Comment éviter la jalousie entre les enfants ?

jalousie entre les enfants - 2houses

On le sait, les enfants sont extrêmement sensibles. Ils doivent apprendre beaucoup en un minimum de temps. Leur cerveau est donc programmé à imiter, à répéter le comportement des adultes. C’est pourquoi les parents tentent  de cacher leurs émotions à leur(s) enfant(s), spécialement lorsqu’ils ressentent de la colère, du doute ou même de la jalousie. Cependant, cacher ses émotions à des enfants n’est pas aussi facile qu’on pourrait le penser. Dans certaines familles où les problèmes relationnels sont omniprésents, la jalousie entre enfants est souvent le reflet des conflits entre les parents.

Une chose doit être claire pour les parents: il est parfaitement normal que les enfants éprouvent de la jalousie entres eux à un moment donné. Nous sommes tous humains et nous avons tous, occasionnellement, certaines tendances égoïstes. En effet, rares sont ceux pour qui la vie s’est montrée juste ! Il est inévitable que les enfants perçoivent quelques traces de favoritisme dans votre comportement. « Ce n’est pas juste! » et « Maman t’a toujours préféré ! » sont des paroles qu’on a pas fini d’entendre. Quand la jalousie entre frères et/ou soeurs devient persistante voire violente, le problème doit être abordé avec fermeté mais également avec compassion. Une jalousie grandissante peut entrainer un égoïsme sur-dimensionné chez l’enfant. Cela se traduit souvent par des crises de colère ou de pleurs. Il s’agit, en fait, de problèmes courants rencontrés par les enfants de famille séparée. Ces enfants en difficulté méritent une attention et un soutien supplémentaires, pas qu’on les condamne ou qu’on les pointe du doigt.

La meilleure façon d’éviter ces querelles est de fréquemment rappeler aux enfants qu’ils sont uniques et qu’ils restent votre priorité quoiqu’il arrive. Voici quatre façons d’aider les enfants à résoudre leurs différends  et à devenir amis pour la vie comme le sont de véritables frères et soeurs.

  • Poussez-les à s’entraider

Que ce soit lors de grosses disputes ou de simples chamailleries, n ‘intervenez pas systématiquement pour trancher. Offrez-leur des alternatives. Par exemple, rappelez-leur tous les bons moments qu’ils ont partagés ensemble et éloignez-vous ensuite. Laissez-leur du temps pour parfaire leur compréhension de l’autre à travers des jeux collaboratifs.

  • Donnez-leur confiance en eux

Peu importe ce que les autres possèdent tant que vous êtes heureux dans votre propre vie. Il est primordial de rappeler cet adage à vos enfants. Chérissez-les et montrez-leur à quel point ils sont importants pour votre propre équilibre.

  • « Partez en mer »

L’une des métaphores les plus pertinentes pour décrire la relation qui unit les membres d’une famile est « Le bateau en mer ». En effet, les membres d’équipage, aussi différents soient-ils, sont obligés de travailler ensemble afin de traverser les tempêtes. Essayez de lire un livre ou de regarder un film sur un groupe d’individus d’horizons différentes qui doivent s’unir pour atteindre un but commun. Le film « Pirates des Caraïbes »: Jusqu’au bout du monde » en est un très bon exemple. Il montre deux équipes que tout oppose et les avantages de leur collaboration.

  • Planifiez une journée à l’extérieure

Une fois dans un environnement plus vaste, les petites disputes s’atténuent et on apprend à relativiser. Sortez vos enfants des murs qu’ils ont l’habitude de voir quotidiennement et montrez-leur le monde extérieur. Utilisez l’agenda 2houses et planifiez un séjour qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

Préparez votre portefeuille au divorce

divorce

Si vous sentez qu’un divorce est inévitable, prenez l’initiative de planifier vos finances ainsi que votre budget avant de débuter l’action en divorce. Si vous vous êtes bien préparé financièrement, la transition vers une vie après le divorce en sera facilitée. Partez à la rencontre de votre conseiller financier, utilisez les ressources en ligne et créez votre propre “équipe de divorce”. De cette manière, vous connaîtrez tous les détails importants relatifs à la procédure de divorce. Cet article vous donne quelques suggestions pour vous aider à vous lancer dans le processus et vous simplifier ce parcours du combattant.

Prenez rendez-vous avec un conseiller financier et un notaire

Établissez un agenda pour rencontrer un conseiller financier afin d’examiner vos comptes bancaires. vos polices d’assurance-vie, caisses de retraites et d’autres documents financiers importants. Si ces comptes sont à votre nom, votre conseiller va s’assurer que les bénéficiaires soient bien les bonnes personnes et que les fonds investis correspondent à votre situation. Un notaire peut aussi vous aider à élaborer un nouveau testament ou vous donner des conseils sur l’obtention de nouveaux devis d’assurance. Il est également compétent pour vous conseiller sur votre situation fiscale. Soyez bien entouré car d’autres questions fiscales finiront par apparaître, surtout si vous avez des enfants.

Ouvrez vos propres comptes bancaires

Si vous ne possédez pas encore vos comptes bancaires personnels ou vos propres cartes de crédit, ouvrez-les maintenant et commencez à les utiliser le plus tôt possible. Après un divorce, il est plus difficile d’obtenir un crédit surtout si vous êtes une femme au foyer et que vous avez mis votre carrière professionnelle entre parenthèses. Alors que lorsque vous étiez marié, vous pouviez vous appuyer sur votre patrimoine commun pour votre demande de crédit.

Passez en revue votre rapport de crédit

Obtenez votre rapport de crédit et examinez tout ce qui peut ternir votre historique de crédit. Si des erreurs sont présentes dans le rapport, prenez les mesures nécessaires pour les corriger au plus vite. Rembourser les dettes que vous avez pour améliorer votre capacité de crédit.

Familiarisez-vous avec les ressources en ligne

Vous pouvez trouver des outils en ligne et des applications mobiles pour gérer les dépenses du ménage après le divorce. Il existe d’excellents outils qui enregistrent les dépenses et les revenus afin de garder les comptes bancaires équilibrés. Ils sont particulièrement utiles lorsque vous avez des enfants. Si le juge vous a condamné à verser une pension alimentaire à l’autre parent, notre outil en ligne 2houses vous enverra des rappels spécifiant que le paiement n’a pas encore été effectué. Grâce à cela, vous évitez les conflits inutiles avec votre ex-partenaire.

Conclusion

Lorsque vous sentez qu’un divorce est imminent, vous éprouvez beaucoup d’émotions allant de la tristesse au souci d’être en paix avec son esprit. En gardant un oeil sur vos finances actuelles, surtout si elles sont gérées par votre conjoint, vous acquerrez de la confiance et sécuriserez votre avenir. Prenez contact avec des professionnels et ayez des ressources en ligne à portée de main pour préparer au mieux votre nouvelle vie de célibataire avec ou sans enfants.

Mettez vos émotions de côté pour le bien de vos enfants !

émotions de côté - 2houses

Le divorce est un événement douloureux face auquel de plus en plus de parents se retrouvent confrontés. La rupture d’un couple ne concerne pas uniquement les parents, elle a également un impact énorme sur leur(s) enfant(s). La rancœur qui anime un ex-couple rend les enfants mal à l’aise et complique leur adaptation à cette nouvelle vie. C’est la raison pour laquelle il est vital de savoir mettre ses rancunes sur le côté pour ne pas les déstabiliser.

1. Ne déversez pas votre colère sur votre enfant

Vos enfants ne veulent pas entendre que leur papa est un menteur compulsif ou un bon à rien. Ils ne veulent pas savoir à quel point vous détestez leur mère lorsqu’elle invite son nouveau conjoint à faire des activités avec eux. Rappelez-vous qu’il s’agit également d’une phase délicate pour vos enfants. Si vous n’avez rien de positif à dire sur votre ex-partenaire, alors il est préférable de ne rien dire du tout. Après tout, vous ne voulez pas influencer négativement les sentiments de vos enfants portent à l’égard de leur autre parent.

2. Évacuez votre frustration

Lors de la rupture, il est fort probable que vous traversiez quelques moments particulièrement difficiles. Il peut vous arriver de passer de très mauvaises nuits durant lesquelles vous souhaitez tout le malheur du monde à votre ancien conjoint. Cependant, vous devriez évacuer votre frustration avant de discuter avec votre ex. En d’autres termes, vous devez oublier toutes les fautes commises par votre ex et ne surtout pas croire que ses fautes vous promettent la garde exclusive de l’enfant. Si vous n’arrivez pas à mettre cela de côté, commencez une activité physique pour évacuer votre frustration. Vous pouvez aussi consulter un thérapeute ou plus simplement parler à des amis si vous le souhaitez. Mais assurez-vous, avant tout, de diriger votre colère sur autre chose que votre ancien conjoint.

3. Concentrez-vous sur les enfants

Gardez à l’esprit que vous devez montrer l’exemple à vos enfants. Lorsque vous parlez à leur autre parent, soyez respectueux et ne mentionnez pas votre vie passée ensemble. Orientez la conversation sur des problèmes directement liés aux enfants comme leur éducation ou quel parent ira les chercher chez leurs copains ce week-end.

4. Demandez mais n’exigez pas

Personne n’aime qu’on lui dise quoi faire, surtout lorsque cela vient de son ancien partenaire. Commencez toujours les conversations où vous voulez quelque chose par une question. Par exemple, dites « Es-tu d’accord que je reprenne les enfants ce week-end et tu les prendras le week-end prochain? »

5. Faites des compromis

Peu importe les sentiments que vous éprouvez à l’égard de votre ex conjoint, soyez toujours prêt à faire des compromis. Vous avez pas besoin de vous disputer pour le moindre problème comme l’heure du coucher des enfants ou encore l’heure à laquelle ils doivent faire leurs devoirs. Cependant, pour des problèmes plus importants, chacun des parents devra faire des concessions afin de parvenir à un accord.

6. Tenez l’autre parent au courant

Mettez de côté votre animosité et communiquez avec votre ex-partenaire. Tenez-le régulièrement au courant des activités des enfants. Même si nous ne désirez pas que votre ex-conjoint vienne voir la pièce de théâtre des enfants avec son nouveau partenaire, vous devez quand même l’informer de l’agenda des enfants. Ce ne serait pas juste vis-à-vis de ceux-ci ainsi que de votre ex de lui cacher ce genre d’informations.

Même si cela ne semble pas aller dans votre intérêt, il est important de respecter ces quelques consignes. Vos enfants sont votre priorité et vous ne voulez pas que quelque chose perturbe votre complicité, même si cela signifie être gentil avec quelqu’un qui vous a blessé.

La compréhension du divorce par l’enfant diffère selon son âge

divorce - 2houses

Le divorce est un sujet délicat. Non seulement pour les parents qui doivent s’adapter à ce bouleversement mais également pour les enfants qui le subissent. Gérer cette situation difficile et en discuter avec des enfants est un réel défi pour les parents séparés. Notre façon de gérer cet événement traumatisant avec l’enfant va dépendre essentiellement de son âge. En effet, les réactions peuvent être tout à fait différentes pour chaque groupe d’âge . L’enfant peut très vite passer de la tristesse à la colère tout en passant par l’anxiété. Il est alors important pour les parents de savoir comporter de manière adéquate suivant l’âge de l’enfant afin qu’il sache qu’il reste toujours votre priorité.

Les nourrissons et les tout-petits

Ne perdez pas de vue que même les bébés peuvent ressentir la tension entre des parents. S’ils ne se sentent pas rassurés, ils peuvent très vite devenir envahissant et se laisser emporter par des crises de colère. Durant cette transition, les nourrissons ont besoin de structure et de cohérence dans leur routine quotidienne. Siestes, repas t moments de détente ne doivent pas être perturbés. Les enfants peuvent également avoir besoin d’attention supplémentaire (câlins, étreintes, grimaces, …)

Maternelle et premières années du primaire

C’est principalement durant cette période que les enfants expriment leur colère. Idéalement, le parent qui n’a pas la garde de l’enfant peut augmenter la fréquence de ses visites afin de passer plus de temps avec son enfant. Le but étant principalement de lui redonner de l’assurance ainsi que de l’affection.

A cet âge-là, les enfants développent un sentiment d’insécurité et ont besoin de savoir qu’ils ne seront pas abandonnés. A partir de la primaire, il n’est pas rare qu’ils agissent de manière à pousser leurs parents à se remettre ensemble.

Fin de la primaire et début de l’adolescence

Cette catégorie d’âge est plus facilement irritable et se fâchent beaucoup plus vite. Ils peuvent réagir de manière plus ou moins violente. Il leur arrive même de vouloir cacher leurs petits soucis de santé tels que les maux de tête ou d’estomac. A l’inverse, l’angoisse liée au divorce peut aggraver des maladies déjà existantes comme l’asthme.

Pendant cette période, les enfants commencent à mentir et à manipuler les gens autour d’eux. Dans une moindre mesure, certains d’entre eux commencent même à commettre des délits mineurs. C’est pourquoi il est très important de communiquer avec eux autant que possible et de les tenir régulièrement informés de l’évolution de la relation entre les parents. Ils aiment à penser qu’ils sont des adultes avec qui on peut partager un maximum d’informations. Gardez un œil sur leurs activités scolaires mais également extra-scolaires. Veillez également à être cohérent avec les règles imposées à la maison. Les réunions de famille sont une bonne alternative pour discuter des inquiétudes des enfants de cette catégorie d’âge là.

Les adolescents

Les adolescents plus âgés ont une meilleure compréhension du divorce. Cependant, il peut encore leur arriver d’agir de manière immature. Après tout, ils ne sont encore que des adolescents. Ils peuvent également se cacher derrière un « masque ». Pour le faire tomber, encouragez-les à exprimer ce qu’ils ressentent au sujet de la séparation. Soyez à l’affût du moindre signe de dépression (abandon des activités scolaires, isolement, abus d’alcool ou autres substances, …).

Évitez de donner les « clés de la maison » à votre enfant et ne lui demander pas de s’occuper de ses plus jeunes frères et sœurs. N’oubliez pas qu’ils ne sont pas encore des adultes et qu’ils doivent pouvoir se comporter comme des adolescents de leur âge. Par exemple, laissez-les décider du moment et de la fréquence à laquelle ils désirent voir le parent qui n’en a pas la garde. Faites preuve de flexibilité si votre enfant souhaite adapter son temps de visite entre les parents.

Conclusion

Il est important pour les enfants confrontés au divorce de leurs parents d’avoir une communication efficace et une relation ouverte avec ceux-ci. Il n’y a aucune raison que les enfants du divorce ne puissent pas grandir normalement et se développer de manière saine.

Garder une communication positive

communication positive - 2houses

Un divorce ou une séparation peut être un moment très émotionnel pour toutes les personnes impliquées, mais il est important de garder une communication positive entre les parents séparés.
Même si parler avec votre ex est la dernière chose que vous souhaitez faire, avoir un dialogue ouvert peut garder tout le monde au courant de tout ce qui se passe, et empêcher les enfants de se retrouver coincés au milieu.

Garder les lignes de communication ouvertes, quand il s’agit de l’éducation des enfants, est une façon pour les parents d’être présents pour les activités parascolaires et de maintenir un rôle actif dans la vie de ceux-ci.
Ca permet aussi, aux deux parents, d’identifier toutes les questions qui doivent être traitées et anticiper les changements d’horaire des enfants ou du planning de garde.

Quand vous parlez à votre ex, deux stratégies basiques peuvent vous aider à garder vos problèmes personnels en dehors du dialogue.

1. Se concentrer strictement sur les enfants.

Il peut être difficile au début de comprendre ce qu’est le vrai problème, de ce qu’il faut discuter ou pas, et il peut être tentant de soulever les questions qui ont contribué à votre séparation ou divorce, à chaque fois que vous parlez avec votre ex, mais non !

Quand il s’agit des enfants, il est important de commencer à voir l’autre parent comme le co-propriétaire d’une entreprise. Oui, ça semble froid et impersonnel, mais c’est le but. Garder une communication courte et simple contribuera grandement à une expérience positive pour tous ceux qui sont impliqués. Demandez-vous si vous pouvez être à l’aise d’avoir cette conversation pendant votre temps de midi, et que votre patron serait susceptible d’entendre la conversation. Si la réponse est non, il est temps de revoir les choses. Ecrivez, par exemple, un mail et laissez passer une nuit avant de l’envoyer afin que vous puissiez le relire une fois calmé.

2. Communiquer par écrit.

L’organisation de parents divorcés peut être difficile et, dans la mesure du possible, les deux parents doivent mettre tout par écrit pour éviter une mauvaise communication. Avoir les horaires des enfants quelque part et facilement accessibles pour les parents, ou recevoir des rappels sur les prochaines activités de votre enfant sans avoir à traiter directement avec l’autre parent, aide à éviter les conflits. Les outils en ligne vous permettent de garder une trace sur les dépenses communes, de maintenir une liste avec les contacts importants comme le pédiatre, ou un entraineur, mais aussi de créer un album photo dans l’intérêt des enfants.

Garder ces deux lignes directrices en tête peut aider dans les conflits des parents séparés, interagir avec le bonheur et le bien-être des enfants et rendre la situation aussi positive que possible.

Pourquoi faire de ses enfants les « messagers » ne fonctionne pas…

enfants comme messagers - 2houses

La tentation peut être grande de confier à son enfant les messages – qu’ils soient d’ordre pratique ou d’un autre ordre- que l’on souhaite transmettre à l’autre parent. C’est tentant parce que c’est facile….N’oublie pas de dire à ton père (ta mère) que…. Tout aussi tentant est de croire sur parole les messages des enfants ou alors ce que les enfants racontent de leur vécu chez l’autre… C’est réconfortant de s’imaginer que l’on peut avoir « totalement confiance » dans ce que dit son enfant.

C’est oublier que les enfants sont comme tout le monde, des êtres en construction. Qui tendent peut être vers une honnêteté et une intégrité irréprochable mais qu’ils n’en sont pas toujours empreints ; c’est même précisément notre rôle d’adulte de les guider sur ce chemin là. La transparence, l’honnêteté, le discernement, la conscience réelle de ce qui se passe ne sont pas innées, elles s’acquièrent.

Or, les messagers, à leur insu le plus souvent, « chargent » les messages d’émotions, d’interprétations qui sont les leurs, ou celles qu’ils ont cru déceler chez leur parent. Le message ainsi délivré peut être assez éloigné de la réalité.  Les enfants utilisent inconsciemment les endroits blessés de leur parents qui prennent plaisir à dire ou à entendre du mal de l’autre (On peut avoir du mal à l’admettre, mais au fond de nous, nous savons qu’elle existe cette part qui se réjouit ainsi). Plus subtilement, il peut s’agir de l’interprétation de l’attitude de l’enfant, par exemple : j’ai trouvé Paul triste et fatigué en le récupérant chez son père.. grande est la tentation (qui nourrit le ressentiment) d’en imputer la responsabilité au père en question sans aller à la source.

Le danger est alors double : les parents sont confortés dans le rejet l’un de l’autre, et dans leur conflit ; les enfants sont déstabilisés et insécurisés. Déstabilisés et insécurisés car ils deviennent malgré eux des acteurs du conflit de leurs parents, donc des acteurs directs de leur « cadre », alors qu’ils ont au contraire besoin d’évoluer dans un cadre prédéterminé..

Il est donc de la plus grande importance que les parents communiquent directement, s’interrogent directement plutôt que prendre, ou de se contenter de, leurs enfants comme relais.
Nombreux sont les parents divorcés qui, en toute bonne foi, cherche à faire du mieux qu’ils peuvent pour le bonheur de leurs enfants, mais dont les relations avec l’autre parent se limitent à des échanges d’informations pratiques. La transmission de  « tout le reste », c’est-à-dire la façon dont les enfants grandissent et s’épanouissent chez l’autre (ce qui, en garde alternée représentent quand même la moitié du temps) est laissée aux soins des enfants avec les biais et les risques évoqués.

Pour la sécurisation des enfants et la paix des parents, il est donc urgent de favoriser tous moyens permettant à ces derniers d’échanger directement, sereinement et sans jugement sur les états d’âme de leurs enfants, les faits qui les ont marqué, l’atmosphère dans lesquelles ils vivent….tous ces éléments non factuels et pourtant déterminants pour offrir en commun un cadre sécurisé et stabilisé aux enfants.

Un Noël heureux chez les parents séparés

Noël heureux - 2houses

Noël est un moment spécial pour les enfants et par conséquent pour leurs parents. Cette fête incarne traditionnellement l’unité familiale, ce que les parents séparés peuvent vivre difficilement, surtout lorsque leurs enfants ne sont pas à leurs côtés pour Noël. Nous avons compilé les questions que se posent souvent les coparents à l’approche du 24 décembre et les solutions de certains d’entre eux pour faire revivre la magie de Noël à leur façon !

Qui aura la garde des enfants cette année ?

Les parents divorcés sont souvent très regardants quant au respect de la garde des enfants durant les fêtes de fin d’année. Pour éviter une crise familiale qui viendrait troubler les enfants, mieux vaut actualiser votre calendrier de garde plusieurs mois à l’avance. Sandrine explique : « Mes enfants passent le réveillon et le jour de Noël avec moi et ma famille cette année.  Avec mon ex-mari, on alterne tous les ans et je pense que ça convient très bien à tout le monde car personne ne se sent floué ». Dans tous les cas, ne demandez pas aux enfants de choisir avec lequel de leurs parents ils veulent passer Noël : cela mettrait à mal leur sentiment de loyauté vis-à-vis du parent exclu.

Quel cadeau vais-je offrir à ma fille ou à mon fils ?

Après une séparation, on peut se sentir coupable vis-à-vis de ses enfants, ou jaloux vis-à-vis de l’ex. On assiste ainsi, dans certaines familles, à une course au cadeau de Noël le plus cher. La relation avec le coparent n’est pas une compétition et l’enfant peut très vite comprendre le mécanisme et profiter de cette fragilité pour obtenir ce qu’il ou elle veut. David explique : « Mon ex-compagne n’a pas les mêmes moyens financiers que moi, ce qui crée certaines tensions à l’approche de Noël ou des anniversaires. Après quelques épisodes malheureux, on a fait l’effort de se concerter avant les fêtes pour éviter que notre fille soit témoin de nos différents. Parfois, on offre un plus gros cadeau en commun ».

Dois-je inviter mon ex à la fête pour le bien-être de mes enfants ?

Pourquoi pas, si vous partagez encore une certaine complicité. Encore faut-il ne pas leur donner de faux espoirs ! Un enfant peut voir ses repères bousculés lorsque ses parents séparés se réunissent à nouveau et donnent l’impression d’une unité familiale retrouvée. Attention aussi au cauchemar organisationnel dans les familles recomposées : quid des nouveaux conjoints et de leurs enfants ?

Je passe mon premier Noël de divorcé(e) avec mes enfants

Inconsciemment ou pas, de nombreux parents séparés insufflent de la nouveauté pour chasser la nostalgie qui peut les envahir à Noël. Jean-François a pris l’habitude d’inviter ses deux ados au restaurant avec sa nouvelle compagne : « Je me suis retrouvé seul, voulant à tout prix organiser un réveillon parfait. Ca a vite tourné au fiasco culinaire ! Depuis, je réserve un bon resto et on passe le réveillon de Noël à l’extérieur ». Martine a fait table rase de ses anciens réveillons : « Ça me rappelait trop de vieux souvenirs. J’ai décidé de changer tout : la vaisselle, la déco de table et surtout le menu. Fini le gibier, la bûche et les guirlandes clignotantes ! ».  Une séparation, ça change les gens. Il est normal que les traditions familiales évoluent pour mieux correspondre à la nouvelle vie de chacun. Et si l’on se sent mieux ainsi, c’est tout bénéfice pour les enfants !

Je passe mon premier Noël de divorcé(e) sans mes enfants

Les parents séparés s’accordent pour dire que ce moment est difficile à passer. « Après quelques années, on est rôdé », explique Sandra, qui a trouvé des stratagèmes pour ne pas passer Noël toute seule. « Je me suis fait de nouveaux amis qui sont pour la plupart dans mon cas. On en profite pour se réunir au réveillon et on passe un bon moment sans déprime. Je sais que mes enfants sont bien chez leur père donc je ne me fais pas de souci pour eux ». Il faut se rassurer : il y aura d’autres Noëls avec les enfants et on a toute l’année pour profiter d’eux. C’est le moment de prendre soin de vous !

Et vous ? Cette période vous touche-t-elle particulièrement après votre séparation ? Quelles sont vos expériences, vos nouvelles traditions de Noël ? Partagez vos expériences ici !

Signalétique dans les jeux vidéo : protégeons nos enfants

jeux vidéo - 2houses

La période de l’année la plus propice aux cadeaux arrivant à grandes enjambées, nous allons nous intéresser cette semaine à la violence que l’on peut retrouver au sein des jeux vidéo. Pour protéger nos enfants, l’Union Européenne a mis sur pied une réglementation : PEGI. Faisons le point…

Tout d’abord, avant d’offrir un jeu vidéo à un enfant, il faut s’assurer que cela ne procurera aucun préjudice à son équilibre. En effet, à la maison, une console est présente pour plusieurs individus d’âges différents, il faut que chacun puisse y trouver son compte. L’Union Européenne a donc décidé de créer une signalétique, appelée PEGI (Pan European Game Information). Elle tient compte de l’âge conseillé pour jouer à un jeu vidéo, mais également des contenus du jeu pouvant être inappropriés.

A quel âge peut-on jouer à un jeu vidéo ?

Une signalétique de base permettant à tous de jouer, sans violence (les cartoons sont une exception autorisée),  nudité ou langage grossier.
La différence avec la catégorie précédente est minime. Nous constatons dans ces jeux des scènes ou des sons pouvant potentiellement effrayer des enfants.
Nous sommes ici à un âge où nos enfants se sentent plus proche de l’âge adulte, et cette signalétique le démontre clairement. Nous retrouvons de la violence sous une forme graphique ainsi que des grossièretés sans pour autant tolérer les insultes à caractère sexuel.
Nos ados sont devenus grands, nous pouvons trouver dans cette classification de la violence ou un contact sexuel, sans oublier un langage grossier ainsi que l’utilisation de tabac, drogue ou activités criminelles.
Cette rubrique a été créée uniquement pour accentuer la violence et démontrer un certain niveau de violence crue.

Quelles sont les autres indications sur les jeux vidéo ?

Un jeu indiquant cette signalétique contiendra des expressions grossières.
La discrimination est également présente dans les jeux vidéo. Pour lutter contre cela, la réglementation PEGI précise lorsqu’il y en a au sein d’un jeu.
Nous souhaitons tous protéger nos enfants. Sachez que si ce logo apparait sur l’un de ses jeux vidéo, ce dernier pourrait lui faire peur.
Ce fléau qu’est la drogue se trouvera dans ce jeu vidéo. A éviter si vous souhaitez protéger votre enfant de toutes les addictions dangereuses pour la santé.
Les jeux de hasard seront présents dans un jeu comportant cette signalétique. Votre enfant pourrait même y apprendre les règles.
Un jeu vidéo présentant cette signalétique montrera des scènes de nudité ou encore des comportements ou des allusions de nature sexuelle.
La violence, bien qu’expliquée en fonction des âges, sera présente dans ce jeu.
Il sera possible de jouer en ligne à ce jeu, c’est-à-dire à plusieurs afin de s’affronter.

Comme vous le comprenez, le monde du jeu vidéo est ouvert à tous les âges, pour les plus petits dans un but ludique et éducatif alors que pour les plus grands il peut s’agir d’une occupation pour se détendre dans le but de se défouler. La réglementation PEGI proposée par l’Union Européenne vous donnera de bons conseils afin de satisfaire les plus grands et les plus petits. Vous sentez-vous mieux informés à l’heure d’acheter un jeu vidéo pour vos enfants ?

Enfant : quand les nuits virent au cauchemar

enfant - 2houses

La nuit, le corps et la pensée s’expriment à travers le subconscient. Nous revivons les événements de la journée sans barrière. Les enfants aussi s’expriment la nuit de différentes façons.

Le sommeil peut être perturbé quand la journée a été riche en émotions ou que les habitudes ont été bousculées (changement d’écoles, décès, séparation…). Mais dans ce cas, tout rentre bien vite dans l’ordre.
Si la situation perdure, elle et souvent synonyme de mal-être…

Le refus d’aller se coucher pourrait mettre en avant un manque de « présence » des parents. L’enfant veut prolonger le temps qu’il passe avec ses parents en repoussant l’heure du « dodo ».

La peur du noir est une autre forme du trouble du sommeil. Celle-ci se manifeste aux alentours des 2 ans, quand l’enfant découvre que l’on peut ressentir un sentiment positif mais aussi un négatif pour le même individu. Dans le noir, il est seul face à lui-même.

S’il s’agit de cauchemars, rassurez et consolez votre enfant mais ne diminuer surtout pas ce qu’il vient de vivre !
Mais attention, les enfants sont très malins. Le cauchemar est l’excuse idéale pour attirer papa et maman près de soi.

Vient enfin le retour dans le lit de papa et maman. Pourquoi ? C’est un besoin de réconfort, par peur ou c’est un questionnement sur ce que font les parents quand il n’est pas là ? Quelle que soit la raison, ce comportement montre le manque de sécurité.

Vous trouverez plusieurs pistes à explorer dans l’article de psychologies.com

Voici quelques idées  à découvrir sur  le sujet :

  • « Cet enfant qui ne dort pas » aux éditions Albin Michel – voir un aperçu
  • « Peur du noir, monstres et cauchemars, Comment rassurer votre enfant » aux éditions Albin Michel
  • « Chacun dans son lit » aux éditions L’école des loisirs
  • Surmonter la peur grâce aux peluches de Fear hunters

Avez-vous du faire face à ces situations ? Comment les avez-vous gérées ?

Aie, Maman et Papa divorcent… Comment l’annoncer à ses enfants?

parents divorcés - 2houses

Rien ne va plus, Papa et Maman ne s’entendent plus et ne s’aiment plus…et ils ont décidé de se séparer

Comment communiquer sur cette séparation ?

Le divorce est souvent vécu comme un moment bouleversant et pas toujours facile à accepter tant pour les enfants que pour les parents.

Le divorce doit avant tout rester une histoire de couple. Les causes de la séparation ne regardent pas les enfants.
En les mettant d’une certaine manière à distance, vous les protégerez notamment des conflits de loyauté, de culpabilité…
Ce qui compte avant tout, c’est la vie de vos chéris au quotidien, afin de préserver leur équilibre, leur permettant de se construire en tant qu’adultes.

Il n’y a pas vraiment de recette miracle mais le dialogue, la sérénité et du bon sens sont vos principaux atouts pour affronter cette situation.

Que dire à vos enfants ?

Voici quelques conseils pour expliquer la séparation à vos enfants :

  • Rassurez- les en leur montrant l’amour que vous leur portez en tant que parents
  • Ne vous mettez pas de pression excessive et faites preuve de bon sens en tenant compte de la psychologie des vos enfants
  • Concertez vous et préparez ensemble ce que vous allez dire
  • Choisissez le bon moment, pour en parler ensemble, quand les deux parents sont présents, dans le lieu familial
  • Donnez un message simple et compréhensible avec des mots adaptés à l’âge de vos enfants : « Papa et Maman ont décidé de se séparer, cela veut dire qu’ils ne vont plus vivre ensemble »
  • Dites la vérité à vos enfants, ne leur mentez pas, en leur expliquant qu’ils ne sont pas responsables de la séparation
  • Parlez leur avec des mots réconfortants, expliquant ce qu’il adviendra d’eux dans leur quotidien, l’endroit où ils vont vivre

Et vous ?
Comment avez-vous annoncé votre séparation à vos enfants ?

Vous avez envie de témoigner ? Partagez vos commentaires ici