Toutsurmonado : L’argent de poche

argent de poche - 2houses

Votre ado arrive à un âge où après les cours il aimerait prendre un café avec ses copains ou ses copines. Il aimerait inviter sa petite amie au cinéma. Il voudrait s’acheter le dernier jeu vidéo qui vient de sortir. Pour toutes ces raisons, votre ado a besoin d’argent. Soit, il en a tous les mois soit, il vous en demande à chaque fois qu’il veut faire un achat. Votre ado n’est plus un enfant et il doit prendre ses responsabilités et savoir gérer un budget.

L’argent de poche pour le responsabiliser

Quelque soit l’achat, votre ado doit être en mesure de gérer son propre budget et pour cette raison il est préférable qu’il reçoive une somme d’argent qui n’a pas besoin d’être importante mais suffisante pour qu’il apprenne à le dépenser. S’il souhaite un jeu vidéo, au lieu que vous lui achetiez directement, il aura son propre argent et s’il n’a pas suffisamment, il apprendra à faire des économies pour pouvoir l’obtenir. Il apprend ainsi la valeur des choses et à gérer son propre budget. A vous de ne pas lui compléter la somme manquante s’il veut se procurer un bien. L’idée est bien de le responsabiliser et de lui faire comprendre la valeur de chaque chose obtenue. Par ailleurs, il fera deux fois plus attention à un objet qu’il aura acheté lui-même que si c’est vous qui lui avait payé. Aussi, il réfléchira à deux fois à l’importance du bien qu’il veut acquérir. Il se demandera si c’est vraiment indispensable d’acheter telle ou telle chose. Il fera plus attention à son argent qu’au votre.

L’argent de poche pour l’aider à devenir autonome

Avoir de l’argent de poche est aussi une certaine forme de liberté qui lui permet de ne pas vous dire nécessairement ce qu’il a dépensé. A votre manière vous lui faite confiance et lui, acquiert tout doucement une certaine autonomie. En effet, il a peut-être pas envie de vous demander d’argent pour offrir le cinéma à son copain ou à sa copine. Il conserve ainsi son jardin secret et vous, vous respectez sa vie privée. Même s’il n’est à vos yeux encore qu’un enfant, il a besoin de s’émanciper et de prendre lui aussi des responsabilités. Et les responsabilités s’apprennent au fur et à mesure par des actes liés au quotidien. Et puis, vous n’êtes pas à l’abri qu’il est envie de vous offrir un petit cadeau pour votre anniversaire. Ne vous attendez pas quand même à une surprise qui ne soit pas liée à un événement !

Oui à l’argent de poche

Alors l’argent de poche pour un ado, on dit oui. Pas besoin que ce soit une somme importante. Que ce soit déjà une somme dans vos moyens. Et s’il veut plus, il apprendra à économiser pour obtenir ce qu’il désire ou à réfléchir sur son envie d’obtenir le bien convoité. Il se dira peut-être que finalement…

On dit oui à l’argent de poche car il apprendra à prendre ses responsabilité et à gérer un budget.

On dit oui à l’argent de poche car il n’aura plus besoin de vous réclamer quoi que ce soit et apprendra à devenir autonome.

Et on dit oui à l’argent poche parce qu’en tant que parent, vous souhaitez voir votre ado devenir responsable de ses achats et libre de ses choix.

Par Toutsurmonado

Toutsurmonado : Mon ado me désobéit

ado - 2houses

Pourquoi est-ce qu’il vous désobéit ?

Votre ado refuse d’obéir aux règles les plus élémentaires qui régissent la sphère familiale alors que jusqu’à présent, vous n’aviez aucune difficulté à les faire respecter.

En fait, votre ado se demande pourquoi il devrait obéir à des règles qu’il respectait en tant qu’enfant alors qu’aujourd’hui il grandit. Pour lui, obéir à ces règles revient à se soumettre à votre autorité. Il considère qu’il n’est plus un enfant et qu’il n’est plus nécessaire de s’y plier.

Quelle attitude adopter ?

Il vous revient de ne pas abdiquer. Il est nécessaire qu’il respecte les règles établies au sein de votre foyer. A vous de lui faire comprendre que le non respect des règles peuvent ébranler le système mis en place au sein de la famille et par là son équilibre.

Il vous revient de lui faire comprendre que si tous les membres de la famille agissaient comme lui, la structure familiale en pâtirait. Chacun a un rôle à jouer pour respecter la liberté de chacun au sein de la famille. Un tel doit ranger sa chambre, l’autre doit ranger ses jouets qui traînent dans le salon, l’autre doit mettre la table et ainsi de suite.

Par contre, vous pouvez lui dire que vous comprenez qu’il n’est plus un enfant et que vous êtes prêts à trouver avec lui un compromis, une négociation pour lui attribuer de nouvelles tâches. Mais, dans tous les cas, il ne peut échapper aux respects des règles.

Il vous revient de lui faire comprendre qu’on commence par respecter les règles à la maison puis ensuite à l’école, au travail, en sortie, etc.

En respectant les règles établies, on respecte l’autorité. On impose son autorité non pas par la force ni la séduction pour soumettre son ado. On impose son autorité pour aider son ado à respecter les règles et la loi pour qu’au final il soit libre de faire des choix.

Si vous abdiquez, vous montrez à votre ado que finalement il n’est pas nécessaire de respecter l’autorité et cela ne va pas l’aider à grandir mais au contraire à le mettre en difficulté face aux règles extérieures de la maison.

C’est à vous de lui montrer l’exemple. Vous devez insister, répéter.

Le respect des règles, c’est la base de l’éducation.

Par toutsurmonado.wordpress.com

Cinq propositions pour des élèves heureux

l'école parfaite n'existe pas - 2houses

L’école est mise au banc des accusés

Les parents se plaignent, les profs se plaignent, les enfants se plaignent… Classes surchargées, rythmes épuisants, niveau insuffisant, incivilités, violences, discriminations, racket…

De la maternelle au lycée, l’école est mise au banc des accusés. Qu’est-ce qui nous fait si mal à l’école ? Sommes-nous injustes ? Trop exigeants ? Non. Nous rêvons tous de la « bonne école » pour nos enfants. Une école « à la fois sanctuaire et ouverture au monde », observe Pierre Merle, professeur à l’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Bretagne (in « L’Elève humilié » PUF, 2005).
Or, plus nous nous inquiétons, plus nous nous fourvoyons. Certains parents deviennent ainsi des consommateurs d’écoles, à la recherche d’un établissement qui serait à l’abri des conflits personnels, ethniques et culturels, de l’affrontement social entre exclus et nantis. « Ces parents ont une croyance chevillée au corps, constate Marie-Christine Groh, psychothérapeute : c’est à l’école que tout se joue, il faut donc donner aux enfants toutes les chances pour que ça marche, et si ça marche là, ça marchera toujours. »

Pour Patrice Huerre, psychiatre et psychanalyste (1), cette utopie ressemble à celle d’adultes désemparés, attachés à des idéaux grandioses, animés par un désir de résultats immédiats. Même si aucun élève ne peut véritablement s’émanciper de l’esprit de compétition, de la course à la reconnaissance scolaire et sociale, faut-il pour autant accepter qu’il subisse une scolarité dominée par la peur de l’échec avec, à la clé, le risque de dépréciation de soi ? Que faire pour favoriser l’épanouissement des enfants ?

L’école idéale n’existe pas, c’est entendu. Mais, à Psychologies, nous croyons possible de changer les choses. Et de tendre vers une école où « l’enfant se sent sécurisé, respecté, valorisé, motivé et donc prêt à comprendre », comme le souligne Isabelle Filliozat, psychothérapeute. Voici notre programme : cinq propositions pour mieux vivre l’école…

1- Coauteur, avec Fabienne Azire, de Faut-il plaindre les bons élèves ? (Hachette Littératures, 2005).

L’enfant sécurisé

Souvent, le système scolaire insécurise les enfants par des pratiques spontanées, jamais remises en cause, « parce qu’on a toujours fait comme ça ». Insécurisant, l’enseignant qui pose une question et attend de l’élève qu’il donne « la » bonne réponse, celle qu’il a enseignée, alors qu’il pourrait accueillir la réponse de l’enfant et s’appuyer sur elle, aussi inattendue soit-elle. Insécurisant encore de laisser l’enfant dans l’ignorance du programme scolaire, et se demander pourquoi il va à l’école.

« L’enfant met alors en place des stratégies pour calmer ses peurs : l’agression envers les autres ou lui-même, le repli, le rêve », indique Isabelle Filliozat. Pour cette spécialiste des émotions, un groupe rassurant est un groupe dans lequel les enfants partagent les mêmes normes, les mêmes valeurs, mais également un esprit de solidarité, coopératif plutôt que compétitif, un groupe dans lequel chacun peut s’exprimer.

Caroline Sost, spécialiste de l’intelligence émotionnelle, développe un projet d’école innovante où la gestion des émotions fera partie intégrante de l’enseignement. Basée sur les principes de la psychologie positive, une première formation destinée aux professionnels de l’éducation a eu lieu.

Lire la suite…
Par Marie-Laure Durand Uberti pour Psychologies.com

Moi d’abord, le boulot ensuite!

emploi à mi-temps pour se consacrer à sa famille - 2houses

S’adapter aux quarts de nuit, aux bouchons de circulation quotidiens, à un horaire atypique ou à de longues heures de travail n’est pas toujours facile. Et si on adaptait plutôt notre travail à notre vie?

C’est justement ce qu’a fait Julie. À l’aube de ses 40 ans, cette mère de famille a décidé de recadrer sa vie. Avec un père mourant, des enfants aux besoins particuliers et un emploi d’enseignante à temps plein, elle a revu ses priorités en misant sur sa famille et sa santé. «Je n’en pouvais plus d’être toujours à la course et de ne pas avoir le temps d’apprécier les petits bonheurs de la vie. J’ai pris la décision de ne travailler que trois jours par semaine, et ce, dans une école plus près de la maison», raconte-t-elle, en précisant qu’elle a dû réduire certaines dépenses pour y arriver. «Maintenant, je m’alimente mieux, je prends soin de moi et de mes proches et je me garde un peu de temps pour l’écriture.»

Travailler moins pour vivre mieux!

Comme Julie, de plus en plus de femmes choisissent le travail à mi-temps. L’Institut de la statistique du Québec indique que le travail à temps partiel a augmenté de 33 % entre 2000 et 2010 et qu’il est volontaire dans 77 % des cas. Les deux tiers des salariés à temps partiel sont des femmes, et la moitié d’entre elles ont fait ce choix pour prendre soin de leurs enfants.

C’est le cas de Maryse, une préposée aux bénéficiaires de 46 ans. «J’ai toujours refusé de travailler à temps plein tant que mes enfants n’étaient pas à l’école. Je me suis privée de voyages et de luxe, ce qui a provoqué des conflits avec mon conjoint. Mais je ne l’ai jamais regretté. Passer du temps avec mes enfants a toujours été ma priorité

Toutefois, travailler moins pour être davantage avec nos enfants, prendre une retraite progressive, démarrer une petite entreprise ou retourner aux études, cela se planifie. Avant de faire le saut, Hélène Thériault, conseillère en finances personnelles à la Caisse Desjardins de Montréal-Nord, recommande de dresser un bilan de notre situation financière, de faire un budget et de réduire les dépenses superflues. L’objectif ? Savoir où on en est pour réussir à dégager un montant mensuel qui compensera notre baisse salariale. «Si on est propriétaire d’une maison, par exemple, on peut envisager un refinancement hypothécaire qui intégrerait nos dettes personnelles, question de réduire le nombre et les montants des paiements mensuels tout en payant ultimement moins d’intérêts.»

Si on désire travailler à temps partiel pour vivre une retraite progressive, il faut bien faire nos devoirs, conseille Hélène Thériault: «Le régime de notre employeur calcule-t-il notre future rente en se basant sur le salaire moyen de nos meilleures ou de nos dernières années? Parce que s’il ne prend en compte que nos dernières années, notre revenu à la retraite risque d’être revu à la baisse.»

Plus de flexibilité pour moins de stress

Pour redonner un peu de souplesse à notre vie, le télétravail est une solution de plus en plus populaire auprès des entreprises. En effet, plus de 16 % des entreprises québécoises offrent à leurs employés le télétravail à plein temps ou à temps partiel (une ou deux journées par semaine), selon un récent sondage de BMO Banque de Montréal. «J’apprécie tellement ma journée de travail à la maison, lance Caroline, 38 ans, agente en communication pour une grande firme. J’en profite pour rédiger puisque je suis moins interrompue par le téléphone, les réunions ou les conversations avec mes collègues. Je peux aussi me dégourdir en faisant un peu de lavage. C’est très pratique!»

L’horaire flexible ou comprimé est aussi une bonne façon de concilier travail et vie personnelle sans réduire nos revenus, selon Catherine Rousseau, directrice du programme de gestion des talents au Mouvement Desjardins. «Avec l’horaire flexible, on peut quitter le boulot à 14 h pour un rendez-vous chez le dentiste et reprendre les heures manquées le lendemain. On peut également comprimer nos heures de travail et faire quatre journées de dix heures pour avoir une journée de congé», suggère-t-elle.

Le travail à temps partiel, l’horaire flexible, le télétravail, c’est bien, mais comment présenter notre demande au patron et le convaincre que ce sera avantageux pour l’entreprise? «Il faut tenir compte du type de poste qu’on occupe et des besoins de l’employeur, explique Catherine Rousseau. Une employée performante et dédiée à son travail aura plus de chances de voir sa demande acceptée que celle qui est démotivée ou qui occupe un poste en lien avec la clientèle pendant les heures d’ouverture. Le défi réside dans notre capacité à négocier une entente gagnant-gagnant», admet-elle, en précisant que les entreprises doivent de plus en plus penser à la conciliation travail-famille dans leurs stratégies de recrutement, car la nouvelle génération priorise sa vie personnelle.

Lire la suite…
Par Danielle Verville pour Coupdepouce.com

Photo de iStockphoto.com

15 trucs pour être des parents plus zen

être un parent plus zen - 2houses

On sent parfois qu’on dérive ou qu’on flirte avec l’hyperparentalité dans certaines sphères de nos vies? Voici 15 trucs pour mettre la pédale douce, atteindre un meilleur équilibre et être des parents plus zen.

1. Accepter les erreurs

Tout le monde a droit à plus d’un essai avant de réussir. On n’exige pas l’excellence à tout prix. On apprend aussi aux enfants qu’une erreur, au lieu d’être perçue comme un échec, est une source d’information et de motivation pour que la prochaine fois soit la bonne. Aussi, on prend l’habitude de souligner autant les progrès et les efforts que le résultat final.

2. Casser le moule gagnant/perdant

Dans la vie, il n’y pas que des forces et des faiblesses. On peut aimer dessiner sans jamais devenir un artiste. On valorise les intérêts de nos enfants même s’ils n’ont pas un réel talent. Le baromètre devrait être le plaisir ressenti et non la performance.

3. Questionner notre propre enfance

Est-ce qu’on traîne des frustrations de notre propre enfance qui teintent la façon dont on élève nos enfants? Si, petits, on n’a jamais eu la chance de suivre des cours parascolaires, est-on en train d’exagérer avec nos enfants? On compense parfois un pan de notre enfance ou on reproduit un modèle en faisant subir le tout à nos enfants. On revoit le tout avec un regard plus lucide et critique.

4. Assouplir notre agenda

On réduit notre hyperactivité en libérant des cases horaires pour que chaque membre de la famille ait la liberté de choisir ce qu’il veut faire. On est habitué de planifier des visites chez la famille ou les amis? On peut aussi laisser les autres décider et prendre les rênes.

5. Connaître véritablement nos enfants tels qu’ils sont

On fait l’exercice de noter 10 intérêts ou traits de caractère positifs de chacun de nos enfants. On essaie de ne pas se laisser biaiser par ce qu’on aimerait qu’il soit. On peut s’apercevoir qu’il a l’âme artiste alors qu’on le pousse, à tort, dans les sports.

Lire la suite…
Par Nadine Descheneaux pour Coupdepouce.com

Photo de istockphoto.com

Débat : Existe-t-il une famille «normale» ?

famille normale ça existe? - 2houses

Les besoins de l’enfant

Indépendamment du fait qu’’elle doit être capable d’’assurer les besoins primaires – une sécurité affective et matérielle – –, une bonne famille a pour mission de transmettre des règles fondamentales. Car pour se construire, l’’enfant va se caler sur ses parents, sur leurs lois, sur leurs interdits, sur les principes fixés au sein de la fratrie, mais aussi sur la façon dont la cellule « supporte d’’être emboîtée ou pas dans un groupe plus vaste, autrement dit dans la société », précise l’’anthropologue et psychanalyste Olivier Douville.

La loi universelle et non la loi parentale

Via l’’éducation parentale, les enfants doivent intégrer des interdits universels, comme l’’inceste et le meurtre. Une famille qui décrète : « Il n’’y a que “ma” loi qui compte », comme celle incarnée par Josef Fritzl, cannibalise ses membres, les condamne à vivre en autarcie, sans leur offrir la possibilité de s’éloigner. « Il est très important que les familles entrent dans un jeu de relation avec le monde, qu’’elles ne soient pas repliées sur elles-mêmes, assure le psychiatre et psychanalyste Alain Vanier. Les enfants ne doivent pas être propriété des parents. » Pourquoi ? Parce que les petits se retrouvent pris dans un catastrophique vertige de fusion. Quand il concerne uniquement le couple parental, ce vertige exclut les enfants et les empêche d’’accéder à l’’amour de la différence ; quand il concerne les rapports entre parents et enfants, il empêche les seconds de construire leur propre personnalité, leur self , remarquait le pédiatre et psychanalyste britannique Donald W. Winnicott. « L’’enfant ne doit pas être tout pour les parents, chacun des parents ne doit pas être tout pour l’autre », rappelle Francesca Biagi-Chai. Combien d’’enfants, d’’ados étouffent, enfermés dans des huis clos familiaux ?

Les relations humaines

Peu importe la configuration, observe la philosophe et psychothérapeute Nicole Prieur : « Père-père, mère-mère, père-mère, beau-père-mère, belle-mère-père, ce n’’est pas la question. Ce qui compte, ce sont les relations entre les êtres, comment les rapports se nouent ou pas, se tissent, se relâchent, se tendent. » Et comment, en arrière-plan, les liens ne deviennent pas pathologiques.

Que dire de ces familles, en apparence normales, qui pourtant « dézinguent » leurs membres parce que le désir et l’’amour y sont distordus par des obsessions, des croyances parentales délirantes ?

Florilège de cas racontés par les psychanalystes : un père paranoïaque, persuadé que son voisin lui en veut, emmène son fils de 6 ans crever les pneus de la voiture de l’’« ennemi ». Une mère frappe sa fille chaque fois qu’’elle tombe malade parce qu’’elle est persuadée qu’’elle le fait « exprès »…… Comment ces enfants vont-ils pouvoir se structurer ?

« Une famille, ce sont les premières personnes qui nous servent de transmetteurs. Les premières à qui nous allons supposer un savoir sur le monde, précise Francesca Biagi-Chai. Et leur discours passe à travers le soin qu’’ils prennent de nous. Les enfants peuvent au départ penser que ce qui se passe dans leur famille est “normal”, puis, un jour, ils se confrontent au monde extérieur, et ils s’’aperçoivent que ça ne l’’est pas.» Tout laisse des traces, mais certaines font plus mal que d’’autres.
À l’’opposé, quand le désir circule harmonieusement dans le couple, avec les enfants, et surtout quand il ouvre vers les autres, il permet l’’équilibre. Si l’’enfant sent que le désir de sa mère, de son père n’’est pas focalisé sur lui, s’’il s’’aperçoit que celui-ci s’’exprime ailleurs, à travers une passion pour le travail, la littérature, la spiritualité…, cela lui donne un appui pour se construire. Alain Vanier est convaincu que « le plus sombre, pour les enfants, ce sont les familles mornes, tristes, très peu désirantes ».

Lire la suite …
Par Psychologies.com

Facebook, nouvelle porte d’entrée dans l’adolescence

facebook et les adolescents - 2houses

Il est le dénominateur commun d’une génération. 93 % des 15-17 ans et 81 % des 13-15 ans disposent d’un compte sur le réseau social Facebook. Chaque année, l’association Calysto, qui sensibilise au bon usage des outils numériques, questionne 35 000 enfants et adolescents. Le « baromètre 2012 Enfants et Internet », qui paraît samedi 23 mars, témoigne non seulement de la quasi-généralisation de la fréquentation de ce réseau mais aussi de son impressionnante remontée en âge.

Les deux tiers des 11-13 ans détiennent un « profil », en dépit d’un âge minimum officiellement fixé à 13 ans par l’opérateur. Et encore l’enquête ne se penche-t-elle pas sur les élèves de l’élémentaire… « Cela commence en CM1 et, l’année suivante, un tiers des élèves a déjà son profil », observe Jacques Henno, auteur et conférencier spécialiste des nouvelles technologies. A l’entrée en sixième, être initié à Facebook devient aussi incontournable à la survie sociale que l’abandon du cartable à roulettes. En fin de collège, « si deux élèves ne sont pas sur Facebook, c’est le bout du monde », assure-t-il. Aucun camarade de Lisa, par exemple, en classe de troisième dans les Yvelines, n’y échappe. « Sinon, on lui demande s’il a l’eau et l’électricité chez lui… On se dit que ses parents sont trop derrière lui, que c’est un bolos. » Condamné à la stigmatisation.

Rite d’initiation

Quid des autres réseaux sociaux ? Twitter gagne du terrain, mais surtout au lycée; Tumblr ne connaît pas, loin s’en faut, le même succès qu’aux Etats-Unis… Cinq années après la naissance de sa version française, Facebook bénéficie d’une position hégémonique chez les adolescents et aspirants adolescents. Page d’accueil de leur ordinateur, geste réflexe de retour à la maison, il occupe leurs récréations, parfois même leurs cours (portable dans le sac entrouvert sur la table) dès l’âge venu du premier smartphone, lui aussi de plus en plus précoce. Les trois quarts des 11-13 ans possèdent déjà un téléphone, le plus souvent connecté au Web, selon Calysto.

L’inscription sur Facebook vaut désormais marqueur d’avancée en âge, rite d’initiation à l’adolescence. « Puisque par Facebook je peux montrer que je suis ado, je dois y être » : voilà qui transforme le réseau en impératif catégorique, à en croire Cédric Fluckiger, maître de conférences en sciences de l’éducation à Lille-III. « L’adolescent prouve qu’il a gagné ce droit des parents ou qu’il maîtrise le fait d’y être sans leur autorisation. Il commente à 23 heures pour évoquer sa liberté. Il montre sa maîtrise d’un certain nombre de codes propres à l’adolescence, en faisant très attention à ses « like ». Et il ne parle surtout jamais de ce qu’il fait avec les parents. » Auparavant, il se sera « entraîné » à l’adolescence en fréquentant les profils d’amis plus âgés afin de découvrir leurs goûts et leurs mots pour les dire.

Lire la suite…
Par Pascale Krémer pour Lemonde.fr

Pâques : ce sont les lapins qui déposent les œufs dans les jardins

lapin de pâques - 2houses

Le lapin de Pâques court à travers les jardins en y déposant des œufs en chocolat, cette histoire est sortie de l’imaginaire anglo-saxon il y a… bien longtemps déjà. On en trouve les premières traces en Alsace et en Saxe. Il s’appelle Easter Bunny chez les Anglais et les Étatsuniens, mais surtout Osterhase, littéralement le lièvre de Pâques, dans le monde germanique qui a donné du corps à cette histoire magique. Car à la fin du moyen âge, on ne connaissait pas encore le lapin domestique. Une histoire magique qui commence forcément par, il était une fois…

« Il était une fois une légende allemande dans laquelle une femme pauvre, ne pouvant offrir de chocolat à ses enfants, décora des œufs qu’elle cacha dans le jardin. Les enfants, apercevant un lièvre, crurent que celui-ci avait pondu les œufs. Depuis lors, les enfants fabriquèrent un nid qu’ils mettaient dans le jardin en espérant que le lièvre de Pâques le remplirait d’œufs durant la nuit. »

De la magie au business chocolatier

Le cinéma en inventant le dessin animé s’est emparé de cette figure en le parant de couleurs, comme le brun, le bleu ou le blanc. Et le lièvre de mars d’Alice de Lewis Carroll n’est pas loin de trotter dans nos jardins…

Lire la suite…
Par Christophe Turgis pour France 3 Pays de la Loire

Réussir sa famille recomposée

Réussir sa famille recomposée - 2houses

Du plus trivial – “la chambre est trop petite !” – au plus psy – “est-ce à moi de le punir ?” – c’est au quotidien que se pose la question des rôles et des territoires pour ces nouvelles tribus. Pour éviter l’accumulation des ressentiments et la généralisation des conflits, onze pistes à explorer en famille.

On ne choisit pas sa famille, dit-on, mais on choisit peut-être encore moins sa famille recomposée. Si elle a fait les beaux jours des séries télévisées, version idyllique, la vie de ces nouvelles tribus n’est pas aussi rose qu’on voudrait le croire. Jalousies à arbitrer, difficultés à trouver sa place, interrogations sur l’autorité, sont autant de défis à relever au quotidien.
Conscients de l’impossibilité et des dangers qu’il y aurait à délivrer des recettes toutes faites, nous avons essayé de comprendre les différents enjeux psys et de proposer des repères destinés à mieux cerner le rôle de chacun. Pour rendre la vie commune plus harmonieuse.

L’arrivée du nouveau conjoint dans la famille

L’enfant a besoin de temps pour accepter de créer un lien avec un adulte, surtout lorsqu’il s’agit du conjoint de son parent. Avant d’accueillir celui-ci à la maison à plein temps, il faut en parler longuement avec lui : qu’en pense-t-il ? Quels sont ses a priori ? ses inquiétudes ? S’il n’a pas à décider de la vie privée de ses parents, il est concerné par les changements familiaux. Et ses sentiments (appréhension, rejet) doivent être écoutés. La rencontre avec le nouveau conjoint ne doit jamais être le fruit d’un « hasard arrangé ».
Elle doit être assumée et revêtir un côté officiel, car elle permet la conclusion de discussions et trace un nouveau cadre pour l’enfant. Il va de soi que le choix des circonstances doit mettre tout le monde à l’aise (repas, sortie…), à commencer par le futur beau-parent, car c’est d’abord de lui que dépendra l’envie de l’enfant de s’investir dans cette nouvelle relation. On le présentera comme « l’ami(e) de maman (de papa) » ; l’enfant ne doit pas se sentir obligé de l’accepter immédiatement en tant que beau-parent. On évitera de le questionner sur sa première impression. « Tu le (la) trouves sympa ? » n’est pas anodin. Il faut laisser à l’enfant l’espace et le temps pour développer un rapport d’individu à individu avec son futur beau-parent.

La place du beau-parent

Pour se structurer, l’enfant a besoin de comprendre que son beau-parent n’est pas un copain ou un égal, mais un adulte, sur lequel il peut compter et à qui, en échange, il doit respect et obéissance. Le beau-parent a un rôle éducatif et, au minimum, le devoir d’autorité et de protection, sans pour autant se substituer au père ou à la mère. Dans cette relation – qui dépendra de ce qu’il se sent prêt à investir et de ce que l’enfant a besoin de trouver auprès de lui –, le rôle du parent présent est décisif. Il doit aider son conjoint à prendre sa place dans la famille, en le responsabilisant et en lui laissant des initiatives en matière de vie familiale.

Comment se faire appeler

Evidemment, l’appellation « papa » ou « maman » n’est pas souhaitable, surtout si le vrai « papa » (ou la vraie « maman ») participe à l’éducation de l’enfant. Se faire appeler par son prénom est la pratique la plus courante. Si elle facilite la relation au début, cette pratique est ambivalente, car elle ne permet pas de nommer explicitement les places respectives de chacun et ne pose pas clairement les limites entre l’enfant et l’adulte. Il est donc essentiel que le beau-parent ne joue pas au « copain » avec l’enfant et que sa place d’adulte soit clairement signifiée par des responsabilités précises.
Il faut parfois accepter le surnom choisi par l’enfant. Il a l’avantage de marquer à la fois le statut particulier de cet adulte-là et d’être porteur d’une charge affective qui crée du lien.

Lire la suite…
Par Anne-Laure Gannac pour Psychologies.com

Familles recomposées : un parent averti en vaut deux

familles recomposées - 2houses

Le Québec affiche le pourcentage le plus élevé de familles recomposées au pays. Entre tes enfants, les miens et les nôtres, comment vit-on une plus grande harmonie familiale et financière?

Dans la Belle Province, on compte près de 150 000 familles reconstituées. Ce qui représente plus de 16 % des couples avec enfants. De nombreuses recherches démontrent que ces ménages font face à des contraintes économiques et familiales importantes. Les conseillers peuvent bien sûr aider ces clients à mieux comprendre les conséquences de leur situation sur leur avenir financier et celui de leur progéniture.

Malgré un taux de divorce relativement stable depuis 20 ans, pourquoi y a-t-il plus de familles recomposées qu’avant? Marie-Christine Saint-Jacques, travailleuse sociale, professeure et chercheuse à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, pointe du doigt la fragilité des unions libres et le fait que ces ruptures surviennent de manière plus précoce. « Les couples se séparent de plus en plus tôt dans leur histoire alors qu’ils ont souvent des enfants à la maison. Ils sont donc plus susceptibles de fonder une nouvelle famille », constate-t-elle.

Avec la recomposition familiale sont ainsi nés des belles-mères, des beaux-pères, des demi-frères, des demi-sœurs, sans oublier des quasi-frères et quasi-sœurs qui n’ont aucun lien de sang entre eux. Tout ce beau monde vit à temps plein ou partiel sous le même toit. Les relations sont évidemment plus complexes à gérer que dans un ménage traditionnel. Le partage des tâches et des responsabilités peut aussi être source de conflits. « N’oublions pas que dans ces foyers, ce sont d’abord les couples qui se sont choisis. Les enfants embarquent ensuite dans l’aventure. Le plus grand défi des familles recomposées, c’est l’établissement des rôles et des relations. Toutes ces nouvelles personnes doivent maintenant apprendre à vivre ensemble », rappelle Mme Saint-Jacques.

Lire la suite…
Sophie Stival pour conseiller.ca