Comment créer des liens solides entre votre belle-mère et ses petits-enfants ?

Comment créer des liens entre belle-mère et petits-enfants ?

Même si vous êtes au centre de la vie de vos enfants, ils ont besoin pour s’épanouir de créer des liens forts avec d’autres personnes. Parmi elles, les grands-parents jouent un rôle primordial. Il est généralement assez facile d’encourager la relation entre vos enfants et vos propres parents. C’est parfois un peu moins naturel quand il s’agit de vos beaux-parents. Découvrez comment créer et entretenir des liens d’affection solides entre votre belle-mère et vos enfants !

L’importance du lien entre grands-parents et petits-enfants

Vous souhaitez créer des liens forts entre votre belle-mère et vos enfants ? Vous avez raison de vous engager dans cette voie. En effet, la relation avec les grands-parents est épanouissante pour les enfants, et permet de créer une meilleure ambiance entre tous les membres de la famille.

La place particulière des grands-parents dans la vie des enfants

Avoir une bonne relation avec ses grands-parents est important pour le bon développement d’un enfant. Des études ont montré que les enfants qui sont proches de leurs grands-parents vont globalement mieux que les autres. Ils deviennent aussi généralement par la suite des adultes plus épanouis.

Les grands-parents ont une place particulière dans la vie de leurs petits-enfants. Ils leur donnent de l’affection, sans avoir le rôle d’éducateurs des parents. Ils leur transmettent également l’histoire familiale, et leur permettent de se situer dans l’arbre généalogique.

Puisqu’ils ne représentent pas autant une figure d’autorité que les parents, les grands-parents ont souvent un rôle de confidents. C’est spécialement le cas pour les préados et les ados, qui n’ont plus envie de tout raconter à leurs parents.

Les grands-parents, souvent à la retraite, ont un rythme de vie plus tranquille que les jeunes adultes actifs. Ils s’adaptent plus facilement au rythme de l’enfant : prendre le temps de cuisiner un gâteau, se promener en s’arrêtant tous les deux pas pour regarder un caillou ou une chenille… Passer du temps avec leurs grands-parents permet aux enfants de reprendre un peu leur souffle dans un quotidien qui va souvent à 100 à l’heure.

Que faire si le lien est impossible à maintenir ?

Dans certains cas, il est malheureusement impossible de créer ou de maintenir une bonne relation entre vos enfants et leurs grands-parents : décès, brouille familiale… Si vous êtes dans cette situation, ne dramatisez pas. Il est certain que les grands-parents ont une place importante dans le développement des enfants. Mais ceux-ci ont également une grande capacité d’adaptation. En l’absence de relation avec l’un de leurs grands-parents, ils iront chercher ailleurs ce dont ils ont besoin auprès des autres. Ils pourront ainsi se rapprocher de leurs autres papis et mamies, ou d’autres personnes plus âgées de leur entourage.

Créer des liens forts entre votre belle-mère et vos enfants grâce à des moments de partage

Vous et vos beaux-parents habitez suffisamment proches les uns des autres pour pouvoir vous rencontrer facilement ? Dans ce cas, vous avez de multiples façons de créer et d’entretenir une relation proche entre votre belle-mère et vos enfants.

Faire garder vos enfants par vos beaux-parents

Passer du temps ensemble est un excellent moyen de créer des liens forts. Si vous avez la chance d’habiter tout près de vos beaux-parents, pourquoi ne pas leur confier vos enfants à certains moments de la semaine ? Ils peuvent par exemple les faire manger un midi, aller les chercher un soir après l’école, ou s’en occuper le mercredi pendant que vous travaillez.

On a parfois peur de déranger en demandant de l’aide à sa belle-mère. Pourtant, la plupart des grands-parents sont ravis de rendre ces services. Pour eux, c’est une excellente occasion de passer plus de temps avec leurs petits-enfants. C’est aussi un moyen de continuer à se sentir utile lorsqu’on est sorti de la vie active. Pour les enfants, ces petits moments viennent pimenter un quotidien parfois un peu trop routinier. Quant à vous, cela vous permet de passer un moment au calme, seul(e) ou en couple. Finalement, tout le monde y trouve son compte !

Inviter votre belle-mère à la maison ou lui rendre visite

Si votre belle-mère habite un peu plus loin, il peut être compliqué pour elle d’aller chercher vos enfants à l’école ou de les conduire à des activités. Il est également possible que son état de santé ne lui permette pas de s’occuper seule de vos enfants. Dans ce cas, l’idéal est d’organiser des rencontres pendant lesquelles vous êtes présent(e) pour l’aider à canaliser l’énergie parfois débordante des plus jeunes.

Invitez-la à passer une journée avec vous, et organisez des activités de partage entre elle et vos enfants. Les jeux de société, par exemple, sont un bon moyen de solidifier la relation. Jouer et rire ensemble est en effet l’une des meilleures façons de créer des liens positifs entre les êtres humains de tous âges ! Une autre bonne idée est de leur permettre de faire de la pâtisserie ou cuisiner ensemble. Votre belle-mère pourra passer un moment privilégié avec vos enfants. De votre côté, vous serez là pour la décharger de la vaisselle et du ménage inévitables quand on cuisine avec des petits !

Vous avez également la possibilité d’aller passer des journées en famille chez vos beaux-parents. Votre belle-mère aura alors la possibilité de faire découvrir son univers à ses petits-enfants. Elle leur montrera des albums photo de sa jeunesse, ou leur fera visiter son jardin…

Enfin, pourquoi ne pas partir une semaine en vacances tous ensemble ? C’est un moyen imbattable pour créer des souvenirs communs inoubliables ! De plus, le fait d’être dans un cadre neutre permet à chacun de sortir un peu de son rôle habituel.

Laisser votre belle-mère organiser des activités que vous ne faites pas avec vos enfants

Votre belle-mère aime le jardinage alors que vous ne mettez jamais les mains dans la terre ? Elle apprécie la musique classique alors que vous êtes plutôt pop ou reggae ? Réjouissez-vous ! Cette diversité est une chance pour vos enfants.

En partageant avec leur grand-mère des activités qu’ils ne font pas avec vous, vos enfants se créent un petit jardin secret avec elle. Ces moments sont uniques pour eux, et leur permettent de s’ouvrir à de nouvelles expériences. Ils en sortiront forcément grandis !

Favoriser les moments de dialogue et d’échange

De façon générale, encouragez vos enfants à passer du temps avec leur grand-mère. Si c’est nécessaire, organisez vous-même les activités. Cependant, l’idéal est de laisser votre belle-mère décider avec vos enfants de ce qu’ils vont faire ensemble. Une activité choisie en commun les rapprochera d’autant plus.

Essayer également de prévoir des temps sans activité intense, pour encourager le dialogue et l’échange. Regarder des photos ensemble, faire une petite promenade, déguster une pâtisserie… Tous ces moments partagés encourageront vos enfants à se confier à leur grand-mère !

Entretenir le lien entre grands-parents et petits-enfants à distance

Le vie moderne ne nous permet pas toujours de réunir facilement les différentes générations qui composent la famille. Il est loin le temps où tout le monde vivait sous le même toit, des arrière-grands-parents aux arrière-petits-enfants. Aujourd’hui, l’éloignement géographique ne permet pas toujours de se rencontrer facilement. Vous vivez dans une autre région que votre belle-mère, voire dans un autre pays ou sur un autre continent ? Il existe toute de même des moyens de faire vivre le lien entre elle et vos enfants.

Parler de votre belle-mère à vos enfants

Il est possible que vos enfants connaissent mal leurs grands-parents, en raison notamment de l’éloignement géographique. Dans ce cas, n’hésitez pas à leur en parler souvent. Racontez-leur des anecdotes que votre belle-mère vous a confiées. Expliquez-leur où elle vit, montrez-leur la carte de son quartier sur Internet, ainsi que des photos. Cela les aidera à se projeter un peu plus et à se représenter mentalement son cadre de vie.

Demandez aussi à vos enfants ce qu’ils aimeraient faire avec leur grand-mère. Aidez-les à imaginer des activités ou des sorties qui permettraient de passer de bons moments ensemble. Imaginer ces moments de bonheur les aidera à créer un lien avec votre belle-mère, même s’ils ne la voient pas souvent. Anticiper des événements heureux est déjà source de joie et d’amour.

Aider vos enfants à envoyer des messages et des courriers à leurs grands- parents

L’un de vos enfants a fait un joli dessin ? Scannez-le et prenez-le en photo, et envoyez-le à votre belle-mère. Encouragez également vos enfants à enregistrer des petits messages vidéos, ou à faire des photos amusantes. Vous pourrez les partager avec vos beaux-parents, afin qu’ils voient leurs petits-enfants grandir et s’épanouir de jour en jour.

À l’heure des SMS et des mails, pourquoi ne pas inciter vos enfants à écrire une belle lettre à leur mamie ? Choisir un beau papier, faire un dessin, écrire quelques mots, coller des autocollants pour décorer, rédiger l’adresse avec soin… Les enfants aiment ces activités, et y mettent généralement tout leur cœur ! Passer du temps à préparer ce courrier est pour eux une excellente façon de montrer leur affection à leur grand-mère.

Les grands-parents, quant à eux, seront ravis de recevoir cette surprise dans leur boîte aux lettres ! Si vos enfants ne savent pas quoi écrire, donnez-leur des idées : raconter leur dernière sortie, décrire leur jeu préféré, parler de leur animal de compagnie… Une excellente idée est aussi d’écrire tout ce qu’ils ont envie de faire avec leurs grands-parents.

Organiser des appels en visio

Grâce à la magie de la technologie, il est maintenant possible de se voir même si l’on habite très loin les uns des autres. Voir la personne à qui l’on parle, même par écran interposé, rend la relation plus concrète. C’est en particulier le cas pour les plus jeunes. Pour les enfants, c’est un véritable plaisir de se déguiser pour faire la surprise à leur mamie en vidéo. Ils seront aussi très fiers de pouvoir lui réciter un poème pour la fête des grands-mères !

De plus, il est maintenant possible d’enregistrer ce type d’appels. Cela permettra à vos enfants comme aux grands-parents de se remémorer ce moment de joie et de partage quand l’éloignement est difficile à vivre.

Comment préserver le lien entre votre belle-mère et vos enfants en cas de divorce ?

Vous êtes séparé(e) du père ou de la mère de vos enfants ? Certaines techniques dont nous avons parlé restent valables pour renforcer le lien entre grands-parents et petits-enfants. Malheureusement, les choses ne sont pas toujours aussi simples. Dans le cadre d’une séparation, les relations peuvent être tendues entre vous et vos ex-beaux-parents. Il est même possible que les contacts soient totalement coupés. Toutefois, il est toujours important qu’ils occupent une place dans la vie de vos enfants, et vous pouvez favoriser le maintien de ce lien.

Donner l’exemple en entretenant vous-même de bonnes relations avec votre belle-mère

La relation entre belle-mère et belle-fille (ou beau-fils) n’est pas toujours facile, surtout en cas de séparation dans le couple. Pourtant, si vous voulez que vos enfants aient une belle relation avec leur grand-mère, il est important de leur montrer l’exemple. Les enfants ont tendance à imiter naturellement nos comportements. Si vous montrez de l’hostilité envers votre belle-mère, ils risquent d’adopter la même attitude. En revanche, si vous montrez que vous avez de l’estime pour vos beaux-parents, vos enfants iront beaucoup plus facilement vers eux.

L’idée n’est pas de mentir si vos relations avec votre belle-mère sont difficiles. Il faut plutôt insister sur tous les côtés positifs de votre relation, tout en évitant de mentionner les aspects plus compliqués. Essayez de toujours parler de votre belle-mère de façon positive devant vos enfants.

Bien définir les rôles

Pour éviter les tensions, mieux vaut jouer cartes sur table avec belle-mère et discuter clairement avec elle de la place qu’elle va jouer dans la vie de vos enfants. Une conversation à cœur ouvert permet de s’assurer que tout le monde souhaite créer une relation apaisée dans l’intérêt des enfants.

Partager des nouvelles et des photos des enfants

Il existe maintenant des services en ligne, comme celui proposé par 2houses, qui permettent de partager virtuellement des photos et autres informations concernant les enfants. Ces services sont très pratiques pour les parents en garde partagée. Ils peuvent également être une bonne solution pour maintenir le lien entre vos enfants et vos ex-beaux-parents.

Comment créer un calendrier 2-2-3 pour la garde partagée ?

Création d'un calendrier 2-2-3 : le guide complet

Vous êtes séparé(e) du papa ou de la maman de votre enfant, et vous pensez opter pour une garde partagée sous forme d’un calendrier 2-2-3 ? 2houses vous dit tout ce qu’il y a à savoir sur ce type de calendrier : enfants concernés, avantages et inconvénients, détails pratiques… Surtout, nous vous donnons quelques conseils pour que les transitions se passent bien pour votre enfant !

Le calendrier 2-2-3, un accord de garde partagée à 50/50

Lors d’un divorce ou d’une séparation, la garde des enfants est toujours une question délicate à résoudre. Si les relations sont conflictuelles, la décision est prise par le juge aux affaires familiales. Il se base alors sur différents critères pour fixer le mode de garde qu’il juge le plus adapté au bien-être de l’enfant.

En revanche, si la séparation se passe dans de bonnes conditions, vous et votre ex-conjoint(e) êtes libres de fixer le calendrier de garde qui vous convient le mieux. Il existe un grand nombre de calendriers possibles, qui correspondent à différentes répartitions de la garde entre les deux parents.

En quoi consiste le calendrier 2-2-3 ?

Le calendrier 2-2-3 est un accord de garde à 50/50, ce qui signifie que sur une période donnée l’enfant passe autant de temps chez les deux co-parents. Dans le cas du calendrier 2-2-3, l’équilibre se fait sur deux semaines.

Prenons un exemple :

  • La première semaine, votre enfant passe le lundi et le mardi avec vous, puis le mercredi et le jeudi avec votre ex-conjoint(e), puis à nouveau le vendredi, le samedi et le dimanche avec vous. Il a donc passé en tout cinq jours de la semaine chez vous, et deux jours chez son autre parent.
  • La semaine suivante, les jours sont inversés, et vous avez donc la garde de votre enfant pendant deux jours, le mercredi et le jeudi, tandis que votre ex-conjoint(e) s’en occupe le lundi, le mardi, le vendredi, le samedi et le dimanche.

Le calendrier 2-2-3 est dit à alternance rapide. En effet, l’enfant ne passe jamais plus de trois jours d’affilée sans voir l’autre parent.

À qui s’adresse le calendrier 2-2-3 ?

Le calendrier 2-2-3 est généralement privilégié pour les jeunes enfants, qui supportent mal les séparations longues. L’alternance rapide permet à l’enfant de ne pas trop souffrir de l’absence de l’autre parent. De plus, il donne la possibilité à chacun des parents de voir l’enfant grandir au jour le jour à un âge où il évolue très rapidement.

Cependant, les changements de domicile fréquents ne conviennent pas à tous les enfants, certains ayant besoin de plus de stabilité et de repères. Au contraire, les petits ont parfois besoin d’une alternance encore plus rapide et ne supportent pas de passer trois jours entiers loin de l’un de leurs parents.

Rappelons que la garde partagée à 50/50 est déconseillée pour les enfants de moins de trois ans. En effet, les tout petits ont une figure d’attachement principale, en général la maman, avec qui ils ont besoin de passer plus de temps. Certains spécialistes conseillent même d’attendre les six ans de l’enfant pour mettre en place ce type de garde. Bien entendu, vous connaissez votre enfant mieux que personne ! Vous êtes donc libre de faire le choix du calendrier 2-2-3 si vous le sentez capable de s’adapter à cette situation.

Enfin, le calendrier 2-2-3 est généralement abandonné lorsque l’enfant grandit. Les préados et les ados préfèrent souvent les alternances plus longues, qui permettent également aux parents de s’organiser plus facilement.

Quels sont les autres calendriers possibles pour la garde à 50/50 ?

Si votre enfant supporte mal d’être séparé de vous ou de votre ex-conjoint(e), vous pouvez opter pour une alternance encore plus rapide. Dans le cas du calendrier 1 nuit-1 nuit, l’alternance se fait tous les jours. Ce choix peut être une bonne solution pour les tout-petits, mais il est très contraignant pour les parents. Vous avez également la possibilité de choisir le calendrier 2 jours-2 jours : l’alternance se fait régulièrement un jour sur deux, y compris le week-end.

Pour les plus grands, d’autres solutions existent pour limiter les changements, avec notamment le calendrier 5-2-2-5. Lorsque l’enfant est prêt à se séparer plus longtemps de chaque parent, les modes de garde les plus courants sont le calendrier 1 semaine-1 semaine et le calendrier 2 semaines-2 semaines.

Quels sont les avantages et les inconvénients du calendrier 2-2-3 ?

Le calendrier 2-2-3, dit à alternance rapide, évite des séparations trop longues pour l’enfant comme pour les parents. Cependant, il présente aussi certains inconvénients et ne s’adapte pas à tous les emplois du temps.

Les avantages pour les enfants et pour les parents

Le principal avantage du calendrier 2-2-3 pour l’enfant est qu’il lui permet de ne pas être séparé trop longtemps de chaque parent. Dans le cas où il ou elle a des demi-frères ou sœurs, votre enfant a aussi la possibilité de les voir fréquemment et de participer activement au quotidien de la famille recomposée. De plus, il peut partager des activités du mercredi avec chacun de ses deux parents si vous avez tous deux la possibilité de prendre congé ce jour-là. Enfin, vous bénéficiez chacun d’un week-end de garde sur deux.

Pour vous aussi, les séparations sont moins longues et donc plus faciles à vivre. De plus, si vous travaillez beaucoup et que vos horaires sont souples, le calendrier 2-2-3 peut être une bonne solution. En effet, il vous permet de faire de plus longues journées de travail une partie de la semaine et avoir plus de temps à consacrer à votre enfant les autres jours.

Un calendrier à alternance rapide qui présente certains inconvénients

Changer de maison tous les deux ou trois jours peut être une source de stress pour l’enfant. Certains petits ont en effet besoin de temps pour reprendre leurs repères, et ne parviennent pas à s’adapter à ces changements fréquents.

Vos jours de garde changeant chaque semaine, il est parfois difficile de faire correspondre le calendrier 2-2-3 avec votre emploi du temps professionnel et personnel. Par exemple, il n’est pas toujours possible pour vous de planifier une activité sportive ou artistique les soirs de semaine. De plus, si vous avez plusieurs enfants d’âges différents, il peut être compliqué de concilier le calendrier 2-2-3 avec une alternance plus lente pour vos autres enfants.

Enfin, si le passage de bras ne se fait pas par l’intermédiaire de l’école ou de la crèche, l’alternance rapide vous amène à croiser votre ex-conjoint(e) trois fois par semaine. Cette situation peut être compliquée à vivre si les blessures de la séparation sont encore vives.

Comment établir un calendrier 2-2-3 ?

Au moment d’établir un calendrier de garde partagée 2-2-3, certains éléments doivent être pris en compte. Cela permettra d’éviter les incompréhensions et les conflits liés aux transitions entre vous et votre ex-conjoint(e). Pensez à créer un calendrier partagé afin de pouvoir vérifier les jours de garde de chacun à tout moment !

Planifier les vacances scolaires et les jours fériés

Essayez de prévoir le plus tôt possible les situations dans lesquelles le rythme d’alternance doit être modifié. C’est généralement le cas au moment des vacances scolaires, notamment en été. Il est en effet normal que chacun des deux parents puisse partir au moins une semaine complète avec l’enfant si son âge le permet.

Mettez-vous aussi d’accord en avance sur les jours fériés et les ponts du printemps . Vous pouvez par exemple décider que vous garderez votre enfant tout le week-end de Pâques, et que votre ex-conjoint(e) s’en occupera tout le week-end de Pentecôte.

Faire preuve de souplesse

Un demi-frère de votre enfant fête son anniversaire ? Une grande fête de famille est organisée dans la famille de votre ex-conjoint(e) ? Essayez de faire preuve de souplesse et d’échanger deux tours de garde afin que votre enfant puisse être de la fête !

De même, si les relations avec votre ex-conjoint(e) sont suffisamment bonnes, vous pouvez parfaitement assouplir le calendrier lorsque l’un de vous a un impératif professionnel par exemple.

Adapter les emplois du temps des parents

Débuter une garde alternée impose souvent d’adapter son emploi du temps, surtout si c’est votre ex-conjoint(e) qui s’occupait de l’enfant après l’école ou la crèche et le mercredi. Essayez autant que possible de vous dégager un maximum de temps pour vos jours de garde. Dans certains cas, votre employeur se montrera conciliant et vous permettra d’adapter vos horaires. Il est également possible que vous soyez obligé de demander de l’aide à votre famille ou de recruter une assistante maternelle.

Comment faire évoluer le calendrier 2-2-3 lorsque l’enfant grandit ?

Au fur et à mesure que votre enfant évolue, il va pouvoir être séparé de chacun de ses parents pendant des périodes plus longues. Vous pouvez faire évoluer doucement le calendrier de garde, par exemple en passant dans un premier temps sur un rythme 2-2-5-5. Dans ce cas, il ou elle passera deux jours chez vous, deux jours chez l’autre parent, puis cinq jours chez vous et enfin cinq chez son autre parent. Ce rythme permet toujours des séparations relativement courtes, et garantit de passer un week-end sur deux avec chacun des parents.

Si vous et votre ex-conjoint(e) êtes d’accord pour cette solution et que vos emplois du temps s’y prêtent bien, vous avez bien sûr également la possibilité de fixer des jours de garde permanents. Dans ce cas, toutes les semaines sont identiques. Cette solution peut toutefois ne pas vous convenir, puisqu’elle impose que l’enfant passe tous ses week-ends chez le même parent.

Quelques conseils pour aider votre enfant à bien vivre le calendrier 2-2-3

Devoir se séparer de l’un de ses parents plusieurs fois chaque semaine est difficile à vivre pour votre enfant. Cependant, vous pouvez l’aider à s’adapter au mieux à cette situation.

Limitez l’angoisse des transitions

Veillez à ce que les transitions se fassent dans une ambiance sereine. Votre enfant va à l’école ou est gardé ? Il sera sans doute plus facile de faire la transition par l’intermédiaire de l’école, de la crèche ou de l’assistante maternelle. Dans la mesure du possible, évitez les trajets du soir, surtout pour les plus jeunes.

Dédramatisez la séparation : votre enfant doit savoir que vous pensez à lui lorsqu’il n’est pas là, mais pas que vous souffrez de son absence.

Adaptez-vous à l’enfant

C’est la clé pour un enfant épanoui malgré la séparation de ses parents : soyez toujours à l’écoute, et soyez prêt(e) à vous adapter si besoin. Certains enfants supportent bien les changements permanents, d’autres non. Un enfant peut également très bien le vivre à certaines périodes et moins bien à d’autres moments. Un petit aura par exemple souvent plus besoin de sa maman s’il est malade.

Si votre enfant refuse de temps en temps de changer de maison, répondez à sa demande dans la mesure du possible. Ne pensez surtout jamais qu’il s’agit d’un rejet de sa part.

Donnez-lui des repères

Même si votre enfant est petit, il peut être intéressant d’afficher à sa hauteur un calendrier qui montre les jours chez vous et chez son autre parent, avec un repère pour qu’il sache où il en est.

Dans la mesure du possible, essayez d’établir les mêmes règles de vie chez vous et chez votre ex-conjoint(e) : horaires des repas et du coucher, routine du soir… Cela aidera votre enfant à garder ses repères et à se sentir sécurisé.

Veillez également à ce qu’il retrouve les objets du quotidien qu’il apprécie dans les deux maisons.

Prenez soin de vous et ressourcez-vous

Pour qu’un enfant aille bien, le plus important est que ses parents aillent bien ! Lorsque vous n’avez pas sa garde, profitez-en pour prendre du temps pour vous et vous ressourcer au maximum. Cela vous permettra d’être en forme pour profiter pleinement des moments passés ensemble !

Les limites de la coparentalité : comment les dépasser ?

la coparentalité

Vous avez des enfants avec votre ex-conjoint(e) ? Bienvenue dans le monde de la coparentalité ! En effet, un divorce ou une séparation n’est pas toujours synonyme de fin de relation. Dans la plupart des cas, les deux parents devront exercer en commun l’autorité parentale. Cela implique de communiquer afin de prendre ensemble les meilleures décisions pour le bien-être de l’enfant. Or, cette nouvelle relation n’est pas toujours simple à mettre en place, et comporte de nombreux obstacles. Heureusement, des solutions existent pour les surmonter et préserver un lien de qualité, gage d’équilibre pour l’enfant.

La coparentalité, c’est quoi exactement ?

On définit la coparentalité comme la relation qui reste entre deux parents après leur séparation. Elle existe dans tous les cas où les deux parents ont conservé leur autorité parentale, même si la résidence de l’enfant est fixée chez l’un des deux uniquement. Cependant, elle est particulièrement développée dans les cas de garde partagée, où les deux parents interviennent à parts égales dans l’éducation de l’enfant.

Le respect des droits de l’enfant

L’enfant est bien entendu au cœur de cette relation. Elle permet en effet de préserver au mieux les droits de l’enfant, notamment celui de conserver une véritable relation avec ses deux parents. La loi précise d’ailleurs que « l’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant». L’intérêt de l’enfant implique de continuer à exercer sa propre parentalité, mais également de respecter celle de l’autre conjoint.

La coparentalité subie

Une séparation ne se passe pas toujours bien… Dans certains cas, les ex préféreraient ne plus avoir la moindre relation. Lorsqu’ils ont des enfants en commun, une rupture totale n’est pas possible. Les deux parents doivent maintenir un minimum de contact, même si cela se limite à des détails purement pratiques : horaires, dépenses… Dans ces situations conflictuelles, les modalités de garde et le cadre d’exercice de la coparentalité sont en général fixés par le juge aux affaires familiales. Les parents n’ont pas le choix de s’y soumettre.

Tout l’enjeu pour eux est alors de protéger au maximum l’enfant, en limitant les conflits. La relation peut d’ailleurs s’apaiser au fil du temps, et une coparentalité basée sur la communication peut apparaître petit à petit.

La coparentalité active

Si les tensions ne sont pas trop vives, vous pouvez décider de maintenir une relation beaucoup plus proche et de coopérer pleinement dans l’éducation des enfants. Vous et votre co-parent devenez alors de véritables associés dont le projet commun est d’élever votre ou vos enfants. Dans ce cas, le juge intervient généralement beaucoup moins, et c’est à vous de décider en commun de la place de chacun. Les relations peuvent être plus ou moins proches. Pour certains ex-conjoints, cela se limite à une communication régulière et à des prises de décision sans conflits. Pour d’autres, cela peut aller beaucoup plus loin, avec l’organisation d’activités communes par exemple.

Quelles sont les difficultés et les limites de la coparentalité ?

Par sa nature même, la coparentalité se heurte à certaines difficultés. Elle oblige deux personnes à continuer un chemin ensemble bien qu’elles aient décidé de se séparer.

Les premiers mois : des tensions presque inévitables

Les premiers mois qui suivent la séparation sont souvent les plus difficiles. Les blessures sont encore fraîches, et chacun essaie toujours de trouver un équilibre dans sa nouvelle vie de parent solo. Ajouter la création d’une relation de coparentalité à l’équation n’est pas facile.

C’est aussi parfois le moment de choix compliqués : nouveau lieu de résidence pour vous ou pour votre ex, mise en place du calendrier de garde, éventuellement choix d’une nouvelle école pour votre ou vos enfants… Toutes ces décisions à prendre en commun peuvent être source de vives tensions. Or, une coparentalité qui débute sur des bases saines a plus de chances de bien se passer par la suite. Il est donc indispensable de limiter les conflits dans cette période de mise en place de la relation.

Le cas des enfants en bas âge

La coparentalité est difficile à exercer pour les parents de très jeunes enfants. Ils sont en effet très souvent confiés à l’un des deux parents, généralement la maman. Le co-parent a alors un droit de visite et d’hébergement limité, plus ou moins important en fonction de l’âge de l’enfant. La relation qui se met en place est donc par nature déséquilibrée. En tant que parent chez qui l’enfant réside, vous pouvez mal vivre le fait de devoir tenir compte de l’avis de votre ex. En effet, il ne participe concrètement que très peu au quotidien de l’enfant. De l’autre côté, en tant que co-parent, vous pouvez vous sentir frustré de ne pas avoir une place plus importante dans la vie de votre enfant.

Une coparentalité qui évolue au fil du temps

Il arrive aussi que la relation entre les deux parents se complique lorsque l’enfant grandit. En effet, les choix éducatifs à faire sont de plus en plus lourds de conséquences : orientation scolaire, autorisation de sortir le soir… Or, au fil du temps, vous et votre ex-conjoint(e) allez évoluer chacun de votre côté, et vos valeurs respectives peuvent s’éloigner de plus en plus. Pour compliquer encore un peu les choses, votre enfant devenu pré-ado ou ado aura lui aussi son mot à dire. Il viendra donc naturellement s’immiscer dans l’équation de la coparentalité.

La coparentalité n’est donc jamais une relation figée, avec des règles établies une fois pour toutes. Elle nécessite de s’adapter en permanence, afin de toujours préserver les intérêts de votre ou vos enfants, mais aussi ceux des deux parents.

La question financière

La répartition des dépenses liées à l’éducation et au soin des enfants est souvent un sujet sensible. C’est d’autant plus le cas lorsque les situations financières des deux ex-conjoints sont très différentes. Si vous êtes à l’aise financièrement, vous pouvez être tenté d’inscrire votre enfant à une activité extrascolaire chère, ou dans une école privée. En revanche, si c’est votre co-parent qui souhaite prendre une telle décision, il peut être difficile, voire impossible pour vous de prendre en charge la moitié de ces dépenses. Il est alors nécessaire de faire des compromis, forcément frustrants pour au moins l’un des deux co-parents.

L’éloignement géographique

Entretenir une relation de coparentalité harmonieuse est souvent plus compliqué lorsque les lieux de résidence sont très éloignés. En effet, dans ce cas, l’un des deux parents est beaucoup moins présent dans la vie du ou des enfants. La relation est donc déséquilibrée. Pourtant, pour le bien de votre ou vos enfants, il est indispensable de maintenir un lien aussi fort que possible. Cela demande de la patience, de l’organisation et de la créativité !

Quand de nouveaux conjoints entrent en scène

Vous avez rencontré une nouvelle personne, ou c’est votre ex-conjoint qui a reformé un couple ? Il est normal d’aller de l’avant, mais ce changement est toujours un moment délicat. En effet, l’équilibre qui s’était établi au fil du temps est parfois totalement bouleversé par l’arrivée de cette tierce personne. Le beau-père ou la belle-mère va tout naturellement prendre un rôle plus ou moins grand dans l’éducation de votre ou vos enfants.

Cette situation est souvent la source de tension avec l’autre co-parent, en particulier si la blessure de la séparation n’est pas bien cicatrisée. Les difficultés peuvent encore être augmentées si vous ou votre ex-conjoint devenez parent d’un nouvel enfant.

Le mirage d’une relation de couple qui perdure

Il est fort possible que vous ressentiez toujours des sentiments pour votre ex-conjoint, ou que vous soyez dans la situation inverse. L’un de vous deux peut même nourrir l’espoir de voir la relation reprendre. Dans ce cas, une coparentalité active qui implique de nombreuses interactions vat venir brouiller les cartes encore un peu plus. La difficulté à tourner la page est renforcée, et le risque d’entretenir de faux espoirs est bien présent. Cette situation vient encore compliquer la mise en place de cette nouvelle relation de co-parents.

Une relation trop ambiguë entre co-parents peut aussi créer une grande insécurité chez l’enfant. Il risque de se donner la mission de réunir ses parents, et de se sentir coupable devant l’échec de ses tentatives.

Devenir co-parents sans avoir été un couple

Il arrive que la vie nous réserve des surprises. Vous êtes peut-être devenus parents avant même d’avoir été un véritable couple. Vous allez donc devoir mettre en place une relation de coparentalité alors même que devenir parents n’a jamais été un projet commun. Cette situation est particulièrement délicate, et potentiellement source de conflits profonds. Il est en effet parfois difficile d’accepter que quelqu’un que vous n’avez pas réellement choisi participe à l’éducation de votre enfant !

Comment mettre en place une coparentalité équilibrée et sereine ?

Nous avons vu que l’exercice de la coparentalité est loin d’être un long fleuve tranquille. Dans certaines situations (séparation très conflictuelle, séparation suite à des violences…), il est très difficile de créer une relation apaisée entre les co-parents. Heureusement, les séparations se font généralement dans des conditions moins dramatiques. Une relation de coparentalité apaisée va alors pouvoir se construire. Cela va cependant vous demander beaucoup d’efforts, et passer par l’établissement de règles solides.

Définissez des règles claires dès le départ

Afin d’éviter au maximum les conflits, établissez des règles complètes et précises dès la séparation. Cela concerne en premier lieu les aspects pratiques : calendrier de garde, répartition des dépenses… Essayez au maximum d’éviter les ambiguïtés, notamment en ce qui concerne les situations particulières : vacances, jours fériés… En cas d’apparition de tensions, vous pourrez toujours vous appuyer sur ces règles définies ensemble pour trancher les litiges.

Définissez également bien la place de chacun, et le cadre des interactions. Vous pouvez par exemple décider que toutes les rencontres se feront dans des lieux neutres et pas à votre domicile ou à celui de votre co-parent. Il est également possible de lister les décisions pour lesquelles chacun de vous veut absolument être consulté. Bien entendu, chaque relation est unique, et les limites seront très différentes d’une famille à l’autre. De plus, ces règles seront amenées à évoluer au fil du temps. Soyez prêt(e) à faire preuve de flexibilité !

Mettez toujours l’enfant au cœur de la relation

L’enfant que vous avez en commun est ce qui vous relie. Son bien-être doit absolument passer avant les rancunes éventuelles. Bien évidemment, ce n’est pas toujours facile. N’oubliez jamais que vous aimez tous les deux votre ou vos enfants. En cas de conflit, essayez de vous focaliser sur cet aspect de la personnalité de votre co-parent. Le but est de cesser de voir en elle ou lui l’ex-conjoint(e) qui vous a blessé(e), mais de voir au contraire un(e) partenaire qui va vous aider à créer une vie heureuse pour votre ou vos enfants.

Il est également primordial de laisser les enfants en dehors des conflits éventuels. Savoir que leurs deux parents coopèrent pour leur bien-être est un atout énorme pour leur sécurité affective. Rappelez-leur souvent que la séparation ne remet pas en question l’amour que chacun de ses parents a pour eux.

N’hésitez pas à vous faire aider

Une séparation ne laisse personne indemne, et nécessite un véritable travail de deuil qui prend du temps. Il est parfaitement normal d’avoir du mal à recréer une relation sereine avec votre co-parent. Parfois, les blessures sont trop profondes pour y arriver seul(e). Heureusement, des solutions existent pour se faire accompagner.

Le recours à la médiation familiale permet souvent de dénouer des conflits. Il est possible de demander une médiation familiale pendant la procédure de séparation, mais également après. Un professionnel vous accompagnera alors pour vous aider à poser les bases de votre nouvelle relation. Le but est que chacun de vous parvienne à voir l’autre non plus comme un ex-conjoint, mais comme un associé dans l’éducation de l’enfant.

Le médiateur familial n’est pas là pour définir des solutions à votre place. Son rôle est de vous permettre de vous exprimer et de renouer le dialogue, afin de trouver vous-même ces solutions.

Utilisez une application comme intermédiaire

Des applications existent maintenant pour faciliter la communication entre co-parents. Cela vous permet des synchroniser les emplois du temps et de gérer les finances plus facilement. Mais une application de ce type présente encore bien plus d’avantages. Elle vous offre en effet la possibilité de partager toutes les informations relatives aux enfants sans nécessiter de contact direct. C’est donc une excellente solution lorsque la relation est encore conflictuelle, ou lorsque l’on souhaite tout simplement mettre un peu de distance avec l’autre parent.

De plus, la centralisation des informations vous permet d’éviter les conflits dus au manque de communication. Cela contribue donc à créer une relation de coparentalité sereine et dans laquelle tout le monde se sent bien !

Divorce : quels sont les droits des enfants ? (FRANCE)

droits des enfants divorce

Le divorce a longtemps été vu comme une affaire d’adultes. La garde des enfants était attribuée sans que ceux-ci aient leur mot à dire. Heureusement, les mentalités ont évolué et les droits de l’enfant sont aujourd’hui pris en compte. Cela passe notamment par la possibilité pour l’enfant de donner son avis sur le mode de garde choisi. Cependant, même les bébés et les enfants trop jeunes pour s’exprimer ont des droits qui doivent être respectés dans la procédure de divorce.

L’évolution des droits de l’enfant dans la procédure de divorce

Le bien-être de l’enfant n’a malheureusement pas toujours été au centre des procédures de divorce. Cependant, au fil du temps, la compréhension des besoins de l’enfant et de ses relations avec ses parents a évolué. Cette nouvelle vision a peu à peu été intégrée dans la définition de la place de l’enfant dans les procédures de divorce.

La reconnaissance des droits de l’enfant, une avancée récente

Jusqu’à la fin des années 1980, même si l’enfant était protégé par la justice, il n’avait pas réellement de droits. Il était sous la totale responsabilité de ses parents ou d’une institution. En 1989, les Nations Unies ont écrit la Convention internationale des droits de l’enfant. Ce traité international a été ratifié par la France le 26 janvier 1990. Il établit la notion d’intérêt supérieur de l’enfant : le bien-être de l’enfant et son point de vue doivent être pris en compte dans toutes les décisions qui le concernent.

Ce principe s’applique entre autres aux procédures de divorce dans lesquelles des enfants sont impliqués. Notons que l’intérêt supérieur de l’enfant est une notion indépendante de l’âge. Les bébés et les jeunes enfants sont donc également concernés par cette avancée. Cependant, les modalités d’application du principe sont différentes en fonction de l’âge de l’enfant et de ses capacités de réflexion et d’expression.

L’évolution des droits du père en cas de divorce

Jusqu’à la fin des années 1990, la garde exclusive des enfants était généralement accordée à la mère lors des séparations. En effet, on considérait que la mère est le parent le plus important pour un enfant, surtout s’il est très jeune. Le père avait seulement un droit de visite, et pouvait éventuellement s’occuper de ses enfants certains week-ends et une partie des vacances scolaires.

Pourtant, cela faisait déjà des décennies que les papas étaient de plus en plus présents dans l’éducation et la vie quotidienne des bébés et des enfants. Tout naturellement, les pères séparés ont réclamé de bénéficier des mêmes droits que les mères, et de pouvoir s’occuper de leurs enfants après une séparation. Dès le début des années 1990, des associations se sont créées pour demander une évolution des modes de garde.

Le 4 mars 2002, une loi établit la possibilité de la garde alternée. Si la situation le permet, le juge peut décider que l’enfant passera autant de temps chez ses deux parents. Ce mode de garde permet à chacun de participer à la vie quotidienne de l’enfant et à son éducation.

La garde alternée et la préservation des droits de l’enfant

La garde alternée permet un meilleur équilibre entre les deux parents. Lorsqu’elle est appliquée dans le respect des besoins et la prise en compte de l’âge des enfants, elle permet également de préserver leurs droits. En effet, on sait maintenant qu’une relation privilégiée avec ses deux parents est un plus pour le développement d’un enfant. C’est le cas également pour les bébés et les très jeunes enfants. Il a été démontré qu’un bébé est fortement attaché aux différentes personnes qui s’occupent de lui, et pas seulement à sa mère.

Pour les enfants en âge de donner leur avis, la solution de la garde alternée permet de ne pas devoir choisir entre les deux parents. Pour les plus jeunes, elle donne la possibilité de construire des relations solides avec chacun des parents. Toutefois, le fait d’avoir deux foyers peut également désorienter l’enfant, surtout en bas âge. Il faut donc adapter le principe de la garde alternée pour leur permettre de construire des repères solides.

Droits de l’enfant en cas de divorce : que dit la loi ?

La loi précise que l’enfant a le droit d’être entendu dans le cadre d’une procédure de divorce. Aucun âge minimum n’est fixé pour que ce droit puisse être exercé. Toutefois, on ne tient compte de l’avis de l’enfant qu’à partir du moment où il est capable de discernement. Cela signifie qu’il doit pouvoir comprendre la situation et les implications de ses choix.

Le cas des enfants de plus de 6 ans

Généralement, on estime qu’un enfant est capable de discernement lorsqu’il atteint six ou sept ans. Toutefois, cela dépend de la maturité de l’enfant et de la complexité de la situation. L’opportunité d’auditionner ou pas un jeune enfant est laissé à l’appréciation du juge.

Si le juge donne son accord, une audition est organisée. Celle-ci n’est pas forcément conduite par le juge lui-même. Elle peut être réalisée par une personne travaillant dans le domaine social ou par un psychologue. L’enfant peut être accompagné d’un avocat pour lui apporter un soutien moral et l’aider à exprimer son ressenti.

Un compte-rendu de l’audition est réalisé. Toutefois, le juge n’est pas obligé de suivre l’avis de l’enfant. Il doit cependant indiquer clairement dans le jugement qu’il a tenu compte de ses sentiments. S’il a décidé d’aller contre les demandes de l’enfant, il doit indiquer les motifs de cette décision.

Le cas des bébés et enfants en bas âge

Un bébé ou un enfant de moins de trois ans n’est évidemment pas capable d’exprimer clairement son ressenti. Les enfants de trois à six ans environ commencent à pouvoir donner un avis. Cependant, on estime généralement qu’ils n’ont pas la maturité pour que cet avis soit pertinent. En effet, ils ne sont pas en mesure de comprendre réellement ce qui est en train de se passer. Pour les jeunes enfants, c’est donc uniquement aux adultes de définir ce qui est dans leur intérêt.Dans le cas où la séparation se passe bien, les parents arrivent d’eux-mêmes à un accord qui préserve au mieux le bien-être de l’enfant. Si une telle conciliation n’est pas possible, c’est le juge qui devra décider des modalités de garde qui lui semblent les plus adaptées. Le principe à appliquer dans ce cas est l’intérêt supérieur de l’enfant.

Comment tenir compte des droits de l’enfant dans un accord de garde ?

Vous avez à cœur d’aider vos très jeunes enfants à vivre le mieux possible ce bouleversement dans leur vie. Tout l’enjeu est de trouver le bon équilibre. Un bébé ou un jeune enfant doit vivre dans un environnement le plus stable possible, physiquement comme affectivement. La garde alternée classique est donc peu adaptée à cet âge. Cependant, l’enfant a également besoin de maintenir un contact proche avec ses deux parents. Il est heureusement possible de mettre en place un mode de garde alternée qui permet de concilier ces deux besoins.

La garde alternée classique, une solution moins adaptée aux jeunes enfants

Si la garde alternée à 50-50 est de plus en plus répandue pour les enfants de plus de six ans, il en va différemment pour les plus jeunes. En effet, on considère qu’un jeune enfant a avant tout besoin de stabilité affective. Cette stabilité déjà mise à mal par la séparation serait encore endommagée par une garde alternée classique.

Un jeune enfant s’attache en priorité à la personne qui passe le plus de temps à prendre soin de lui. On parle de figure d’attachement principal. Dans un couple formé d’un papa et d’une maman, la figure d’attachement principal est généralement la maman. Cependant, il arrive qu’il s’agisse du papa, si c’est lui qui est le plus présent. Dans un couple homoparental, la figure d’attachement principal dépend également de l’équilibre propre à la famille.

On estime qu’un très jeune enfant doit passer la majeure partie du temps avec sa figure d’attachement principale. S’il en est éloigné trop longtemps, cette situation génère chez lui de l’angoisse. La décision prise dans la majorité des cas est donc de confier la garde à cette figure d’attachement principale, généralement la maman. Toutefois, pour garantir le droit de l’enfant à passer du temps avec le co-parent, une garde alternée progressive peut être décidée.

S’adapter à un enfant en bas âge : la garde alternée progressive

La garde alternée progressive consiste dans un premier temps à fixer la résidence de l’enfant chez le parent reconnu comme figure d’attachement principale. Le co-parent peut héberger l’enfant durant des périodes de longueur variable en fonction de son âge. Un bébé passera ainsi généralement la plus grosse partie de la semaine avec sa maman. Le co-parent pourra le prendre avec lui une demi-journée pour commencer, puis une journée complète, puis une journée et une nuit…

Un jeune enfant n’a pas la même notion du temps qu’un adulte. Suivant son âge, il n’a pas non plus conscience que le parent absent n’a pas totalement disparu. On va donc privilégier des séjours chez le co-parent assez courts, mais fréquents. Ainsi, il vaut mieux que l’enfant passe deux fois une journée chez le co-parent plutôt que deux jours consécutifs. Il pourra ainsi profiter de son moment avec lui sans souffrir d’une trop longue séparation d’avec sa figure d’attachement.

Il ne faut pas non plus négliger l’importance d’un environnement stable dans le développement du jeune enfant. Avoir un foyer principal lui permet d’établir des repères : les lieux, l’emploi du temps, les règles de la maison… En grandissant, il deviendra de plus en plus capable de s’adapter à une situation où les repères changent en fonction du lieu de résidence.

Au fur et à mesure que l’enfant grandit, la situation peut évoluer régulièrement pour atteindre une véritable garde alternée 50-50 lorsqu’il est suffisamment mûr et stable sur le plan affectif.

Tenir compte des autres enfants de la fratrie

Établir un calendrier de garde alternée pour un jeune enfant n’est pas simple. Les choses se compliquent encore un peu dans le cas des fratries. En effet, le bien-être des enfants passe aussi par le maintien des relations avec leurs frères et sœurs. Or, en fonction de l’âge de chaque enfant, le calendrier de garde le plus adapté n’est pas forcément le même. Dans tous les cas, établir un planning de garde en ligne peut être une aide précieuse.

L’article 371-5 du Code civil indique que le maximum doit être fait pour que les fratries ne soient pas séparées. On va ainsi privilégier un accord de garde dans lequel tous les frères et sœurs sont simultanément chez l’un des deux parents. Cependant, la loi permet tout de même une séparation lorsque l’intérêt de l’enfant le réclame. Si la fratrie comprend un bébé ou un très jeune enfant, il est possible d’établir un rythme différent pour les différents enfants.

La fratrie sera ainsi séparée certains jours. Suivant la répartition des jours de garde, différents scénarios peuvent être envisagés. L’important est de veiller à ce que les plus jeunes passent du temps avec leurs frères et sœurs chez chacun des deux parents. Bien entendu, cela exige une certaine flexibilité de la part de chacun, puisqu’il faut coordonner deux calendriers de garde différents.

Si l’enfant a des demi-frères et sœurs, il est également important qu’il passe du temps avec eux, même s’il est encore très jeune. Cela lui permettra de nouer des liens avec eux, et favorisera l’harmonie familiale future. L’important est que le bébé ou le petit enfant ait sa place à part entière au sein des deux foyers.

Toujours rester à l’écoute de l’enfant

Enfin, il est primordial de toujours rester à l’écoute des ressentis de l’enfant. Si celui-ci exprime un mal-être, il doit être entendu.

Dans certains cas, le calendrier de garde devra être revu. Si les deux parents ont établi un accord amiable, ils devront le modifier ensemble. Si ce n’est pas le cas, il est nécessaire de saisir le juge aux affaires familiales pour qu’il statue à nouveau sur les modalités de garde.

Quel est le remboursement d’une consultation chez le pédiatre ? (FRANCE)

Pédiatre et remboursement

Le pédiatre est le spécialiste des enfants de 0 à 6 ans qui se charge de surveiller leur bon développement physique et psychique. Il assure également le suivi médical de votre enfant jusqu’à son adolescence. Contrairement à un médecin pour adultes, le pédiatre est soumis à des tarifs spécifiques et sa prise en charge varie selon différents critères (âge de votre enfant, honoraires, etc.). Vous devez emmener votre enfant chez ce spécialiste et vous vous demandez combien va vous coûter la consultation ? À quel remboursement de la Sécurité sociale française vous attendre ? Comment la consultation chez le pédiatre est remboursée par les mutuelles santé en France ?

Pourquoi consulter un pédiatre ?

Votre enfant doit être suivi régulièrement par un pédiatre pour veiller à sa bonne croissance. Il est donc conseillé d’emmener votre enfant chez le pédiatre dès les premiers mois de sa vie. Allergies, troubles d’apprentissage, problèmes de développement, problèmes infectieux ou inflammatoires… Les motifs pour consulter le pédiatre sont nombreux.

Sachez également qu’il y a plusieurs examens obligatoires qui sont prévus dans les 8 jours qui suivent la naissance de votre enfant, du 1er au 6ème mois (6 examens au total), au cours du 9ème ou 10ème mois, au 12ème mois, entre 1 et 2 ans (2 examens) et entre 2 et 6 ans. Ces consultations obligatoires permettent au pédiatre de veiller progressivement :

  • à l’évolution du poids et de la taille de l’enfant en fonction de son âge (croissance staturo-pondérale).
  • au développement physique, affectif et de la psychomotricité de l’enfant.
  • à l’absence d’anomalies précoces ou de déficiences.
  • à la mise à jour des vaccins.

Notez que ces examens obligatoires au tarif de 46 € sont pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale (cf. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F967).

Quelle prise en charge de la Sécurité sociale pour une consultation chez le pédiatre ?

Pour une consultation chez le pédiatre, la Sécurité sociale prend en charge une partie du coût de la prestation en se basant sur un pourcentage de ses tarifs de convention concernant la consultation chez ce spécialiste. Pour ce faire, la Sécurité sociale prend en compte 2 critères, à savoir :

  • l’âge de l’enfant : vous ne serez pas remboursé de la même manière pour une consultation pour les moins de 6 ans que pour les enfants de 6 à 16 ans.
  • le secteur de convention du pédiatre :
    • Les pédiatres en secteur 1 appliquent les tarifs conventionnels de la Sécurité sociale sans dépassements d’honoraires qui ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie. Dans ce cas, votre consultation sera mieux remboursée, voire intégralement remboursée si vous avez une mutuelle santé.
    • Si vous consultez un pédiatre exerçant en secteur 2, notamment adhérent à l’OPTAM, celui-ci applique également les tarifs de la Sécurité sociale et s’engage à pratiquer des dépassements d’honoraires maîtrisés.
    • Les pédiatres en secteur 2 non-OPTAM et en secteur 3 n’appliquent pas les tarifs de la Sécurité sociale et pratiquent des dépassements d’honoraires non plafonnés. Ils sont donc moins bien remboursés. Souscrire une complémentaire santé vous permettrait d’obtenir de meilleurs remboursements de votre consultation chez le pédiatre qui est, dans ce cas, plus coûteuse.

Pour plus d’informations sur le secteur de convention des médecins, l’Assurance Maladie a publié sur son site un article complet à ce sujet : https://www.ameli.fr/medecin/exercice-liberal/vie-cabinet/convention-secteurs-adhesion/secteurs-conventionnels.

Nous vous présentons ci-dessous un tableau qui récapitule les remboursements de la Sécurité sociale pour votre consultation chez le pédiatre, selon l’âge de l’enfant et le secteur de convention du professionnel de santé :

Prestation   Base de remboursement Taux de remboursement Montant du remboursement
Pédiatre en secteur 1 – pour un enfant de moins de 6 ans 32 € 70 % 22,40 €
Pédiatre en secteur 1 – pour un enfant de 6 à 16 ans 28 € 70 % 19,60 €
Pédiatre en secteur 1 – consultation complexe 46 € 70 % 32,20 €
Pédiatre en secteur 1 – consultation très complexe 60 € 70 % 46 €
Pédiatre en secteur 2 OPTAM – pour un enfant de moins de 6 ans 32 € 70 % 22,40 €
Pédiatre en secteur 2 OPTAM – pour un enfant de 6 à 16 ans 28 € 70 % 19,60 €
Pédiatre en secteur 2 non-OPTAM – pour un enfant de moins de 6 ans 28 € 70 % 19,60 €
Pédiatre en secteur 2 non-OPTAM – pour un enfant de 6 à 16 ans 23 € 70 % 16,10 €

Lors de la consultation chez le pédiatre, vous devez lui présenter votre carte vitale pour être rapidement remboursé par la Sécurité sociale (7 jours environ) et votre couverture santé si vous en avez une (2 à 3 jours). En cas de non-présentation de la carte vitale, le délai de remboursement de la Sécurité sociale est plus long : comptez environ 30 jours pour être pris en charge par celle-ci. Quant aux complémentaires santé, le délai de prise en charge reste le même.

Pédiatre : quel remboursement de la mutuelle santé ?

Même si le système de santé français est relativement avantageux pour la prise en charge des frais de soins médicaux, certains soins sont coûteux et peu ou pas remboursés par la Sécurité sociale. Une mutuelle santé, également appelée complémentaire santé, a pour rôle de réduire les frais de santé à votre charge en venant compléter le remboursement de la Sécurité sociale. Ce contrat d’assurance permet également de prendre en charge des prestations non remboursées par l’Assurance Maladie telles que les dépassements d’honoraires, le ticket modérateur, etc.

Selon le contrat et le niveau de garantie choisi, votre mutuelle santé peut prendre une partie ou la totalité des frais de la consultation chez le pédiatre qui sont à votre charge. Par exemple, si vous possédez une couverture santé économique à 100 %, celle-ci va prendre en charge les 30 % restants à votre charge après le remboursement de la Sécurité sociale de 70 % pour votre consultation chez le pédiatre. Par conséquent, votre consultation sera entièrement remboursée si vous privilégiez un pédiatre exerçant en secteur 1. Cependant, si vous consultez un pédiatre de secteur 2 qui pratique des dépassements d’honoraires, une assurance santé supérieure à 100 % serait nécessaire pour bénéficier d’une prise en charge intégrale.

De plus, si vous consultez un pédiatre sans mutuelle santé, vous aurez un reste à charge plus ou moins important après le remboursement de la Sécurité sociale. Prenons l’exemple d’un parent qui doit emmener son enfant de 4 ans chez un pédiatre sans complémentaire santé :

  • Pour un pédiatre en secteur 1 facturant 32 € :

32 € – 22,40 € de remboursement de la Sécurité sociale (base de remboursement de 32 € x 70 %) = 9,60 € à votre charge.

  • Pour un pédiatre en secteur 2 OPTAM facturant 60 € :

60 € – 22,40 € de remboursement de la Sécurité sociale (base de remboursement de 32 € x 70 %) = 37,60 € à votre charge.

  • Pour un pédiatre en secteur 2 non-OPTAM facturant 100 € :

100 € – 19,60 € de remboursement de la Sécurité sociale (base de remboursement de 28 € x 70 %) = 80,40 € à votre charge.

Il est donc fortement recommandé de souscrire une mutuelle santé pour obtenir de meilleurs remboursements pour votre consultation chez le pédiatre, et ainsi réduire voire supprimer les frais restants à votre charge.

Simulation de prise en charge du pédiatre

Pour vous donner une idée concrète du fonctionnement du remboursement de votre consultation chez le pédiatre, nous avons pris l’exemple d’une prise en charge de cette prestation pour un enfant de 8 ans par la Sécurité sociale et une mutuelle santé à 100 % :

Secteur Exemple de prix Prise en charge de la Sécurité sociale Prise en charge  de la mutuelle (100 %) Total remboursé* Reste à charge
Pédiatre en secteur 1 28 € 19,60 € 8,40 € 28 € 0 €
Pédiatre en secteur 2 OPTAM 35 € 19,60 € 8,40 € 28 € 7 €
Pédiatre en secteur 2 non-OPTAM 60 € 16,10 € 6,90 € 23 € 37 €

* Ne tient pas compte de la participation forfaitaire de 1 € qui concerne les assurés de plus de 18 ans, afin de contribuer à la préservation du système de santé français (cf. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/participation_forfaitaire_de_1eur.pdf).

D’après le tableau, le prix de la consultation dépend du secteur de votre pédiatre. Il est donc important d’en savoir plus sur le secteur du professionnel avant de le consulter. Connaître ses honoraires vous permettra donc d’adapter au mieux votre couverture santé. Ainsi, vous bénéficierez d’une prise en charge optimale des visites chez le pédiatre afin de diminuer considérablement les frais à votre charge. De nombreux professionnels mettent à disposition des outils gratuits pour vous aider à estimer votre reste à charge, ainsi que choisir une mutuelle santé adaptée aux besoins de votre enfant et au pédiatre que vous consultez. C’est le cas, par exemple, de ce courtier en assurance qui a créé un simulateur de remboursement pour les consultations chez le pédiatre : https://bonne-assurance.com/mutuelle/calculateur-remboursements/calculateur-remboursements-pediatre

Savez-vous qu’avec 2houses vous pouvez entrer une dépense qui tiendra compte du remboursement futur de la sécurité sociale ou de la mutuelle? Créer votre première dépense ici

Garde partagée, confinement et fêtes de fin d’année… Comment gérer au mieux pour les enfants ? (FRANCE)

Confinement garde alternée

La pandémie du coronavirus crée une conjoncture inédite pour les parents séparés. Le confinement ou le couvre-feu, mis en place par le gouvernement, chamboule une mécanique bien huilée ou soulève de nouvelles interrogations. Comment, dans ces conditions, conserver la garde alternée ? De quelle manière le planning de garde et la pension alimentaire seront affectés ? Chez qui fêter Noël et le Nouvel An ? Et surtout, comment préserver le bien-être des enfants ? Car, en bon parent que vous êtes, c’est pour leur bonheur que vous souhaitez trouver réponse à ces questions. Il est important de vous tourner vers la bonne entente, l’empathie et le bon sens pour gérer cette situation en douceur. Cela permettra la mise en place d’une organisation adéquate pour la satisfaction de chacun.

La garde alternée, un pilier à conserver

Pour le bien-être des enfants, il est recommandé de conserver la garde alternée afin de ne pas trop perturber leurs habitudes. Les jeunes enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à un nouveau rythme de vie.

Heureusement, la garde alternée est tout à fait compatible avec le confinement ou le couvre-feu. Pour cela, il suffit de vous munir d’une attestation de déplacement dérogatoire signée et de cocher la case justifiant d’un « déplacement pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants ». Au besoin, vous compléterez cette dérogation avec l’ordonnance du juge précisant les modalités de garde. Le déplacement des enfants entre les deux domiciles s’effectue en respectant les consignes sanitaires. Évitez les transports en commun et privilégiez la voiture.

Pour vous aider dans ce contexte particulier, la cadence de la garde alternée peut être modifiée dans l’intérêt de vos enfants. Par exemple, vous pourriez mettre en place un échange tous les quinze jours, à la place d’une fois par semaine. Cette décision sage évite les risques de contamination pendant le trajet. Idem si votre enfant est malade. Il est inutile de le déplacer pendant ce moment désagréable. Mieux vaut lui laisser l’occasion de guérir tranquillement, sans être transféré d’un domicile à l’autre.

Dans tous les cas, il est conseillé de pratiquer l’échange le vendredi soir. Ce jour de fin de semaine convient autant aux enfants qu’aux parents. En effet, chacun pourra reprendre son rythme pendant le week-end avant d’entamer une semaine bien chargée.

Prenez les décisions à l’avance grâce au planning de garde

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point. » Cette citation de Jean de la Fontaine, tirée de la fable Le Lièvre et la tortue, peut devenir votre adage quotidien. Personne n’est efficace dans le stress ou la précipitation, alors mieux vaut prendre les décisions à l’avance, en les réunissant dans un agenda.

La création d’un planning de garde est la clé d’une organisation efficace. Les jours chez papa et maman, les rendez-vous chez le médecin, les activités extrascolaires, etc., sont affichés clairement dans ce calendrier. Chacun des parents a accès à ces informations communes. Même les enfants, lorsqu’ils sont en âge d’utiliser cet agenda électronique, peuvent le consulter à tout moment.

L’établissement des choix en amont des événements offre un cadre sécurisant pour les enfants et optimise la réflexion chez les parents. Vous pouvez prendre le temps de discuter avec votre ex-conjoint(e) et trouver un accord qui convient à tous les deux. La réflexion est davantage mature et calme lorsque le contexte est ordonné et serein.

Que devient la pension alimentaire pendant le confinement ?

La pension alimentaire reste due, même en période de confinement. Elle sert à couvrir les besoins physiologiques de l’enfant, qui restent les mêmes pendant cette période.

En vue de la situation économique fragile que crée l’épidémie, il est possible que votre ancien(ne) conjoint(e) ait des difficultés à régler la pension. Il faut comprendre que cela représente une somme pour l’autre parent. Il est possible de le mentionner à l’ARIPA (agence de recouvrement des impayés de pension alimentaire). Cet organisme se charge ensuite de verser une allocation de soutien familial (ASF) au parent isolé qui en a besoin. Parlez-en avec votre ex-partenaire et essayez de comprendre ses difficultés financières.

Comment organiser les fêtes de fin d’année quand on est parent séparé ?

La première chose à faire est de consulter votre ex-conjoint(e) et de vous entendre sur le partage des fêtes. Il est important que vous décidiez entre adultes, lors d’une conversation calme, sans les enfants. Aucun des parents ne doit se sentir lésé, ni blessé, par une décision non voulue. Discutez-en à l’avance, exposez chacun votre ressenti et prenez une décision commune en fonction de l’organisation de chacun.

Il est important d’exclure les enfants dans cette prise de décision pour protéger leur intégrité émotionnelle. Ils ne doivent pas se retrouver face à un choix cornélien, comme choisir entre maman et papa.

Le partage des fêtes est certainement la meilleure solution. Noël chez maman et le Nouvel An chez papa, par exemple. L’année prochaine, il sera possible d’inverser afin que chaque parent y trouve son compte. Essayez aussi, dans la mesure du possible, de conserver les habitudes d’avant votre séparation. Si vous dîniez le 24 décembre chez vos parents, alors conservez cette pratique. Cela rassurera les enfants qui retrouveront là une ambiance familière et apaisante.

Même si vous avez conservé une bonne entente avec votre ancien(ne) partenaire, il n’est pas conseillé de fêter ces moments familiaux ensemble. Cela pourrait rouvrir la blessure de la séparation et faire naître de faux espoirs dans la tête de vos enfants. Fabriquez-vous, chacun de votre côté, des souvenirs intimes et inoubliables. C’est en partant de cette logique, que chaque parent offrira ses propres cadeaux aux enfants.

Expliquez toujours aux enfants l’organisation choisie

Certes, les décisions doivent être prises entre adultes, mais elles doivent être aussi expliquées aux enfants. Ne laissez jamais un enfant dans le silence ou dans une situation qu’il ne comprendrait pas. Cela lui créerait des peurs et une insécurité affective.

Seule votre parole est rassurante pour l’enfant. Prenez le temps de lui parler et de lui expliquer l’organisation que vous avez mise en place avec son père ou sa mère. Un enfant doit savoir qui l’emmène à l’école, chez quel parent il va dormir la semaine prochaine, à quelle heure son papa viendra le chercher, etc. La parole entre vous et votre enfant crée un cadre sécurisant. L’enfant peut ainsi se projeter dans l’avenir et avoir une vision sereine sur le long terme. Il comprend que ce sont maman et papa qui sont toujours aux commandes et qu’il a le droit de poursuivre sa vie d’enfant.

Que faire si votre enfant refuse l’organisation choisie ? Écoutez votre enfant afin de comprendre ses blocages. Vous pouvez lui expliquer à nouveau la décision prise, sur un ton doux et bienveillant. Dans ces moments-là, il est important de consoler votre enfant. Prenez-le dans vos bras et dites-lui que vous serez toujours là pour lui et qu’il doit vous faire confiance.

Maintenez une bonne communication avec votre ex-conjoint(e)

Si cela est possible, restez en bons termes avec le père ou la mère de vos enfants. En effet, les enfants sont particulièrement intuitifs, et vos disputes derrière le mur de la cuisine ou au téléphone ne leur échapperont pas. Pour le bien-être des enfants, essayez de mettre vos rancœurs de côté. Rassurez-vous, personne ne vous oblige à rire avec votre ex ou à lui raconter votre vie, inutile d’aller jusque-là. Simplement, privilégiez une entente cordiale, basée sur le respect et la politesse, que ce soit en présence ou en absence des enfants.

Cette façon d’agir apaisera les tensions qui se sont formées pendant la séparation. À la place, un climat serein et sécuritaire permettra aux enfants de s’épanouir au mieux.

Restez à l’écoute du besoin des enfants

Le bien-être des enfants est votre priorité. Pour preuve, c’est pour eux que vous mettez en place une garde partagée, que vous créez un calendrier de garde exhaustif, et que vous percevez ou donnez une pension alimentaire. Seulement voilà, les besoins des enfants ne se limitent pas à ces dispositions.

Leurs besoins évoluent pendant votre démarche de divorce, mais aussi dans le temps. Une jeune fille qui devient adolescente va peut-être préférer un rythme de quinze jours pour la garde alternée. Quant au petit garçon de 10 ans, il aura sûrement besoin d’une présence paternelle plus soutenue.

Essayez d’être à l’écoute de vos enfants. Vous pouvez leur demander comment ils se sentent et si l’organisation leur convient toujours. Rien n’est gravé dans le marbre. À tout moment, il est possible de préparer autrement les semaines et les mois qui suivent.

Pour conclure, il est important que vous puissiez prendre appui sur les valeurs humaines. Ce sont de formidables alliées pour gérer ces situations de front et préserver en même temps le bien-être de vos enfants. Il s’agit de trouver le bon équilibre entre le bon sens, l’écoute et une organisation qui convient à tout le monde. Et surtout, pensez à vous ! Car le bonheur de vos enfants dépend aussi du vôtre…

Expliquer le divorce aux enfants : 5 livres incontournables

Livres pour expliquer le divorce aux enfants

Expliquer le divorce aux enfants est un moment souvent redouté par les parents. Comment et quand leur annoncer ? Quelle va être leurs réactions ? Comment ne pas se sentir coupable ? Pour sauter le pas dans ce vide angoissant, vous pouvez vous aider d’un livre. Oui, les livres ont un pouvoir magique chez les enfants, mais aussi chez les adultes ! Entre vos propres émotions à gérer et celles de votre enfant, ce moment crucial peut être abordé sereinement grâce à la lecture d’une histoire, la vôtre ! Voyons quels sont les 5 livres incontournables qui expliquent la séparation aux enfants.

1. Petit Violon – Le trio se sépare : livre qui rassure

Vous vous séparez et vous voulez protéger vos enfants tout en les rassurant ? Sylvie Sarzaud, auteure de Petit Violon, le trio se sépare paru en octobre 2011 aux éditions Eyrolles, aborde, dans son livre, le sujet de laséparation des parents à travers l’histoire de trois personnages représentés par Dame Guitare, Monsieur Piano et Petit Violon qui forme une famille. Or, Dame Guitare et Monsieur Piano ne s’entendent plus, ils sont en désaccord sur tout. Petit Violon a beau essayer de jouer plus fort pour attirer l’attention, il finit par comprendre que le trio ne jouera plus jamais ensemble. Alors qu’il pense être seul responsable de cette situation, il fait la connaissance de Mademoiselle Clarinette qui va égayer son quotidien. Petit Violon réussit peu à peu à accepter cette épreuve une fois qu’il a compris qu’il n’est pas responsable de la séparation de ses parents. Ce livre, adapté aux enfants de plus de 4 ans, permet :

  • d’aborder le sujet de la culpabilité que les enfants ressentent, la plupart du temps, au moment de la séparation de leurs parents : en effet, certains enfants pensent qu’ils ont fait une bêtise et que leurs parents ne s’aiment plus à cause d’eux ;
  • de les rassurer tout en leur permettant de s’identifier aux personnages du livre : le trio vient faire écho à l’histoire personnelle de l’enfant à travers de multiples péripéties racontées ;
  • d’appréhender la séparation des parents de manière ludique : lire une histoire qui parle à l’enfant de ce qu’il est en train de vivre permet de mieux gérer la situation et de voir que ça arrive aussi aux autres.

2. Simon a deux maisons : partager son amour

Vous voulez montrer à vos enfants que vous les aimerez toujours quoi qu’il arrive ? Leur dire que même si vous êtes séparés de l’autre parent, ce n’est pas de leur faute ? D’ailleurs, ce n’est de la faute de personne ! Sachez que dans la célèbre Collection « Ainsi va la vie » de Max et Lili, votre enfant pourra s’identifier à Simon, un personnage attachant qui fait l’expérience de la garde partagée. Celivre pour enfants à partir de 6 ansa été publié en 2017 par Dominique de Saint-Mars (auteur) et Serge Bloch (illustrations) aux éditions Calligram. Il aide l’enfant à accepter la séparation de ses parents, mais aussi l’arrivée d’une belle-mère et d’un demi-frère, dans sa vie. Simon apprend à vivre dans deux maisons avec des règles différentes. Il fait face à sa frustration de ne plus voir ses parents unis et à l’acceptation d’une nouvelle femme chez son père. Le livre, Simon a deux maisons, traite de :

  • la famille recomposée : votre enfant comprend alors qu’il n’est pas seul dans la même situation ;
  • l’acceptation du beau-parent : c’est un moment toujours redouté, mais qui peut très bien se passer lorsqu’on amène le sujet progressivement ;
  • trouver sa place dans une nouvelle famille : c’est avec le temps et le respect de chacun que cela est possible, car nous avons tous une place déterminée au sein de chaque famille ;
  • apprendre à partager son amour : l’enfant a du mal à partager l’amour de sa mère et de son père, il est plutôt exclusif. Ceci dit, cette expérience de vie lui permet cet apprentissage dont il saura en tirer partie plus tard.

3. Sur mon fil : garder le lien

Vous vous demandez comment vous allez faire pour garder le lien avec votre enfant durant la période où il est chez l’autre parent ? Tout est dans la finesse de Sur mon fil, publié par Séverine Vidal et Louis Thomas aux éditions Milan. Ça parle, sans détour, de toutes les émotions de l’enfant qui vit une garde alternée, mais aussi des solutions qu’il met en place pour vivre cet événement le mieux possible. Le fil conducteur de ce récit est justement… un fil ! Un fil rouge imaginaire que la petite héroïne déroule entre ses deux maisons. C’est une manière de toujours garder le lien avec l’autre parent. Ce livre est merveilleusement bien écrit, il est émouvant, mais juste. Il permettra à l’enfant de :

  • se réconcilier avec ses émotions et comprendre peu à peu qu’elles sont naturelles ;
  • garder un lien invisible avec son deuxième foyer ;
  • appréhender les séparations de fin de semaine avec un des parents ;
  • garder l’équilibre de sa vie tel un funambule. 

4. Le dé-mariage : dédramatiser le divorce

Comment annoncer votre divorce aux enfants ? La solution est dans ce livre de Babette Cole, publié en 1997 aux éditions du seuil, qui connaît une nouvelle édition en 2016 adaptée aux enfants dès 5 ans. Il aborde le sujet du divorce de manière originale et humoristique. C’est l’histoire d’une famille composée de Clara et Dimitrius Lamoureux avec leurs parents. Ces derniers se disputent sans arrêt, ce qui rend tristes les deux enfants. Agacés par cette situation, ils ont la lumineuse idée de proposer à leurs parents un « dé-mariage ». Pour eux, il s’agit de faire les choses en bonne et due forme, de la même manière que pour le mariage, mais en sens inverse ! Du faire-part de désunion à la lune de miel chacun de son côté, tout est pensé par ces enfants malicieux ! Ce livre, rempli d’humour et d’idées surprenantes, permet, avant tout de :

  • dédramatiser le divorce ;
  • de parler du divorce de manière humoristique ;
  • de trouver des solutions ensemble pour vivre mieux cet événement.

5. Une semaine chez papa une semaine chez maman : guide des parents séparés

Vous l’avez compris, il existe des tas de livres qui racontent la séparation aux enfants. Vous avez besoin d’un livre qui vous parle en tant que parent ? Un livre qui serait écrit sous forme de recettes de cuisine à suivre, bien que vous y mettrez, ensuite, vos propres ingrédients ? Bref, il vous faut un guide ? En voici un : le livre de Claire Wiewauters et Monique Van Eyken, publié en 2017 en format broché, est un véritable guide pour les parents qui ne savent pas comment expliquer le divorce aux enfants. Vous y trouverez des astuces pour passer ce cap tourmenté. Vous aurez aussi des réponses à tous les questionnements qui vous trottent dans la tête et qui créent des insomnies, tels que :

  • Comment annoncer la séparation aux enfants ?
  • Comment s’organiser dans cette nouvelle vie ?
  • Comment gérer vos émotions et celle de votre enfant ?
  • Comment le rassurer ?
  • Sur qui compter ?

Parce-qu’une séparation n’est jamais un moment facile, être aidé à travers les livres est un plus poursurmonter cette épreuve tous ensemble. Vous pouvez, en parallèle, vous appuyer sur les conseils des pédiatres, des psychologues et aussi d’autres parents déjà passés par là. Ainsi, vous vous sentirez armés pour affronter le regard de votre bout de chou à l’annonce de cet événement. Gardez en tête que la priorité est de rassurer votre enfant, de la même manière que vous vous rassurez vous-même. Vous avez vu, à travers ces 5 livres qui aident les parents à expliquer le divorce aux enfants, qu’il existe diverses manières d’aborder le sujet. Que ce soit par l’humour pour dédramatiser la situation, par l’explication claire et concise en créant un nouveau planning ensemble, par exemple, ou en utilisant une histoire de guitare et de piano qui se séparent, pour les plus petits, vous amenez progressivement votre enfant dans le vif du sujet. Pensez à être à son écoute, à l’inviter à partager sa tristesse et ses questionnements afin de palier au sentiment d’abandon que pourrait créer cette nouvelle situation. Vous êtes, en tant que parent, le mieux placé pour trouver les mots justes et adaptés à votre enfant. Tout le reste, que ce soient les livres, les psys, les plannings de garde, les conseils des autres, est un plus non-négligeable à prendre en considération pour l’épanouissement de votre nouvelle famille.

Parents séparés : choix du mode de garde (FRANCE)

3 3 4 4

Vous êtes séparé(e) et vous recherchez le meilleur mode de garde pour votre enfant ? Bien qu’il n’existe pas de solution idéale, le but est de vivre cet événement dans les meilleures conditions possibles pour tous. Comment trouver un bon mode de garde qui permette l’épanouissement de l’enfant ? Avez-vous entendu parler du 60/40 ? C’est une garde alternée qui s’adapte à votre propre organisation, et il en existe d’autres. Entre règle et souplesse, choisissez le mode de garde qui convient !


Comment vous aider à choisir un mode de garde adapté ?

Si vous n’arrivez pas à vous entendre à ce sujet, vous pouvez avoir recours à :

Un médiateur familial

Saviez-vous que les parents séparés ont droit à 5h de médiation gratuite ? Le médiateur joue un rôle essentiel dans le choix du mode de garde de l’enfant. De plus, il offre l’avantage de faire cette transition en douceur, sans attaquer l’autre parent en justice. Le médiateur aide les parents à communiquer. Il peut vous éclaircir, dans la gestion quotidienne, sur des détails très importants, tels que :

  • Qui achète les vêtements de l’enfant ?
  • Qui choisit l’école ?
  • Qui l’amène aux sorties scolaires et périscolaires ?
  • Qui paie les frais liés à la santé, aux loisirs, au sport ?
  • Qui prend en charge la mutuelle et les assurances ?
  • Comment s’organiser le jour de Noël ?

Le juge aux affaires familiales

Si, malgré les conseils du médiateur, vous ne parvenez pas à une entente, vous avez la possibilité de saisir le JAF (juge aux affaires familiales) au Tribunal judiciaire ou de proximité, comme le dit l’article 373-2-9, modifié par la loi n° 2016-297 du 14 mars 2016 – art. 23. C’est lui qui fixera le mode de garde le plus adapté selon votre situation. Il fera toujours passer le bien-être de l’enfant avant les intérêts des parents. Il se base sur de nombreux critères, comme :

  • l’âge de l’enfant ;
  • sa relation avec chaque parent ;
  • la disponibilité des parents ;
  • la santé de l’enfant ;
  • les compétences parentales.

Garde alternée 60/40 : différentes possibilités

mode de garde 4-3 ou 3-4

Si vous optez pour cette solution fixe, l’enfant sera à 60 % chez un parent et 40 % chez l’autre, soit 4 jours chez maman et 3 jours chez papa, ou inversement. Ce choix peut être idéal lorsque l’enfant est encore petit et qu’il nécessite plus longtemps la présence d’un des parents et lorsque les parents habitent près l’un de l’autre.


mode de garde 3-3-4-4

Dans ce cas, l’enfant passe les 3 premiers jours chez un parent, les 3 autres jours chez l’autre parent. Puis les 4 jours suivants chez un parent et les 4 jours d’après chez l’autre parent. Par exemple :

  • Semaine 1 : lundi, mardi et mercredi (3) : chez papa – mercredi, jeudi et vendredi (3) : chez maman – samedi, dimanche : chez papa ;
  • Semaine 2 : lundi et mardi (4): chez papa – mercredi, jeudi, vendredi et samedi (4) : chez maman – dimanche : chez papa ;
  • Semaine 3 : lundi et mardi (3) : chez papa – mercredi, jeudi et vendredi (3): chez maman – samedi et dimanche : chez papa ;
  • Semaine 4 : lundi et mardi (4) : chez papa – mercredi, jeudi, vendredi et samedi (4): chez maman – dimanche : chez papa, et ainsi de suite.



Garde partagée ou exclusive ?


Garde partagée 50 %

En garde partagée égale, l’enfant passe 7 jours chez papa et 7 jours chez maman. En général, il est conseillé de bien s’entendre avant de choisir ce mode de garde. Si l’enfant est suffisant grand pour donner son avis, il est préférable de l’écouter. Les juges et les médiateurs déconseillent la garde partagée 7-7 lorsque les enfants ont moins de 5 ans.


Garde exclusive

Si vous avez la garde exclusive de votre enfant, cela signifie qu’il passe plus de 60 % de temps chez vous. Vous pouvez choisir d’utiliser ce système lorsque l’enfant est encore petit, par exemple, ou lorsqu’un des deux parents est en déplacement professionnel en semaine. Ce fonctionnement n’est pas limité dans le schéma classique : un week-end sur deux chez papa ou chez maman. Vous allez voir qu’il est possible d’être plus souple, selon les situations.


Autres modes de garde flexibles

En quoi ça consiste ?

Ce type de garde s’applique en fonction des besoins de l’enfant et à son adaptabilité au lieu de vie. Le champ des possibles s’ouvre alors à la famille. L’enfant peut changer de maison tous les 2 jours, 3 jours, 4 jours ou 5 jours. Il est déconseillé de changer le lieu de résidence de l’enfant tous les jours. Cela pourrait déséquilibrer son sommeil et son alimentation et jouer sur sa santé physique et morale.


Quand cela est-il possible ?

  • Les parents n’habitent pas très loin l’un de l’autre : ce système permet à l’enfant de ne pas ressentir le manque de l’autre parent. De même pour le père ou la mère qui passe seulement 2 ou 3 jours sans voir son enfant.
  • Les parents ont une activité professionnelle qui leur permet de moduler leurs horaires : c’est le cas des parents qui sont travailleurs indépendants ou rentiers. Ça l’est aussi pour les parents qui ne travaillent pas et qui sont disponibles tous les 2 jours pour s’occuper de leurs enfants.
  • Lorsque l’enfant est en âge de se garder tout seul : ce n’est pas certain que l’adolescent aime changer de maison tous les 2 à 3 jours.


Quelques exemples qui fonctionnent

Mode de garde 2-2-3 Certains parents séparés ont fait le choix de partager du temps avec leur enfant tous les 2 à 3 jours. Par exemple, l’enfant est chez son père le lundi et le mardi. Il va chez sa mère le mercredi et le jeudi. Ensuite, il va chez son père les vendredi, samedi et dimanche. La semaine suivante, il alterne en allant chez sa mère le lundi et le mardi, chez son père le mercredi et le jeudi. Enfin, il passera le week-end chez sa mère, et ainsi de suite.
Mode de garde 5-2-2-5 C’est le même principe que précédemment, sauf que le week-end est alterné. Par exemple, l’enfant va chez son père le lundi et le mardi. Ensuite, il va chez sa mère le mercredi et le jeudi. Le week-end, il va chez son père ou sa mère (en alternance) les vendredi, samedi et dimanche. Cela peut apporter une stabilité à l’enfant qui ne ressent pas le manque de l’autre parent plus de 5 jours.



Modes de garde atypiques

Vivre séparés dans la même maison

Suite à leur rupture, certains parents ont décidé de ne pas imposer unchangement de lieu de vie à leurs enfants. Pour cela, ils ont choisi de continuer à vivre ensemble tout en étant séparés. Évidemment, c’est possible lorsque les parents s’entendent très bien. Il est tout de même conseillé d’avoir chacun son espace de vie pour ne pas créer de tensions au quotidien. Lorsqu’une maison a été achetée ensemble, cela peut être fastidieux de gérer la vente du bien, ainsi que l’entente sur les modalités de partage. Cette solution peut, donc, être idéale à condition que chacun laisse l’autre parent passer du temps seul avec son ou ses enfant(s). C’est assez rare, mais cela existe.


Horaires atypiques

Lorsqu’un papa ou une maman a des horaires de nuit, par exemple, ou très tôt le matin, il faut repenser le mode de garde des enfants. Ce n’est pas toujours facile de demander à son employeur de changer ses horaires de travail pour s’adapter à ceux de sa famille. Parfois, les employeurs acceptent cette demande, pour avoir un employé plus serein et plus productif. Vous pouvez toujours tenter ! Cependant, dans certains cas, comme dans le milieu médical, ce n’est pas possible de changer ses horaires. Il vous faudra alors faire appel à une nounou agréée. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez vous rapprocher de la CAF pour connaître vos droits d’aide à la garde d’enfants en horaires atypiques.

En bref, le meilleur mode de garde de votre enfant, en cas de séparation, est celui qui ne nuira pas à son équilibre. Vous avez la possibilité de saisir le JAF lorsque l’entente avec l’autre parent est difficile. Toutefois, sachez que le jugement du JAF est applicablefaute de meilleur accord entre les parents. Et si vous profitiez des vacances scolaires pour assouplir le mode de garde de votre enfant ? Cela vous permettra de faire de nouvelles activités ensemble durant vos congés. Si vous travaillez, les grands-parents peuvent aussipasser plus de temps avec leurs petits-enfants. Tout est adaptable dans le but que les enfants s’épanouissent et vivent sereinement la séparation.

Famille recomposée : comment trouver sa place en tant que beau-parent ?

Famille recomposée

Quelle est la place du beau-parent dans une famille recomposée ? Vous formez un nouveau couple et vous aimerez que tout se passe bien avec les enfants ? Comment donner envie à l’enfant de son/sa partenaire de vous connaître et de partager des moments ensemble ? Comment se faire respecter, s’accepter mutuellement ou tout simplement cohabiter avec vos beaux-enfants ? Il est tout à fait logique de se sentir un peu perdu(e) face à cette nouvelle vie. Vous allez voir que le mot d’ordre est la patience. Pour réussir à intégrer sa place de beau-parent, il faut laisser le temps au temps et y aller progressivement.


Qu’est-ce qu’un beau-parent ?


Son statut

Il n’existe pas de loi spécifique concernant le statut de beau-parent. Il est défini par elle comme étant unetierce personne dans un foyer. C’est le partenaire du parent d’un ou plusieurs enfants, qui vient se rajouter au foyer. Il n’a, à priorité, pas de droits ni d’obligations légales vis-à-vis de ces enfants, sauf dans des cas exceptionnels. Depuis la loi du 4 mars 2002 sur l’autorité parentale, le rôle du beau-parent a évolué. Il est possible, aujourd’hui, d’accorder l’autorité parentale au beau-parent. Cette décision doit, obligatoirement, passer par le juge aux affaires familiales et faire l’objet d’un accord du parent, sauf lorsque ce dernier est déchu de l’autorité parentale.


Confusion du rôle de beau-parent

Les couples divorcés ou séparés avec une famille recomposée sont fréquents. Pourtant le rôle de beau-parent n’est pas toujours clair ni pour lui ni pour l’entourage. Selon les circonstances, il est considéré comme :

  • l’ami ou le confident : c’est souvent le cas lorsque les enfants sont adultes ;
  • l’oncle ou la tante : ce qui lui confère une place privilégiée dans le cercle familial ;
  • le parent : si la loi décide que c’est dans l’intérêt de l’enfant (parent biologique déchu de l’autorité parentale, par exemple) ;
  • le baby-sitter : lorsque les enfants sont régulièrement confiés au beau-parent.


Comment trouver sa place en tant que beau-parent ?


1. Prenez en compte la désunion passée

Que vous ayez des enfants ou pas, lorsque vous construisez un nouveau foyer, il est important d’accepter vos histoires passées. Refaire sa vie après un divorce ou une séparation n’est pas simple. Les enfants ont déjà vécu une cassure, il est naturel qu’ils soient réticents à s’engager affectivement. Pour cela, une bonne entente entre parents séparés est à privilégier dans la mesure du possible. 2houses met à disposition aux parents séparés des outils afin de s’organiser au quotidien avec les enfants. On sait que le beau-parent ne remplacera jamais le parent biologique. La confiance est, alors, primordiale.


2. Avancez progressivement

Vous vous installez avec l’amour de votre vie et ses enfants. Vous avez le désir d’accomplir et de partager de belles choses ensemble. Pour cela, prenez le temps de construire votre relation. Sans vous précipiter, apprenez à vous connaître et à vous apprécier.


3. Ni trop ni pas assez

Si vous vous forcez à être toujours aimable devant vos beaux-enfants, ça sonnera faux et ils se méfieront. Si à l’inverse, vous les ignorez complètement, ils vont croire que seul(e) leur père ou leur mère vous intéresse. Alors, ils peuvent se sentir exclus. Soyez naturel, restez vous-même ! C’est la meilleure façon de tisser des liens avec les enfants de votre compagnon ou compagne.


4. Faites-vous respecter !

Le respect est la base de toute relation humaine. Comment se faire respecter dans une maison où l’on est une pièce rapportée ? Fixez des limites Même si vous n’avez pas l’autorité parentale, vous pouvez fixer des limites aux enfants de votre conjoint(e). Si vous les gardez fréquemment, rappelez les règles de la maison, cela vous permettra de vous sentir légitime. Restez ferme Tous les enfants ont besoin d’être rassurés. Si vous êtes trop laxiste, ils vont en profiter et vous en faire voir de toutes les couleurs. En restant ferme, sans déroger aux règles, vous leur montrez qu’il y a un cadre. C’est la même autorité qu’un entraîneur de foot, par exemple, ou un enseignant.


5. Passez du temps avec vos beaux-enfants

L’enfant de votre compagnon ou de votre compagne a besoin de vous connaître pour voir à qui il a à faire. Qui est cette personne qui rentre dans sa vie ? En passant du temps avec lui, vous pourrez :

  • lui démontrer de l’intérêt ;
  • partager des passions ;
  • découvrir de nouvelles activités ensemble ;
  • et surtout, apprendre à mieux se connaître en favorisant un échange unique et privilégié.


6. Effacez-vous quand c’est nécessaire

Dans l’autre sens, vous devez faire preuve d’intelligence et ne pas être jaloux(se) de la relation parent/enfant. Chacun(e) doit avoir son espace et s’accorder du temps. Laisser l’enfant ou l’adolescent avec ses parents biologiques vous permet aussi de prendre du temps pour vous. Si vous avez des enfants, profitez-en pour faire des activités ensemble. Ils ont besoin de ces moments intimes et vous aussi.


7. Gérez les conflits entre frères et sœurs

Les enfants peuvent être très possessifs lorsque l’on touche à leur territoire. Aussi, s’ils se chamaillent déjà entre frères et sœurs, alors, lorsque d’autres enfants débarquent dans leur foyer, imaginez comment ils peuvent réagir ! Un sentiment d’injustice ou de jalousie peut alors apparaître et cela va créer des conflits. Ne paniquez pas si ça arrive, c’est tout à fait normal. Voici ce que vous pouvez faire pour les rassurer et pour gérer les conflits avec les enfants : Imposez les mêmes règles à toute la famille Cela aura l’avantage de mettre tout le monde au même niveau, sans creuser un écart dans l’éducation entre les demi-frères et sœurs. Faîtes des activités tous ensemble Partez en week-end à la mer ou à la montagne, allez visiter des endroits qui pourraient intéresser toute la petite famille recomposée. Vous allez vous amuser et créer de nouveaux souvenirs, ce qui renforcera vos liens. Parlez avec les enfants et laissez-vous du temps Laissez-vous le temps d’accepter vos émotions et celles des autres. Parlez-en ensemble. Laissez les enfants intégrer et s’habituer à votre présence. Il y a un temps pour tout, pour s’accepter, partager des moments ensemble et pour s’aimer.


8. Prenez en compte l’enfant dans sa globalité

La façon d’être beau-père ou belle-mère varie en fonction de :

  • l’âge de l’enfant : il a été observé par des psychologues que plus l’enfant était jeune, plus facile était son adaptation au beau-parent.
  • la relation parent/enfant : si cette relation parentale est complexe, vous aurez recours, encore une fois, à la patience et à l’acceptation. Vous n’êtes pas le sauveur de cette famille ! C’est là où il faudra vous armer de patience et discuter avec votre conjoint(e), si cela venait à vous peser. Ensemble, vous pourrez trouver des solutions adaptées à chaque situation.
  • la présence du beau-parent à la maison : en fonction du temps passé dans le foyer recomposé, vous agirez d’une manière différente. Si vous êtes présent au quotidien, vous allez sûrement vous impliquer un peu plus, chaque jour dans l’éducation de vos beaux-enfants. Si vous venez que le week-end pour raison professionnelle, par exemple, vous aurez plutôt envie d’être dans le partage avec votre nouvelle petite tribu.


9. Parlez à votre partenaire

Communiquer avec l’être aimé peut dénouer bien des tensions. Gardez en tête que chaque personne est unique et a reçu une éducation singulière. L’union de deux êtres prend en compte cette différence. Outre l’éducation, les croyances, vous allez devoir faire face à l’autre parent, celui qui est absent, mais qui existe ou a existé. Quelle que soit la situation, la communication vous aidera, tous les deux, à faire face à n’importe quelle tension dans votre foyer recomposé.


10. Réinventez-vous !

Enfin, la dernière étape pour garantir un épanouissement familial lorsqu’on refait sa vie, c’est de prendre conscience que chacun a un rôle à jouer dans ce bonheur. Vous avez tous une histoire et vous avez décidé de vous unir pour en construire une nouvelle. Cette construction se fera souvent au feeling, en fonction des situations que vous allez vivre. Se réinventer tous ensemble est le meilleur moyen d’avancer et de vivre votre amour sereinement.

Devenir beau-parent se construit au fil du temps avec beaucoup de patience et d’amour. Il est primordial de préparer les enfants à la recomposition d’une famille. En définissant des règles de vie commune, vous rassurez les enfants et leur fixez un cadre essentiel à leur épanouissement. En effet, votre obligation en tant qu’adulte est de protéger les enfants. En vous soutenant mutuellement, vous montrez votre force et votre amour. Vous avez toutes les cartes en main pour trouver votre place de beau-parent et contribuer, ainsi, à l’épanouissement de chaque membre de votre famille recomposée !

Parents séparés ou divorcés : qui choisit l’école des enfants ?

Choix de l'école parents séparés

Vous êtes parents séparés, divorcés ou en solo et voici l’heure d’inscrire vos enfants à l’école ? L’instruction étant obligatoire en France, vous devez absolument effectuer cette démarche administrative. Mais lequel des deux parents doit s’en charger ? Et dans votre cas, qui choisit l’école de vos enfants ? Êtes-vous conjointement détenteur de l’autorité parentale ou non ? Le choix de l’école est-il considéré comme un acte usuel ou un acte important ? Cet article vous permettra de répondre à toutes ces questions afin de choisir l’école de vos enfants en toute sérénité, puis de vous organiser une fois que ceux-ci seront scolarisés.

Choix de l’école et autorité parentale

Que vous soyez parents divorcés, parents séparés, père seul ou mère seule, par principe, chacun des deux parents ayant reconnu son enfant est détenteur de l’autorité parentale. À ce titre, vous avez autant droit l’un que l’autre de choisir l’école où seront scolarisés vos enfants. Ce choix n’est donc pas l’exclusivité du parent qui en à la garde.

Autorité parentale vs droit de surveillance

Si sur décision du juge aux affaires familiales, seul l’un des parents détient l’autorité parentale, alors le choix de l’école revient à ce parent. Cependant, le parent déchu de son autorité parentale garde un droit et un devoir de surveillance à l’égard de son enfant. Ainsi, il doit être informé de toute décision importante le concernant, même s’il ne peut s’y opposer. Quoi qu’il arrive, une bonne entente des parents quant à la scolarité d’un enfant est toujours souhaitable. Cela lui permet d’effectuer sa rentrée le plus sereinement possible.

École de secteur

Toutefois, dans la grande majorité des cas, ce ne sont pas les parents qui choisissent l’école de leur enfant. En effet, celui-ci est inscrit par la mairie dans l’école maternelle, l’école primaire ou le collège qui dépend de son lieu de résidence. L’établissement scolaire sera donc celui du secteur où réside le parent qui a la garde de l’enfant. Ce choix est évident si vous et l’autre parent résidez dans les communes éloignées, voire dans des régions différentes. L’inscription en mairie s’effectue alors indifféremment par la mère ou le père, l’accord de l’autre parent étant supposé tacite, car ceci est considéré comme un acte usuel dans la vie de l’enfant. Il suffit de présenter le livret de famille, le carnet de santé de l’enfant et un justificatif de domicile.

Demande de dérogation

Pour des questions d’organisation au sein du couple séparé ou divorcé, le choix imposé par l’administration de l’école de secteur ne vous conviendra peut-être pas. Par exemple, si vous habitez dans la même commune, ou des communes limitrophes, et que le juge a pris la décision d’une garde alternée, une école située à mi-chemin des deux lieux de résidence sera peut-être la meilleure solution pour vous. De même, vous pouvez préférer une école ou un collège proche de votre lieu de travail. Quelles que soient vos raisons, vous devez alors faire une demande de dérogation, qui sera accordée ou non, auprès des services de la mairie concernée. Dans ce cas, l’accord des deux parents est requis. Si l’un des deux s’oppose à ce choix, vous pouvez faire appel à un médiateur familial. En cas de désaccord, c’est le juge qui tranchera, car, quoi qu’il arrive, l’instruction est obligatoire en France jusqu’aux 16 ans des enfants.

Actes usuels ou actes importants pour le choix de l’école des enfants

La loi ne définit pas précisément ce qu’est un acte usuel ou un acte important, car cela varie en fonction des situations. Par exemple, demander un certificat de radiation à la direction de l’école en cas de déménagement est a priori un acte usuel que seul un des deux parents peut effectuer. Mais en cas de couple divorcé ou séparé, la directrice ou le directeur peut prévenir le parent qui ne fait pas la demande afin d’être certain que celui-ci est au courant de la démarche et ne s’y oppose pas. Cet acte est alors considéré comme acte important dans ce cas précis.

Certains actes sont cependant des actes importants et nécessitent l’accord et la signature des deux parents :

  • L’inscription en école privée. L’école publique est gratuite et laïque, et le tarif de la cantine s’adapte aux revenus des parents. Ce n’est pas le cas des écoles privées. La scolarité y est payante, avec parfois des frais très importants si l’école est hors contrat. Il faut alors que les parents décident ensemble de qui s’acquittera de ces frais. Si l’école privée choisie est confessionnelle, des cours de religion y sont enseignés. Sur ce point également, le père et la mère doivent avoir le même point de vue. Enfin, en école privée, les frais de cantine ne sont pas subventionnés par la commune et sont donc entièrement à la charge des familles. Ce budget est donc à prendre en compte lors du choix de l’école des enfants de parents séparés.
  • Le redoublement. Que votre enfant soit dans une école publique ou une école privée, quand le maintien est proposé par l’équipe éducative, la décision finale revient aux parents. Qu’ils l’acceptent ou qu’ils la refusent, les deux parents doivent apposer leur signature sur le document.
  • L’orientation. Comme le redoublement, l’orientation a des conséquences sur le futur de l’enfant. Dans le public, le passage de la maternelle à l’élémentaire, puis de l’élémentaire au collège se fait normalement dans l’établissement de secteur. A priori, cela est un acte usuel. Cependant, il existe des cas où les deux parents doivent donner leur accord, comme par exemple une orientation en classe de SEGPA, destinée aux élèves ayant besoin d’un enseignement plus personnalisé, pour cause de difficultés scolaire. Après la 3e, l’orientation prend une autre tournure. Les élèves, selon leur niveau scolaire et leur souhait, ont le choix entre le lycée général, le lycée professionnel ou l’apprentissage. Comme ils sont encore mineurs, leurs parents interviennent logiquement dans ce choix. L’accord des deux est alors requis, car cela peut entraîner de gros changement dans l’organisation des familles recomposées et pour l’avenir des enfants. De même, si votre fille ou votre fils est encore mineur après son baccalauréat, votre signature et celle de l’autre parent seront indispensables.

Une application pour parents séparés pour s’organiser

Seul ou à deux, vous avez choisi l’école de vos enfants. Voilà un grand pas accompli ! Cependant, l’aventure ne s’arrête pas là. Il va falloir maintenant gérer l’emploi du temps et la scolarité de votre ou de vos enfants. Quand on est papa solo ou maman solo, ce n’est pas toujours évident de se couper en quatre. Mais quand il faut s’occuper de la gestion de sa famille, tout en tenant compte de celle de son ex-conjoint, tout devient plus complexe. Afin de vous aider dans cette organisation, qui doit être réglée comme du papier à musique, sachez qu’il existe des applications dédiées aux parents séparés.

Rythmes scolaires et emploi du temps

Le choix de l’école de vos enfants implique des contraintes quant aux droits de visite et de garde. En effet, depuis la réforme des rythmes scolaires, chaque commune a ses propres horaires. Certaines sont sur quatre jours, les enfants ayant école le lundi, mardi, jeudi et vendredi ; d’autres, sur cinq jours, les font venir en classe aussi le mercredi ou le samedi matin. Si l’autre parent de vos enfants habite dans une commune différente de la vôtre, et a des enfants issus d’une nouvelle union, l’organisation des week-ends peut devenir un vrai casse-tête. Utiliser un agenda partagé via une application pour parents séparés soulagera votre charge mentale et évitera bien des quiproquos, voire des disputes inutiles.

Zones et organisation des vacances

L’application sera également une aide précieuse pour les parents divorcés qui vivent dans des régions éloignées, et d’autant plus si elles n’appartiennent pas aux mêmes zones. En effet, selon que vous êtes en zone A, B ou C, les vacances d’hiver et de printemps ne tombent pas au même moment. Certaines années, les enfants des familles recomposées ont une semaine de vacances en commun avec leurs demi frères et sœurs, et une année sur trois seulement un week-end. Donc, même si le jugement de divorce donne toutes les indications quant aux droits de garde, celles-ci ne peuvent parfois pas être appliquées. Il faut alors se référer à la mention « sauf meilleur accord des parents ». C’est dans ce cas que l’application dédiée aux couples divorcés ou séparés vous permet d’avoir une vision globale de l’emploi du temps respectifs de vos enfants. 

Emploi du temps des activités scolaires et extra-scolaires

Si vous et l’autre parent avez la garde alternée ou vivez proches l’un de l’autre, grâce à l’application, vous vous organisez pour savoir qui emmène et va chercher les enfants à l’école, lequel de vous deux gère les conduites aux différentes activités ou les rendez-vous médicaux. De même, et toujours concernant l’école, cette application vous permet d’indiquer au papa ou à la maman quand ont lieu les réunions parents/profs, les remises de livrets ou les convocations exceptionnelles. 

Être séparé du père ou de la mère de ses enfants est source de nombreuses tensions. Or, le choix de leur école et la gestion de leur scolarité doit se faire le plus sereinement possible, pour le bien-être de vos petits écoliers. Pour vous aider, téléchargez une application dédiée aux parents séparés.