Comment annoncer son divorce à ses enfants?

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Que faut-il dire à un enfant ?

Le message essentiel à faire passer, c’est que les parents ont pris la décision de divorcer parce qu’ils sont malheureux ensemble, et que cela se passerait mal à la maison, pour eux comme pour les enfants, s’ils ne se séparaient pas. Qu’il est certes plus agréable de vivre tous ensemble quand on s’aime, mais que lorsqu’on ne s’aime plus et que l’on se dispute en permanence, ce n’est plus vivable.

Il faut expliquer que l’essentiel est préservé : « Ce sont nos problèmes d’adultes, ce n’est pas de ta faute et nous veillerons à ce que cela se passe bien pour toi. Contrairement aux liens amoureux, les liens entre les parents, les frères et sœurs durent toute la vie. Ta mère sera toujours ta mère, ton père sera toujours ton père et, quand tu fonderas une famille, ils seront les grands-parents de tes enfants. »

 

Comment le rassurer ?

L’idée forte à faire passer est que l’on ne peut divorcer de ses enfants ! Le couple parental reste uni même si le couple conjugal est en crise. Pour que sa sécurité de base ne soit pas trop malmenée, un enfant doit sentir que l’intégrité du couple parental est maintenue et qu’il grandira entouré de l’appui maternel et de l’appui paternel dans leurs différences.

Il a besoin de savoir que ses deux parents seront responsables de son éducation et de son cadre de vie, qu’ils prendront ensemble les décisions le concernant, qu’il pourra voir son père et sa mère aussi souvent qu’il en aura besoin et qu’ils tiendront, dans la mesure du possible, un discours commun. Il est donc essentiel de se mettre d’accord sur l’organisation pratique de sa future vie avant de lui parler du divorce. Tant qu’il subsiste des désaccords sur les modalités de garde, mieux vaut ne rien dire.

 

Quand faut-il l’annoncer ?

Tous les couples traversent des crises et se retrouvent un jour au bord de la rupture. Beaucoup menacent de se séparer dans les moments d’exaspération mutuelle. Tant que les parents ne sont pas certains de divorcer, il ne sert à rien de l’évoquer. Sinon, l’enfant n’y comprend plus rien et risque de penser qu’il est de son ressort d’arranger la situation. Il développe un sentiment de toute-puissance, puis de culpabilité si ses parents finissent par se séparer.

Pendant la période où la relation se dégrade, mais où l’on ne prend pas encore la décision, on peut recourir à des formules comme : « Tu vois que cela ne va pas bien entre ton père et moi. Nous allons réfléchir tous les deux à ce que nous allons faire et nous te dirons ce qu’il en est dès que nous serons décidés. » Une fois la décision prise, les parents l’annonceront ensemble de préférence.

 

Faut-il prendre chaque enfant à part et adapter son discours à son âge ?

L’important, c’est de dire les choses le plus simplement possible, devant tous les enfants réunis. Les petits comme les grands ont droit à la vérité. Cette connaissance partagée de la situation, le fait de pouvoir en parler ensemble et de poser toutes les questions qui les tracassent, aideront la fratrie à mieux supporter l’épreuve…

 

N’est-il pas préférable de les ménager, en parlant d’abord d’une séparation momentanée ?

On peut être tenté, en disant qu’il s’agit d’une séparation provisoire, de ménager l’enfant mais, ce faisant, on lui demande implicitement d’être l’artisan de ces possibles retrouvailles… Et pour parvenir à cette réunification, l’enfant n’a d’autres solutions que de se fabriquer des symptômes. Si les choses ne sont pas claires, il ne va plus travailler à l’école, faire des cauchemars, se remettre à faire pipi au lit, trouver quelque chose de suffisamment inquiétant pour réunir ses parents autour de lui.

Doit-on lui demander son avis sur la façon dont sa nouvelle vie va s’organiser ?

Non, il faut que l’enfant sache que ce sont ses parents qui choisissent la meilleure solution pour lui. Lui demander de décider avec qui il veut rester, c’est le placer en position parentale et « l’insécuriser ». Là aussi, on se berce de l’idée qu’en faisant des choix, l’enfant va surmonter plus facilement l’angoisse ou la dépression liées à la séparation alors que, bien au contraire, on renforce implicitement le conflit de loyauté envers ses parents et la culpabilité inconsciente.

Un enfant ne doit jamais avoir à choisir entre son père et sa mère. En revanche, il a tout à fait le droit de dire : « Je veux rester avec papa ! » Au cours de son développement, tout enfant se rapproche de sa mère ou de son père par phases. Les périodes de conflit alternent avec l’un puis avec l’autre. Si nous suivons le désir de l’enfant, nous le privons de ces moments d’affrontement nécessaires à son développement.

 

Critiquer son conjoint devant l’enfant peut-il avoir de graves conséquences ?

En dévalorisant sa mère ou son père devant lui, c’est la moitié de l’enfant que l’on dévalorise. Son estime de soi est foulée aux pieds par ceux-là mêmes qui lui ont donné la vie. C’est tout à fait négatif pour son développement et pour ses choix amoureux futurs. Dire à son enfant : « Je n’oublie jamais qu’avec ton père nous nous sommes aimés et je respecte cet homme », c’est respecter la vie qui est en train de grandir. Le souvenir de ce respect mutuel l’aidera à traverser la dure épreuve de la séparation. Même si celle-ci suscite des conflits aigus, un enfant a besoin de savoir qu’il est le fruit du désir et de l’union de ses parents et que ces derniers ne regrettent jamais le moment où il a été conçu.

 

Est-il important que les parents se revoient avec les enfants ?

Il y a des séparations qui se font de façon adulte, sans coupure radicale, sans précipitation, sans haine. Dans ces cas-là, les parents peuvent passer des moments ensemble avec leurs enfants après le divorce. Mais il faut que la situation soit très claire. Car un enfant garde, pendant des années, l’espoir que ses parents se retrouvent et se remettent ensemble. Quand les parents demeurent trop « copains », il développe une « fantasmatique » envahissante sur les retrouvailles.

Faut-il cacher sa tristesse et prendre sur soi ?

On peut s’autoriser à être vrai, dire à son enfant que cette séparation est difficile et que l’on a du chagrin. Mais il faut surtout bien préciser que ce n’est pas à cause de lui que l’on est triste. Au contraire, il est essentiel de souligner que, grâce à lui, on trouvera le courage de s’en sortir et qu’il n’a pas à s’inquiéter même si, en ce moment, le moral est plutôt bas. Car l’enfant a tendance à se culpabiliser et à prendre la tristesse de ses parents sur ses épaules. De toute façon, même si la situation est dure à vivre, mieux vaut s’intéresser à la tristesse de l’enfant que de s’intéresser à la sienne propre.

 

Comment lui présenter les bons côtés de la situation ?

Essayer de lui présenter les choses sous un angle positif et joyeux avec des phrases comme : « Tu vas avoir deux maisons, deux fois plus de cadeaux à Noël ! Tu vas changer d’école et avoir de nouveaux copains », c’est lui mentir. Ça part peut-être d’un bon sentiment, mais c’est du déni. Tous ces films qui banalisent le processus de séparation, du genre “Génial, mes parents divorcent” (film de Patrick Braoudé, 1990), sont un peu pernicieux. Ils servent surtout à déculpabiliser les parents.

 

Pourtant, certains enfants semblent bien assumer la situation…

« Il le prend très bien ! Il n’y a aucun problème ! » s’exclament certains parents ravis. En fait, cette réaction montre que l’enfant développe des mécanismes de déni de sa propre souffrance. Les parents ont à veiller à ces attitudes qui font masque. Mieux vaut dire : « Un divorce, c’est difficile à supporter. Tu sais que tu peux toujours m’en parler si tu te sens triste. »

On voit très souvent, en consultation, des adolescents ou des adultes qui racontent qu’au moment du divorce, ils prenaient ça très bien, c’était formidable, ils avaient même l’air contents. Mais en fait, la blessure était là, cachée, et elle reparaît bien des années plus tard. Pour soutenir son père ou sa mère qu’il sentait effondré(e), pour les protéger, l’enfant a masqué son chagrin et il n’a pas pu, lui, être consolé.

 

Un enfant ne se sent-il pas soulagé de ne plus vivre avec des parents qui se disputent tout le temps ?

Quand la situation de crise est intense, le premier mouvement psychique de l’enfant est d’être soulagé. Mais plus en profondeur, il a un travail de deuil à faire par rapport à sa famille idéale d’origine. Après, il vivra autre chose, d’autres relations, mais il va falloir, d’abord, qu’il fasse le deuil de cette première famille.

A-t-on besoin d’un psy pour divorcer ?

Selon la psychanalyste Catherine Mathelin, il n’y a aucune obligation à consulter un psy lorsqu’on divorce. Un psychothérapeute peut donner des conseils pour réguler les conflits et trouver un accord ; il peut aider à éviter un certain nombre d’erreurs majeures et permettre à chacun de mettre des mots sur sa souffrance. Mais les parents doivent absolument se sortir de la tête cette idée fort répandue que, si on va chez le psy, le divorce passera comme une lettre à la poste ! De toute façon, un divorce est difficile et douloureux à vivre pour un enfant.

 

Réponses de Danièle Dalloz, psychanalyste, et Serge Hefez, thérapeute de couple, recueillis par Catherine Marchi pour psychologies.com

Présentation de l’équipe: Sinclair

équipe

 

Aujourd’hui nous vous présentons Sinclair qui a rejoint l’équipe 2houses en tant que Community Manager. Sinclair a 21ans, étudiant à l’Ecole de Management de Normandie, il est actuellement basé en Angleterre pour un an. Quand il n’est pas sur son ordinateur, Sinclair aime pratiquer le squash et jouer de la guitare. Il a longtemps bidouillé les ordinateurs,  après les avoir démonté, bidouillé et remonté, il a décidé en 2009 de créer son entreprise de maintenance et réparation d’ordinateurs. Il est également administrateur du site spécialisé dans l’actualité Apple: MacRecord.com. Après le divorce de ses parents il avait eu l’idée il y a quelques années de créer un outil semblable., C’est dans ce cadre là qu’il a rencontré le fondateur de 2houses et a rejoint l’équipe cette année.

 

Nous avons posé quelques questions à Sinclair pour en savoir un peu plus:

2houses en un mot ?

Révolution

Parfum de glace préféré ?

Mangue

Si tu étais un crayon, de quelle couleur serais-tu ?

Bleue, valeur sûre 😉

Type de cuisine préféré ?

Peut-être la cuisine japonaise

Rolling Stones ou Beatles ?

Beatles sans hésiter

Si tu étais quelqu’un d’autre, serais-tu ami avec toi ?

Peut-être 

Le dernier film que tu as vu ?

A week with Marylin (pas terrible)

Un morceau favori ?

Mmmm Mmmm Mmmm Mmmm de Crash Test Dummies

Divorce: le 7 pièges à éviter

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Fort de plus de 40 ans d’expérience en matière de droit de la famille, Henry Gornbein a concilié les 7 déclarations à ne jamais susurrer à l’oreille de votre avocat si vous désirez un divorce réussi.

1. Je m’en fiche de ce que cela me coûte. Je vous donnerai n’importe quoi pourvu que je ne donne rien à mon mari/ma femme. « On regrette souvent ce que l’on dit sous le coup de la passion et de la colère. C’est particulièrement parlant lorsque l’on reçoit la facture finale (…) Il vaut mieux que vous dépensiez l’argent que nous avez gagné pour votre famille, pour l’éducation de vos enfants, ou pour les vacances. Les divorces sont déjà assez chers, économiquement et émotionnellement, sans que vous ayez besoin d’ajouter la quête de vengeance dans cette équation ».

2. J’aimerais que mes amis viennent avec moi durant l’entretien avec mon avocat. « A moins que la tierce partie soit associée à votre cas, cela coupe la relation privilégiée entre l’avocat et son client. Si un ami ou un amant est présent, et que l’affaire se complique (…) les secrets peuvent s’échapper et être révélés lors d’une déposition ou devant la Cour ».

3. Mon ami ou mon voisin m’a conseillé de faire ça… « Il n’y a rien de pire que des amis ou voisins qui vous conseillent de faire telle ou telle chose. Chaque divorce est différent. (..) En plus, vos amis ne vous racontent en général qu’une partie de leur histoire, et vous vous retrouvez alors désinformés. Pensez à cela. Il y a cinq variables dans un divorce. Tout d’abord, votre personnalité et les raisons pour lesquelles vous souhaitez ou non divorcer. Ensuite, votre conjoint et ses désirs. En trois, votre avocat, ses motivations et son expérience. En quatre, l’avocat de votre époux/épouse. Et en cinq, le juge. Changez l’une de ces variables et vous obtiendrez un résultat différent. »

4. J’ai hâte d’en finir avec tout ça. « Dire cela crée immédiatement un désavantage. Si vous laissez savoir à l’autre que vous être désespéré, et que son avocat le sait aussi, alors le divorce risque de vous coûter bien plus et vous allez le regretter dans le futur. (…) Ne vous pressez pas, un divorce est l’un des moments les plus critiques de votre vie. »

5. On m’a promis que je verrai plus les enfants et que je paierai moins. Je veux juste signer les papiers. « Faites attention, quelqu’un qui veut vous faire signer rapidement les papiers cache souvent quelque chose. Il est important que vous vous assuriez que votre avocat a bien compris votre cas, et qu’il va vous protéger et vous défendre si nécessaire ».

6. Montrer trop votre parti pris. « J’ai des clients qui viennent me voir et commencent à utiliser des termes calomnieux d’ordre racial, religieux ou ethnique. Je pense que c’est mauvais. Cela démontre une facette très peu attirante du client ».

7. Ne jamais dire jamais. « Ne dites jamais que votre conjoint peut tout avoir. Ne dites jamais qu’il ne va rien avoir. Ne dites jamais que vous allez laisser vos enfants. Chaque affaire connaît ses hauts et ses bas, mais dire « jamais » est la pire chose que vous pouvez faire. Bien sûr, il y a des exceptions à toutes les règles, surtout dans un divorce. Gardez l’esprit ouvert. Rappelez-vous que votre avocat est là pour vous conseiller et vous aider à regarder devant vous et à reconstruire votre vie ».

 

 

source: Aufeminin.com

Présentation de l’équipe: Cédric

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Aujourd’hui nous vous présentons Cédric qui a rejoint l’équipe 2houses le 6 février 2012 en tant que Lead Web Developer. Il a 26 ans, basé en Belgique et quand il n’a pas la tête devant son écran, il aime particulièrement la photographie (argentique et numérique), l’Ecosse et le bon whisky.

Il a découvert le développement web vers l’âge de 15 ans. Après plusieurs années de bidouillage, Il a décidé de s’orienter dans cette voie professionelle.

En 2008, il a eu l’occasion d’intégrer l’équipe de Pepper&Koffee, une société de développement web spécialisée en Ruby on Rails. C’est là qu’il a eu l’occasion de découvrir et d’apprendre ce framework.

Il travaille comme freelance depuis 2010 et a rejoint l’équipe de 2houses cette année.

Nous avons posé quelques questions à Cédric pour en savoir un peu plus:

2houses en un mot:

Apaisant

Parfum de glace préféré ?

Vanille

Si tu étais un crayon, de quelle couleur serais-tu ?

Noir, c’est le plus pratique.

Type de cuisine préférée ?

S’il faut vraiment en choisir une, je dirais la cuisine chinoise.

Rolling Stones ou Beatles ?

Beatles.

Si tu étais quelqu’un d’autre, serais-tu ami avec toi ?

Probablement… pas.

Le dernier film que tu as vu ?

Je pense qu’il s’agit de « Road to Perdition »

Un morceau favori ?

Selon Last.fm : Another, par Ataxia

Qui aura la garde des enfants ? – Anne Marcovich

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Tous les divorces ne sont pas des drames à répétition. Mais les sentiments en présence, même dans des situations apaisées, offrent des clés pour comprendre les processus qui ont conduit à la rupture avec ses répercussions sur la garde des enfants. Anne Marcovich, chercheuse en sciences sociales, a mené des enquêtes auprès de couples en conflit à propos de leurs enfants. A travers les récits de vie qu’elle a recueillis, son regard sur l’intimité et les sentiments nous donne à voir un état des lieux de nos sociétés contemporaines. Car les questions soulevées par ces parcours personnels relèvent d’enjeux bien plus généraux : la filiation, la transmission, les liens familiaux, tels qu’ils s’organisent dans nos cultures et tels qu’ils sont pensés par la loi. A la lumière de la sociologie, de la psychologie, de l’anthropologie, de l’histoire…, Anne Marcovich propose une approche inédite du divorce et, au-delà, de la famille.

Détails: 307 pages, aux Editions Albin Michel.

Prix: 16.90€

Lien Amazon

 

2houses dans « Les Maternelles » sur France5

2houses dans les maternelles

 

L’équipe de « Les Maternelles », un programme diffusé sur la chaine de télévision francaise France5 et présenté par Daphné Bürki (avec des reportages et débats sur la vie des parents et enfants : grossesse, maternité, congé paternité, vie de couple, séparation, etc…) a présenté 2houses lors de son émission du 3 Février 2012, et a qualifié « d’absolument génial » les solutions apportées par 2houses.

A découvrir tout de suite :

 

2houses dans « Les maternelles » sur France 5

Bienvenue à bord !

bienvenue à bord

Bienvenue sur le blog de 2houses !

4 mois après le lancement de 2houses, nous avons senti nécessaire de repenser notre blog tant sur le plan graphique qu’au niveau du contenu. Et je suis très heureux d’y publier le premier article! La vocation de ce blog est de vous tenir au courant des avancées de 2houses aussi bien sur le développement que l’évolution de l’équipe mais aussi de vous faire suivre toute information qui nous semblerait intéressante concernant le divorce, la coparentalité, et tout sujet qui pourrait vous apporter un plus dans votre quotidien. Ce blog est avant tout un support pour vous, il a été pensé pour vous et pour vous apporter un maximum d’informations. Surtout n’hésitez pas à nous contacter via la page contact mais également à nous suivre sur Twitter, Facebook ou encore Google+.

 

A très vite sur 2houses !
Gill