Garde un week-end sur deux : des avantages, mais aussi des inconvénients

Garde un week-end sur deux

Vous et votre ex-partenaire vous êtes suffisamment aimés pour avoir un ou des enfants ensemble. Mais, ensuite, la vie vous a éloignés et vous avez décidé de vous séparer. Plusieurs solutions s’offrent alors à vous pour organiser la garde de votre enfant. Parmi elles, la garde un week-end sur deux reste la plus courante. Découvrez les avantages et les inconvénients de ce mode de garde !

Qu’est-ce que la garde un week-end sur deux ?

La garde un week-end sur deux est également appelée garde classique. Il s’agit d’un mode de garde partagée avec droit de visite et d’hébergement. On parle parfois aussi de garde exclusive, même si l’autre parent y joue un rôle. La résidence habituelle de l’enfant est fixée chez l’un des deux parents. L’autre a le droit d’accueillir l’enfant un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.

Le mode de garde le plus fréquent

La garde partagée avec droit de visite et d’hébergement a longtemps été la norme en cas de séparation. On pensait qu’il s’agissait de la meilleure solution pour l’enfant, en lui offrant plus de stabilité. Depuis, les spécialistes de l’enfance ont montré que ce n’est pas toujours le cas. Un enfant a besoin de passer du temps avec ses deux parents pour se construire. La garde alternée à 50/50 ou 60/40 est donc de plus en plus fréquente. Elle concernerait plus de 20% des enfants de parents séparés. Ce chiffre est en augmentation chaque année.

Malgré cela, la majorité des enfants de parents divorcés sont encore en garde exclusive. C’est souvent la maman qui a la garde, avec un droit de visite et d’hébergement pour le papa. Mais là aussi, les choses évoluent. Les papas peuvent maintenant obtenir la garde dans certains cas.

Dans quelles situations la garde un week-end sur deux est-elle conseillée ?

La garde alternée est une solution de plus en plus fréquente. Pourtant, la garde un week-end sur deux peut être jugée plus adaptée dans certains cas.

  • Avant l’âge de trois ou quatre ans environ, un enfant a besoin d’une grande stabilité. Il est généralement très attaché à ses habitudes et ses rituels. Changer de maison trop souvent peut donc une source de stress très importante pour lui. Si c’est le cas pour votre enfant, il vaut mieux privilégier un lieu de résidence principale. Les moments passés chez l’autre parent restent alors limités dans le temps.
  • L’activité professionnelle de l’un d’entre vous interdit parfois la garde alternée. Être en déplacement professionnel toute la semaine n’est pas compatible avec la garde d’un enfant ! Dans ce cas, il vaut mieux attendre le week-end pour être pleinement disponible.
  • Vous et votre co-parent habitez trop loin l’un de l’autre. Les trajets sont trop longs pour être fréquents, et l’enfant ne peut pas se rendre à l’école normalement.
  • Vous et votre ex-conjoint(e) êtes encore dans une relation trop conflictuelle pour pouvoir envisager sereinement une garde alternée. Cependant, on remarque que la garde alternée à 50/50 a tendance à apaiser les relations tendues.

Si le choix du mode de garde est fait par le juge, vous devrez vous y soumettre. En revanche, si vous vous organisez à l’amiable avec votre ex-conjoint(e), tout est possible. L’important est de trouver la meilleure solution pour votre enfant.

Quels sont les calendriers de garde un week-end sur deux ?

Il existe deux calendriers possibles pour la garde un week-end sur deux. Le plus simple à mettre en place se base tout simplement sur le numéro de semaine. La semaine 1 correspond à la première semaine complète de l’année. Généralement, les week-ends de garde sont toutes les semaines paires une année sur deux, et toutes les semaines impaires l’année suivante.

L’autre solution est celle du 1er, 3e et 5e week-end du mois. Le premier week-end correspond au premier samedi du mois. Le cinquième week-end existe seulement quelques fois dans l’année. Cela arrive lorsque le 1er jour du mois est tombé un vendredi, un samedi ou un dimanche. Dans ce cas, le parent qui a le droit de visite garde l’enfant deux week-ends de suite : le cinquième d’un mois et le premier du mois suivant. Ce calendrier est plus compliqué à maîtriser, et provoque plus de conflits.

Quels sont les aménagements possibles ?

Pour un jeune enfant, passer toute la semaine sans voir l’un de ses parents est parfois difficile à vivre. Si l’entente entre vous le permet, on conseille donc de prévoir une visite le mercredi. Le parent non gardien peut par exemple emmener votre enfant au parc. Cette visite a deux avantages. Tout d’abord, elle renforce le lien entre l’enfant et le parent qui n’a pas la résidence habituelle. Mais elle permet également au parent qui a la garde de faire une pause. C’est l’occasion d’aller à un rendez-vous, ou tout simplement de se reposer !

Garde un week-end sur deux : les avantages et les inconvénients pour l’enfant

La garde partagée avec résidence principale chez l’un des parents et droit de visite pour l’autre reste la solution de garde la plus fréquente. Elle présente à la fois des avantages et des inconvénients, aussi bien pour l’enfant que pour les parents.

Un cadre de vie plus stable

C’est sans doute le plus gros avantage de ce type de garde : il permet une plus grande stabilité dans la vie de l’enfant. Il ou elle passe toute la semaine dans la même maison. Les repères, le rythme de vie, les règles de la maison sont toujours les mêmes. Il est également plus facile pour votre enfant de participer à des activités extrascolaires.

Cette situation est souvent préférable pour les enfants encore jeunes, jusqu’à trois ou quatre ans. Ensuite, il est possible de migrer doucement vers un mode de garde plus équilibré, en rajoutant des jours de visite dans la semaine. Si votre enfant présente un trouble du développement tel que l’autisme, il est probablement mieux pour lui de vivre dans une seule maison. Il faudra alors s’organiser pour qu’il passe tout de même du temps avec son autre parent.

L’important est de vous adapter à la personnalité et au rythme de votre enfant ! Certains sont prêts très jeunes à changer fréquemment de maison. Pour d’autres, cela peut rester compliqué jusqu’au début de l’adolescence, voire plus tard.

Une parentalité déséquilibrée

Dans un accord de garde de ce type, votre enfant ne passe pas beaucoup de temps avec le parent qui n’a pas la garde principale. De plus, les moments ensemble se réduisent aux week-ends et aux vacances. Il n’y a pas vraiment de partage des moments du quotidien : devoirs, départ à l’école le matin… Votre enfant risque de ne pas savoir comment se positionner face à ce parent « de loisirs ». Il peut avoir du mal à accepter son autorité.

Lorsqu’il n’a pas été réellement choisi par les deux parents, ce mode de garde crée souvent de nombreuses tensions entre eux. Votre enfant risque alors de se sentir en insécurité, et d’éprouver des sentiments très difficiles à vivre. Il peut notamment ressentir de la peine pour le parent qu’il voit moins.

Le parent qui a le droit de visite est souvent tenté de gâter énormément son enfant pendant les courts moments passés ensemble. Cela crée un contraste fort avec le quotidien auprès du parent gardien principal. Votre enfant peut donc également en vouloir à ce parent, et se sentir coupable.

Soyez attentifs aux comportements et aux ressentis de votre enfant. Gardez toujours à l’esprit qu’il a besoin de ses deux parents pour se construire.

Plus de difficultés à trouver sa place dans une famille recomposée

Il arrive souvent que le parent qui n’a pas la garde crée une nouvelle famille de son côté. Dans ce cas, il est important que votre enfant issu d’une première union y trouve sa place. Il doit pouvoir nouer des relations avec ses demi-frères et sœurs, ainsi qu’avec son beau-père ou sa belle-mère. Ce n’est pas toujours facile, et cela implique de passer du temps ensemble pour apprendre à se connaître.

Si votre enfant n’est là qu’un week-end sur deux et une partie des vacances, il ne participe pas vraiment au quotidien. Le risque est qu’il reste seulement un visiteur occasionnel pour la nouvelle famille. Cela peut l’empêcher de tisser des liens, mais également abîmer ceux qu’il a avec son parent.

Bien entendu, des solutions existent. Toute la famille devra s’impliquer pour l’intégrer. Ajouter une nuit par semaine à la garde peut permettre de passer plus de temps en famille.

La garde principale avec droit de visite : une bonne solution pour les parents ?

Pour les parents également, la garde un week-end sur deux a à la fois des points positifs et des points négatifs. Ce ne sont bien sûr pas les mêmes selon que vous avez la résidence principale de votre enfant ou seulement le droit de visite !

Le point de vue du parent qui a la garde principale

La responsabilité éducative pèse principalement sur le parent chez qui l’enfant vit au quotidien. Cela vous donne plus de liberté dans vos choix d’éducation. Mais c’est aussi une responsabilité parfois difficile à vivre.Une plus grande influence sur la vie de votre enfant

En dehors des périodes de vacances, votre enfant passe presque tout son temps chez vous. C’est donc tout naturellement vos choix éducatifs qui vont s’imposer. S’ils diffèrent de ceux de votre co-parent, la situation peut être plus facile à vivre pour votre enfant que dans une garde à 50/50. En effet, les moments qu’il passe chez son autre parent sont bien distincts de la vie quotidienne. C’est donc normal que les règles ne soient pas les mêmes dans ces moments-là.

Veillez tout de même à laisser votre co-parent occuper une vraie place dans la vie de votre enfant. Il ou elle n’en grandira que mieux !Une charge souvent lourde à vivre au quotidien

élever un enfant presque seul(e) n’est pas de tout repos ! C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’une fratrie de deux ou trois enfants, voire plus. Avec ce mode de garde, votre enfant n’est absent qu’un week-end sur deux. Cela signifie que vous devrez assumer seul(e) le reste du temps. Bien entendu, passer du temps avec vos enfants est un plaisir. Mais tous les parents savent à quel point c’est épuisant, surtout si on n’a pas de relais !

La plus grande partie de la charge éducative repose sur vos épaules. Vous êtes celle ou celui qui doit surveiller les devoirs, gérer les problèmes de discipline… De plus, vous ne pouvez être pleinement disponible lorsque votre enfant est là, puisque vous devez assumer tout le quotidien : tâches ménagères, démarches administratives… Votre co-parent, en revanche, ne passe avec votre enfant que des moments privilégiés. Cela risque de créer un déséquilibre, et votre enfant pourrait vous le reprocher.

Essayez de profiter au maximum de vos week-ends « off » pour vous reposer et vous ressourcer. Cela vous permettra de gérer plus facilement les douze jours qui suivent jusqu’au prochain week-end de pause !

Le point de vue du parent qui a la garde un week-end sur deux

Pour le parent qui voit moins son enfant, la situation est souvent difficile à vivre. Cependant, elle présente également des avantages.Moins de problèmes d’organisation

Ne pas avoir votre enfant avec vous au quotidien vous donne une grande liberté. Vous pouvez plus facilement vous consacrer à votre carrière professionnelle, et vous investir dans d’autres activités.

De plus, votre enfant ne passe que de courtes périodes à votre domicile. Cela ne pose donc pas de problème si vous habitez un petit logement. En revanche, une résidence alternée vous obligerait à déménager pour offrir plus de place à votre enfant.

Enfin, ce mode de garde ne vous impose pas de trouver une solution de garde (crèche, assistante maternelle, périscolaire…). C’est d’autant plus important que beaucoup de structures n’acceptent pas un accueil non permanent.Des moments privilégiés avec votre enfant

Les week-ends que vous passez avec votre enfant sont des moments de détente loin du stress quotidien. Cela vous permet de profiter de ces instants pour nouer une profonde complicité en vous forgeant de bons souvenirs ensemble.Une parentalité en pointillé souvent difficile à vivre

Ne pas voir votre enfant souvent est sans doute difficile à vivre pour vous. Vous pouvez vous sentir totalement exclu de son quotidien, et avoir l’impression de ne pas faire totalement partie de sa vie. Si c’est possible, essayez de trouver avec votre co-parent des solutions pour passer plus de temps avec votre enfant. Il pourrait peut-être dormir chez vous une nuit pendant la semaine, ou vous pourriez vous libérer pour l’accompagner à une activité le mercredi. Chaque moment passé ensemble renforcera un peu plus vos liens !

Choisir le planning de garde le plus adapté à l’âge de votre enfant

Planning de garde par age

Le choix du mode de garde est sans aucun doute l’une des décisions les plus difficiles à prendre lors d’une séparation. En effet, ce choix à un impact direct sur la vie quotidienne de votre enfant aussi bien que sur la vôtre. Pour assurer son bien-être, vous devez tenir compte de plusieurs critères, dont son âge. Les besoins d’un enfant évoluent en effet à mesure qu’il grandit. Découvrez quelques pistes pour choisir le meilleur planning de garde d’enfant par âge !

Quels sont les plannings de garde possible après une séparation ?

Lors d’une séparation, il est important de décider quel sera le mode de garde de l’enfant. Si la situation est très conflictuelle, cette décision est prise par le juge aux affaires familiales. Sinon, c’est aux parents de se mettre d’accord entre eux. En France, aucune loi n’encadre ce choix du mode de garde. Tous les arrangements imaginables sont donc possibles, à condition qu’ils respectent l’intérêt de l’enfant.

La garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement

Ce mode de garde a longtemps été le seul possible, et il est encore le plus fréquent. L’enfant vit chez l’un de ses parents ; on parle de résidence habituelle. L’autre parent l’héberge un week-end sur deux, et la moitié des vacances. On peut rajouter une soirée en milieu de semaine, généralement le mardi soir ou le mercredi soir.

La garde alternée

La garde alternée est apparue dans la loi en 2002. Dans ce cas, l’enfant passe un temps plus ou moins équivalent chez chacun de ses parents. En pratique, on parle de garde alternée dès que le temps de garde de chaque parent dépasse 35%. Plusieurs calendriers sont possibles : le calendrier 2-2-3, le calendrier 2-2-5-5, le 3-4-4-3, ou encore le calendrier 1 semaine-1 semaine.

Pourquoi l’âge de l’enfant est-il important pour le choix du mode de garde ?

Les besoins d’un enfant évoluent en permanence au fur et à mesure qu’il grandit. Un tout-petit a besoin de repères stables et d’une vie calme avec un rythme le plus lent possible. Un jeune enfant a envie de pouvoir passer du temps avec ses copains et de faire du sport ou d’autres activités. Pour un ado, les choses évoluent encore.

En tant que parent, l’âge de votre enfant a aussi une grosse influence sur la façon dont vous pouvez vous organiser pour sa garde. Vous aurez besoin d’être très disponible pour un tout-petit, beaucoup moins pour un ado !

Tous ces paramètres doivent être pris en compte au moment du choix du mode de garde. En fonction de l’âge de votre enfant, certains calendriers sont plus adaptés que d’autres. De plus, il est rare que le planning que vous choisissez au moment de la séparation soit encore le même quelques années après !

À partir de quel âge peut-on mettre en place une garde alternée ?

En France, la loi ne prévoit pas d’âge minimum pour la garde alternée. En théorie, dès ses premiers jours, un bébé peut passer la moitié du temps chez chacun de ses parents. En réalité, la plupart des psychologues spécialisés déconseillent la mise en place d’un tel calendrier pour un bébé. Suivant la personnalité de l’enfant, ils suggèrent pour cela d’attendre l’âge de un an, voire de trois ans. Cependant, certains parents décident d’opter pour une garde partagée avant le premier anniversaire de leur enfant. Ils mettent alors tout en œuvre pour que leur tout-petit vive bien cette situation. Cela passe notamment par le choix d’un calendrier de garde adapté à son âge.

L’avantage d’un tel choix est que le bébé sera habitué dès son plus jeune âge à être régulièrement séparé de chacun de ses parents. Cette habitude peut être plus difficile à prendre pour un enfant plus âgé.

Les meilleurs plannings de garde d’enfant par âge

Le but de cet article est de vous faire prendre conscience de l’importance d’adapter le calendrier de garde à l’âge de l’enfant. Les conseils présentés ici doivent bien entendu être adaptés à votre famille ! Chaque enfant est unique et chaque parent a ses propres contraintes à gérer.

Les bébés de moins d’un an

La séparation intervient parfois très tôt dans la vie de l’enfant. Pourtant, dès ses premiers mois, il est important qu’il tisse des liens avec ses deux parents. Cela sera déterminant pour son développement et son équilibre futur.La garde exclusive, solution la plus fréquente pour un bébé

La plupart des professionnels déconseillent de faire changer un bébé de maison régulièrement. Le tout-petit a besoin d’une grande stabilité. On préfère donc dans la majorité des cas fixer la résidence du bébé chez l’un des parents. Il s’agit bien évidemment de la mère si le bébé est allaité. Sinon, le choix de la maman reste le plus fréquent, mais il n’est pas systématique. Ces dernières années, des papas de plus en plus nombreux ont montré qu’ils sont parfaitement capables de s’occuper d’un bébé. On a notamment l’exemple des papas scandinaves qui bénéficient de longs congés paternité.Un droit de visite le plus large possible

Sachez qu’un bébé a une très mauvaise notion du temps qui passe. Une semaine sans voir l’un de ses parents lui semble une éternité. L’idéal est que le parent qui n’a pas la garde puisse passer de nombreux moments avec son bébé au cours de la semaine. Cela implique évidemment que vous et votre co-parent soyez prêts à vous croiser lors de ces visites fréquentes !

Les petits de un à trois ans

En grandissant, votre bébé développe sa capacité à accepter des changements. Il va pouvoir commencer à passer une nuit de temps en temps chez le parent qui n’a pas la garde principale. Ce sera sans doute plus facile si il ou elle est déjà gardé dans la journée, en crèche ou chez une assistante maternelle. Il ou elle a déjà appris à passer du temps loin de son parent référent.Un glissement progressif vers la garde partagée

Les compétences sociales de votre enfant sont en plein développement. Avoir des contacts fréquents avec ses deux parents reste très important. Cependant, il peut encore manifester un grand besoin de stabilité. Beaucoup de parents conservent donc un système de garde exclusive à cet âge, en continuant à organiser des rencontres fréquentes avec l’autre parent.

Progressivement, lorsque vous sentez que votre enfant est prêt, vous pouvez intégrer la garde un week-end sur deux. Prévoyez une nuit seulement dans un premier temps, puis étendez à tout le week-end. Cela ne remplace pas les visites dans la semaine, qui permettent de maintenir le lien.

Pensez à bien respecter les mêmes rituels que chez le parent qui a la garde principale. Essayez d’avoir les mêmes accessoires, les mêmes horaires… et n’oubliez pas la tétine et le doudou !La mise en place d’une garde alternée

Si vous et votre co-parent êtes d’accord et que votre enfant est prêt, vous pouvez commencer la mise en place d’un calendrier de garde alternée. On privilégie généralement les calendriers de type 2-2-3, 2-2-5-5 ou 3-4-4-3. Ils n’impliquent pas de séparations trop longues avec les parents, ce qui est positif pour un jeune enfant.

En revanche, ces solutions imposent des changements de domicile très fréquents. Essayez au maximum d’harmoniser vos modes de vie pour que votre enfant ne perde pas tous ses repères plusieurs fois par semaine.

Évitez de changer de planning de garde juste au moment de l’entrée en maternelle. Cela risque de faire trop de choses à gérer d’un coup pour votre enfant ! Si vous souhaitez changer de mode de garde à cette période, essayez de le faire avant les vacances d’été. Votre enfant aura déjà testé ce planning au moment de la rentrée, et il le vivra mieux.

Les enfants de quatre à onze ans

C’est généralement à cet âge que les parents mettent vraiment en place la garde alternée. Votre enfant commence à pouvoir s’exprimer et donner son avis. Son rythme de vie s’intensifie : il va maintenant à l’école, et commence à avoir des activités extrascolaires. Cela implique de nouvelles contraintes dans l’organisation de sa garde. Il a aussi une meilleure notion du temps qui passe. Il va donc souvent mieux vivre des séparations un peu plus longues.

Vous pouvez décider de commencer par un calendrier à alternance rapide du type 2-2-3. Si vous sentez que les changements fréquents de maison sont trop difficiles à vivre pour votre enfant, tentez le rythme une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre.

Dans tous les cas, l’adaptation va être le maître mot. Vous devrez peut-être changer votre planning plusieurs fois avant de trouver le rythme qui convient à tout le monde.

Les ados

Votre enfant est maintenant en âge de participer aux décisions, et il vous le fait savoir ! Les grands enfants et les ados préfèrent généralement un calendrier avec moins de changements, du type 1 semaine-1 semaine ou même quinze jours-quinze jours. Il n’a plus forcément besoin de vous voir souvent pour savoir que vous l’aimez et que vous êtes là pour lui ! Votre ado peut même décider d’aller vivre avec votre co-parent. Il est possible que cela lui apporte une stabilité bienvenue à cet âge difficile. Ne vivez surtout pas cela comme un rejet. Cela signifie peut-être simplement que les règles y sont plus adaptées à son mode de vie. Surtout, continuez à prévoir des moments de qualité avec lui ou elle. Et abusez des moyens de communication dont nous disposons aujourd’hui pour garder le contact au quotidien !

Comment choisir le bon planning de garde pour votre enfant ?

Le mode de garde après une séparation est une affaire de parents… mais surtout d’enfants ! C’est bel et bien votre enfant qui va se retrouver au centre de cet étrange ballet. Quel que soit son âge, il est donc indispensable de tenir compte de son avis autant que possible.

Soyez à l’écoute

Nous pensons souvent que nous sommes les plus aptes à comprendre les besoins et les désirs de notre enfant. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Il faut savoir que les enfants cherchent instinctivement à protéger leurs parents. C’est d’autant plus vrai lorsque ceux-ci vont mal, comme c’est souvent le cas après une séparation. Votre enfant ne vous dira peut-être pas ce qu’il pense vraiment. Il risque plutôt de dire ce qu’il suppose que vous voulez entendre.

Si vous sentez un malaise chez votre enfant, n’hésitez pas à lui faire rencontrer un professionnel. Un(e) pédopsychologue pourra lui permettre de prendre conscience de ses véritables envies, et de les exprimer.

Si votre enfant est trop jeune pour s’exprimer, soyez d’autant plus attentif à ses changements de comportements. Un sommeil dégradé, des crises à répétition, un recul sur l’acquisition de la propreté : tous ces signes et encore bien d’autres peuvent vous indiquer qu’il ou elle vit mal la situation actuelle. Il vous faudra alors vous mettre d’accord avec votre co-parent pour apporter des changements dans le calendrier de garde.

Quel calendrier de garde pour une fratrie avec des âges différents ?

Si vous avez plusieurs enfants d’âges différents, organiser la garde optimale pour chacun peut s’avérer très compliqué ! Beaucoup de parents choisissent un calendrier unique pour toute la fratrie. Être avec des frères et sœurs plus âgés peut aider un(e) petit(e) à supporter des séparations plus longues avec son parent.

Si vous en avez la possibilité, vous pouvez toutefois adapter légèrement le planning pour chaque enfant. Par exemple, votre ado peut passer toute la semaine chez vous, tandis que votre petit ira dormir deux nuits en milieu de semaine chez votre co-parent.

Dans tous les cas, assurez-vous que tous vos enfants passent des moments communs chez chacun d’entre vous. Organisez les activités les plus enthousiasmantes dans ces moments-là. Cela vous aidera à éviter les crises de jalousie !

Le planning 2-2-5-5 : pourquoi et comment le mettre en place ?

planning 2 2 5 5

Après une séparation, il n’est pas toujours simple de choisir le calendrier de garde partagée pour votre enfant. Le planning 2-2-5-5 est l’une des possibilités qui s’offrent à vous. Il est très souvent apprécié des parents de jeunes enfants qui souhaitent éviter de longues périodes de séparation. En effet, il présente de nombreux avantages aussi bien pour l’équilibre de l’enfant que pour l’organisation des parents.

Le calendrier 2-2-5-5 ou 5-2-2-5 pour une garde partagée à 50/50

Le calendrier 2-2-5-5, parfois appelé calendrier 5-2-2-5, rentre dans le cadre de la garde partagée. Il garantit que l’enfant passe autant de temps chez chacun de ses parents, ce qui permet de conserver des liens privilégiés.

Le principe de la garde partagée à 50/50

Pendant longtemps, on a considéré que la stabilité d’un enfant implique que sa garde soit confiée à un seul des deux parents, le plus souvent la maman. L’autre parent a alors un droit de visite et d’hébergement, ce qui signifie que l’enfant lui est confié uniquement certains week-ends et une partie des vacances scolaires.

Les connaissances en psychologie enfantine ont évolué, et on a découvert qu’un enfant a idéalement besoin de ses deux parents pour se développer harmonieusement. C’est pourquoi la solution de la garde partagée est choisie par un nombre croissant de juges aux affaires familiales et de parents divorcés ou séparés.

Dans le cas de la garde partagée à 50/50, votre enfant passe autant de temps avec vous qu’avec votre co-parent. Vous jouez donc tous deux un rôle aussi important dans son éducation et sa vie quotidienne. Plusieurs types de calendriers sont possibles : le planning 2-2-5-5, le planning 2-2-3, le planning une semaine sur deux…

Qu’est-ce que le calendrier 2-2-5-5 ?

Dans le cas du calendrier 2-2-5, votre enfant passe tous les lundis et mardis chez l’un d’entre vous, et les mercredis et jeudis chez l’autre. Pour le vendredi, le samedi et le dimanche, la garde alterne une semaine sur deux.

Concrètement, les jours de garde se répartissent de cette façon :

  • lundi et mardi de la semaine 1 : parent 1
  • mercredi et jeudi de la semaine 1 : parent 2
  • vendredi, samedi et dimanche de la semaine 1 : parent 1
  • lundi et mardi de la semaine 2 : parent 1
  • mercredi et jeudi de la semaine 2 : parent 2
  • vendredi, samedi et dimanche de la semaine 1 : parent 2

Votre enfant passe donc deux jours avec le parent 1, puis deux jours avec le parent 2, puis 5 jours avec le parent 1, pour finir par 5 jours avec le parent 2. C’est de là que vient le nom 2-2-5-5. On parle aussi parfois de planning 5-2-2-5, mais il s’agit bien de la même chose !

Le calendrier 2-2-5-5 s’équilibre sur deux semaines, puisque sur ce laps de temps votre enfant aura passé 7 jours chez vous et 7 jours chez votre co-parent. Il s’agit donc bien d’un calendrier de garde partagée à 50/50.

Quand choisir le calendrier 2-2-5-5 ou 5-2-2-5 ?

Le calendrier 2-2-5-5 est un système à alternance rapide : votre enfant ne passe jamais plus de cinq jours consécutifs sans voir l’un de ses parents. Pour vous, cela permet aussi de ne pas être séparé trop longtemps de lui ou d’elle. Ce mode de garde est donc généralement bien adapté pour les jeunes enfants, qui supportent mal les séparations prolongées. Toutefois, les changements fréquents de domicile peuvent être compliqués à vivre pour certains enfants qui ont besoin de temps pour prendre leurs marques.

Quelles sont les alternatives pour la garde partagée à 50/50 ?

Un autre calendrier possible pour la garde partagée à 50/50 est le calendrier 2-2-3, qui est proche du calendrier 2-2-5-5. La différence est que tous les jours de la semaine sont inversés d’une semaine sur l’autre. La première semaine, l’enfant passe le lundi et le mardi chez le premier parent, puis le mercredi et le jeudi chez le deuxième, puis le vendredi, le samedi et le dimanche à nouveau chez le premier. La semaine suivante, les jours sont inversés : le lundi et le mardi chez le deuxième parent, le mercredi et le jeudi chez le premier, puis le vendredi, le samedi et le dimanche chez le deuxième.

Pour les enfants plus âgés qui supportent mieux les séparations longues, on passe souvent à un mode de garde une semaine sur deux, voire toutes les deux semaines ou même un mois sur deux.

Les avantages du calendrier 2-2-5-5 pour l’enfant

Le calendrier 2-2-5-5 est l’un des plus adaptés pour un jeune enfant. Il présente de nombreux avantages, et permet une certaine stabilité tout en évitant les longues séparations. L’enfant est pleinement impliqué dans la vie des deux foyers, et y trouve sa place plus facilement. De plus, les tensions entre ses parents sont réduites.

Un calendrier prévisible et un rythme de vie plus régulier

Chaque jour de la semaine est attribué de manière fixe à l’un des deux parents : le lundi et le mardi pour l’un, le mercredi et le jeudi pour l’autre. Ce rythme aide votre enfant à se projeter dans l’avenir. Il ou elle sait à quoi s’attendre d’une semaine sur l’autre : par exemple, c’est toujours papa qui l’accompagnera au judo le mardi soir, et toujours maman qui passera le mercredi avec lui. Cela lui apporte un sentiment de stabilité et de sécurité.

Bien entendu, même si vous n’avez pas la garde ce jour-là, vous pouvez toujours assister aux occasions importantes : fête de l’école, spectacle du cours de musique…

Pas de séparations longues

En cas de séparation prolongée, votre enfant risque de souffrir de votre absence ou de celle de votre co-parent. Un enfant n’a pas la même notion du temps qu’un adulte, et une semaine peut lui sembler durer une éternité. Dans le planning 2-2-5-5, la séparation avec chaque parent ne dure jamais plus de cinq jours.

Un lien aussi fort avec ses deux parents

En passant autant de temps avec chacun de ses parents, votre enfant entretient un lien fort avec vous deux. Les moments qu’il passe avec chacun d’entre vous couvrent aussi bien les jours de semaine que le week-end. Vous êtes donc tous les deux réellement présents et impliqués dans sa vie et dans son éducation. Pour votre enfant, cela contribue à renforcer le sentiment d’être pleinement aimé par ses deux parents malgré votre séparation.

Une meilleure intégration dans la vie familiale des familles recomposées

Le rythme régulier des jours de garde permet à votre enfant de nouer plus facilement des relations avec ses demi-frères ou sœurs. En effet, il ou elle participe pleinement à la vie familiale, et sa présence fait partie du quotidien des autres enfants de la famille.

Moins de conflits entre ses parents

On constate qu’un calendrier de garde partagée à 50/50 est très souvent associé à moins de conflits entre les parents que les solutions de garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement. En effet, ce type d’accord met les parents sur un plan d’égalité. De plus, dans le cas du calendrier 2-2-5-5, les jours de garde sont clairement fixés, sans possibilité de mauvaise interprétation. Les conflits liés à des ambiguïtés du planning sont donc évités.

Or, une bonne entente entre ses parents est un élément essentiel pour l’équilibre de votre enfant. Moins les conflits sont nombreux, plus il ou elle se sent en sécurité, et plus il ou elle se construit harmonieusement !

Les avantages du calendrier 5-2-2-5 pour les parents divorcés

Si le calendrier 2-2-5-5 présente des avantages pour les enfants, il en a également pour les parents ! Ce type de planning régulier simplifie l’organisation de leur emploi du temps. Il leur permet de se construire une vie personnelle plus riche, et aide à rencontrer plus facilement un nouveau ou une nouvelle partenaire.

Une organisation professionnelle et personnelle facilitée

Avoir des jours de garde fixes permet de planifier beaucoup plus simplement votre vie professionnelle et vos loisirs. Vous savez par exemple que vous serez toujours disponible le lundi soir pour votre cours de sport. Cela vous permet de vous inscrire à une activité et de la suivre, ce qui s’avère souvent compliqué avec les plannings de garde qui impliquent des changements de rythme toutes les semaines.

Au travail, cela facilite également la planification de vos tâches et la coordination avec vos collègues, puisqu’ils savent que vous êtes plus disponibles certains jours que d’autres.

Une participation équilibrée à la vie de l’enfant

Les week-ends et les vacances sont bien entendu des moments privilégiés à passer avec votre enfant. Mais cela suffit rarement pour se sentir pleinement parent. Pour cela, il est important de faire partie de sa vie quotidienne, avec son lot de bonheurs, mais également de difficultés : rendez-vous médicaux, devoirs du soir, courses… Ces moments en apparence anodins viennent renforcer le lien entre vous et votre enfant. Pour son équilibre, il est également important qu’il ou elle les partage aussi avec votre co-parent.

La possibilité de ne pas se croiser souvent

Vous n’avez pas forcément envie de croiser sans cesse votre ex-conjoint(e) ! Cela peut réveiller des souvenirs douloureux et s’avérer pénible pour vous. Le calendrier 2-2-5-5 permet de ne jamais se voir si vous préférez éviter ces rencontres. Dans ce cas, chacun des parents récupère l’enfant à l’école ou à la garderie au début de son tour de garde, et l’y dépose à la fin.

Bien entendu, vous pouvez également décider de vous voir pour certains échanges. Par exemple, vous pouvez décider que l’échange de fin de week-end se fait le dimanche soir, pour diminuer le stress du lundi matin. Cette rencontre vous permettra d’échanger les informations importantes concernant votre enfant.

Quelques conseils aux parents divorcés pour mettre en place un calendrier 2-2-5-5 qui fonctionne bien

Même si le calendrier 2-2-5-5 est très facile à mettre en place et à suivre, réussir la garde partagée est toujours un défi sur le long terme. Heureusement, vous disposez de toutes les ressources nécessaires pour que tout se passe bien. Pour cela, vous devrez être ouvert(e) à la discussion, et toujours faire passer en premier l’intérêt de votre enfant… sans oublier votre propre bien-être pour autant !

Soyez prêt(e) à faire des compromis

Même avec un calendrier régulier tel que le planning 2-2-5-5, il y aura toujours des imprévus ou des cas particuliers qui vous obligeront à changer vos plans ! La gestion des jours de fête, des déplacements professionnels, l’organisation des vacances : autant de situations dans lesquelles vous devrez vous mettre d’accord avec votre co-parent. Souvenez-vous toujours qu’il est important pour votre enfant que vous soyez capables de faire des compromis. Il se sentira plus en sécurité si ses deux parents forment une équipe autour de lui.

Soyez à l’écoute de votre enfant

Notre rythme de vie moderne met à rude épreuve les enfants, qui apprécieraient souvent un rythme plus lent et une vie plus stable. C’est encore plus le cas pour les enfants de parents divorcés ou séparés, qui sont soumis à des changements de domicile permanents. Il est donc normal que votre enfant exprime de temps en temps le besoin d’une pause dans ce rythme de vie effréné. S’il ou elle désire changer moins souvent de domicile pendant une ou deux semaines, accordez-lui ce répit dans la mesure du possible. C’est peut-être aussi le signe qu’il est temps de passer à un autre type de calendrier !

Communiquez !

Dans un accord de garde partagée, la communication entre les deux parents est indispensable ! Vous et votre co-parent devez être de véritables alliés dans l’éducation de votre enfant. Cela implique d’échanger un grand nombre d’informations sur sa santé, son comportement, et les événements qui se déroulent chez chacun d’entre vous.

Rappelez-vous que votre enfant ne doit jamais servir de messager entre vous, même s’il est déjà grand. Pour se sentir en sécurité, il a besoin de voir que vous êtes capable d’échanger pour assurer son bien-être.

Une applicationde calendrier partagé et d’échange d’informations peut s’avérer être une aide très précieuse pour être certains que vous êtes à tout moment au courant de tout  !

Organisez-vous pour profiter de vos jours de garde… et de vos jours seul(e) !

Vous souhaitez sans aucun doute que le temps que vous passez avec votre enfant soit un temps de qualité. Essayez dans la mesure du possible de vous organiser pour être le ou la plus disponible possible pendant vos périodes de garde. Toutefois, votre enfant doit participer à votre vie quotidienne pour sentir qu’il en fait pleinement partie. Cela implique des sorties agréables, mais aussi des choses plus basiques telles que faire les courses ou le ménage, ou régler des problèmes administratifs !

Prévoyez également de prendre soin de vous et de vous ressourcer lorsque votre enfant et chez son autre parent. Souvenez-vous que la meilleure chose que vous pouvez faire pour lui ou elle, c’est de prendre soin de vous ! Un parent qui va bien a toujours plus de facilité à bien remplir son rôle auprès de son enfant. En ayant une vie personnelle épanouie, vous serez naturellement plus patient(e), plus disponible et plus à l’écoute. Et vous donnerez envie à votre enfant de grandir pour devenir à son tour un adulte qui va bien !

Comment créer une coparentalité efficace malgré la distance ?

Conseils pour la réussite d'une coparentalité à distance

Après une séparation, il est recommandé que les parents s’installent la plus près possible l’un de l’autre pour maintenir une relation équilibrée avec l’enfant. Cependant, la vie nous réserve souvent des surprises. Il est parfois nécessaire que l’un des deux ex-conjoints parte s’installer dans une autre région ou même un autre pays. Comment faire dans cette situation pour continuer à partager l’éducation de votre enfant ? Comment maintenir un lien de qualité avec son parent qu’il ne voit que rarement ? Découvrez dans cet article comment préserver la relation malgré la distance.

Quel mode de garde pour une coparentalité longue distance ?

Dans le cas où les deux parents habitent dans la même ville, on essaie de plus en plus de privilégier la garde partagée lorsque c’est possible. L’éducation de l’enfant est alors assurée par les deux parents, chacun l’accueillant à tour de rôle. Dans le cas où les co-parents vivent à distance, la garde alternée devient évidemment très difficile à mettre en œuvre.

On va alors s’orienter vers une solution où l’un des parents a la garde exclusive, tandis que l’autre bénéficie d’un droit de visite et d’hébergement. Cela permet à l’enfant de ne pas devoir subir des voyages longs et répétés, et de conserver tous ses repères : école, amis, activités…

Lorsque votre enfant va grandir, il est possible de modifier l’accord de garde pour qu’il aille vivre chez son autre parent, de façon définitive ou pour une année par exemple.

Communiquez efficacement avec votre co-parent

La base d’une coparentalité efficace est la communication. Lorsque l’un des deux parents est moins présent dans la vie de son enfant en raison de la distance, cette communication est souvent de moins bonne qualité. Il est pourtant indispensable de la maintenir.

Une communication qui se travaille à deux

Les efforts doivent être partagés entre le parent qui a la garde habituelle de l’enfant et celui qui habite loin. Si votre enfant vit avec vous, assurez-vous de tenir votre ex-conjoint(e) au courant de ce qui se passe dans sa vie. Favorisez des contacts réguliers avec votre enfant, mais également avec vous pour que vous puissiez évoquer les problèmes éventuels. Si c’est vous qui êtes physiquement absent, demandez très régulièrement des nouvelles et montrez à votre co-parent que vous souhaitez vous impliquer.

Quelles informations partager ?

Lorsque la distance est grande et que les rencontres physiques sont rares, on peut avoir tendance à ne donner que les informations les plus importantes. Pourtant, il est primordial que le parent qui vit loin de son enfant continue à jouer un rôle dans son quotidien. Pour cela, il est intéressant de partager également les petits détails : la chute d’une dent de lait, une bonne note à l’école, l’organisation du goûter d’anniversaire… Ce sont ces petites choses du quotidien qui rendent une relation vivante !

L’importance de la communication entre parents pour le bien-être de votre enfant

Vous ne formez plus un couple amoureux, mais vous êtes toujours les deux personnes les plus importantes pour votre enfant. En lui montrant que vous continuez à échanger sur les sujets qui le concernent, vous renforcerez son sentiment de sécurité.

Il est fréquent qu’un enfant se sente responsable de la séparation de ses parents. Si en plus l’un des deux part vivre loin de lui, cela peut venir alimenter ce sentiment de culpabilité. Vous devez donc travailler ensemble pour lui faire comprendre qu’il n’est pour rien dans la fin de votre relation de couple. Aidez-le aussi à réaliser que l’amour d’un parent ne s’efface pas avec la distance.

Entretenez le lien avec votre enfant quand vous vivez loin de lui

Votre enfant vit habituellement avec son autre parent, et vous habitez loin de lui ? Heureusement, la technologie moderne vous offre de multiples possibilités de garder le contact et de continuer à tisser des liens forts.

Parlez régulièrement avec votre enfant

Prévoyez des rendez-vous réguliers avec votre enfant. Assurez-vous d’être totalement disponible pour lui parler à ce moment. Si vous vivez sur un autre continent, tenez bien compte du décalage horaire pour planifier ces appels !

Essayez d’être présent sans pour autant perturber le quotidien de votre co-parent. Mettez-vous d’accord ensemble pour fixer la fréquence et le moment des appels. La régularité est importante, car elle vous ancre dans le quotidien de votre enfant. Il peut ainsi anticiper le prochain moment d’échange et prévoir ce qu’il veut partager avec vous !

Bien entendu, cela n’empêche pas des contacts spontanés lorsque l’on a quelque chose de spécial à partager ! Faites votre maximum pour répondre aux appels de votre enfant. Si vous n’êtes pas disponible à ce moment, mieux vaut le lui dire et le rappeler dès que vous pourrez réellement vous consacrer à lui.

Faites des appels en visio

Nous avons la chance de vivre à une époque où il est possible de se voir même lorsque l’on vit à des centaines ou des milliers de kilomètres ! Or, la vidéo permet de rendre l’échange plus concret et de mieux partager les émotions. Quand c’est possible, organisez des appels vidéos avec votre enfant. Il pourra ainsi vous montrer son dernier dessin ou faire un concours de grimaces avec vous !

Inventez des jeux à distance

C’est encore l’une des magies de la technologie : il est maintenant possible de jouer ensemble même lorsque l’on habite loin ! Si votre enfant est suffisamment âgé et que votre co-parent est d’accord, vous pouvez vous retrouver le temps d’une partie de jeu en ligne. C’est à la fois un moyen de partager un moment de complicité et de se découvrir sous un jour un peu différent.

Il est également possible d’organiser des jeux plus classiques. Vous pouvez échanger des énigmes et des devinettes, ou encore organiser une chasse au trésor en photo. Le premier qui envoie une photo de chat à l’autre a gagné !

Vous l’aurez compris, peu importe le jeu en lui-même. Ce qui compte, c’est la proximité qu’il va créer avec votre enfant, et les rires partagés !

Ne négligez pas le courrier et les colis !

À l’heure d’internet, on a un peu perdu l’habitude d’envoyer du courrier. Pourtant, votre enfant sera émerveillé de recevoir une lettre à son nom ! Vous pouvez y glisser une photo de vous, une image rigolote… Les colis vous donnent la possibilité d’envoyer à votre enfant des petits cadeaux, mais aussi d’autres choses à découvrir : une friandise locale, un beau caillou, une feuille séchée, un peu de sable… Les plus jeunes apprécient toujours ce genre de découverte ! De plus, cela leur permet de se projeter dans votre vie.

Partagez votre quotidien avec votre enfant

À force de vous voir uniquement au travers d’un écran, votre enfant peut avoir du mal à imaginer votre vie quotidienne. À terme, cela peut creuser un fossé entre vous. N’hésitez pas à partager votre quotidien avec lui comme il le fait avec vous. Envoyez-lui des photos de l’endroit où vous vivez et des lieux que vous fréquentez. Faites-lui visiter votre logement lors des appels en visio. Racontez-lui des anecdotes qui vous sont arrivées…

Pour un petit, chaque petite chose devient exceptionnelle si elle est bien racontée ! Plus votre enfant saura de choses sur vous et votre vie, plus les liens seront forts. Cela l’aidera également à se confier en retour.

Quand votre enfant semble s’éloigner…

Pour un enfant, vivre cette relation à distance n’est pas facile. Il est probable qu’il passe par des phases de colère. Il est même possible qu’il souhaite couper le contact pour un moment. Ne prenez surtout pas cela comme un rejet définitif. Faites tout ce que vous pouvez pour maintenir le contact sans pour autant le forcer. Dites-lui bien que vous l’aimez, et que vous appréciez les moments d’échange avec lui. Rappelez-lui aussi qu’il peut vous appeler lorsqu’il le souhaite.

Parlez-en également avec votre co-parent. Il est possible que votre enfant traverse une période difficile et qu’il vous en veuille de ne pas être à ses côtés pour le soutenir. Dans ce cas, il est d’autant plus important de continuer à lui envoyer des messages et à lui montrer que vous êtes là pour lui.

Un éloignement apparent peut aussi tout simplement signifier que votre enfant grandit ! En entrant dans l’adolescence, il est parfaitement normal qu’il cesse de tout vous raconter et qu’il souhaite protéger son jardin secret. Avec le temps, vous saurez faire évoluer votre relation pour construire une nouvelle complicité.

Profitez des moments de retrouvailles

Ça y est ! Après des semaines ou des mois de séparation, vous allez enfin retrouver votre enfant en chair et en os pour partager quelques jours ! Comment profiter au mieux de ce moment si précieux ?

Laissez-lui le temps de s’habituer

Il est normal que votre enfant ait du mal à trouver ses marques en arrivant. Vous retrouver après une longue absence est déstabilisant. Les adolescents ont notamment des difficultés à exprimer leurs émotions, et votre ado pourrait donc vous sembler un peu distant.

Prenez le temps de vous retrouver. Si votre enfant apprécie le calme, passez du temps en tête-à-tête. Pour d’autres, faire une activité qui vous permettra de rire ou de vivre des aventures ensemble aidera à briser la glace.

Ne surchargez pas l’emploi du temps

Vous allez naturellement être tenté de multiplier les sorties avec votre enfant. Si c’est lui qui a fait le voyage pour vous retrouver, vous avez bien entendu envie de lui faire découvrir un maximum de choses. Il sera certainement ravi de visiter votre ville et d’apprendre à connaître votre environnement.

Cependant, ne prévoyez pas des activités permanentes. Vous avez également besoin de passer du temps ensemble au calme pour mieux vous retrouver. Faire la cuisine, lire un livre, jouer à un jeu de société, ou tout simplement s’allonger dans l’herbe pour regarder les nuages ou les étoiles : ces moments de partage laisseront une empreinte indélébile dans vos cœurs !

Facilitez la relation entre votre enfant et son parent qui habite loin

Vous avez la garde de votre enfant et votre co-parent vit dans une autre région, ou même dans un autre pays ? Vous pouvez jouer un rôle déterminant dans le maintien d’un lien de qualité.

Parlez à votre enfant de son parent absent

Pour un jeune enfant, ce qu’il ne voit pas n’existe pas vraiment. Si les contacts avec son autre parent ne sont pas très fréquents, essayez de lui en parler souvent pour qu’il continue à faire partie de sa vie. Montrez-lui sur une carte l’endroit où il habite. Quand il vit un moment important, incitez-le à appeler son papa ou sa maman pour lui raconter. Prenez des photos à envoyer lorsque vous faites une activité ou découvrez un nouvel endroit. Pour les partager facilement, vous pouvez utiliser l’application 2houses qui offre un espace de stockage de photos accessible aux deux parents.

Si la relation est conflictuelle, faites tout votre possible pour parler positivement de votre ex-conjoint(e) à votre enfant. Focalisez-vous sur les points positifs, et évitez de mentionner le reste !

Impliquez votre co-parent dans l’éducation de votre enfant

Si nécessaire, prenez l’initiative de contacter votre co-parent pour discuter ensemble des décisions concernant l’éducation de votre enfant. En tant que parent qui a la garde, vous avez bien entendu plus de poids dans ces décisions. Pourtant, en parler ensemble permet à la fois d’éviter des conflits et d’aider votre ex-conjoint(e) à s’impliquer.

Lorsque vous avez discuté avec votre co-parent d’une décision concernant votre enfant, dites-le-lui clairement. Il va ainsi comprendre que ses deux parents forment une équipe pour assurer son bien-être. Cela va le rassurer et lui donner un sentiment de sécurité.

Favorisez les retrouvailles

Pour votre enfant, les moments de retrouvaille avec son autre parent sont d’une importance capitale. Qu’il s’agisse de rencontres physiques ou virtuelles, essayez de les favoriser le plus possible, même si cela implique de faire preuve de souplesse.

Essayez d’anticiper les voyages afin de bénéficier de meilleurs tarifs si c’est votre enfant qui doit se déplacer. Discutez bien entendu avec votre co-parent de la répartition des frais.

Il se peut que votre enfant montre de l’appréhension avant de retrouver un parent qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Écoutez ses craintes et rassurez-le. Rappelez-lui que ses deux parents l’aiment, et que vous serez joignable en cas de besoin.

Comment mieux préparer les enfants au jour du changement de garde ?

Bien préparer les enfants au jour du changement de garde

Le jour du changement de garde est souvent un moment stressant pour les parents comme pour l’enfant. Pourtant, bien s’y préparer permet de l’aborder dans de bonnes conditions. Cela implique de discuter entre co-parents pour trouver le meilleur système à long terme. Chaque changement de jour de garde doit aussi être préparé avec votre enfant pour qu’il vive sereinement ce moment. Découvrez comment faire pour que ce jour soit marqué par le bonheur des retrouvailles et pas par le stress du déménagement et de la séparation !

Mettre en place un système efficace pour le jour du changement de garde

Pour que le jour du changement de garde se déroule le mieux possible, tout doit avoir été prévu à l’avance. Le moment choisi pour les transferts est très important. Vous pouvez aussi prévoir de réduire au maximum les bagages que votre enfant devra emporter à chaque fois.

Une organisation différente en fonction du calendrier de garde

L’impact du changement de garde est différent en fonction de la répartition du temps que vous avez choisie. Dans le cas d’une alternance rapide du type calendrier 2-2-3, l’enfant est beaucoup plus habitué à ces changements. Pour certains, cela facilite les choses puisqu’ils savent qu’ils ne seront pas longtemps séparés de chacun de leurs parents. Pour d’autres, ces déménagements incessants sont stressants et difficiles à vivre.

De façon générale, plus l’alternance est longue, plus le jour du changement de garde doit être préparé avec soin pour que tout se passe bien. L’oubli d’un vêtement ou la mauvaise transmission d’une information a souvent moins d’impact quand le séjour dure deux jours que quand il dure une semaine.

Bien planifier les changements de garde

Prenez le temps de discuter entre parents pour choisir le jour de changement de garde qui permettra que cela se fasse avec le moins de stress possible. Cela va bien entendu dépendre du calendrier de garde choisi. On recommande généralement d’éviter de faire ce changement le dimanche soir.

Si votre enfant est suffisamment mûr, intégrez-le dans cette discussion et tenez compte autant que possible de son avis. Déterminez également les modalités pratiques : où faire l’échange, comment se transmettre les bagages…

Bien entendu, ces arrangements ne sont pas figés. Vous allez peut-être vous rendre compte que le jour que vous avez choisi n’est pas idéal, et devoir tester plusieurs solutions avant de trouver la meilleure. De plus, votre enfant va grandir, votre rythme de vie et celui de votre co-parent vont évoluer. Vous devrez donc sans doute faire des modifications au fil du temps.

Réduire les bagages le plus possible

Essayer de faire en sorte que votre enfant ait le moins possible de bagages. Cela implique qu’il dispose de tout ce dont il a besoin dans les deux maisons : produits d’hygiène, vêtements, jouets… L’idéal est qu’il ne transporte que ses affaires d’école et quelques objets qui le rassurent : doudou, jouet préféré…

Moins il y aura de bagages à préparer à chaque transition, moins elles seront stressantes pour tout le monde. Cela peut également vous permettre de faire le changement de garde par le biais de l’école puisqu’il n’y a pas de bagages à transférer d’une maison à l’autre.

En revanche, prévoyez un objet de transition que votre enfant va toujours garder avec lui pour le rassurer. Pour les plus jeunes, c’est généralement le doudou, mais les plus grands peuvent également avoir besoin d’un objet pour garder le lien. Il peut s’agir d’un jouet, d’un vêtement ou même de choses plus surprenantes comme un caillou.

Préparer l’enfant avant chaque changement de garde

Plus votre enfant est jeune, plus le changement de garde peut être difficile à vivre pour lui. Il ne se repère pas encore bien dans le temps, et il ne sait donc pas à quoi s’attendre. Heureusement, vous pouvez l’aider à anticiper la prochaine séparation et à mieux la vivre.

Utilisez un calendrier

Pour aider votre enfant à savoir quand il va devoir changer de maison, affichez un calendrier à sa portée. Indiquez clairement les périodes où il est avec vous et celles où il est avec votre co-parent, par exemple avec un code couleur. Barrez ensemble chaque jour la ligne correspondante, pour qu’il puisse se repérer très facilement.

Utiliser un calendrier est très utile pour les jeunes enfants. C’est également une aide précieuse pour les plus grands, surtout quand vous avez un calendrier de garde irrégulier. Le jour du changement de garde ne tombant pas toujours le même jour de la semaine, il est plus difficile pour votre enfant de savoir où il en est.

Communiquez avec votre enfant

Prenez le temps de parler avec votre enfant du prochain changement de garde, afin qu’il sache à quoi s’attendre. Laissez-le exprimer son ressenti face à la situation, poser des questions s’il le souhaite, et formuler son inquiétude ou son désaccord. Cela peut être difficile pour vous, mais cela va vous permettre de réconforter votre enfant et de calmer ses inquiétudes.

Rassurez-le sur le fait que ses affaires seront en sécurité pendant son absence s’il a des demi-frères ou sœurs qui vont rester à la maison. Aucun enfant n’a envie de retrouver ses affaires abîmées par son petit frère !

S’il est inquiet à l’idée de vous quitter, parlez avec lui des choses agréables qu’il va faire avec son autre parent. Évoquez les visites aux grands-parents, les jeux avec ses demi-frères ou sœurs, les jouets qu’il n’a pas chez vous… Dites-lui bien que vous penserez à lui pendant son absence et qu’il peut toujours vous téléphoner.

Préparez les bagages à l’avance

Afin d’éviter la panique de dernière minute, prévoyez de faire les bagages bien à l’avance. Cela vous permettra de vous rendre compte si vous devez lancer une machine à laver en urgence avant le départ !

Si possible, faites les bagages avec votre enfant. Cela va rendre l’approche du changement de garde plus concrète pour lui. De plus, il pourra constater que ses bagages sont complets et qu’il ne va manquer de rien. S’il est suffisamment âgé, laissez-le faire ses bagages lui-même, éventuellement en suivant une liste. Vérifiez juste avec lui qu’il n’a rien oublié.

Passez un moment de qualité

Prévoyez un moment de qualité en famille avant le jour du changement de garde, par exemple la veille. Assurez-vous d’être totalement disponible pour votre enfant. Cela lui permettra de faire le plein d’amour avant d’être séparé de vous ! Si vous êtes à la tête d’une famille recomposée, ce moment peut éventuellement inclure votre nouveau conjoint ou votre nouvelle conjointe et les demi-frères et sœurs. Laissez votre enfant décider s’il préfère passer ce moment en tête-à-tête avec vous ou en famille.

Le moment de la séparation approche, et c’est également difficile à vivre pour vous. Essayez de ne pas montrer votre angoisse à votre enfant, cela ne ferait que renforcer la sienne.

Vérifiez qu’il n’y a pas d’imprévu

Il peut être judicieux de transmettre les informations utiles à votre co-parent avant le jour du changement de garde. Cela permettra d’éviter d’oublier des choses importantes au moment de l’échange. Ce moment chargé d’émotion n’est pas forcément propice pour retenir la liste des devoirs et l’heure du rendez-vous chez le médecin ! Vous pouvez transmettre ces informations par mail, ou utiliser une application de coparentalité qui vous simplifiera la vie.

Si vous en ressentez le besoin, c’est également le moment de confirmer avec votre co-parent l’heure et le lieu du rendez-vous. Cela peut contribuer à éviter un moment de stress si vous découvrez au dernier moment qu’il y a un changement de programme !

De votre côté, évitez autant que possible les changements de dernière minute. Bien entendu, c’est parfois inévitable ! Dans ce cas, expliquez le nouveau plan à votre enfant et prévenez votre co-parent le plus tôt possible.

Gérer le jour du changement de garde

La façon dont se déroule chaque changement de garde va préparer les prochaines échéances. Si tout se déroule le mieux possible, votre enfant sera sans doute plus serein lorsqu’il verra arriver le prochain changement. En revanche, si l’échange est source de tension, votre enfant risque d’être angoissé lorsqu’il se rendra compte qu’il va falloir recommencer.

Que faire juste avant l’échange ?

Le jour du changement de garde est arrivé. Vous allez peut-être confier directement votre enfant à votre co-parent, ou faire l’échange par l’intermédiaire de l’école. Dans tous les cas, assurez-vous bien que vous n’avez rien oublié.

Ce moment de la séparation est forcément un peu difficile pour tout le monde. Pour un jeune enfant ou un enfant autiste, prévoir un rituel peut être sécurisant. Vous pouvez par exemple faire les choses toujours dans le même ordre, prononcer les mêmes phrases… Prévoyez aussi un temps de câlin pour dire au revoir à votre enfant avant le moment de l’échange où il est tiraillé entre ses deux parents.

Essayez d’être bien à l’heure au rendez-vous. Cela permettra de réduire le stress de tout le monde et d’éviter de créer des tensions inutiles.

Comment organiser la rencontre ?

Dans le cas idéal, vous et votre co-parent avez de bonnes relations et tout se passe naturellement. Mais il se peut également que la relation soit plus conflictuelle. Dans ce cas, mieux vaut parfois ne pas avoir de rencontre directe, et utiliser l’école ou l’assistante maternelle comme relais entre les deux parents. Si ce n’est pas possible, choisissez un lieu de rencontre neutre et rassurant pour votre enfant : le parc, un salon de thé, un lieu de loisir qui peut créer une bonne diversion…

Si vous conduisez votre enfant chez votre co-parent, respectez les limites fixées par celui-ci. Par exemple, n’insistez pas pour rentrer dans la maison si vous n’y êtes pas invité(e). Il est généralement préférable d’éviter d’impliquer les nouveaux conjoints dans l’échange, sauf bien sûr si tout le monde a de bonnes relations.

Comment échanger les informations ?

Au moment de la rencontre, il est normal que votre co-parent soit focalisé sur votre enfant et pas forcément très réceptif à ce que vous lui dites. Prévoyez donc de communiquer les informations utiles de façon synthétique : invitation de votre enfant à un anniversaire, rendez-vous médical, médicament à prendre, sortie de classe à prévoir, papier à signer pour l’école…

Pour être sûr(e) que le message est bien passé, vous pouvez transmettre ces renseignements par écrit, sous forme papier ou par mail. Vous pouvez également avoir recours à une application destinée à faciliter la vie des parents séparés. Elle vous permettra de centraliser toutes les informations concernant votre enfant, qui seront accessibles en permanence pour vous et votre co-parent. Ce type d’application peut être une excellente solution même si vous vous entendez bien.

Éviter les conversations conflictuelles

Le changement de garde n’est pas le bon moment pour parler des sujets qui peuvent provoquer des conflits. Évitez donc de discuter du changement éventuel du calendrier de garde ou de la répartition des dépenses. Gardez à l’esprit que votre enfant est attentif à ce qui se passe entre ses deux parents. La conversation devrait donc toujours rester calme et polie. Si vous avez un sujet de désaccord, prévoyez d’en reparler plus tard.

En revanche, votre enfant doit constater que vous vous communiquez toutes les informations nécessaires. Cela le rassurera beaucoup de voir que ses parents coopèrent pour assurer son bonheur et son bien-être.

Prendre soin de vous

La séparation peut être un moment douloureux pour vous. Prévoyez une activité qui vous ressource juste après avoir confié votre enfant à votre co-parent. Cela vous permettra de mieux vivre ce moment et d’envisager plus sereinement le prochain changement de garde. Essayez également de profiter de l’absence de votre enfant pour prendre plus de temps pour vous. Vous serrez ainsi en pleine forme pour l’accueillir à son retour!

Que faire quand c’est le début de votre tour de garde ?

Votre enfant a passé les derniers jours chez votre co-parent ? Dans la mesure du possible, assurez-vous d’être totalement disponible pour partager un moment privilégié avec lui à l’occasion de vos retrouvailles.

Laissez votre enfant raconter son séjour s’il en a envie. Intéressez-vous à son récit en essayant de ne pas poser de questions intrusives. Il est normal qu’il ne veuille pas forcément tout partager avec vous. Évitez de commenter négativement le comportement de votre co-parent, et concentrez-vous sur le positif. Ainsi, votre enfant aura plus de facilité à vous raconter son séjour la prochaine fois !

Comment partager et gérer les dépenses liées aux enfants en cas de séparation ?

Coparentalité : comment gérer les dépenses partagées ?

Élever un enfant coûte cher ! Il est donc naturel que la question du partage et de la gestion des dépenses se pose après un divorce ou une séparation. Vous redoutez peut-être cette discussion qui risque de dégénérer en conflit. Pourtant, établir clairement la façon dont vous souhaitez partager et gérer les dépenses peut vous éviter bien des difficultés par la suite. Découvrez quelques conseils pour partir sur de bonnes bases et gérer sereinement le budget de votre enfant au quotidien avec votre co-parent !

Comment bien définir la répartition des dépenses partagées ?

Les accords que vous allez passer dans les premiers temps qui suivent la séparation vont être déterminants pour la façon dont les choses vont se dérouler par la suite.

Préparez-vous à la discussion

Au moment de la séparation, les relations sont généralement très tendues. Vous et votre ex-conjoint(e) n’êtes pas dans les meilleures dispositions pour avoir une discussion constructive. Pourtant, vous allez devoir vous mettre d’accord sur des sujets importants. La répartition des dépenses liées à l’éducation de votre enfant en fait partie.

Préparez-vous donc bien à défendre votre point de vue sans pour autant rentrer en conflit. Restez raisonnable dans vos demandes. La participation aux dépenses est un moyen d’assurer le bien-être de l’enfant, pas une arme à utiliser contre l’autre !

Si vous passez par une procédure judiciaire, vous allez être assisté(e) d’un(e) avocat(e). Dans le cadre d’une séparation à l’amiable, vous pouvez demander l’accompagnement d’un médiateur ou d’une médiatrice familiale. Le rôle de ces professionnels est de favoriser des échanges apaisés et constructifs.

Prenez en compte toutes les dépenses

Vous avez besoin de disposer d’un maximum d’éléments pour décider de la future répartition des dépenses. Pour cela, essayez de lister tous les frais liés à l’éducation d’un enfant :

  • dépenses d’alimentation ;
  • produits d’hygiène ;
  • achat de vêtements et de chaussures ;
  • frais de garde éventuels (crèche, assistante maternelle, périscolaire…) ;
  • frais de cantine ;
  • fournitures scolaires ;
  • sorties scolaires ;
  • activités extrascolaires ;
  • loisirs ;
  • cadeaux ;
  • abonnement de téléphone pour les plus grands ;
  • argent de poche ;
  • urgences éventuelles (dépenses de santé, remplacement d’un cartable…)

Vous n’arriverez sans doute pas à tout prévoir, mais essayez de dresser une liste la plus complète possible. Cela vous permettra de vous mettre d’accord sur une grande partie des dépenses, et de limiter les conflits éventuels par la suite.

Mettez-vous d’accord sur la répartition des dépenses

Si vous avez décidé de vous séparer à l’amiable sans faire intervenir la justice, vous êtes libres de fixer la répartition des dépenses comme vous le souhaitez. Le but est de faire les choses de façon équitable, ce qui ne veut pas forcément dire faire 50/50 !

Si l’un de vous deux dispose de revenus plus élevés, il peut être tout à fait normal qu’il assume une plus grosse part des dépenses. Tenez également compte des rentrées d’argent telles que les allocations familiales ou la prime de rentrée scolaire par exemple.

Dans certaines situations, l’un des parents va diminuer son temps de travail pour se rendre plus disponible. L’enfant passera plus de temps chez elle ou lui. Vous pouvez alors décider que l’autre assume une plus grosse part des dépenses en contrepartie.

Si le versement d’une pension alimentaire a été décidé, il faut bien entendu en tenir compte. Définissez clairement les dépenses qu’elle doit couvrir entièrement, et celles qui doivent être partagées entre vous.

Définissez des règles claires

Vous n’allez bien entendu pas pouvoir anticiper tous les cas de figure possibles, mais essayez de fixer des règles précises le plus vite possible. De nombreuses questions vont se poser. Qui paye pour une activité extrascolaire qui se déroule uniquement pendant sa garde ? Devez-vous participer aux dépenses pour un vêtement de marque ou une paire de baskets fantaisie si c’est votre ex-conjoint(e) qui a décidé seul de cet achat ? Votre co-parent doit-il assumer une partie du salaire de l’assistante maternelle si elle s’occupe de votre enfant uniquement pendant votre tour de garde ?

Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses à ces questions. Chaque situation est unique, et c’est à vous de trouver un accord en fonction de vos valeurs et des moyens de chacun. Gardez toujours l’intérêt de votre enfant à l’esprit. Mieux vaut parfois payer un peu plus et être certain(e) qu’il bénéficiera du meilleur confort possible lorsqu’il n’est pas avec vous !

Formalisez les décisions

Créez un document où vous indiquez clairement les décisions que vous avez prises concernant la répartition des dépenses partagées. Précisez également quand se feront les remboursements entre vous : par semaine, par mois, à chaque changement de garde ? Définissez les moyens de paiement utilisés : chèque, virement, espèces ?

Gardez en lieu sûr une copie du document ou confiez-le à une personne de confiance. En effet, même si vos relations sont bonnes, un conflit lié à la question de l’argent peut toujours apparaître par la suite. Dans ce cas, il vous sera très utile de pouvoir vous appuyer sur un accord écrit. Il est aussi possible qu’avec le temps vous ne vous souveniez plus bien de ce que vous aviez convenu. Avoir une trace écrite ne peut être que positif.

N’impliquez pas l’enfant dans la gestion des dépenses partagées

Votre enfant doit absolument être laissé en dehors des discussions et des décisions à propos de la répartition des dépenses qui le concernent. L’idéal est qu’il ne sache pas qui paye quoi et dans quelles proportions, surtout si la répartition est inégale. Cela pourrait lui donner l’impression qu’il est moins important aux yeux du parent qui paye moins. En grandissant, il peut même développer un sentiment d’injustice en pensant que l’un de ses parents arnaque l’autre.

Devenu adolescent, il est possible qu’il insiste pour savoir comment vous avez décidé de gérer le budget. Expliquez-lui alors les choix que vous avez faits, et les raisons qui vous ont amené à les faire.

Comment gérer les dépenses partagées au jour le jour ?

Si vous avez décidé de partager une grande partie de frais, cela va nécessiter une grande rigueur dans la tenue de votre budget. des moyens existent pour que cette gestion ne devienne pas un stress de tous les jours.

Notez soigneusement toutes les dépenses

Afin de ne rien oublier, mieux vaut noter au jour le jour toutes vos dépenses. Pour cela, vous avez plusieurs solutions, du petit carnet aux applications de coparentalité permettant de gérer un budget. Pour les dépenses importantes, conservez bien les justificatifs.

Échangez les informations pour permettre les remboursements

Faites le point très régulièrement sur les dépenses que chacun de vous avez engagées. En fonction de vos moyens financiers respectifs et de la qualité de vos relations, plusieurs solutions s’offrent à vous. Vous pouvez par exemple décider de remettre les compteurs à zéro à chaque changement de garde. Mais il est également tout à fait possible de laisser les dépenses s’équilibrer sur quelques semaines. Cela vous évitera de devoir gérer de nombreux petits remboursements.

Utilisez une application de suivi et de gestion des dépenses partagées

Une application telle que 2houses vous permet une gestion simplifiée de votre budget commun. Elle vous donne en permanence une vision claire de la situation. Elle vous donne également la possibilité de transmettre les informations à votre co-parent et de lui envoyer des demandes de paiement.

Ce type d’application présente un triple avantage. Elle facilite la gestion des dépenses en centralisant les informations. Elle permet de ne pas avoir à aborder la question de l’argent lors de changements de garde. Enfin, elle conserve une trace de tous les paiements, et donne donc la possibilité de vérifier que chacun couvre bien sa part des dépenses.

Comment gérer les conflits concernant le partage des dépenses ?

Dans presque tous les couples, l’argent est source de tensions de temps à autre. C’est évidemment encore plus le cas lorsque le couple est séparé ! Il existe pourtant des solutions pour limiter le plus possible ces conflits et faire en sorte que tout se passe pour le mieux.

Demandez l’accord de votre co-parent pour les gros achats

C’est vous qui vous occupez des achats de fournitures scolaires pour cette rentrée et votre enfant a envie d’un cartable cher à l’effigie de son héros préféré ? Votre grande aimerait organiser une belle fête d’anniversaire avec beaucoup d’invités ? Avant de vous lancer dans les achats, vérifiez que votre co-parent est d’accord. Cela évitera de devoir négocier par la suite pour vous faire rembourser.

Laissez bien entendu votre enfant en dehors de cette conversation. Si votre ex-conjoint(e) n’est pas d’accord, présentez cela comme une décision que vous avez prise en commun. Cela évitera que votre enfant en veuille à votre ex-conjoint(e).

Faites preuve de souplesse quand c’est possible

Votre co-parent attend une rentrée d’argent et ne peut pas vous rembourser tout de suite ? Si votre budget vous le permet, accordez-lui un délai. Cela favorisera une relation apaisée. Le jour où c’est vous qui serez en retard pour payer, votre ex-conjoint(e) sera aussi plus conciliant si vous savez vous-même faire preuve de souplesse.

Modifiez vos accords lorsque c’est nécessaire

Après la séparation, vos vies vont continuer chacun de votre côté. Vos situations financières respectives peuvent évoluer avec le temps. De plus, votre enfant va grandir, et de nouvelles dépenses vont apparaître : activités sportives, camps de vacances, sorties au cinéma… Plus tard se posera également la question du financement des études.

Tout au long de votre vie de co-parents, vous devrez donc régulièrement redéfinir le partage et ma gestion des dépenses !

Que faire quand les deux parents ont des niveaux de vie très différents ?

Dans certaines situations, il y a une grosse différence de revenus entre vous et votre ex-conjoint. Même si une pension alimentaire est versée, elle ne suffit pas à équilibrer les niveaux de vie. Pour votre enfant, il peut être difficile de comprendre cette différence. Voilà quelques conseils pour que cela ne devienne pas un problème.

Expliquez la situation à votre enfant

Votre ex-conjoint(e) a une grande maison avec jardin et piscine, et emmène votre enfant en vacances à l’autre bout du monde ? Sachez d’abord que les enfants sont généralement beaucoup moins sensibles à ces aspects que les adultes ! Si votre enfant n’aborde jamais le sujet, mieux vaut ne pas en parler.

En revanche, s’il vous demande pourquoi vous ne lui offrez pas les mêmes choses que son autre parent, répondez-lui avec franchise. Expliquez que tout le monde ne gagne pas autant d’argent, et que vous n’avez pas les moyens d’acheter les mêmes choses que votre co-parent. Ne critiquez pas le fait qu’il ou elle fasse ces dépenses. Au contraire, montrez à votre enfant que vous vous réjouissez qu’il puisse en bénéficier.

Faites preuve de respect avec votre co-parent

Si c’est vous qui disposez d’un budget plus important, n’insistez jamais sur ce point. Si votre enfant aborde le sujet, expliquez-lui avec des mots simples que son autre parent l’aime tout autant même s’il ne peut pas lui offrir les mêmes choses.

Si vous souhaitez faire un achat, demandez l’accord de votre ex-conjoint(e) avant d’en parler avec votre enfant. Il est possible que vous décidiez d’engager des dépenses pour votre enfant en sachant que votre co-parent ne pourra pas payer sa part. C’est le cas par exemple si vous l’inscrivez à un sport nécessitant un équipement coûteux. Dans ce cas, assumez l’intégralité des dépenses.

Offrez à votre enfant du temps plutôt que des biens matériels

Votre enfant n’a pas besoin de jouets hors de prix et de sorties exceptionnelles pour être heureux ! Que vous ayez beaucoup d’argent ou non, vous avez tout ce qu’il faut pour assurer le bonheur de votre enfant. Les petits moments de partage du quotidien sont également extrêmement précieux pour lui. Jouer avec lui, lui lire des histoires, faire de grandes promenades à son rythme : il existe de nombreux moyens de lui créer de bons souvenirs sans se ruiner !

Voyager seul avec votre enfant : 15 conseils indispensables pour en profiter !

Voyager seul avec un enfant

Il existe de nombreuses raisons imaginables pour lesquelles une mère ou un père voyage seul avec son ou ses enfants. Au-delà de la coparentalité, même les parents qui vivent ensemble dans le cadre d’un concubinage sont amenés à voyager seuls avec les enfants à un moment donné. Que ce soit parce que vous déménagez et que votre partenaire conduit le camion, qu’un seul d’entre vous a eu droit à des vacances ou que vous allez faire un voyage spécial exclusivement entre mère et fille. Lors d’un voyage seul avec un enfant (ou même avec plusieurs), il est important de bien s’imprégner du fait qu’il manque le soutien d’un autre adulte. Non seulement il aide à porter les bagages, mais il trouve aussi rapidement les lingettes nécessaires, l’idée du jeu qui sauve ou encore entend votre potentielle colère le soir lorsque vous vous couchez. Une bonne préparation est dès lors le mot d’ordre et voici précisément 15 conseils pour que votre voyage ne rime pas avec galère !

Vérifiez la validité des passeports

Avant chaque voyage, et pas seulement lorsque vous voyagez seul avec un enfant à l’étranger, vous devez vérifier les passeports. Se retrouver coincé quelque part et devoir faire face aux autorités au lieu de profiter du voyage n’est pas amusant et doublement stressant. Renseignez-vous à l’avance sur le passeport dont vous avez besoin pour que vos enfants puissent se rendre sur votre lieu de vacances. En général, un passeport pour enfant suffit. Pour certains pays, comme les États-Unis, votre enfant a besoin d’un passeport en bonne et due forme.

Veillez à la protection vaccinale pour les voyages longue distance

Avant un voyage longue distance avec un enfant, une visite dans un service de santé publique ou une consultation auprès d’un médecin spécialisé en médecine tropicale s’avère pour ainsi dire obligatoire. Le médecin parcourra l’itinéraire avec vous et vérifiera quels vaccins sont nécessaires. Dans certains pays, par exemple, la vaccination contre le paludisme n’est nécessaire que si vous voyagez à l’intérieur des terres ou si vous quittez certaines villes.

Scannez les documents de voyage

Numérisez ou photographiez tous les documents de voyage importants. Vous pouvez ensuite enregistrer les fichiers dans votre Dropbox ou dans votre boîte aux lettres électronique. Si vous perdez les originaux sur la route, vous pouvez ainsi facilement vous rabattre sur des copies.

Préparez les bagages de manière ingénieuse

Il peut être tentant d’emballer toute la chambre d’enfant, surtout si vous ne faites que tout mettre dans le coffre (après tout, il vous manque les bagages d’un deuxième adulte). Mais moins vous vous encombrez, plus votre voyage sera agréable,  soyez-en assuré ! Voyagez léger, car en tant que parent seul moins équivaut sans conteste à plus. Emportez le moins possible avec vous. Moins vous avez de choses en votre possession, moins vous avez besoin de temps pour sortir les choses, les ranger, les emballer et les déballer. En particulier lors d’un voyage avec un bébé ou un enfant, chaque minute libre compte. Ce n’est pas grave si l’enfant ne paraît pas 100% propre. Dans les pays chauds, un pain de savon peut faire des merveilles !

Si vous voyagez avec des enfants qui marchent seuls, une main doit rester libre. Les sacs à dos et les porte-bébés sont donc préférables aux valises à roulettes et aux poussettes, pour lesquelles vous avez besoin de vos mains. Un sac à main dans lequel vous pouvez transporter les documents les plus importants et la monnaie pour le bus vaut son pesant d’or.

Les enfants, dès l’école maternelle, sont parfaitement capables de porter leur propre petit sac à dos ou de tirer une petite valise à roulettes. Vous n’êtes pas un héros ou une héroïne si vous chargez vous-même tous vos bagages et que vous n’êtes pas en mesure de surveiller les enfants.

Anticipez le voyage pour le vivre avec calme

Voyager seul avec des enfants peut être stressant, surtout si vous êtes accompagné d’un bébé ou d’un enfant de moins de deux ans. Si les parents ne peuvent pas dormir pendant des jours avant le voyage parce qu’ils sont inquiets, qu’ils sont nerveux et qu’ils s’attendent au pire, les enfants le sentent et risquent de se comporter de telle sorte que c’est exactement ce qui va se passer. Il est préférable de surmonter ses craintes étape par étape et de se préparer à toutes les éventualités.

Pour le coup, il n’y a pas que les aéroports qui disposent de sites web de nos jours. Vous pouvez aussi vérifier les aires d’autoroute chez vous pour voir si elles sont adaptées aux enfants et s’il y a des toilettes avec des tables à langer. Partez en voyage aussi préparé que possible et soyez en mesure de faire face à tout retard ou contretemps. Si quelque chose ne va pas, vous serez (avec un peu de chance) en capacité de réagir. Si tout se passe bien, vous serez doublement reconnaissant.

Prévoyez suffisamment de nourriture

La dernière chose dont les parents qui voyagent seuls ont besoin, c’est d’une fringale ou d’un évanouissement dû à une hypoglycémie, que ce soit pour eux-mêmes ou pour les enfants. En tant que parent isolé, vous devez être au top de votre forme à tout moment, alors mettez dans votre boîte à gants ou votre sac de voyage suffisamment de barres de céréales, de mélanges de fruits secs ou de fruits frais pour vous permettre de tenir au moins pendant la durée du voyage (mieux vaut d’ailleurs prévoir quelques heures de plus). Bien sûr, il est tout aussi important de boire suffisamment.

Sur la route, privilégiez toujours la sécurité

Si un long voyage vous attend, pensez à la manière dont vous pourrez vous y rendre en toute sécurité. Dans la mesure du possible, laissez la voiture derrière vous et prenez le train. Ne montez dans la voiture avec de jeunes enfants que si vous êtes un conducteur prudent et si vous connaissez parfaitement le fonctionnement de votre véhicule. Vous devriez au moins savoir où se trouve le triangle de signalisation, comment ouvrir le capot et la procédure à suivre pour faire le plein.

Plus votre enfant est petit, plus il est probable que vous devrez vous occuper de quelque chose tout en conduisant, qu’il s’agisse d’une sucette échappée ou d’une crise de colère parce que vous n’êtes « toujours pas arrivé ». Un petit enfant ou même des frères et sœurs qui se disputent peuvent être une distraction extrême pour le conducteur de la voiture et devenir ainsi un danger. Même si ce n’est généralement pas l’endroit le plus sûr pour un enfant, il est préférable qu’il prenne place sur le siège passager si son âge le permet. Attention, dans le cas des sièges auto pour bébé, l’airbag doit être désactivé.

Pour un voyage en voiture, n’oubliez pas de prévoir des pauses

Si le trajet dure plus d’une ou deux heures, essayez à tout prix de faire plusieurs pauses relativement longues si vous voyagez seul avec des enfants. Une pause où les enfants peuvent vraiment se défouler et prendre l’air dure au moins une demi-heure. Attention, ne laissez en aucun cas les enfants de moins de quatre ans manger seuls lorsque vous conduisez. Il est très facile pour un enfant de s’étouffer ou de renverser sa boisson, source de stress pour vous, le conducteur, et mettre en danger tous les passagers.

Pensez à garder dès que possible les enfants en mouvement

Plus votre enfant est autorisé à courir, s’ébattre et faire de la gymnastique pendant l’arrêt ou l’escale, plus il sera calme et heureux pour le reste du voyage. Si vos enfants ne se mettent pas en mouvement d’eux-mêmes (les plus grands ont parfois du mal à le faire), mettez-les au défi de faire une course, donnez-leur une corde à sauter ou jouez au chat. Ce qui est bon pour les enfants ne peut que l’être pour vous !

Parlez à d’autres familles

Les professionnels du voyage gardent un œil sur les autres familles dès l’enregistrement à l’aéroport ou à l’hôtel, trouvent une place à côté des tentes familiales s’ils vont camper, et choisissent une table près du coin jeu. Vous préférez la paix et la tranquillité ? Ils ne doivent pas nécessairement être vos meilleurs amis, mais vous pouvez confier vos bagages à d’autres parents si vous devez aller d’urgence aux toilettes avec les enfants. Soyez conscient que d’autres parents ne frapperont pas immédiatement au mur le soir lorsque votre enfant court dans la chambre d’hôtel. Sans compter que d’autres parents sont souvent accompagnés de gentils enfants avec lesquels vos charmants bambins auront certainement plaisir à jouer pendant un moment.

Ne rechignez pas à solliciter de l’aide si besoin

Il n’y a pas de honte à accepter l’aide des autres, même si de nombreuses mères semblent le penser. « Je vais me débrouiller », sourient-elles ainsi ironiquement en soulevant des valises de 20 kilos du carrousel à bagages tout en jonglant avec un enfant qui hurle dans leurs bras. Que feriez-vous si vous voyiez une maman voyageant seule avec des enfants qui semble avoir besoin d’aide ? Exactement, vous avez la réponse ! Les employés des hôtels et des compagnies aériennes sont accessibles et ne rechignent jamais à aider leurs clients. Dans la plupart des pays, même de parfaits inconnus dans la rue sont heureux de prêter main forte à un parent.

Si vous êtes en train de crier sur les enfants avec un visage pincé ou de balancer nerveusement vos bagages, vous risquez de vous en rendre compte trop tard ou pas du tout ! Alors, n’hésitez pas à demander de l’aide, à appuyer sur le bouton d’appel dans l’avion ou de vous renseigner un minimum avant de faire une dépression nerveuse !

Accordez-vous un peu de temps de repos

À un moment donné, tout adulte a besoin d’un peu de repos ou du moins d’une courte pause. Malheureusement, il est rare de pouvoir convaincre les jeunes enfants de se taire ou de faire quelque chose de leur propre chef à ce moment précis. Un lecteur DVD portable ou un smartphone qui permet aux enfants (et à vous) de regarder des films, d’écouter des comptines, de jouer à des jeux ou de lire des livres pendant le voyage est le meilleur ami des parents qui voyagent seuls.

S’il ne s’agit pas d’un appareil technologique, apportez quelque chose d’autre qui pourra occuper les enfants de manière fiable pendant un certain temps. Vous pouvez aussi songer à réserver un hébergement qui propose une garderie (adaptée à l’âge des enfants). Si vous n’aimez pas les vacances en centre de villégiature ou les hôtels tout compris, les terrains de camping offrent de nombreux compagnons de jeu sans animateurs. De nombreux exploitants de terrains de camping proposent également des programmes horaires gratuits pour les enfants, du moins en haute saison, où les plus âgés peuvent s’amuser seuls.

Gardez bien à l’esprit que vous n’êtes pas seul

Vous voyagez seul ? Avec un enfant ? Alors vous n’êtes pas seul ! Bien sûr, en tant que seul adulte, c’est vous qui êtes responsable et qui conduisez, mais cela ne veut pas dire que vous êtes seul pour le reste du voyage. Faites part à votre bébé de votre incertitude à l’aéroport (« Oh là là, où se trouve la bonne porte ? regardons… »). N’hésitez pas à demander l’aide de votre enfant de trois ans (« Maintenant, nous devons trouver la sortie numéro 3. Où est-ce qu’il y a écrit trois ? ») et laissez votre écolier vous indiquer la bonne sortie d’autoroute ou prendre la responsabilité du plan de la ville. Lorsque les enfants sont autorisés à « aider » leurs parents, non seulement ils en sont fiers, mais ils apprennent aussi beaucoup de choses, ne serait-ce que le fait que maman ou papa ne sont pas parfaits non plus.

La coparentalité d’un enfant autiste : comment l’accompagner au mieux ?

Coparentalité d'un enfant autiste

Plus encore qu’un autre, un enfant autiste a besoin de toute l’attention de ses parents pour grandir et s’épanouir. Lorsque le couple se sépare, trouver un équilibre entre les deux parents n’est jamais simple. Or, cet équilibre est primordial pour un enfant autiste. Ses besoins spécifiques doivent absolument être pris en compte.

Vous vous demandez quelle solution de garde choisir pour votre enfant ? Vous trouverez dans cet article des éléments pour orienter votre réflexion. Découvrez également des conseils pour vous aider dans la mise en place de la coparentalité d’un enfant autiste. Si vous et votre co-parent êtes tous deux impliqués et prêts à coopérer, vous pourrez accompagner votre enfant au mieux dans cette nouvelle phase de sa vie.

La coparentalité d’un enfant autiste : un double défi

Élever un enfant n’est jamais simple, même pour un couple soudé. En cas de séparation, il est toujours délicat de mettre en place l’équilibre subtil de la coparentalité. Lorsque l’enfant a des besoins spécifiques, comme c’est le cas pour un enfant autiste, les parents sont confrontés à un défi supplémentaire.

La coparentalité : un équilibre toujours difficile à trouver

La séparation est un moment toujours délicat à traverser. Bien souvent, il y a de la rancune et de la colère des deux côtés. Or, la relation entre vous et votre ex-conjoint ne prend pas fin avec le divorce ou la séparation. Le couple amoureux disparaît, mais le duo parental doit continuer à exister.

Pour le bien-être de l’enfant, il faut réussir à mettre de côté les sentiments négatifs envers votre co-parent. Le but est de créer une nouvelle relation totalement centrée sur l’enfant. Choix du mode de garde, mise en place du calendrier, répartition des dépenses, définition du rôle de chacun : les décisions à prendre sont nombreuses. Il est tout naturel de mettre plusieurs mois pour trouver un équilibre.

Votre enfant a également besoin de temps pour trouver ses marques dans cette nouvelle organisation. Certains s’y adaptent rapidement, tandis que pour d’autres cela prend plus de temps.

Les besoins spécifiques de l’enfant autiste

L’autisme est un trouble du développement qui se caractérise par différents symptômes :

  • des difficultés dans les interactions sociales ;
  • des troubles de la communication ;
  • des hypersensibilités sensorielles (toucher, ouïe…) ;
  • des intérêts spécifiques et restreints ;
  • des comportements répétitifs ;
  • des difficultés d’adaptation…

En tant que parent, vous savez bien que chaque enfant autiste est unique. L’autisme est un spectre : chez un individu, chaque symptôme peut être plus ou moins marqué.

De façon générale, un enfant autiste a un fort besoin de stabilité, de repères et de routines. Le bouleversement de la séparation est d’autant plus difficile à vivre pour lui. De plus, il a du mal à verbaliser ses ressentis, et à exprimer un mal-être. Vous pouvez donc avoir des difficultés à détecter sa souffrance face à la situation.

Un risque plus élevé de divorce pour les parents d’enfants autistes

L’arrivée d’un enfant vient toujours bouleverser l’équilibre du couple. Quand cet enfant est différent, le bouleversement est encore plus grand.

Face à cette situation, les parents ne réagissent pas toujours de la même façon. Renoncer à l’enfant idéal tel qu’on l’avait imaginé est difficile, et chacun le fait à son rythme et à sa manière.

De plus, vous savez qu’élever un enfant autiste au quotidien peut être épuisant. Il demande souvent une attention de chaque instant. Pour certains enfants, les journées sont ponctuées de crises difficiles à gérer pour eux comme pour vous. De nombreux enfants autistes présentent également des troubles du sommeil plus ou moins importants, ce qui provoque une grande fatigue chez les parents.

Tous ces facteurs conduisent malheureusement souvent à l’éclatement du couple. Il n’existe pas de statistiques sur le nombre de divorces chez les parents d’autistes, mais certaines associations avancent le chiffre de 80%.

Quelle solution de garde pour un enfant autiste ?

Au moment de la séparation, le choix du mode de garde est toujours un enjeu important. Ces dernières années, la garde alternée à 50/50 entre les deux parents devient progressivement la norme. Elle permet en effet de préserver l’intérêt de l’enfant en assurant un lien de qualité avec ses deux parents. Mais cette solution est-elle compatible avec les besoins spécifiques de votre enfant autiste ?

La garde partagée : est-ce possible pour un enfant autiste ?

En général, la garde partagée est sans doute la meilleure solution pour les enfants en cas de séparation. Cela leur permet de garder un contact proche avec chacun de leurs deux parents. Toutefois, les solutions de garde de type 50/50 avec résidence alternée sont extrêmement contraignantes pour un enfant autiste.

En effet, votre enfant a besoin de repères fixes pour se sentir en sécurité : des objets toujours à la même place, des routines qui ne changent jamais, les mêmes aliments préparés de la même façon et à la même température… Changer de maison tous les deux à sept jours est donc à chaque fois un énorme bouleversement pour lui. De plus, la plupart des enfants autistes gèrent très mal les transitions.

Bien entendu, chaque enfant étant unique, tous n’auront pas le même niveau de difficulté. Il est possible qu’un enfant autiste s’adapte assez bien à ces changements réguliers, tandis que chez un autre cela générera une angoisse importante et des crises répétées.

Les juges aux affaires familiales attribuent généralement la garde exclusive d’un enfant autiste à l’un des deux parents, généralement la mère. Si cela permet de lui assurer une vie stable, cette situation l’éloigne également inexorablement de son autre parent.

Si vous et votre ex-conjoint vous entendez suffisamment bien, la garde partagée peut être une solution envisageable si votre enfant est suffisamment grand. Elle demande une excellente communication et une profonde implication de chacun dans la coparentalité de votre enfant autiste.

Dans la majorité des cas, il est préférable d’éviter les calendriers de garde à alternance rapide, qui impliquent trop de transitions épuisantes pour l’enfant. Un calendrier une semaine sur deux est généralement plus adapté.

Le « nesting », une solution pour la coparentalité d’un enfant autiste

Dans le cadre d’un accord de garde partagée classique, c’est l’enfant qui change de domicile régulièrement pour se rendre chez chacun de ses parents. Le principe du nesting est totalement inverse : le domicile de l’enfant est fixe, et ce sont les parents qui s’y installent à tour de rôle.

Ce mode de résidence présente des inconvénients. Il impose notamment aux parents d’avoir un logement chacun en plus de celui de l’enfant, ce qui implique des coûts supplémentaires. De plus, il est nécessaire que vous et votre co-parent vous entendiez très bien.

Le nesting permet de donner à l’enfant une très grande stabilité. Cette solution est donc particulièrement intéressante pour un enfant autiste. Le fait de vivre toujours au même endroit lui permet de conserver tous ses repères et ses routines. Dans l’idéal, le domicile de l’enfant est celui qu’il habitait déjà avec ses parents avant la séparation.

Cette solution peut être transitoire. Elle donne alors la possibilité à votre enfant de s’adapter en douceur au changement. Il s’habitue progressivement aux habitudes forcément différentes de chacun de ses parents. Cela le prépare à mieux accepter le passage à un mode de résidence alternée classique avec deux logements différents.

Les avantages de la garde alternée pour les parents d’enfants autistes

Le quotidien avec un enfant autiste présente évidemment des moments de joie et de douceur. Vous savez néanmoins à quel point il est également fatigant. Si votre enfant présente des symptômes importants, le parent qui s’en occupe doit être dans une attitude d’hypervigilance permanente.

Enchaîner les rendez-vous avec les spécialistes pour la prise en charge de votre enfant peut également se transformer en un marathon quotidien. La fatigue est bien présente, et le temps disponible pour se ressourcer est très limité.

Se retrouver parent solo d’un enfant autiste peut donc rapidement vous conduire à l’épuisement, voire au burnout. En revanche,si les deux parents sont impliqués dans la prise en charge de l’enfant, une solution de garde partagée permet à chacun de se reposer et de prendre du temps pour soi.

Comment mettre en place une coparentalité qui respecte les besoins d’un enfant autiste ?

Comme pour tout enfant, il est important que les deux parents d’un enfant autiste jouent un rôle dans sa vie à chaque fois que c’est possible. Mais comment créer une relation de coparentalité d’un enfant autiste qui respecte ses besoins spécifiques ?

Mettez l’intérêt de l’enfant plus que jamais au centre de la relation

Le principe même de la relation de coparentalité est de se centrer sur l’enfant, son intérêt et son bien-être. C’est encore plus vrai dans le cas d’un enfant autiste, plus vulnérable encore qu’un autre. Il est indispensable que vous et votre co-parent mettiez de côté vos différends pour vous concentrer sur votre enfant.

Si cela s’avère trop difficile, il peut être intéressant de vous faire accompagner par des professionnels. Un(e) psychologue peut aider chaque parent à mieux vivre la situation. Un(e) médiateur(trice) familial(e) permet à chacun de s’exprimer et peut aider à mettre en place cette relation de coparentalité apaisée.

Expliquez la situation à votre enfant

Ce n’est pas parce que votre enfant ne s’exprime pas qu’il ne comprend pas ce qui se passe. Beaucoup d’enfants autistes, même ceux qui ne parlent pas, ont des capacités intellectuelles parfaitement normales. Ils ont besoin d’explications tout autant qu’un autre enfant.

Il est important de bien insister sur le fait que ses deux parents continuent à l’aimer, et que vous êtes associés pour assurer son bien-être.

Certains enfants ont une compréhension verbale très développée, et comprendront dès la première explication. Pour d’autres, il sera nécessaire de répéter beaucoup, à chaque transition par exemple.

Conservez au maximum les repères de votre enfant dans les deux maisons

Votre enfant autiste est sans doute très attaché à ses repères, qui sont indispensables à son équilibre. Vous devez donc vous mettre d’accord pour que l’environnement et les habitudes de vie de votre enfant soient le plus proche possible dans les deux maisons.

Il peut par exemple être bénéfique d’acheter tous les objets du quotidien en double, afin qu’il ou elle les retrouve dans les deux foyers : jouets, vaisselle, matériel éducatif… Il est également possible de définir un certain nombre d’objets qu’il ou elle transporte à chaque transition.

Au-delà des objets, votre enfant doit conserver au maximum ses habitudes et son rythme de vie entre les deux maisons. Dans la mesure du possible, veillez à établir des routines identiques, et à respecter les mêmes horaires. Pensez également à lui proposer dans les deux foyers ses aliments et produits de soin habituels.

Utiliser une application telle que celle proposée par 2houses peut permettre de centraliser toutes les informations sur les goûts et les habitudes de votre enfant. Cela permettra à vous et à votre co-parent d’avoir un accès permanent à toutes ces informations sans devoir sans cesse déranger l’autre.

Si votre enfant est gardé par une tierce personne en journée (grands-parents, assistante maternelle…), il est primordial que cet accueil ne varie pas en fonction des tours de garde. Cela constituera un repère rassurant supplémentaire pour votre enfant.

Favorisez des transitions en douceur

Les enfants autistes vivent souvent mal les transitions entre deux lieux ou deux activités. Ces situations leur causent une grande anxiété. Les transitions doivent donc se faire le plus doucement et sereinement possible.

Essayez de vous organiser pour que votre enfant puisse prendre son temps, et établissez une routine rassurante que vous répéterez à chaque transition.

Anticipez également les changements de résidence. Vous pouvez par exemple afficher un calendrier compréhensible pour l’enfant, avec des repères de couleur. Vous barrerez chaque jour qui passe afin d’aider votre enfant à se repérer dans le temps et à se rendre compte que la fin de votre tour de garde approche.

Mettez en place une bonne communication entre parents

Une communication efficace entre les parents est indispensable à la santé d’un enfant autiste. En effet, il peut avoir beaucoup de difficultés à exprimer ses ressentis. Dans certains cas, il en est même totalement incapable. Il ne pourra pas indiquer qu’il se sent mal ou ressent une douleur.

Il est donc indispensable que vous puissiez échanger avec votre co-parent un maximum d’informations sur l’état de santé de votre enfant. Vous pourrez ainsi être plus attentif au moindre signe indiquant un problème. Cela implique des moments de dialogue très réguliers, idéalement à chaque transition.

Soyez à l’écoute de votre enfant

Enfin, soyez toujours à l’écoute des ressentis de votre enfant. Vous et votre co-parent êtes sans doute les personnes qui le comprennent le mieux. S’il n’est pas capable de s’exprimer verbalement, soyez attentif à ses changements de comportement. Une augmentation des comportements d’autostimulation ou l’apparition de gestes violents doivent par exemple vous alerter.

Vous et votre ex-conjoint devez être toujours prêts à réagir rapidement en cas de mal-être de votre enfant. Cela passera éventuellement par un renforcement de sa prise en charge par les professionnels pour l’aider à traverser cette période. Cela peut également vous conduire à modifier les conditions de garde : calendrier différent, voire passage à une garde exclusive avec droit de visite le temps que votre enfant soit prêt pour la garde alternée.

Comment retrouver confiance en soi après un divorce ?

Divorce : comment retrouver confiance en soi ?

Subir un divorce est certainement l’événement le plus douloureux que vous ayez eu à vivre. Cet acte de séparation bouleverse votre quotidien et vous émeut jusqu’au plus profond de votre être. Dans ces circonstances, il est normal de perdre confiance en soi. Mais cette baisse de moral doit rester passagère. Le temps est venu de se reconstruire, lentement mais sûrement. Retrouver confiance en soi après un divorce est donc une façon de se donner la chance d’un nouveau départ.

Pourquoi perd-on confiance en soi après une séparation ?

Un divorce, qu’il soit de votre fait ou non, est toujours une étape douloureuse à franchir. Votre monde s’écroule et vous perdez pied autant que vous perdez confiance en vous. Savoir pourquoi on est autant perturbé est une avancée dans sa reconstruction. Pour vous aider à y voir plus clair, voici les principales causes de perte de confiance en soi après un divorce :

  • La culpabilité. On culpabilise d’avoir quitté son partenaire et d’être à l’origine de sa souffrance. À l’inverse, si votre partenaire est parti, alors vous avez tendance à croire que c’est de votre faute. Cette remise en doute permanente a un impact négatif et on finit par perdre confiance en soi.
  • Ressentir un sentiment d’échec lié à une relation brisée. C’est difficile de mettre une croix sur un amour qui a duré des années, car vous n’espériez pas qu’il se finisse ainsi. Il faut que vous fassiez la part des choses. Ce n’est pas parce que votre relation se termine par une séparation, que votre relation est un échec ou que vous ayez perdu votre temps.
  • Les disputes antérieures à la séparation et celles liées au divorce ont pu vous affaiblir. Lorsque l’on hausse le ton, on dit des mots qui blessent. Ces reproches s’intègrent peu à peu dans l’inconscient et font perdre confiance en soi.
  • Le changement profond et intense de son mode de vie. Après un divorce, personne ne vit plus pareil. Vous pouvez être amené à déménager pour des raisons financières ou pratiques, par exemple. Mais c’est surtout le retour au célibat qu’il faut gérer au mieux. Suis-je capable de vivre seul ? Comment gérer le quotidien sans mon mari ou ma femme ? Autant de questions qui déstabilisent.
  • Une blessure narcissique dans l’enfance. Une rupture peut être ressentie comme un rejet ou un abandon. Ce sentiment peut être d’autant plus fort si on a connu cette situation par le passé.

Quelle est la différence entre « confiance en soi » et « estime de soi » ? 

La confusion est là, tant les termes sont proches. La confiance en soi est tout ce qui se rapporte aux actions, aux gestes, aux objectifs. Avoir le courage et l’aplomb de faire quelque chose. Perdre confiance en soi, c’est avoir peur de faire ou d’entreprendre. L’estime de soi est la valeur que vous vous octroyez. Perdre l’estime de soi, c’est ne pas se sentir assez bien et se dévaloriser. 

Ces deux notions ne sont pas toujours liées. Mais elles peuvent le devenir si la perte de confiance en soi est pérenne dans le temps. À force de ne plus agir, on se sous-estime. Il est donc important de mettre en place rapidement après son divorce les actions nécessaires pour retrouver confiance en soi.

Comment retrouver confiance en soi après un divorce ?

L’après-divorce n’est pas une fin. Même si la souffrance est difficile à surmonter, il est temps de penser à vous et de vous reconstruire. Ces conseils sont là pour vous aider à reprendre le dessus.

Faire le deuil de sa relation passée

Pour avancer de votre côté, il est primordial que vous acceptiez votre divorce. Il est inutile que vous soyez dans le déni ou que vous espériez une réconciliation avec votre ex-partenaire. Arrêtez de l’appeler, de lui demander comment il ou elle se porte, enlevez les photos qui vous rappelle la vie à deux. En bref, coupez le cordon avec votre ex et faites le deuil de votre ancienne union.

Comment faire le deuil de son divorce ? Libérez-vous de vos émotions comme la tristesse et la rancœur. Il n’est jamais bon d’éprouver de la colère contre la vie, contre son ex, contre tous ceux qui auraient pu éviter ce désastre, voire pire contre vous-même. Criez votre douleur, tapez dans un coussin, faites de la boxe pendant un trimestre. Une fois le poids de la souffrance parti, vous pourrez voir votre avenir sous un nouvel angle.

Comprendre les raisons de la rupture pour se reconstruire psychologiquement

Un divorce est un tel choc qu’il est parfois difficile d’entendre les raisons profondes. L’idéal est de le demander à son ancien partenaire, sans honte ni tabou, dans le cadre d’un échange constructif. Certes, ces paroles sont douloureuses, mais elles sont indispensables. Il arrive que les causes soient difficiles à comprendre. La réponse peut être floue et subjective. Mais c’est une réponse tout de même. Idem si la rupture vient de votre volonté : il est toujours bon de s’interroger pourquoi on a quitté son partenaire. Cela vous permettra de ne pas reproduire les mêmes erreurs lors d’une nouvelle relation.

La communication est impossible avec votre ex ? Alors vous pouvez en discuter avec les amis proches ou la famille. Vous avez aussi la possibilité de vous parler devant le miroir. Cet exercice d’introspection peut vous aider à comprendre, selon votre perspective, les raisons d’une rupture avec votre ex-conjoint(e).

Peu importe la manière dont vous obtenez les réponses, l’intérêt est de tirer les enseignements de cette désunion, que ce soit une expérience enrichissante, malgré votre souffrance réelle. L’idée est d’en sortir grandi et plus fort.

Pardonner à son ancien partenaire

Le pardon est une étape majeure dans le processus de guérison. Il s’agit d’excuser son ex-partenaire de vous avoir quitté ou de pardonner à soi-même de lui avoir fait du mal en divorçant. En accordant votre pardon, c’est comme si vous arrêtiez de trouver un coupable et de le punir pour ses méfaits. La rancœur et la colère s’évaporent et la souffrance prend fin. En clair, le pardon ferme la porte du passé et ouvre celle du futur. Si vous n’êtes pas en mesure d’accéder à l’étape du pardon, essayez de comprendre au mieux les raisons de la séparation.

Se laisser le temps de remonter la pente

Personne ne vous demande de reprendre confiance en vous en une journée top chrono ! Selon les individus, la reconstruction peut prendre des mois ou des années. Cela dépend de votre résilience, c’est-à-dire votre capacité à surmonter les chocs traumatiques. Ce n’est pas parce que votre amie s’est remise de son divorce en trois mois, que vous devriez en faire autant. Sur ce terrain, tout le monde est différent et peut-être avez-vous besoin de temps supplémentaire. Les blessures émotionnelles sont comme les blessures physiques : elles mettent du temps à cicatriser. Alors donnez-vous le temps qu’il faut pour aller mieux.

Sortir de sa solitude pour se reconstruire après un divorce

Au début, on a envie de s’enfermer dans une bulle. C’est pratique pour se retrouver avec soi-même et faire le point en solitaire. Toutefois, il n’est pas bon de rester seul longtemps. Renouer avec sa vie sociale est un bon moyen de remettre le pied à l’étrier. Allez au cinéma, parlez avec des gens, invitez votre famille autour d’un délicieux repas et bien d’autres événements qui amènent à créer des contacts. Profitez de la positivité de votre entourage pour vous monter vers le haut. C’est donc important de privilégier les personnes qui croient en vous et favorisent votre bien-être.

Se tourner vers l’avenir pour enfin revivre après un divorce

À y regarder de près, la vie de couple n’est pas toujours propice au développement personnel. On pense souvent à son partenaire et à ses enfants en premier, avant de penser à soi-même. C’est ainsi que vos rêves restent sur le côté, au détriment des autres. Prenez cette rupture comme une chance. Il est temps que vous réalisiez les activités qui vous tiennent à cœur : entreprendre un voyage dans un pays lointain, apprendre à jouer d’un instrument de musique, écrire le roman qui vous trotte dans la tête depuis des années, se lancer dans une reconversion professionnelle, etc. Vous l’aurez compris, l’important est de vous fixer des objectifs et d’amorcer de nouveaux projets. Pour vous aider, demandez-vous quelle personne vous voulez devenir et ce que vous voulez vivre à l’avenir. Il n’y a aucun doute que tourné sous cette forme, vous trouverez de nouveaux buts pour vous reconstruire.

Bien chez soi, bien dans ses baskets !

Le divorce est certes acté, mais votre logement recèle sûrement des souvenirs de votre ex-conjoint(e). C’est d’autant plus vrai si vous vivez encore dans le logement que vous occupiez à deux. C’est le moment de prendre les choses en main. Rien de tel qu’une nouvelle décoration pour amener de la fraîcheur et de la nouveauté ! Peignez un pan de mur d’une couleur joyeuse, changez l’organisation des meubles, placez de nouveaux coussins sur le canapé. Et surtout, enlevez les photos et les objets qui font penser à votre ex. À la place, accrochez de nouveaux souvenirs comme la sortie au zoo avec vos enfants, votre meilleure amie qui fait une grimace, etc. Le but est de vous confectionner un nid douillet. Votre habitation doit être votre repère, votre refuge. En étant bien chez vous, vous vous sentirez mieux dans votre vie.

Prendre soin de son image

Lorsque l’on perd confiance en soi, on a tendance à se dévaloriser. On trouve ses cheveux affreux, on ne sait plus quoi se mettre sur le dos alors que l’armoire est pleine de vêtements, etc. Ce genre de malaise annonce le changement. Votre inconscient vous envoie le message qu’il refuse de vivre comme avant. Il est temps de prendre rendez-vous chez le coiffeur. Vous pouvez demander à la coiffeuse quelle coupe vous irait ou en choisir une dans leurs catalogues. C’est le moment aussi de pratiquer du sport en collectivité, de vous inscrire à la salle de gym et de changer de style vestimentaire. Quand on se sent belle ou beau, on retrouve son assurance.

Se remettre en couple après un divorce ? Oui, mais pas tout de suite !

Évitez de vous remettre en couple juste après la séparation. Laissez du temps au temps et ne vous jetez pas dans un amour éphémère. Ces relations pansements, comme on les appelle, n’ont rien de réparateur. Il faut bien comprendre que ces courtes relations amènent inexorablement à la rupture et ce, dans des conditions souvent brutales. L’effet serait dévastateur si cette relation pansement se terminait par une séparation venant de l’autre personne. Dans le pire des cas, vous pourriez vous retrouver bloqué dans une liaison où vous ne vous sentez pas à l’aise. La séduction, oui. Un nouvel amour, oui. Mais pas avant d’avoir retrouvé confiance en vous et de vous sentir assez fort(e) pour une nouvelle relation.

Consulter un spécialiste pour retrouver confiance en soi

Une séparation douloureuse, que vous en soyez l’instigateur ou l’instigatrice, peut se développer en dépression plus ou moins profonde. Quand les amis et la famille ne sont plus en mesure d’apporter leur soutien et que vous avez atteint vos limites, alors il faut savoir demander de l’aide extérieure. Dans ce cas, il n’y a pas de honte à toquer à la porte d’un psychologue ou d’un coach de vie. Rassurez-vous, il s’agit d’une aide ponctuelle. En aucun cas vous serez lié avec le thérapeute pendant des années, à moins que vous n’ayez choisi cette option. Quelques séances suffisent pour retrouver confiance en soi et démarrer une nouvelle vie.

Pour conclure, laissez le temps faire son œuvre et reconstruisez-vous à votre rythme, sans brûler les étapes. Les actions que vous mettrez en place vous permettront de reprendre confiance en vous. Vous verrez qu’un nouveau monde s’ouvre à vous et ne demande rien d’autre que d’être exploré. Et qui sait, vous pourriez à nouveau faire une rencontre qui fasse battre votre cœur.

Comment créer des liens solides entre votre belle-mère et ses petits-enfants ?

Comment créer des liens entre belle-mère et petits-enfants ?

Même si vous êtes au centre de la vie de vos enfants, ils ont besoin pour s’épanouir de créer des liens forts avec d’autres personnes. Parmi elles, les grands-parents jouent un rôle primordial. Il est généralement assez facile d’encourager la relation entre vos enfants et vos propres parents. C’est parfois un peu moins naturel quand il s’agit de vos beaux-parents. Découvrez comment créer et entretenir des liens d’affection solides entre votre belle-mère et vos enfants !

L’importance du lien entre grands-parents et petits-enfants

Vous souhaitez créer des liens forts entre votre belle-mère et vos enfants ? Vous avez raison de vous engager dans cette voie. En effet, la relation avec les grands-parents est épanouissante pour les enfants, et permet de créer une meilleure ambiance entre tous les membres de la famille.

La place particulière des grands-parents dans la vie des enfants

Avoir une bonne relation avec ses grands-parents est important pour le bon développement d’un enfant. Des études ont montré que les enfants qui sont proches de leurs grands-parents vont globalement mieux que les autres. Ils deviennent aussi généralement par la suite des adultes plus épanouis.

Les grands-parents ont une place particulière dans la vie de leurs petits-enfants. Ils leur donnent de l’affection, sans avoir le rôle d’éducateurs des parents. Ils leur transmettent également l’histoire familiale, et leur permettent de se situer dans l’arbre généalogique.

Puisqu’ils ne représentent pas autant une figure d’autorité que les parents, les grands-parents ont souvent un rôle de confidents. C’est spécialement le cas pour les préados et les ados, qui n’ont plus envie de tout raconter à leurs parents.

Les grands-parents, souvent à la retraite, ont un rythme de vie plus tranquille que les jeunes adultes actifs. Ils s’adaptent plus facilement au rythme de l’enfant : prendre le temps de cuisiner un gâteau, se promener en s’arrêtant tous les deux pas pour regarder un caillou ou une chenille… Passer du temps avec leurs grands-parents permet aux enfants de reprendre un peu leur souffle dans un quotidien qui va souvent à 100 à l’heure.

Que faire si le lien est impossible à maintenir ?

Dans certains cas, il est malheureusement impossible de créer ou de maintenir une bonne relation entre vos enfants et leurs grands-parents : décès, brouille familiale… Si vous êtes dans cette situation, ne dramatisez pas. Il est certain que les grands-parents ont une place importante dans le développement des enfants. Mais ceux-ci ont également une grande capacité d’adaptation. En l’absence de relation avec l’un de leurs grands-parents, ils iront chercher ailleurs ce dont ils ont besoin auprès des autres. Ils pourront ainsi se rapprocher de leurs autres papis et mamies, ou d’autres personnes plus âgées de leur entourage.

Créer des liens forts entre votre belle-mère et vos enfants grâce à des moments de partage

Vous et vos beaux-parents habitez suffisamment proches les uns des autres pour pouvoir vous rencontrer facilement ? Dans ce cas, vous avez de multiples façons de créer et d’entretenir une relation proche entre votre belle-mère et vos enfants.

Faire garder vos enfants par vos beaux-parents

Passer du temps ensemble est un excellent moyen de créer des liens forts. Si vous avez la chance d’habiter tout près de vos beaux-parents, pourquoi ne pas leur confier vos enfants à certains moments de la semaine ? Ils peuvent par exemple les faire manger un midi, aller les chercher un soir après l’école, ou s’en occuper le mercredi pendant que vous travaillez.

On a parfois peur de déranger en demandant de l’aide à sa belle-mère. Pourtant, la plupart des grands-parents sont ravis de rendre ces services. Pour eux, c’est une excellente occasion de passer plus de temps avec leurs petits-enfants. C’est aussi un moyen de continuer à se sentir utile lorsqu’on est sorti de la vie active. Pour les enfants, ces petits moments viennent pimenter un quotidien parfois un peu trop routinier. Quant à vous, cela vous permet de passer un moment au calme, seul(e) ou en couple. Finalement, tout le monde y trouve son compte !

Inviter votre belle-mère à la maison ou lui rendre visite

Si votre belle-mère habite un peu plus loin, il peut être compliqué pour elle d’aller chercher vos enfants à l’école ou de les conduire à des activités. Il est également possible que son état de santé ne lui permette pas de s’occuper seule de vos enfants. Dans ce cas, l’idéal est d’organiser des rencontres pendant lesquelles vous êtes présent(e) pour l’aider à canaliser l’énergie parfois débordante des plus jeunes.

Invitez-la à passer une journée avec vous, et organisez des activités de partage entre elle et vos enfants. Les jeux de société, par exemple, sont un bon moyen de solidifier la relation. Jouer et rire ensemble est en effet l’une des meilleures façons de créer des liens positifs entre les êtres humains de tous âges ! Une autre bonne idée est de leur permettre de faire de la pâtisserie ou cuisiner ensemble. Votre belle-mère pourra passer un moment privilégié avec vos enfants. De votre côté, vous serez là pour la décharger de la vaisselle et du ménage inévitables quand on cuisine avec des petits !

Vous avez également la possibilité d’aller passer des journées en famille chez vos beaux-parents. Votre belle-mère aura alors la possibilité de faire découvrir son univers à ses petits-enfants. Elle leur montrera des albums photo de sa jeunesse, ou leur fera visiter son jardin…

Enfin, pourquoi ne pas partir une semaine en vacances tous ensemble ? C’est un moyen imbattable pour créer des souvenirs communs inoubliables ! De plus, le fait d’être dans un cadre neutre permet à chacun de sortir un peu de son rôle habituel.

Laisser votre belle-mère organiser des activités que vous ne faites pas avec vos enfants

Votre belle-mère aime le jardinage alors que vous ne mettez jamais les mains dans la terre ? Elle apprécie la musique classique alors que vous êtes plutôt pop ou reggae ? Réjouissez-vous ! Cette diversité est une chance pour vos enfants.

En partageant avec leur grand-mère des activités qu’ils ne font pas avec vous, vos enfants se créent un petit jardin secret avec elle. Ces moments sont uniques pour eux, et leur permettent de s’ouvrir à de nouvelles expériences. Ils en sortiront forcément grandis !

Favoriser les moments de dialogue et d’échange

De façon générale, encouragez vos enfants à passer du temps avec leur grand-mère. Si c’est nécessaire, organisez vous-même les activités. Cependant, l’idéal est de laisser votre belle-mère décider avec vos enfants de ce qu’ils vont faire ensemble. Une activité choisie en commun les rapprochera d’autant plus.

Essayer également de prévoir des temps sans activité intense, pour encourager le dialogue et l’échange. Regarder des photos ensemble, faire une petite promenade, déguster une pâtisserie… Tous ces moments partagés encourageront vos enfants à se confier à leur grand-mère !

Entretenir le lien entre grands-parents et petits-enfants à distance

Le vie moderne ne nous permet pas toujours de réunir facilement les différentes générations qui composent la famille. Il est loin le temps où tout le monde vivait sous le même toit, des arrière-grands-parents aux arrière-petits-enfants. Aujourd’hui, l’éloignement géographique ne permet pas toujours de se rencontrer facilement. Vous vivez dans une autre région que votre belle-mère, voire dans un autre pays ou sur un autre continent ? Il existe toute de même des moyens de faire vivre le lien entre elle et vos enfants.

Parler de votre belle-mère à vos enfants

Il est possible que vos enfants connaissent mal leurs grands-parents, en raison notamment de l’éloignement géographique. Dans ce cas, n’hésitez pas à leur en parler souvent. Racontez-leur des anecdotes que votre belle-mère vous a confiées. Expliquez-leur où elle vit, montrez-leur la carte de son quartier sur Internet, ainsi que des photos. Cela les aidera à se projeter un peu plus et à se représenter mentalement son cadre de vie.

Demandez aussi à vos enfants ce qu’ils aimeraient faire avec leur grand-mère. Aidez-les à imaginer des activités ou des sorties qui permettraient de passer de bons moments ensemble. Imaginer ces moments de bonheur les aidera à créer un lien avec votre belle-mère, même s’ils ne la voient pas souvent. Anticiper des événements heureux est déjà source de joie et d’amour.

Aider vos enfants à envoyer des messages et des courriers à leurs grands- parents

L’un de vos enfants a fait un joli dessin ? Scannez-le et prenez-le en photo, et envoyez-le à votre belle-mère. Encouragez également vos enfants à enregistrer des petits messages vidéos, ou à faire des photos amusantes. Vous pourrez les partager avec vos beaux-parents, afin qu’ils voient leurs petits-enfants grandir et s’épanouir de jour en jour.

À l’heure des SMS et des mails, pourquoi ne pas inciter vos enfants à écrire une belle lettre à leur mamie ? Choisir un beau papier, faire un dessin, écrire quelques mots, coller des autocollants pour décorer, rédiger l’adresse avec soin… Les enfants aiment ces activités, et y mettent généralement tout leur cœur ! Passer du temps à préparer ce courrier est pour eux une excellente façon de montrer leur affection à leur grand-mère.

Les grands-parents, quant à eux, seront ravis de recevoir cette surprise dans leur boîte aux lettres ! Si vos enfants ne savent pas quoi écrire, donnez-leur des idées : raconter leur dernière sortie, décrire leur jeu préféré, parler de leur animal de compagnie… Une excellente idée est aussi d’écrire tout ce qu’ils ont envie de faire avec leurs grands-parents.

Organiser des appels en visio

Grâce à la magie de la technologie, il est maintenant possible de se voir même si l’on habite très loin les uns des autres. Voir la personne à qui l’on parle, même par écran interposé, rend la relation plus concrète. C’est en particulier le cas pour les plus jeunes. Pour les enfants, c’est un véritable plaisir de se déguiser pour faire la surprise à leur mamie en vidéo. Ils seront aussi très fiers de pouvoir lui réciter un poème pour la fête des grands-mères !

De plus, il est maintenant possible d’enregistrer ce type d’appels. Cela permettra à vos enfants comme aux grands-parents de se remémorer ce moment de joie et de partage quand l’éloignement est difficile à vivre.

Comment préserver le lien entre votre belle-mère et vos enfants en cas de divorce ?

Vous êtes séparé(e) du père ou de la mère de vos enfants ? Certaines techniques dont nous avons parlé restent valables pour renforcer le lien entre grands-parents et petits-enfants. Malheureusement, les choses ne sont pas toujours aussi simples. Dans le cadre d’une séparation, les relations peuvent être tendues entre vous et vos ex-beaux-parents. Il est même possible que les contacts soient totalement coupés. Toutefois, il est toujours important qu’ils occupent une place dans la vie de vos enfants, et vous pouvez favoriser le maintien de ce lien.

Donner l’exemple en entretenant vous-même de bonnes relations avec votre belle-mère

La relation entre belle-mère et belle-fille (ou beau-fils) n’est pas toujours facile, surtout en cas de séparation dans le couple. Pourtant, si vous voulez que vos enfants aient une belle relation avec leur grand-mère, il est important de leur montrer l’exemple. Les enfants ont tendance à imiter naturellement nos comportements. Si vous montrez de l’hostilité envers votre belle-mère, ils risquent d’adopter la même attitude. En revanche, si vous montrez que vous avez de l’estime pour vos beaux-parents, vos enfants iront beaucoup plus facilement vers eux.

L’idée n’est pas de mentir si vos relations avec votre belle-mère sont difficiles. Il faut plutôt insister sur tous les côtés positifs de votre relation, tout en évitant de mentionner les aspects plus compliqués. Essayez de toujours parler de votre belle-mère de façon positive devant vos enfants.

Bien définir les rôles

Pour éviter les tensions, mieux vaut jouer cartes sur table avec belle-mère et discuter clairement avec elle de la place qu’elle va jouer dans la vie de vos enfants. Une conversation à cœur ouvert permet de s’assurer que tout le monde souhaite créer une relation apaisée dans l’intérêt des enfants.

Partager des nouvelles et des photos des enfants

Il existe maintenant des services en ligne, comme celui proposé par 2houses, qui permettent de partager virtuellement des photos et autres informations concernant les enfants. Ces services sont très pratiques pour les parents en garde partagée. Ils peuvent également être une bonne solution pour maintenir le lien entre vos enfants et vos ex-beaux-parents.