8 conseils pour réussir la garde alternée

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La garde alternée d’un enfant, suite à la séparation de ses parents, ne peut être bien vécue si elle ne réunit pas certaines conditions.

1 – Une bonne entente parentale
Quand la garde alternée est le fruit d’une décision de justice, il est rare que les choses se passent sereinement. L’enfant devient l’enjeu d’une guerre entre les ex-conjoints.
Si les parents se détestent, l’enfant aura du mal à faire la synthèse entre deux mondes cloisonnés, il risque de construire sa personnalité sur un clivage. Comment s’épanouir dans de telles conditions ?
 » On peut ne plus s’aimer, explique Jacqueline Phélip, auteur du Livre noir sur la garde alternée, mais il faut garder une estime pour l’autre parent.  »
Une continuité psychique est nécessaire pour le bon développement de l’enfant. Ce dernier doit pouvoir se sentir libre de dire  » maman me manque  » quand il est chez son papa et  » je veux téléphoner à papa  » chez sa mère.

2 – Une coopération intelligente entre les parents
Les parents doivent veiller à être sur la même longueur d’onde en matière d’éducation. Il est bon que les règles soient les mêmes chez papa et chez maman. Il faut un lien entre les deux univers.
Les deux parents doivent avoir accès à la vie réelle de l’enfant, à tout ce qui s’inscrit dans son quotidien : aller le chercher à l’école, rencontrer la maîtresse, l’emmener chez son meilleur copain…
Il est bon d’instaurer les mêmes rythmes de veille/sommeil et les mêmes rituels de lever et de coucher. Le passage du doudou, qui sert de lien transitionnel, est très important pour une garde alternée réussie.

3 – La proximité géographique
Cette condition est essentielle à la réussite de la garde alternée. Si lesparents vivent trop éloignés l’un de l’autre, l’enfant ne peut pas suivre normalement son cursus scolaire. Pour que le quotidien soit gérable, mieux vaut vivre près de chez l’ex-conjoint. L’idéal étant d’habiter dans le même quartier, car l’enfant peut garder les mêmes copains, les mêmes repères.

4 – Une chambre pour l’enfant
Ce paramètre n’est pas essentiel, néanmoins, il est très souhaitable que l’enfant ait sa propre chambre. Il doit avoir le sentiment d’être chez lui chez chacun de ses parents.

5 – Le respect de la notion d’attachement
La notion d’attachement pour un bébé doit être respectée. Elle va de 0 à 3 ans environ. Certains spécialistes de la petite enfance préconisent d’attendre l’âge de 6 ans avant d’envisager une garde alternée, mais il est difficile de généraliser. Tout dépend de l’enfant.
Ce qui est sûr, c’est que le bébé ne doit pas être séparé de sa figure d’attachement, qui est généralement la mère (mais il arrive que le père se soit plus occupé du bébé et soit devenu son parent d’attache). Chez les plus jeunes, l’éloignement plus de deux jours de la figure d’attachement entraîne des troubles importants : réveils nocturnes, angoisses de l’abandon, troubles psychosomatiques, mal au ventre… Si un enfant présente ces troubles, il vaut mieux mettre fin à la garde alternée.

6 – La mise en place d’une formule souple
Dans l’idéal, les parents doivent rester à l’écoute des besoins de leurenfant et s’adapter à sa situation. Il faut éviter de mettre en place un système carcan. Les parents peuvent essayer une formule et en discuter ensuite pour voir si les choses évoluent bien, s’il y a des points à améliorer. Mieux vaut avoir la possibilité de moduler le calendrier en bonne intelligence.

7 – L’écoute de l’enfant
Quand l’enfant est en âge de formuler ses désirs, il faut entendre ses besoins. Certains adolescents préfèrent un rythme de 15 jours, moins contraignant. Vers l’âge de 9-10 ans, beaucoup de petits garçons ont besoin d’une plus grande présence paternelle. Il faut écouter ces demandes et adapter le rythme de garde.

8 – Sortir des combats idéologiques
L’obtention de la garde d’un enfant ne doit pas se transformer en revendication sociale.
Penser en termes d’égalité entre père et mère est une erreur, car il s’agit bien de complémentarité.

Un enfant a besoin de son père et de sa mère pour des raisons différents. On ne partage pas un enfant au nom de l’égalité.

par Marie-Lucie Vanlerberghe via Plurielles.fr

Maman ou papa divorce et «refait sa vie»

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Au moment où ses parents divorcent, un enfant a plus que jamais besoin de temps et d’attention. Et la formation rapide d’un nouveau couple est souvent un cap difficile à passer pour lui.

La séparation, le divorce. Une épreuve, un échec qu’on voudrait pouvoir toujours éviter. Et pourtant cette réalité fait malheureusement partie de la vie de beaucoup d’enfants. Ont-ils pu s’y faire, ces enfants qui, alors, avaient 3 ou 4 ans, 15 ans ou plus ? Ont-ils compris que leurs parents, à leurs yeux inséparables, ne s’aimaient plus ? Sont-ils convaincus de n’être pas coupables ? Surtout, ont-ils compris que, même divorcés, ceux qui leur avaient donné le jour restaient « pour toujours » leur père, leur mère ? Quoi qu’il en soit, avec l’arrivée chez eux du nouveau partenaire de leur parent, beaucoup de ces fils et filles « divisés » vont connaître un second bouleversement.

Car « la remise en couple d’un parent divorcé secoue toujours profondément l’enfant », constate la philosophe France Bonneton, qui a enquêté auprès de nombreux jeunes concernés par cette réalité. En effet, tout en signant la fin de l’espoir de réconciliation du couple parental, la perspective d’une nouvelle aventure conjugale pour un des parents inquiète l’enfant : « C’est qui cet homme, c’est qui cette femme ? Va-t-il, va-t-elle me plaire ? Et moi, quelle place vais-je avoir ? Devrai-je lui obéir ? Comment va-t-il me juger ? Et s’il a des enfants à lui ? Et si ce nouveau couple échouait aussi ? Comment mon autre parent va-t-il réagir ? »

Les uns, comme Carole qui avait 13 ans quand sa mère lui parla de son projet, ont si peur qu’ils préféreraient prendre la fuite, avant même la cérémonie des présentations : « J’avais deviné depuis longtemps que ma mère était amoureuse, explique-t-elle. Mais, je m’étais juré que si cet homme couchait dans le même lit que papa, je ferais une fugue pour ne pas avoir à le connaître. Ce que j’ai fait trois jours après son arrivée. » Les très jeunes enfants, parfois derrière le masque de l’insouciance, n’échappent pas à cette angoisse, semble-t-il. Ce que traduit la réflexion de ce jeune garçon de 5 ans à son enseignante de maternelle : « Papa est parti avec une autre dame. Et maintenant, maman aime un autre monsieur, et moi je vais rester tout seul… alors je veux rester à l’école avec toi. »

Les premières rencontres avec un beau-parent sont à vivre sur la pointe des pieds. Avec prudence et délicatesse.

Gérard Poussin, professeur de psychologie à l’université Pierre-Mendès-France à Grenoble, explique cette inquiétude par le sentiment d’appartenance que tout enfant éprouve vis-à-vis de ses parents. « Même séparés, ce sont « ses » parents. Si l’un part avec un autre partenaire, il se sent dépossédé, dit-il. Il éprouve un sentiment de perte et d’abandon. »

Autant dire que les premières rencontres avec un beau-parent sont à vivre sur la pointe des pieds ! Avec prudence et délicatesse. « Ce n’est pas toujours le cas, regrette France Bonneton. Au cours de mon enquête, j’ai souvent été effarée de voir à quel point les adultes, engagés dans leur nouvelle passion amoureuse, oublient leur responsabilité de parents. Trop souvent, ils sous-estiment le besoin d’écoute et de compréhension de leurs enfants. »

Même avis de Christine Brunet, psychologue clinicienne et psychothérapeute, qui insiste pour que le nouveau partenaire « ne débarque pas » du jour au lendemain dans la vie de l’enfant. « Seul moyen pour que les parents gardent aux yeux de l’enfant toute leur dignité,souligne-t-elle. Sans ce « sas », les enfants ont l’impression que leur parent pourrait désormais passer d’un amant à un autre et qu’ils les négligent. » Dans le même sens, Florence Cadier, qui, elle aussi, a rencontré de nombreux jeunes pour écrire un livre sur le sujet, témoigne du nombre important d’entre eux qui sont insupportés par « l’exhibitionnisme amoureux» de certains parents aux débuts de leur deuxième relation conjugale.

Pourtant, tôt ou tard, l’enfant doit accepter la situation. Les réactions sont alors multiples. À chaque famille, son histoire, son passé et ses possibles. Les enfants éprouvent des sentiments contradictoires : de l’hostilité franche à la méfiance en passant par la colère, la suspicion ou l’indifférence ou encore le sentiment de trahison ; mais aussi parfois l’espoir de réconfort et de consolation, l’envie de reconstruire une paix oubliée. Certes, l’âge de l’enfant joue. Apprendre quand on est un petit garçon de cinq ans qu’un « monsieur » qui n’est pas son papa va désormais vivre avec sa maman, qui, elle, reste sa maman pour toujours, ne pose pas les mêmes questions que de l’apprendre à 15 ans quand son propre regard est déjà attiré par les filles de son âge.

Parfois l’aide d’un tiers s’avère nécessaire pour que les uns et les autres s’apprivoisent et apprennent à vivre ensemble.

Faut-il en conclure qu’un cas est plus problématique que l’autre ? Les plaintes qui s’entendent sur les lignes du Fil Santé Jeunes, dans les centres d’écoute ou encore dans les cabinets « psy », montrent une réalité beaucoup plus complexe. En effet, de nombreux facteurs s’entrecroisent et se conjuguent, qui influencent ces premiers regards portés sur le nouvel arrivé. Ainsi, le beau-parent était-il déjà dans la vie de l’un des parents ? Des mensonges ont-ils couvert les amours cachés du parent divorcé ? L’entente avec le parent qui a été quitté est-elle bonne ou au contraire conflictuelle ? Les parents ont-ils su se séparer sans se déchirer, établir des relations responsables au sujet de l’enfant pour sa garde et l’exercice de l’autorité ? L’enfant est-il resté longtemps seul avec son parent ? Le beau-parent est-il lui aussi divorcé ? A-t-il des enfants ? Sans compter les situations extrêmes qui transgressent la symbolique générationnelle, comme celle dont témoigne Christophe, 28 ans : « J’avais 16 ans quand mon père s’est remarié avec une fille qui avait l’âge de ma soeur aînée. De ce jour, il a perdu toute mon estime et je n’ai jamais pu accepter ma belle-mère. »

Mais heureusement, dans d’autres cas plus favorables, le temps jouant, associé à la bonne volonté des uns et des autres, les relations peuvent évoluer dans le bon sens. Ce qui au départ était apparu insurmontable ne l’est plus. « Parfois l’aide d’un tiers, comme un thérapeute familial, peut être nécessaire, souligne Gérard Poussin. Pour que les uns et les autres s’apprivoisent, acceptent les changements d’habitudes et fassent les compromis inévitables de toute vie commune. »

Arrive le moment où chacun est assuré de sa place dans la nouvelle constellation familiale, où les droits et les devoirs de tous ont été reconnus, les règles de vie établies. Une nouvelle forme de vie familiale peut alors exister et de nouveaux liens se tisser. Avec, pour l’enfant, la certitude d’avoir gardé l’amour de ses parents et gagné la bienveillance d’un autre adulte. Pour le reste, c’est la capacité de chacun à bien vivre ensemble qui fera la différence. Comme dans toute famille.

 Par Agnès Auschitzka

Garde alternée : comment gérer l’argent de poche?

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On dit souvent qu’être parent ne vient pas avec un manuel. C’est principalement vrai si vous faites de la coparentalité après votre séparation ou votre divorce. La garde alternée veut dire travailler sur des problèmes autour de vos enfants chaque jour, pendant qu’ils vivent avec deux familles.

Un de ces problèmes est l’argent de poche. Même si les enfants ne reçoivent pas de salaire, ils reçoivent des petites sommes d’argent par leurs parents. Il est parfois difficile de trouver un accord quant à la répartition de cette dépense.

Il y a des marches à suivre générales que vous voudriez surement suivre, mais la clé est la communication. Connaître le point de vue de l’autre parent peur vous aider afin de décider ce qui est le plus équitable est mieux pour votre enfant.

Accords de séparation

La plupart des grands problèmes liés à l’argent sont couverts par un accord de séparation ou de divorce et par des règles sur la pension alimentaire. Mais l’argent de poche n’est pas vraiment pris en compte. En effet, dans certaines juridictions, l’allocation pour les enfants est exclue des dépenses spéciales et extraordinaires de la pension alimentaire.

Cela signifie généralement que les parents sont seuls, personne ne veut engager un avocat pour un cas d’argent de poche. Cela serait une perte de temps et d’argent, mais également du stress à l’enfant.

Cependant, certains coparents essaie de prendre une décision juste pour les dépenses des enfants. Par exemple, un parent peut prendre en charge les dépenses relatives aux assurances maladies. Il est important de parler ouvertement et calmement à propos des besoins des enfants.

Gérer l’argent

Un des principaux sujets de préoccupation est la manière dont les parents abordent le sujet de l’argent avec les enfants. Chaque parent peut avoir un point de vue différent. Et cette tâche est encore plus compliquée si un des deux parents a plus d’argent que l’autre.

Lorsqu’il s’agit de prendre des décisions sur l’argent de poche, de nombreux parents discutent d’abord de certains problèmes : Combien devrait recevoir l’enfant? A quelle fréquence? L’enfant devrait-il gagner cet argent en faisant certaines tâches?

Une fois que les parents sont sur la même longueur d’onde, il est plus facile de déterminer comment l’enfant devrait recevoir l’argent. L’étape suivante est de garder une bonne communication afin de savoir comment cela se passe dans chaque foyer.

Des circonstances spéciales

Les parents peuvent choisir de régler leurs frais régulièrement, mais certains évènements sont imprévus. L’enfant peut partir en voyage à la dernière minute et un parent peut prendre l’entière charge des coûts.

Ces coparents peuvent être en désaccord sur certains coûts mais en discutent afin de régler cette affaire. De cette façon, chaque partie peut subvenir aux besoin des enfants sans encombrer le coparent. Ils montrent également un respect mutuel en discutant calmement lorsqu’un problème survient.

Parler avec les enfants

Certains choisissent d’inclure les enfants dans les discussions d’argent. Souvent, ces conversations peuvent rappeler que les deux parents travaillent ensemble pour prendre les décisions. De cette façon, les enfants voient que leurs parents collaborent pour leur argent de poche même s’ils ne vivent pas ensemble.

L’aide de la technologie

A travers l’utilisation de 2houses, les coparents peuvent guider tous les problèmes liés à la garde alternée. Plus précisément, ils peuvent se connecter à chaque fois qu’ils donnent de l’argent de poche pour que l’autre partie reste informée de tout ce qu’il se passe de l’autre côté. Sur base des décisions prises par les parents, ils peuvent utiliser l’application pour diviser les coûts rapidement et facilement.

Pension alimentaire impayée, que faire?

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Dans certaines situations, la pension alimentaire n’est pas un problème. Les tribunaux peuvent décider qu’une ordonnance de pension alimentaire n’est pas nécessaire si les parents ont une bonne répartition en 50/50 et qu’ils gagnent bien leur vie. De plus, certains parents la refusent dans le cadre de leur accord de divorce. Néanmoins, s’il est nécessaire pour vous d’obtenir la pension alimentaire pour subvenir aux besoins de votre enfant alors ne pas la recevoir peut être un sérieux problème.

A moins qu’un problème spécifique empêche votre ex-partenaire de procéder aux paiements de la pension, vous devrez faire appel à des professionnels. Voici ce que vous devez savoir.

Obtenir une ordonnance de pension alimentaire

Certains coparents ont un arrangement non-officiel quant à la pension alimentaire. Ceci est principalement le cas lors d’un divorce en cours, que les parents n’étaient pas mariés ou que le divorce/séparation s’est fait dans de bons termes. Malgré que cette technique fonctionne pour certains, il est conseillé d’avoir une ordonnance officielle provenant d’un tribunal. De plus, si vous avez affaire à une pension impayée, vous devez prendre des mesures pour obtenir des arriérés de paiement.

Assurez-vous que l’ordonnance est exacte et à jour

Chaque pays a sa manière de traiter la pension alimentaire ainsi que ses propres directives concernant les calculs et le mode de détermination de la pension alimentaire. Dans la plupart des cas, cela dépend du revenu des parents ou de tout autre facteur. Il peut d’agir de frais de garde d’enfant ou de frais médicaux pour une malade chronique. Cependant, ces facteurs peuvent changer lorsque l’enfant grandit ou que les parents obtiennent un nouvel emploi. Si vous ou votre coparent avez connu un changement de situation financière, il est important de mettre à jour votre ordonnance de pension alimentaire avant de demander un remboursement – en particulier si la pension est non-payée suite à des problèmes financiers.

Contactez votre agence de contrôle des pensions alimentaires

Cette agence est responsable de l’exécution des ordonnances alimentaires. Ceci devrait être votre premier contact si vous ne recevez plus les paiements. Le responsable du dossier vous indique le temps que vous devez rester sans paiements avant de prendre des mesures d’exécution (généralement de 1 à 3 mois) et quelles seront les prochaines étapes. Néanmoins, gardez à l’esprit que le responsable du dossier ne sera pas en mesure de vous communiquer la cause de non-paiement ou de donner des informations personnelles quant à la situation financière ou personnelle de votre ex.

Gardez une communication ouverte et positive

Cela peut être frustrant de compter sur l’argent quand il ne rentre pas. Mais il est important de séparer l’enfant de tout problème de pension alimentaire. Il ne faut pas priver votre enfant d’aller chez son autre parent car votre ex ne vous a pas payé la pension alimentaire et que vous optez sur le chantage pour qu’il vous paie. Cette pratique pourrait se retourner contre vous. En effet, l’entente pacifiste qu’il pouvait y avoir auparavant pourrait se transformer en zone de guerre. L’utilisation d’outils de suivie des dépenses et de messagerie tel que 2houses vous permet de garder une communication factuelle, professionnelle et ciblée sur les enfants.

Si votre ex a oublié son premier paiement ou si vous devez des milliers d’euros en pension alimentaire pour votre enfant, il est important de continuer à respecter l’ordonnance du tribunal et passer par les voies légales appropriées pour réclamer le paiement des arriérés.

Les avantages d’un calendrier de garde alternée

Avantages d'un calendrier de garde alternée - 2houses

Pour le bien de leurs enfants, de nombreux parents souhaitent s’organiser ensemble. Les experts proposent de nombreuses stratégies pour contribuer à cette coopération et aboutir à un environnement émotionnellement sain pour les enfants. L’utilisation d’un calendrier de garde alternée est une façon d’encourager la coparentalité positive. Voici comment ce planning peut vous aider à communiquer avec votre coparent et à favoriser votre relation avec vos enfants.

Soutenir le dialogue ouvert

Il n’est pas toujours facile de parler à votre ex-partenaire, surtout lorsque la fin de la relation est encore toute fraîche. Cependant, la communication reste essentielle pour s’assurer que les enfants reçoivent le soutien dont ils ont besoin. En utilisant un planning parental, vous pouvez mettre à jour les dates, heures et l’horaire des activités sans avoir à engager une conversation avec l’autre parent. Il est parfois plus facile pour tout le monde d’avoir un intermédiaire, et dans ce cas, il peut s’agir d’un logiciel de planification.

Créer la cohérence

Beaucoup de parents ont des horaires légaux obligatoires qui leur permettent de passer du temps avec leurs enfants. En utilisant un logiciel qui garde une trace précise du moment où les enfants sont chez papa ou chez maman, on diminue le risque d’erreurs. Lorsqu’il y a moins de malentendus, les enfants évoluent dans un environnement plus calme. Ils s’habituent à des routines fiables et réconfortantes. Cela crée de la cohérence pour toutes les personnes impliquées, les laissant planifier leur vie sans trop de stress.

Favoriser la flexibilité

En plus de fournir une base cohérente et fiable, le planning parental permet une certaine souplesse. Avec un horaire clair et facile à lire, les parents ont peu de difficulté à faire de la place pour un événement inattendu ou une visite qui sort du schéma habituel. En sachant quand les enfants sont chez chaque parent, ceux-ci peuvent savoir comment le temps de garde leur est alloué et sont du coup plus ouverts lorsqu’il y a un changement de dernière minute.

Permettre le partage de souvenirs

Les parents ont une chose en commun : ils veulent participer pleinement à la vie de leurs enfants. Lorsque les enfants partagent du temps avec un des parents, l’autre parent rate inévitablement des expériences et moments importants. En utilisant un outil de gestion et de communication, ils peuvent échanger des photos, des vidéos et d’autres moments partagés avec chacun des parents. Pour les enfants, cela peut être très spécial, car ils peuvent parler des photos avec l’autre parent lorsqu’ils retournent dans leur autre foyer. Lorsque les parents montrent une volonté de communiquer et de partager, cela rend les choses plus faciles et plus agréables pour les enfants.

Favoriser la discussion entre parents

Au fur et à mesure que la vie évolue, les deux parents connaîtront des changements majeurs dans leur vie. Un outil de communication en ligne peut permettre aux parents de se tenir au courant les uns les autres, sans utiliser les enfants comme moyen de communication pour relayer l’information. Quand un parent commence un nouvel emploi, souffre d’une maladie, est dans une nouvelle relation importante, il y aura des effets tangibles sur les enfants. L’information directe entre les parents peut faciliter la discussion sur la façon dont ces changements peuvent perturber la routine et la vie émotionnelle de toutes les personnes concernées.

La création d’un environnement positif, sain et stimulant pour les enfants est l’objectif de la plupart des parents. L’utilisation d’outils en ligne peut rendre le processus plus facile. Les parents peuvent faire de leur mieux pour les enfants tout en continuant à gérer leurs propres émotions. Apprenez-en davantage sur la façon dont les outils de planification offerts par 2houses peuvent aider votre famille à grandir et à s’épanouir.

 

Séparation avec enfant: Comment leur expliquer ?

Séparation avec enfant - 2houses

La conversation la plus difficiles que vous aurez durant la séparation sera certainement celle avec vos enfants. Tout au long de leur vie, vous ferez de leur bien-être une priorité. Le fait de leur annoncer votre rupture peut être dévastateur sur le plan émotionnel. Mais peu importe à quel point vous connaissez bien vos enfants, leurs réactions peuvent quand même vous surprendre. Essayez de garder la conversation adaptée à leur âge. Rappelez-leur que le divorce de leurs parents ne signifie pas la perte de leur famille.

Favorisez la conversation en famille

Vos enfants devraient tous faire partie de la conversation. Essayez de vous asseoir avec votre conjoint et tous vos enfants en même temps pour discuter de la séparation. En vous présentant uni avec votre conjoint, vous minimisez les tensions et évitez la rancune envers l’un ou l’autre parent. Rassurez vos enfants ! Faites leur comprendre  que la rupture n’est pas de leur faute et que vous les aimez. Le sentiment d’unité renforce l’idée qu’ils ne perdent pas les personnes qui leur sont les plus proches.

Préparez vos messages importants à l’avance

En ces moments difficiles, vous oublierez peut-être de dire à vos enfants ce qu’ils ont le plus besoin d’entendre. C’est pourquoi vous et votre conjoint devriez noter les choses importantes que vous voulez dire. Voici quelques exemples : « nous avons essayé de régler nos problèmes, mais cela n’a pas fonctionné », « vous serez toujours aimés, maintenant dans deux maisons au lieu d’une seule », « nous sommes toujours une famille même si nous ne vivons plus ensemble » ou encore « vous n’avez rien fait pour que cela se produise ». La plateforme 2houses peut vous aider à rester en contact. Initiez-les à celle-ci, qu’ils se rendent compte que la famille restera connectée.

Restez au courant des préoccupations de votre enfant

L’âge de vos enfants détermine la façon dont ils voient le monde. Par conséquent, ce qui les préoccupe le plus dépendra de leur stade de développement. Un enfant en bas âge est encore très dépendant de ses parents et peut avoir besoin de savoir qu’on s’occupera toujours bien de lui. Au fur et à mesure que les enfants grandissent, ils sont plus conscients de leurs sentiments. Ils peuvent avoir développé une vie sociale en dehors du noyau familial et être inquiets de la perdre, en déménageant ou en changeant d’école.

Soyez à l’écoute

Laissez le temps à vos enfants de poser leurs questions. Peut-être devrez-vous les encourager en leur demandant ce qui les préoccupe. Ces questions peuvent vous aider à mieux comprendre leur monde et peuvent soulever des problèmes que vous n’avez pas encore résolus. Vos enfants peuvent demander n’importe quoi, depuis la cause de la rupture jusqu’à savoir s’ils vivront toujours avec leurs frères, en passant par la garde des animaux de compagnie. Soyez honnête, mais ne les perturbez pas avec trop d’informations. Revenez toujours aux notions de soutien, de bien-être et de réconfort, quelle que soit la difficulté des questions.

Laisser la discussion ouverte

Après avoir annoncé à vos enfants que vous alliez divorcer, une période de transition de parfois plusieurs mois s’en suivra. Selon les circonstances, vous et votre conjoint pouvez continuer à vivre ensemble ou l’un des conjoints peut déménager immédiatement. Il peut s’écouler un certain temps avant que le calendrier de partage de garde ne soit finalisé. Cette longue attente peut accentuer le stress et l’incertitude des enfants. En utilisant 2houses, la famille peut commencer à travailler sur les détails des nouveaux plannings de garde et découvrir ce qui fonctionne pour tout le monde.

Parce que ces changements ont un impact direct sur la vie quotidienne de vos enfants, il est essentiel de faire le maximum pour ne pas les déstabiliser. Faites en sorte qu’ils se sentent en sécurité et faites-leurs savoir que vous êtes toujours disponible pour parler de ce qui se passe. Ensemble, vous pouvez reconstruire votre nouvelle vie tout en aidant vos enfants à se sentir bien dans leur peau. Dans un monde idéal, tout ce dont ils ont besoin, c’est de grandir.

 

Le rôle des grands-parents quand les parents divorcent

Rôle grands parents divorce

Comment réagir face à la douleur de l’enfant ? Comment maintenir le dialogue avec ses enfants et ses petits-enfants ?

Un divorce provoque souvent des tensions familiales difficiles à vivre…tant pour le couple qui se sépare que pour les enfants.

Dépassant la sphère conjugale, la séparation des parents interpelle également les grands-parents.

Les rôles familiaux sont bouleversés, et sous le coup de l’émotion, le dialogue devient impossible

Tout change et pourtant il faut maintenir le contact avec ses enfants et petits-enfants.
Dans la tempête, les grands-parents sont, soit tiraillés entre les rôles de témoins distants et d’acteurs impliqués, soit exclus malgré eux.
Une position délicate, où il est important de ne pas prendre position, ne pas juger.

Le rôle des grands-parents ne doit pas être négligé car ils deviennent un refuge, un vrai rempart affectif et constituent un élément de stabilité pour les petits-enfants et parfois même, des substituts éducatifs.

Ils sont une aide familiale précieuse, et pourtant, dans certains cas, les grands-parents se voient privés de leurs petits enfants, car soit ces derniers ne veulent plus les voir, soit ils sont en mauvais terme avec leurs propres enfants.

Les contacts et liens familiaux avec les grands- parents sont alors rompus, et ces derniers n’ont pas d’autre choix que d’intenter une action en justice, afin de revendiquer un droit de visite…

Lire la suite – article publié par plusmagazine.levif.be

Quand un parent ment à son enfant sur son autre parent ….

Parent ment à l'enfant à propos de l'autre parent

Récemment j’ai reçu un papa qui est venu consulter uniquement pour savoir comment réagir quand son fils lui raconte les dires erronés de sa maman le concernant. Le mensonge est une arme très couramment utilisée dans le contexte de séparation/divorce. C’est une forme de manipulation que les femmes autant que les hommes affectionnent. Afin de rendre simple la lecture de cet article, je vais partir de ce papa mais j’insiste pour que chacun prenne en compte le fait que cela n’est pas le fait des femmes uniquement.

Mr A. se questionne beaucoup sur comment faire face aux mensonges que son ex compagne raconte à leur fils. Il est démuni. Il ne sait pas quoi lui dire quand celui-ci lui dit « papa, maman m’a dit que tu ne t’es jamais occupé de moi. Elle dit aussi que tu ne m’as jamais amené à l’école et que tu rentrais tard le soir…etc ». Mr A. est pris entre le marteau et l’enclume. Doit-il dire à son fils que sa maman raconte des bêtises et, par là même, disqualifier la maman. Ou au contraire, doit-il se taire et laisser son fils croire qu’il a été un père négligent et absent ?

Dans les deux cas, son fils est lésé et finira par penser que l’un des deux parents est moins compétent et moins fiable. Cela entrainerait, si la situation devenait récurrente, une absence de confiance en les deux  parents. L’enfant ne saura plus vers qui se tourner car il aura toujours un doute sur qui ment. C’est ainsi que naissent des difficultés chez les enfants telles qu’une faible estime de soi, une absence de confiance en l’autre qui fait que l’enfant, puis plus tard l’adulte, est fier de dire qu’il sait se débrouiller seul. Or, se débrouiller seul s’accompagne systématiquement d’un grand sentiment de solitude et donc de détresse.

Cette situation où l’enfant est au milieu de mensonges n’est donc pas anodine. Elle doit être évitée le plus possible.

En réponse à Mr A., je commencerai par lui dire que lorsqu’un enfant ose dire à son papa que maman a dit ceci ou cela sur lui, c’est d’abord un bon signe. C’est que l’enfant fait  suffisamment confiance à son père pour lui dire des choses difficiles. Il compte également sur lui pour l’aider à se forger une opinion. L’enfant vient ici déposer son incompréhension. Et, il s’agit de faire de son mieux pour ne pas le décevoir.

Un enfant s’identifie à ses DEUX parents, pas uniquement à l’un. Même quand il est en colère ou rejette l’un des deux, il s’identifie, … par opposition, mais il s’identifie quand même. C’est justement pour cette raison qu’Mr A. est piégé. Que dire ? La vérité au risque de rajouter un nouveau malaise dans la tète de son fils ou laisser son fils se mettre en désaccord avec ses souvenirs.

Tout d’abord, il faut RÉTABLIR LA VÉRITÉ. L’enfant ne doit pas se retrouver avec un bug dans le continuum de son histoire. Le laisser avec des mensonges sur son passé, c’est comme faire un bug informatique. C’est transformer l’histoire, les émotions, tenter d’effacer, et remplacer. Or, l’enfant, même s’il se laisse prendre par le mensonge, se retrouve à vivre en décalage avec lui-même, comme en parallèle.

On doit donc rétablir la vérité, mais PAS N’IMPORTE COMMENT !! On ne peut donc pas dire que maman (papa) ment !! Malheureusement, c’est le reflexe de la majorité des parents. Il ne s’agit pas ici de se culpabiliser et de s’en vouloir. Un parent n’est pas un psy ou un pédiatre. Il n’est pas naturellement formé pour se défendre d’attaque mensongère de l’autre parent.

On tente alors de faire preuve de créativité. Au lieu de dire maman a menti, on dit « je suis étonné, écoute je n’ai pas les mêmes souvenirs que ceux de maman. Moi, je me souviens très bien de ces vendredis où… et de ces parties de ballon… et de ces déjeuners entre garçons. Tu t’en souviens ? ». Le « tu t’en souviens ? » est important car on fait appel à sa mémoire, à son histoire et non plus à une vérité érigée. L’enfant fait l’effort d’aller chercher en lui ce qui lui appartient. Il est fort probable qu’il ne souvienne pas (car trop petit) mais ce n’est pas grave, il aura eu votre version qui correspond à qui il est !  Vous pouvez aussi faire appel aux photos et aux vidéos pour passer un bon moment avec l’enfant autour de votre relation. Attention, ne pas lancer l’air de rien des petites phrases du type « tu vois que j’ai raison. Tu vois bien qu’on a fait des trucs ». Non, on partage simplement des souvenirs ensemble car c’est aussi l’occasion « d’être ensemble ».

Ainsi, on dément ce que maman a dit sans la dénigrer, on dit que ce sont des souvenirs différents et non pas une vérité. Chacun reste intacte aux yeux de l’enfant.

Je sais que cela demande un grand effort de ne pas rendre à l’autre sa méchanceté, mais il s’agit ici de préserver l’enfant.

Autre exemple, un papa dit à son enfant que maman n’a pas voulu la résidence alternée (RA) alors que lui, la voulait désespérément. Ici, le papa omet de dire qu’il est parti, alors qu’il n’y était pas contraint, à 60 km empêchant par conséquent la mise en place de ce mode de garde. Ici, également, on ne dira pas à son enfant que papa ment ou manipule. On dira « papa a raison ! Je n’étais pas d’accord avec la RA car ton papa habite à 60 km. Cela voudrait dire – ou 2 heures de route A/R pour aller à l’école – ou te retrouver dans deux écoles. Dans les deux cas, ça aurait été trop difficile et fatiguant pour toi. Qu’en penses-tu ? En tout cas, si maman et papa habitent un jour plus prêt l’un de l’autre, on en rediscutera car cela deviendra possible ».

Il est donc plus constructif pour l’enfant que vous fassiez une sorte de petite entourloupe par rapport au mensonge ou à la manipulation plutôt que de le nommer. Tout est une question de présentation.

Enfin, et pas des moindres, l’enfant, lorsqu’il répète les dires de son autre parent devient un messager. Le messager est toujours le moins protégé. Il se retrouve à devoir gérer les réactions des parents : la colère, l’indignation, la honte, le dégout… etc. Et puisqu’il est le messager, il pense qu’il en est responsable ! Maitrisez donc votre réaction, votre expression ? Tentez de montrer à votre enfant que cela ne vous atteint pas plus que cela. En dédramatisant, vous l’aidez ainsi à ne plus se sentir pris dans un conflit de loyauté, entre sa mère et son père. Montrez-vous plus intelligent que celui qui dénigre, détruit et utilise l’enfant pour faire du mal ou gagner une procédure juridique. 

par Elodie Cingal, psychothérapeute .

Garde alternée : à quel âge demander l’avis aux enfants ?

Garde alternée : à quel âge demander l'avis aux enfants ?

Vous n’êtes pas sans savoir que la communication avec votre ex est importante pour une coparentalité réussie. Mais à partir de quel âge inclure votre enfant dans les discussions qui concernent la garde alternée ?

Les avis vont plus vers l’idée de demander aux enfants, dès leur préadolescence, une contribution importante plutôt que croire que seuls les parents et/ou le juge ont leur mot à dire. Si vous vous demandez s’il est temps de poser des questions à votre enfant, voici trois facteurs à considérer:

L’âge de l’enfant

En général, plus l’enfant est âgé, plus il a son mot à dire. C’est parce qu’ils sont mieux en mesure de gérer leur relation avec chaque parent respectif et d’exprimer leurs souhaits de façon réfléchie et respectueuse. En pratique, plus vos enfants grandissent, plus ils sauront des activités parascolaires, sportives et sociales. Toutes ces activités devront être gérées dans le calendrier au même titre que la garde partagée.

La maturité de l’enfant

Le nombre d’années que votre enfant a passé sur cette terre ne correspond pas toujours à sa maturité émotionnelle. Il est important de tenir compte des motivations de votre enfant avant de se contenter de ce qu’il veut. Par exemple, une adolescente en colère qui décide qu’elle veut aller vivre chez sa mère après avoir été punie pour avoir “fait le mur”, ne devrait probablement pas avoir le même poids qu’un enfant qui explique qu’il ne voit pas son père autant qu’il le souhaiterait et qui du coup, demande une nuit supplémentaire.

Les lois en vigueur dans votre pays

Chaque pays a des avis différents sur le moment où les désirs d’un enfant entrent en jeu dans l’élaboration de la garde alternée. Dans certains pays, l’enfant peut être entendu à partir de 12 ans. En aucun cas l’enfant ne sera obligé de se présenter. Dans d’autres États/pays, comme en Virginie, le juge considère fortement les souhaits de l’enfant après un certain âge (14 ans dans ce cas-ci). La plupart des États/pays laissent simplement « les meilleurs souhaits des enfants » comme le facteur décisif le plus important.

Par conséquent, la question de savoir si l’enfant a droit au chapitre est déterminée par le juge. Il tentera d’établir si les souhaits de l’enfant correspondent également à son réel intérêt.

Si votre enfant commence à exprimer le souhait de vivre avec un parent plutôt qu’avec l’autre ou s’il veut avoir son mot à dire dans le cadre de la garde partagée, ce n’est jamais négatif d’écouter ce qu’il a à dire et de comprendre davantage ce qu’il ressent.

Cependant, la décision finale reviendra toujours aux parents (ou au juge, si vous n’êtes pas d’accord). 2houses fournit une plateforme pour faciliter la communication entre les parents. Des ajustements de la garde alternée peuvent très facilement être faits.

Changer le mode de garde des enfants, c’est possible

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Les modalités de garde des enfants, décidées après un divorce ou une séparation, peuvent être modifiées.

Déménagement : l’autre parent doit être prévenu

Souvent, quand un divorce s’est mal passé, les dispositions concernant les enfants sont remises en cause un à deux ans après, une fois que la situation s’est apaisée, constate Me Élodie Mulon, avocate spécialisée en droit de la famille.

Elle observe aussi que de nombreux pères se réinvestissent auprès de leurs enfants après le divorce ou la séparation et souhaitent alors modifier les arrangements passés avec la mère, pour voir davantage leurs enfants.
Bien d’autres situations amènent les ex-époux ou les ex-concubins à revoir leurs arrangements : déménagement de l’un d’entre eux, mésentente de l’enfant avec un beau-parent…
Notez que s’il décide de déménager, le parent chez lequel réside l’enfant doit prévenir l’autre. Faute de l’avoir fait dans un délai d’un mois à compter de ce changement de domicile, il est passible de six mois d’emprisonnement et d’une amende de 7 500 €.

Saisir le juge aux affaires familiales

Si les parents n’arrivent pas à s’entendre sur les nouvelles modalités de résidence, l’un d’eux peut saisir le juge aux affaires familiales. Ce dernier rendra une décision tenant compte de ce fait nouveau et de ses incidences financières. Il modifiera éventuellement la contribution due par l’un des parents pour l’entretien et l’éducation des enfants, en tenant compte du surcoût que les frais de déplacement vont occasionner.

Quel que soit le motif à l’origine du changement, pour prendre sa décision le juge aux affaires familiales privilégie avant tout l’intérêt de l’enfant.

Il s’appuie également sur plusieurs critères définis par la loi (article 373-2-11 du Code civil):

  • la pratique que les parents avaient précédemment suivie ou les accords qu’ils avaient pu conclure avant ;
  • les sentiments exprimés par l’enfant ;
  • l’aptitude de chacun à assumer ses devoirs et à respecter les droits de l’autre ;
  • le résultat des expertises éventuellement effectuées ;
  • les renseignements recueillis ;
  • les pressions ou violences exercées par l’un des parents sur la personne de l’autre.

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Source : dossierfamilial.com