vont encadrer la façon dont vous et votre coparent allez partager l’entretien et l’éducation des enfants. Tout d’abord, il est nécessaire de déterminer le mode de garde. Si vous optez pour la garde partagée, vous devrez fixer le calendrier de garde à appliquer. Il vous faudra aussi déterminer la façon dont les dépenses partagées seront réparties entre vous et votre coparent. Enfin, vous devrez au fil du temps créer votre propre coparentalité en fonction de votre personnalité !

Le choix du mode de garde dans un divorce avec enfants

Ce qui va définir la mise en place de cette nouvelle relation est avant tout le choix du mode de garde. Dans un divorce conflictuel, c’est le juge qui va prendre cette décision. Si les choses se passent bien entre vous, vous pouvez également définir vous-même le mode de garde.

La garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement

Dans certaines situations, l’un des deux parents assure la garde de l’enfant la plus grande partie du temps. On parle alors de résidence principale. Généralement, l’autre parent se voit attribuer un droit de visite et éventuellement un droit d’hébergement. Cela signifie qu’il a le droit de passer régulièrement du temps avec son enfant, et de l’accueillir à son domicile en cas de droit d’hébergement.

La solution la plus répandue est celle où le parent dit « non-gardien » s’occupe de son enfant un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Dans le cas d’une coparentalité longue distance, les visites peuvent parfois être beaucoup plus espacées, et se limiter à un ou deux séjours par an.

La garde exclusive est encore souvent décidée par le juge. Des parents peuvent aussi choisir cette solution si elle correspond mieux à la situation de chacun. C’est par exemple le cas si l’un d’entre eux est souvent absent toute la semaine, et ne peut donc pas s’occuper régulièrement de son enfant.

La garde partagée

La garde exclusive a été la norme pendant longtemps en cas de divorce. Les enfants étaient généralement confiés à la mère, et le père s’en occupait un weekend sur deux.

Peu à peu, les études en psychologies de l’enfant ont montré que le contact avec ses deux parents est nécessaire pour son équilibre. Des pères séparés ont milité pour avoir une place plus importante dans la vie de leurs enfants. Ces mouvements ont abouti à l’apparition du concept de la garde partagée, qui concerne de plus en plus de couples séparés.

Dans la garde partagée, la même importance est accordée aux deux parents. L’enfant passe beaucoup de temps chez chacun d’entre eux. La répartition du temps de garde peut se faire à 50/50, ou parfois à 60/40.

Une multitude de calendriers possibles pour la garde partagée

Vous avez opté pour la garde partagée ? Vous avez maintenant le choix entre un grand nombre de plannings de garde ! Pour choisir lequel mettre en place, vous allez devoir tenir compte de l’âge et des besoins particuliers de votre enfant. Vous devrez aussi considérer votre propre emploi du temps et celui de votre coparent.

Les différents plannings existants

Dans les plannings de garde partagée, on distingue souvent les calendriers dits « à alternance rapide » et les calendriers plus classiques. Les premiers impliquent que l’enfant passe très souvent d’un parent à l’autre, afin d’assurer des séparations les plus courtes possibles. On trouve par exemple dans cette catégorie le planning 2-2-3, le 2-2-5-5 ou encore le 3-4-4-3. Ces solutions permettent aux deux parents d’être pleinement présents dans le quotidien de l’enfant. En revanche, elles sont contraignantes en termes d’organisation.

Parmi les calendriers classiques, le plus répandu est celui dans lequel l’enfant passe en alternance une semaine chez chaque parent. Il est également possible de ralentir encore le rythme pour que les changements se fassent seulement toutes les deux semaines.

Enfin, les parents séparés peuvent créer leur propre calendrier totalement personnalisé. Le but est de répondre au mieux aux besoins de l’enfant tout en s’adaptant aux contraintes des parents, notamment professionnelles. Il est par exemple possible de décider que l’enfant passe plus de temps avec l’un des deux parents l’été. L’autre parent l’hébergera alors plus souvent le reste de l’année.

Les critères de choix du calendrier de garde

Face à tous les plannings possibles, il n’est pas toujours facile de prendre une décision ! Pour cela, vous allez devoir prendre en compte différents critères.

L’âge de l’enfant a une grande influence sur sa capacité à accepter d’être séparé longtemps de l’un de ses parents. Plus l’enfant est jeune, plus on préconise un calendrier à alternance rapide. Au fur et à mesure qu’il grandit, il est possible de le faire évoluer.

Bien entendu, vous devez également adapter le calendrier à vos contraintes et à celle de votre coparent. Vous pourriez par exemple privilégier un calendrier dans lequel les jours de garde en semaine sont fixes. C’est par exemple le cas du planning 2-2-5-5. Il sera également bien adapté si votre enfant a beaucoup d’activités extrascolaires en semaine.

Bien entendu, le choix du planning est amené à évoluer dans le temps ! Vous devrez sans doute le modifier quand votre enfant va grandir, ou quand votre situation personnelle va changer : nouveau travail, déménagement, création d’une famille recomposée…

Différentes possibilités pour la répartition des dépenses partagées

Une fois réglée la question du mode de garde, l’autre enjeu majeur après une séparation est la question financière. Comment partager les dépenses liées à l’entretien et à l’éducation de votre enfant ? Encore une fois, il n’y a pas de règle générale applicable à toutes les familles. Vous allez devoir trouver le bon équilibre en fonction des moyens financiers de chacun.

La pension alimentaire

Quand l’un des parents a la garde exclusive de l’enfant, l’autre lui verse généralement une pension alimentaire. Cela lui permet de contribuer aux frais quotidiens liés à l’enfant : nourriture, vêtements, école… En revanche, la pension alimentaire ne couvre pas les dépenses exceptionnelles : voyages, activités de loisir… Vous et votre coparent devez donc vous mettre d’accord sur la répartition des montants concernés.

Le cas de la garde partagée

Lorsque la garde est partagée, il n’y a pas toujours de pension alimentaire. Dans ce cas, c’est souvent aux coparents de définir totalement la part de chacun dans les dépenses. Vous allez donc devoir tout discuter, créer un accord et vous organiser pour que chacun paye sa part ! Des applications peuvent vous aider dans la gestion de ce budget commun.

Créer sa propre coparentalité

La relation de coparentalité est un équilibre délicat. D’un côté de la balance, on trouve la volonté d’assurer le bonheur de votre enfant et de garder de bonnes relations. De l’autre, les rancunes liées à l’échec de votre couple pèsent parfois lourd. Il va vous falloir du temps pour trouver la bonne façon de communiquer avec votre coparent. Cela passera inévitablement par la mise en place d’un accord de coparentalité.

Trouver la bonne distance avec votre coparent

La relation avec votre coparent va forcément dépendre de la personnalité de chacun et de l’histoire de votre couple. Certains ex-conjoints se limiteront aux contacts strictement nécessaires pour assurer l’éducation de l’enfant. Ils pourront même échanger la plupart des informations par le biais d’une application. Cela leur permettra de se voir le moins possible.

À l’autre extrémité du spectre, on trouve des coparents qui deviennent de véritables amis. Certains continuent à organiser des activités et à partir en vacances en famille. Il arrive même que les nouveaux conjoints s’insèrent dans cette relation et que les deux familles se voient très souvent.

Entre ces deux extrêmes, vous allez trouver au fil du temps la distance qui convient à votre situation unique. Bien entendu, les choses évolueront sans cesse !

L’accord de coparentalité

Pour que tout se passe au mieux entre vous et votre coparent, il est indispensable de créer un accord de coparentalité. Il s’agit de définir ensemble le rôle de chacun et l’organisation à mettre en place. Essayez d’anticiper au maximum les situations futures : indisponibilité d’un parent au moment de sa garde, dépenses exceptionnelles…

Mettez bien toutes vos décisions par écrit. Créer cet accord de coparentalité peut sembler fastidieux. Pourtant, cela va vous obliger à vous projeter concrètement dans votre nouveau rôle de coparents. C’est donc la base d’une relation saine et apaisée sur le long terme.

Des choix de vie innovants pour préserver le lien avec les enfants après un divorce

Les études le montrent : même lorsque les parents séparés s’entendent bien et coopèrent, la séparation a un impact sur les enfants. Ils éprouvent souvent un sentiment d’insécurité, et vivent parfois mal les changements de maison permanents. Bien entendu, ils souffrent aussi de ne pas voir chacun de leurs parents tous les jours. Face à cette réalité, certains décident de tester de nouveaux modes de coparentalité. La souplesse de la loi concernant la garde des enfants leur permet de créer des solutions sur mesure.

Le nesting

Le nesting est une nouvelle façon d’envisager la coparentalité qui est née aux États-Unis. Cette pratique part d’un constat simple : pour les enfants, changer de maison plusieurs fois par mois ou par semaine est source de stress et d’insécurité. Pour remédier à cette situation, certains parents décident donc que c’est à eux de se déplacer. Les enfants vivent en permanence dans le même logement, souvent celui que la famille occupait avant la séparation. Les parents, quant à eux, ont un autre logement chacun de leur côté. Lorsque c’est leur tour de garde, ils viennent s’installer pour quelques jours chez leurs enfants.

Cette solution présente l’avantage d’offrir une grande stabilité aux enfants, en leur permettant de conserver la plupart de leurs repères. C’est particulièrement important pour les très jeunes enfants, ou pour ceux qui sont atteints d’autisme ou d’autres troubles du développement.

Pour les parents, le nesting implique un sacrifice financier. Chacun doit assumer une partie de la charge du logement des enfants en plus du sien. Cette solution n’est donc souvent envisageable que pour les hauts revenus.

Le phénomène « living together apart »

Cette autre tendance vient également des États-Unis : continuer à vivre ensemble lorsque l’on est séparés. Cela permet aux enfants de voir leurs deux parents aussi souvent qu’ils le souhaitent. Cette solution évite également les changements de domicile incessants.

Bien souvent, il ne s’agit pas d’un réel choix des ex-conjoints, mais plutôt d’une situation subie pour des raisons financières. Pourtant, certains coparents choisissent bel et bien de vivre ainsi alors qu’ils pourraient se permettre d’habiter chacun de leur côté. Ils décident alors de privilégier l’équilibre de leurs enfants par rapport à leur propre autonomie. Cette cohabitation est généralement temporaire, le temps que les enfants soient en âge de comprendre la séparation. Cependant, dans certains cas, lorsque l’entente entre les coparents est très bonne, elle perdure. Cela crée réellement une nouvelle forme de coparentalité totalement centrée sur l’enfant.

Comment partager les dépenses pour les stages d’été des enfants ?

Partager les dépenses

Qui ne se souvient pas avec nostalgie des vacances d’été de son enfance ? Deux longs mois de liberté pour profiter du beau temps, cela fait rêver la plupart des enfants. Pourtant, pour les parents séparés, cela peut se transformer en casse-tête. Après un divorce avec enfants, comment assurer qu’ils vont être bien pris en charge durant tout l’été ? Et comment répartir les dépenses partagées liées aux activités et aux séjours ? Respirez, vous allez voir qu’il existe des solutions !

Les stages et séjours d’été en cas de divorce avec des enfants

Dans toutes les familles, les activités d’été permettent aux enfants de faire de nouvelles expériences et de gagner en autonomie. Elles sont également une excellente solution pour que quelqu’un s’occupe des enfants pendant que les parents travaillent. Pour les parents séparés, cela devient souvent indispensable.

Une solution utile pour la garde des enfants pendant l’été

Après une séparation, l’organisation de la garde des enfants est souvent un véritable défi. Lorsque c’est votre tour de vous en occuper, vous devez complètement vous réorganiser pour être disponible. En période d’école, vos enfants sont pris en charge durant la journée. Pendant les vacances scolaires, les choses se compliquent : vous n’êtes bien souvent pas en vacances vous-même durant toute cette période ! Vous devez donc trouver des moyens pour que vos enfants soient protégés et occupés pendant que vous travaillez. Heureusement, de nombreuses possibilités s’offrent à vous : centres aérés, colonies, séjours sportifs…

Les différents types de stages d’été

Pour occuper vos enfants en juillet et août, vous avez le choix entre diverses formules. Vous pouvez opter pour une activité en journée uniquement, par exemple par le biais de centres aérés ou de MJC (maisons de la jeunesse et de la culture). Il existe également toute une offre de séjours complets, en France ou même à l’étranger : colonies de vacances, centres UCPA… Les séjours sont souvent à thème : découverte de la nature, pratique d’un sport, apprentissage d’un instrument de musique…

Les autres possibilités pour s’occuper de vos enfants en vacances

Si vous ne pouvez assurer seul(e) la garde de vos enfants pendant les vacances d’été, d’autres solutions sont également possibles. Les grands-parents sont souvent très heureux de pouvoir s’occuper de leurs petits-enfants pendant quelques jours.

Vous avez peut-être aussi la possibilité de télétravailler pendant que vos enfants sont à la maison. C’est possible s’ils sont suffisamment âgés et autonomes pour s’occuper sans trop d’intervention de votre part.

Enfin, vous pouvez envisager un séjour dans un club de vacances. Vos enfants seront pris en charge par des moniteurs pendant la journée, et vous partagerez des moments privilégiés avec eux le soir.

Les calendriers de garde pendant l’été

Le calendrier de garde pendant les vacances d’été peut fortement varier d’une famille à l’autre. Il peut être fixé par le juge lors de la séparation. Dans d’autres situations, il résulte d’un accord entre vous et votre ex-conjoint(e). Ce calendrier va bien entendu influencer le choix des stages et autres activités, et avoir un impact sur leur financement.

Garde partagée ou droit de visite et d’hébergement

Après un divorce avec enfants ou une séparation, deux grandes solutions sont possibles : la garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement, et la garde partagée.

Dans le cas de la garde partagée, le temps de garde des enfants est équitablement réparti entre les deux parents, à 50/50 ou à 60/40. C’est le cas par exemple des calendriers 2-2-3, 3-4-4-3 ou 2-2-5-5, ou encore du planning 1 semaine/1 semaine. La garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement fixe la résidence habituelle des enfants chez l’un des deux parents. L’autre parent peut les héberger un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.

Le cas général : la moitié des vacances chez chaque parent

Dans les deux situations (garde partagée ou droit de visite), les enfants passent normalement la moitié des vacances avec chacun de leurs parents. Souvent, les vacances d’été sont ainsi séparées en deux périodes : les enfants sont avec l’un des parents au mois de juillet, et avec l’autre au mois d’août. L’usage veut que les coparents alternent une année sur deux : celui qui a gardé les enfants au mois de juillet les gardera au mois d’août l’année suivante.

Les autres modes d’organisation possibles

Si vous vous entendez bien avec votre coparent, vous pouvez bien entendu décider de répartir la garde différemment pendant les vacances d’été. Si vos enfants sont très jeunes, passer un mois entier loin de l’un de ses parents n’est pas possible. On conseille alors d’opter pour un calendrier avec plus d’alternances, par quinzaines voire par semaines.

Il arrive aussi que l’un des deux parents soit beaucoup plus disponible que l’autre pendant l’été. Il peut alors assurer la garde des enfants pendant la plus grande partie des vacances. Vous compenserez ce déséquilibre en accordant un peu plus de temps de garde à l’autre parent pendant l’année scolaire ou les autres vacances.

Frais liés aux stages d’été : que dit la loi ?

Les activités des enfants pendant l’été sont souvent indispensables pour que les parents puissent continuer à travailler. Cependant, elles entraînent des coûts parfois élevés. Les parents séparés se demandent souvent ce que la loi impose en matière de dépenses partagées dans cette situation. Pourtant, la loi française ne prévoit aucune disposition générale à ce sujet. La répartition des frais se fait au cas par cas, en fonction du jugement de divorce ou de l’accord amiable entre les parents.

Le cas du jugement de divorce

Si les modalités de garde sont fixées par un jugement, pensez à demander au juge de préciser au maximum la façon dont les dépenses doivent être réparties. Le mieux est de le faire dès le jugement de divorce. Plus tard, vous avez également la possibilité de demander un nouveau jugement et d’en profiter pour clarifier ce point.

Le cas de la séparation à l’amiable

Dans le cas où la répartition des dépenses partagées n’est pas fixée par un jugement, vous devez vous mettre d’accord avec votre coparent. Si vous décidez seul(e) d’inscrire vos enfants à une activité, il est normal que vous assumiez seul(e) les frais.

En revanche, si la décision est prise en accord avec votre coparent, vous devez discuter ensemble de l’aspect financier. Plusieurs solutions sont possibles : une participation à 50/50, ou en fonction des revenus de chacun. C’est à vous et à votre coparent de prendre cette décision. Cela sera plus facile si vous avez déjà prévu ce type de situations dans un accord de coparentalité après la séparation.

La pension alimentaire couvre-t-elle les stages d’été ?

Sachez aussi que si l’un des parents verse une pension alimentaire, celle-ci n’est pas destinée à couvrir les frais dits « exceptionnels ». Les dépenses liées aux séjours et aux activités pendant l’été font partie de cette catégorie. Le versement de la pension alimentaire ne dispense donc pas de participer au financement de ces activités.

Des aides pour financer les stages d’été des enfants

Il existe différentes aides destinées à aider les parents à financer les activités des enfants, pendant l’été ou durant toute l’année. Ces aides sont accordées sous conditions de revenus. Elles sont là pour aider les familles qui ne peuvent pas assumer seules le coût d’un séjour en colonie ou d’un stage de sport par exemple. Différents organismes peuvent les accorder : la CAF, le département ou la région, la MSA pour les agriculteurs, l’ANCV (Agence Nationale pour les Chèques Vacances)… N’hésitez pas à vous renseigner auprès de ces différents organismes le plus tôt possible. Cela augmentera vos chances d’obtenir une participation financière de leur part.

Rapprochez-vous également de votre comité d’entreprise. Il propose probablement des séjours pour les enfants à un tarif préférentiel.

Planifier les activités pendant l’été, la clé pour des dépenses partagées bien gérées

Après un divorce, le maître mot pour que tout se passe au mieux est : organisation ! Plus vous arriverez à anticiper et planifier les activités et les dépenses, plus les sources de conflits seront faibles. C’est en particulier vrai pour les stages d’été.

Se mettre d’accord avec votre coparent

Si vous prenez seul(e) la décision d’inscrire vos enfants à des activités payantes pendant l’été, il est peu probable que votre ex-conjoint(e) accepte de partager les frais. Il ou elle peut ne pas être d’accord avec votre décision. Il ou elle peut également ne pas apprécier d’être mis devant le fait accompli sans avoir été consulté(e).

Vous devriez au contraire prendre le temps d’en discuter auparavant. Cela vous aidera à convaincre votre coparent de participer aux dépenses. Si le stage se déroule intégralement pendant votre période de garde, il est normal que sa contribution soit plus faible que la vôtre. Veillez également à être prêt(e) à prendre votre part lorsque la situation inverse se présentera.

Prévoir un budget vacances dès le début de l’année

Dans l’idéal, vous devriez obtenir l’accord de votre coparent le plus tôt possible. Cela vous permettra de prévoir cette dépense dans votre budget suffisamment en avance. Vous pouvez pour cela utiliser une application de dépenses partagées pour parents séparés. Elle vous donnera la possibilité de suivre au jour le jour votre contribution et celle de votre coparent. Vous pourrez ainsi vous assurer que les fonds seront bien disponibles au moment de payer le stage ou le séjour.

Organiser les activités pour plusieurs enfants

Si vous avez plusieurs enfants, les frais liés aux vacances augmentent vite. L’organisation est aussi plus compliquée à mettre en place. C’est d’autant plus le cas si vos enfants sont éloignés en âge, et doivent donc participer à des activités différentes. Dans ce cas, essayez de trouver des organismes ou des séjours qui acceptent des enfants de différents âges. Cela vous permettra de réduire certaines dépenses et de simplifier la planification et l’organisation des voyages.

Comment choisir le bon stage d’été pour vos enfants ?

Avant même de penser à la façon de partager les dépenses, il faut choisir le bon séjour ou la bonne activité pour vos enfants.

Les critères à prendre en compte pour choisir une activité

Avant de choisir où inscrire vos enfants, vous devez examiner différents facteurs :

  • le type de stage ou de séjour ;
  • les activités proposées ;
  • l’adéquation avec votre planning ; l’organisation du voyage ;
  • le budget…

Prenez le temps de bien évaluer chacun de ces points. Le but est de pouvoir présenter à votre coparent un projet bien réfléchi. Cela vous permettra de le convaincre beaucoup plus facilement de donner son accord et de participer au financement.

Bien entendu, tenez compte autant que possible de l’avis de vos enfants ! C’est d’autant plus important s’il s’agit de préados ou d’ados. Les grands enfants n’aiment pas que l’on décide à leur place. En les impliquant dans le choix des activités, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour que tout se passe bien !

Comment aider vos enfants à gérer le séjour loin de vous ?

Si le divorce est récent, il est possible que vos enfants aient encore un fort sentiment d’insécurité. Dans ce cas, se retrouver seuls loin de vous et de l’autre parent peut être difficile à vivre. Vous avez plusieurs solutions pour que les choses se passent mieux pour eux. Par exemple, vous pourriez choisir une activité proche de chez vous, en journée uniquement. Vos enfants pourront ainsi passer les soirées et les nuits avec vous.

Si vous avez plusieurs enfants en âge de partir en séjour, vous pourriez peut-être choisir une formule qui leur permet d’être ensemble. Dormir avec ses frères et sœurs et partager des moments avec eux en journée est toujours plus sécurisant.

Si votre enfant part seul, vérifiez qu’il ou elle pourra vous contacter à tout moment s’il ou elle en éprouve le besoin. Dans tous les cas, assurez-vous que le séjour est encadré par des personnes bienveillantes et à l’écoute. Mettez ces encadrants au courant de la situation, afin qu’ils soient attentifs et réagissent rapidement si votre enfant semble mal vivre la situation.

Vous avez maintenant toutes les clés en main pour organiser les stages d’été de vos enfants. En partageant équitablement les dépenses, vous pourrez leur offrir plus de nouvelles expériences. Cela devrait motiver tous les coparents à se mettre d’accord !

Vivre ensemble quand on est séparés : conseils pour une coparentalité efficace

Living together apart

Pour la plupart des couples, la séparation implique d’aller vivre chacun de son côté. Pourtant, par nécessité ou par choix, certains décident de continuer à habiter sous le même toit. Vous vous dites qu’un tel mode de vie est voué à l’échec ? On pourrait le penser, pourtant certains coparents y trouvent un équilibre et apprécient cette vie de famille sans la vie de couple. Le secret de leur succès est un respect mutuel, mais surtout l’envie partagée de préserver leurs enfants. En suivant quelques règles de vie, il est parfaitement possible pour les parents séparés de vivre une coparentalité efficace en continuant à vivre ensemble !

Vivre ensemble quand on est séparés : le phénomène « living together apart »

Continuer une vie de famille alors que l’on ne s’aime pas ou plus a toujours existé. Ces situations étaient devenues bien plus rares avec la libéralisation du divorce. Aujourd’hui, elles sont à nouveau plus fréquentes, par obligation financière ou en raison d’une nouvelle prise en compte des besoins des enfants.

Une situation pas si nouvelle

Le fait de vivre sous le même toit alors qu’on ne s’aime plus n’est pas nouveau. Pendant très longtemps, le divorce était un tabou social. Lorsque les sentiments disparaissaient, les couples continuaient tout de même à cohabiter. Les couples mariés faisant chambre à part étaient donc extrêmement nombreux.

La fin du XXe siècle et l’explosion du nombre de parents solo

À partir de la fin des années 60, le divorce est devenu plus socialement acceptable. Le nombre de parents divorcés a donc fortement augmenté, pour atteindre un pic au milieu des années 2000. En parallèle, le nombre de couples non mariés a également augmenté, avec eux aussi leur lot de séparations.

Lorsque les couples ont commencé à divorcer, il était tout naturel que chacun parte vivre de son côté. Le concept de parent solo est donc devenu très répandu.

Le problème, c’est que cette situation pèse fortement sur le budget des parents séparés. Avant la séparation, tous les frais étaient partagés : logement, factures, équipements électroménagers… En se séparant, chacun se retrouve à payer seul pour tout.

L’apparition du concept LTA

Avec la crise économique de 2008, certains couples américains se sont rendu compte qu’ils ne pouvaient tout simplement pas se permettre de vivre séparément. Ils ont donc décidé de continuer à partager le même toit après la séparation, au moins pour un moment.

Au début des années 2010, des sociologues américains ont étudié ce phénomène. Ils l’ont baptisé « living together apart » ou LTA, ce qui signifie « vivre ensemble séparément ».

On observe aujourd’hui le même phénomène en Europe, notamment en France.

Pourquoi continuer à cohabiter lorsque l’on est séparés ?

Les raisons qui peuvent pousser un couple séparé à rester vivre dans la même maison sont nombreuses. Dans certains cas, c’est une nécessité. Dans d’autres, c’est un véritable choix fait dans l’intérêt des enfants.

Les raisons économiques

Nous l’avons dit, se séparer coûte cher. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on a des enfants. Chaque parent souhaite tout naturellement pouvoir les accueillir dans de bonnes conditions. Pour cela, il faut chacun un logement suffisamment grand et confortable.

Si l’on opte pour la garde alternée, chaque coparent doit pouvoir assurer la garde de ses enfants plusieurs jours par semaine. Cela peut impliquer de réduire son temps de travail, ou de trouver une solution de garde.

Pour certains parents, assumer tous ces coûts séparément n’est pas possible. Ils décident alors de continuer à habiter ensemble pour faire des économies. Le plus souvent, cette situation est provisoire, en attendant que chacun puisse partir de son côté.

L’un des parents ne peut pas s’occuper seul des enfants

Parfois, la séparation n’est pas la seule difficulté dans la vie des ex-partenaires. Il arrive que la santé physique ou mentale de l’un des deux ne lui permette pas de s’occuper seul de ses enfants. Cela ne veut pas dire qu’il ou elle ne doit pas avoir de place dans leur vie. Les coparents peuvent alors décider de vivre ensemble. Celui qui est en bonne santé est présent pour aider l’autre à s’occuper des enfants.

Malheureusement, certains enfants souffrent également de maladies ou de handicaps lourds. S’occuper seul(e) d’un enfant dans cette situation est extrêmement compliqué. De plus, son état de santé peut empêcher les changements de domicile. Dans ce cas, continuer à vivre dans la même maison pour s’occuper à deux de l’enfant peut être une bonne idée.

Un choix éducatif

Cela peut sembler étrange, mais certains parents décident volontairement de continuer à vivre ensemble. Rien ne les y oblige, mais ils estiment que ce mode de vie sera le meilleur pour l’équilibre et l’épanouissement de leurs enfants.

Le gros avantage de ce choix est que les enfants ne sont jamais séparés de l’un de leurs parents. Pour les parents également, c’est la possibilité de garder toute leur place dans l’éducation de leurs enfants. Cependant, un tel choix de vie présente de nombreux challenges. Si les choses ne sont pas bien cadrées, cela peut vite tourner au cauchemar pour tout le monde !

Tous les parents séparés peuvent-ils continuer à vivre sous le même toit ?

Continuer à cohabiter après la séparation peut sembler être la meilleure chose à faire pour les enfants. En fait, ce n’est pas toujours le cas. Pour eux, vivre dans un climat de tension et de disputes est pire que voir leurs parents se séparer totalement. Pour être bénéfique, la cohabitation doit donc se dérouler dans un grand respect mutuel, et dans un climat apaisé.

Cela implique que les ex-conjoints aient gardé de très bonnes relations. Ils doivent également avoir effectué un travail pour accepter la fin de la relation amoureuse et se pardonner l’un l’autre.

Le logement doit aussi permettre de vivre chacun de son côté. Cela implique d’avoir suffisamment de place et de pièces. Dans les petits appartements des grandes villes, la promiscuité peut être très rapidement impossible à supporter !

Si la cohabitation est subie, par exemple pour des raisons économiques, c’est encore plus compliqué de la faire fonctionner. Pourtant, rien n’est impossible. En mettent l’intérêt de leurs enfants en priorité, certains coparents parviennent à créer un équilibre satisfaisant.

Conseils aux parents séparés cohabitants pour une parentalité efficace

Le phénomène « living together apart » est encore relativement nouveau, et n’a pas été beaucoup étudié. On manque donc de recul pour savoir réellement comment mettre en œuvre ce mode de vie sur le long terme. Toutefois, on peut donner quelques conseils pour que les choses se passent au mieux. Le but est surtout que les enfants ne soient pas finalement victimes de cette situation.

Définissez pourquoi et pour combien de temps vous souhaitez continuer à vivre ensemble

Pour partir sur des bases saines, vous devez tous deux être d’accord sur la base. Quelles sont les raisons qui vous poussent à choisir ce mode de vie singulier ? S’agit-il de contraintes financières et pratiques, ou d’un véritable choix d’éducation pour vos enfants ? Avez-vous encore l’un pour l’autre des sentiments qui ne vous permettent pas encore d’envisager de vous séparer totalement ?

Les réponses à ces questions vous guideront pour déterminer combien de temps vous voulez prolonger cette cohabitation. Est-ce provisoire, le temps de trouver un logement chacun de votre côté ? Est-ce à un peu plus long terme, jusqu’à ce que le petit dernier rentre à l’école ? Ou prévoyez-vous de continuer à vivre ainsi le temps qu’il faudra pour élever vos enfants ?

Mettez en place un véritable accord de coparentalité

Puisque vous continuez à vivre dans la même maison, vous pourriez être tentés de ne rien changer à vos habitudes. Pourtant, ce serait une erreur. Vous avez décidé de vous séparer, et vous n’êtes plus un couple, mais des coparents. Cela implique de revoir complètement votre relation, la définition du rôle de chacun et vos habitudes.

Prenez le temps de vous asseoir autour d’une table et de discuter de tous les arrangements pratiques de votre nouvelle vie. Les détails à mettre au point sont bien entendu différents d’une famille à l’autre. Cependant, vous devriez au moins discuter les points suivants :

  • Comment voulez-vous répartir le temps que chacun passera avec les enfants ?
  • Voulez-vous clairement définir des jours « de garde », ou garder une organisation proche de celle que vous aviez avant ?
  • Comment voulez-vous gérer les repas, le bain, les devoirs ?
  • Souhaitez-vous passer des moments ensemble avec les enfants ou pas ?
  • Prévoyez-vous de partir chacun votre tour le week-end ?
  • Avez-vous envie d’organiser des vacances en famille tous ensemble ?
  • Comment souhaitez-vous vous organiser pour l’argent de poche des enfants, et les cadeaux de Noël et d’anniversaire ?
  • Voulez-vous éventuellement continuer à recevoir des amis ou accepter des invitations ensemble ?
  • Comment voulez-vous présenter votre situation à votre entourage ?
  • Vous autorisez-vous à nouer de nouvelles relations amoureuses chacun de votre côté ?
  • Comment voulez-vous répartir les dépenses entre vous deux ?

Même si vous vous entendez bien, il est fortement recommandé de mettre toutes ces décisions par écrit. Cela vous aidera à vous souvenir de ce qui a été convenu, et à le rappeler à votre co-parent si nécessaire.

Bien entendu, vous devrez ajuster vos accords au fur et à mesure que vous expérimentez ce nouveau mode de vie. Prévoyez des rendez-vous réguliers pour revoir les différents points et les faire évoluer.

Définissez des règles comme des colocataires

Vous êtes maintenant deux adultes qui partagent un espace sans être un couple. Définissez les nouvelles règles de la maison. Comment souhaitez-vous répartir les tâches ménagères ? Qui fera les courses ? Partagerez-vous les provisions, ou chacun devra-t-il avoir sa partie du réfrigérateur ? Comment répartir les dépenses associées ?

Si besoin, mettez ces règles par écrit comme dans une véritable colocation. Si les enfants sont suffisamment âgés pour participer à certaines tâches, vous pouvez peut-être les inclure dans cet accord.

Trouvez un accord de partage des dépenses

L’argent est souvent un sujet de discorde dans les couples. Il n’y a aucune raison que ce soit différent maintenant que vous êtes séparés ! Discutez de la façon dont vous souhaitez répartir les dépenses liées à la maison, à la vie courante et aux enfants, et fixez l’accord par écrit. Pour le suivi au jour le jour, vous pouvez utiliser l’application de coparentalité 2houses. L’une de ses fonctionnalités permet de visualiser à tout moment la contribution de chacun au budget.

Réglez les tensions dans un endroit neutre

Vous avez décidé de continuer à vivre ensemble pour préserver vos enfants. Or, vous disputer devant eux ferait tout le contraire. Même si vous cohabitez dans une ambiance sereine et respectueuse la plupart du temps, des désaccords sont inévitables.

Évitez à tout prix de régler ces conflits devant les enfants. Attendez au moins qu’ils soient absents de la maison. Si possible, rendez-vous dans un endroit neutre pour discuter. Il sera plus facile de laisser les tensions de côté en rentrant à la maison ensuite.

Séparez l’espace si c’est possible

Si vous avez la chance de vivre dans un grand appartement ou une maison, vous pouvez peut-être envisager de vous créer chacun un espace séparé. Cela vous permettra de conserver votre intimité et de ne pas trop vous croiser si vous ne le souhaitez pas. En revanche, faites en sorte que les enfants puissent facilement circuler entre ces deux parties du logement.

Expliquez la situation aux enfants

Tant que les enfants sont très jeunes, ils ne sont pas en mesure de comprendre une situation si complexe. Cela ne veut pas dire qu’ils ne vont se rendre compte de rien. Ils vont très probablement sentir que la relation entre leurs parents est différente de ce qu’ils voient dans leur entourage.

Répondez honnêtement à leurs questions. Dites-leur que vous n’êtes plus des amoureux, mais que vous voulez les élever ensemble. Expliquez-leur clairement les nouvelles règles de vie, afin qu’ils se sentent sécurisés. Surtout, faites tout pour qu’ils ne croient pas que vous vous sacrifiez pour eux.

Une fois que les enfants atteignent l’âge de comprendre la situation, il est important d’être clairs avec eux. Le mieux est de leur expliquer simplement les raisons de votre décision, sans rentrer dans les détails de votre relation. En revanche, n’entretenez pas le doute sur la nature de vos sentiments devant eux. Dites-leur clairement que vous n’êtes plus amoureux.

Organisez des conseils de famille

Vous pourriez prévoir de vous réunir tous ensemble une fois par mois pour faire le point sur le fonctionnement de la maison. Ce sera pour chacun l’occasion de dire ce qu’il pense, et de faire des propositions. Ces moments vous permettront d’en savoir plus sur la façon dont les enfants gèrent ce mode de vie si particulier.

Ménagez-vous des moments de pause

La situation sera forcément plus difficile à vivre par moments. Prévoyez d’avoir chacun des moments de pause en dehors de la maison. Faire une activité sportive, participer à une chorale ou un groupe de théâtre, partir en week-end avec des amis : organisez-vous des loisirs et des sorties qui vous permettront de recharger les batteries !