Toutsurmonado: Votre ado invite son ami(e) à dormir à la maison

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Pas facile pour les parents d’imaginer que leur bébé qui rentre dans l’âge adolescent est en mesure d’avoir des rapports sexuels et peut devenir à son tour parent. Avant de dramatiser la situation et de croire que votre fille va tomber enceinte ou que votre fils risque une maladie sexuellement transmissible, imaginez votre ado responsable !

Ça y est ! C’est un grand jour pour votre ado ! Il a décidé de vous présenter sa petite amie ou son petit ami. Parfois, pour les parents, ce sera la surprise. Votre ado aura débarqué à la maison après les cours accompagné de son amoureux(se). Et voilà, les présentations se font naturellement au pied de la porte. Et il vous demande illico si elle ou il peut rester dormir ce soir à la maison. Et vous, au lieu de crier qu’il n’en est pas question, vous allez garder votre calme et dire que c’est possible si les parents du jeune homme ou de la jeune fille sont au courant.

Comment réagir ?

En accord avec les ados, vous allez téléphoner aux parents de votre invité(e) pour vous assurer qu’il n’y a pas anguille sous roche. Une fois que vous vous êtes assuré(e) de l’accord parental de l’invité(e), détendez-vous ! Si votre ado vous a présenté sa ou son chéri c’est que c’est un grand jour pour lui. Il vous fait confiance et a envie de franchir cette étape. Votre ado est amoureux. Ne lui gâchez pas ce plaisir ! Et puis, le fait de venir à la maison avec sa compagne ou son compagnon, c’est que votre ado se sent plus à l’aise dans un endroit qui lui est familier. Il est rassurant que votre ado ait pris cette initiative au lieu de se retrouver dans un endroit glauque. De par son initiative il vous montre aussi qu’il n’est plus un enfant. A partir de là, vous allez assurer la soirée en évitant de glisser des somnifères dans le repas que vous aurez préparé.

Ceci dit, vous êtes en droit, si cela ne vous convient pas, d’accepter que l’invité(e) reste dormir dans votre maison mais dans une autre pièce que dans la chambre de votre ado. Si, au contraire, vous êtes prêts à accepter la situation, vous pouvez vous assurer qu’ils ont pris les précautions nécessaires. Le papa peut se charger d’en discuter discrètement avec son fils ou la maman avec sa fille. Le préservatif, ne l’oublions pas, reste le meilleur moyen de protection contre la maternité et les maladies sexuellement transmissibles.

Votre ado a franchi une étape. Celle de la confiance dans les parents. Il n’est pas facile pour les parents de se rendre compte que son ado grandit, qu’il devient autonome et que lui aussi peut devenir parent. La rencontre avec un autre est une forme de rupture avec les parents.

Votre ado vivra mieux sa relation amoureuse si vous lui avez appris à avoir confiance en lui. Il franchira l’étape de la relation sexuelle si et seulement si il se sent prêt. Faîtes-lui confiance et ne cherchez pas à connaître les détails de sa relation, ce qui ne serait pas respectable pour lui comme pour vous. Il construira sa vie amoureuse à partir de votre exemple, de ce qu’il aura vu et entendu de la bouche de ses parents. Rassuré(e) ?

Par Toutsurmonado.wordpress.com
Image publiée par Nutrition.fr

De l’enfant roi à l’adulte tyran

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Vous n’aurez aucun mal à les identifier : depuis celui qui vous marche sur les pieds dans le bus pour se jeter sur le siège libre, jusqu’au malotru qui farfouille dans ses pop-corn au cinéma, en passant par le conducteur qui stationne en double file devant la boulangerie sans se soucier de la circulation… Tous ceux que le psychologue Didier Pleux nomme les « adultes tyrans ». Des personnalités centrées sur elles-mêmes, indifférentes ou presque à leur entourage, et dont le nombre serait en augmentation.

Certes, les gros égoïstes infatués ont toujours existé (Molière et Feydeau les ont mis en scène), et les « sales gosses » d’antan ne sont pas une nouveauté : dans son roman Quel amour d’enfant !, la comtesse de Ségur (Hachette Jeunesse, « Bibliothèque rose », 2007) met en scène une odieuse Gisèle, enfant gâtée – comme on le dit d’une pomme ou d’une dent – qui hurle à la moindre contrariété. Mais pour le psychologue, nous n’en sommes plus à quelques cas épars : « J’ai eu affaire, ces dernières années, à une augmentation des consultations d’hommes et de femmes victimes de ces personnalités tyranniques, mais aussi d’adultes tyrans eux-mêmes, traînés dans mon cabinet par leur conjoint ou leurs parents.» Ce qui l’a frappé, c’est l’absence d’empathie ou de compassion. « Leur comportement me fait tout à fait penser à celui de certains délinquants dont j’ai pu m’occuper : pas de remords, pas de culpabilité. Moi d’abord », constate-t-il.

Des personnalités auto-centrées

Une montée de ces tempéraments difficiles repérée également par Cécile Ernst, professeure de sciences économiques en banlieue parisienne et auteure d’un livre analysant son expérience : « Les adolescents auxquels j’enseigne depuis quinze ans n’ont jamais appris à tenir compte des autres, le collectif n’a aucun sens à leurs yeux. Ils sont devenus leur propre référence, incapables de se remettre en question. Nous sommes face à un phénomène inquiétant, dont il est temps de prendre conscience. D’autant plus qu’une partie d’entre eux atteint maintenant l’âge adulte. » L’enseignante se souvient de cet élève qui hurlait suite à une mauvaise note, et l’insultait en cours. Jusqu’au jour où, face à sa mère, convoquée par la direction, le jeune homme s’est effondré en réalisant que sa professeure n’était pas qu’une fonction, mais aussi une femme qui souffrait.

La psychosociologue Dominique Picard, qui travaille sur les codes sociaux depuis des années, nuance : « On ne peut pas savoir objectivement si l’incivilité augmente, mais on peut noter qu’elle est de plus en plus ressentie et mal vécue. » Si l’on se réfère à la montée des incivilités dans les transports en commun, une étude de la RATP publiée le 26 juin 2012 fait apparaître que 97 % des usagers ont été témoins ou victimes de gestes grossiers, au top desquels on trouve la conversation téléphonique à haute voix, le saut au-dessus des tourniquets, l’entrée en force dans la rame sans laisser descendre les autres voyageurs.

Un égo surdimensionné ?

Comment expliquer le comportement de ces adultes mal élevés ? Face à ces patients d’un nouveau genre, Didier Pleux a d’abord sondé leur enfance. « Ces mal embouchés avaient-ils été mal aimés, incompris, empêchés de s’exprimer dans leur enfance ? Pas du tout. Je n’ai constaté aucune carence affective, mais au contraire une survalorisation de leur personnalité. Tous ceux qui viennent en consultation parlent d’une nostalgie de l’enfance, moment où tout est possible, moment de la toute-puissance. La vie doit être plaisir et tout leur est dû. »

Pour lui, il faut chercher du côté du basculement de la génération élevée dans la rigidité du sur-moi et de la puissance parentale – étudiés d’ailleurs par la philosophe et psychologue Alice Miller – jusqu’au milieu des années 1960. Leurs enfants, la génération de Mai 68 et des années 1970, sont devenus parents à leur tour, refusant les carcans de l’éducation subie, rêvant de donner à leur progéniture ce dont ils avaient été privés : la liberté et l’épanouissement. Ils ont ainsi été surinvestis, surstimulés, adulés et devenus centre de l’attention familiale.

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Par Christilla Pellé Douel pour Psychologies.com

Pardonner à ses enfants

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De la banale déception à la rupture totale, les blessures que peuvent infliger les enfants à leurs parents ne manquent pas. Reconnaître ses souffrances, accepter ses failles, faire le deuil de l’enfant parfait… Le chemin jusqu’au pardon est long, mais nécessaire, pour nouer, avec son enfant devenu adulte, une relation apaisée. Les explications de Maryse Vaillant, psychologue et auteure de Pardonner à ses enfants (Albin Michel, 2012).

Vous écrivez Pardonner à ses enfants dix ans après Pardonner à ses parents. Est-ce une suite logique ?

Maryse Vaillant : C’est en réalité une suite très paradoxale, dont je pensais au départ qu’elle serait bien plus logique qu’elle ne l’est vraiment. Le temps du pardon est le même, puisqu’il s’agit d’un temps psychique que l’on ne peut quantifier. Mais le cadre, lui, n’a rien d’identique, ni de symétrique. Pardonner à ses parents, répondait à la question « Comment devenir l’enfant adulte de ses parents ? ». Pardonner à ses enfants répond à la question « Comment devenir le parent d’un adulte ? ».

Ce pardon parental, qu’a-t-il de si particulier ?

Maryse Vaillant : Les relations familiales sont entravées par les obligations qui sont celles de la parentalité. En tant que parent, on est responsable de son enfant. Il y a donc forcément des petits pardons quotidiens qui viennent émailler l’éducation. Et nous ne pouvons pas tenir le compte de toutes les incartades, de toutes les difficultés que nous pardonnons au jour le jour, sans y penser. Mais le pardon dont je parle dans le livre est un pardon psychique, c’est le pardon que l’on accorde, ou non, à son enfant devenu adulte. On ne pardonne pas à un fils ou à une fille de dix ans comme on pardonne à un homme ou à une femme de trente ans. Et pas pour les mêmes raisons.

L’expression « pardonner à ses enfants » peut choquer. Comment l’expliquez-vous ?

Maryse Vaillant : C’est à cause du fantasme de la grande oblativité parentale : l’amour toujours, l’amour sans défaut. Dans notre idéal de l’amour parental, la question du pardon aux enfants ne se pose même pas. Nous les aimons, et puis c’est tout. C’est le tabou de l’amour sans condition. Alors qu’en réalité, il y a toutes ces pilules qui ne passent pas, toutes ces amertumes qui persistent, tous ces reproches qui ne sont pas dits… Du simple malentendu à la vraie rupture, il faut parvenir à pardonner pour se réconcilier.

Pour pouvoir pardonner, vous expliquez qu’il faut aussi pouvoir reconnaître que l’on a été blessé. C’est une démarche difficile pour un parent ?

Maryse Vaillant : Nous voudrions que nos enfants soient non seulement le fruit de nos entrailles, mais aussi de notre éducation. Nos enfants n’étant pas parfaits et idéaux, nous avons, dès leur naissance, mille petites piqûres d’amertume que nous nous interdisons de penser, que nous refoulons. Il est très difficile d’accepter que nos enfants ne correspondent pas à notre imaginaire de perfection. On voudrait qu’ils soient beaux, intelligents, heureux… Et qu’ils ne nous fassent jamais de mal. À la fois pour réparer ce que, peut-être, nous n’avons pas eu nous-même, mais aussi parce que c’est ce qui nous fait sentir bons parents.

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Par Anne-Laure Vaineau pour Psychologies.com

Mon enfant bégaie, comment l’aider ?

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Le bégaiement qu’est ce que c’est ?

Le bégaiement est un trouble de la parole habituellement associé à un trouble de la communication et du comportement.

Il se traduit par une difficulté à parler de façon fluide. Des syllabes sont répétées ou prolongées de façon involontaire.

Bégaiement : les statistiques

– 1% de la population est touché par ce handicap.
Les garçons sont beaucoup plus fréquemment concernés que les filles.
– Les premiers bégaiements débutent généralement entre 3 et 7 ans.
20 % des enfants auront bégayé à un moment ou à un autre de leur enfance.
– Dans la plupart des cas, le bégaiement disparait lorsque l’enfant grandit.
– Traité avant les 8 ans de l’enfant ou dans la première année qui suit l’apparition du bégaiement, il a toutes les chances de disparaitre.

Facteurs favorisant le bégaiement

Le bégaiement apparait lorsque l’enfant est en situation de communication, ce qui explique que lorsqu’il chante ou dans un cours de théâtre, il ne bégaie pas.

Facteurs favorisant le déclenchement du bégaiement :
L’émotion, la fatigue, la peur de bégayer ou encore un tempérament anxieux ou perfectionniste.

Facteurs physiques pouvant accentuer le bégaiement
Malformation des organes phonatoires, problème au niveau de l’oreille.

Facteurs environnementaux favorisant le bégaiement
Pression parentale trop forte concernant l’expression orale. Reproches constants, indifférence face aux problèmes de l’enfant.
Ambiance familiale conflictuelle (divorce des parents…) ou évènements mal vécus par l’enfant (naissance d’une petite soeur, déménagement, changement d’école, accident, décès d’un grand parent…)

Bégaiement infantile

Que ressentent les enfants face à leur bégaiement ?

Les enfants souffrant de bégaiement évitent le contact visuel avec leur interlocuteur.
Ils ne prononcent pas certains mots car ils savent qu’ils vont butter sur leur prononciation.
Certains enfants évitent même de parler.

Les enfants qui bégaient éprouvent fréquemment :
– De la honte
– De la culpabilité
– De la frustration
– De la perte de confiance en soi

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Par Nathalie Barenghi pour Auféminin.com

Après-rupture : 10 étapes vers la joie de vivre

l'après-rupture : une étape difficile - 2houses

Vous shoppez frénétiquement, vous vous ruez sur le chocolat ou vous rappelez votre ex en douce ? Pas d’inquiétude : c’est normal, c’est obligé, et c’est bon signe.

Rompre n’est pas jouer. Ça fait mal, ça fait pleurer et ça donne envie de dormir toute la vie. Cela dit, rompre ressemble assez à une mini-marelle, avec des cases sur lesquelles on doit toutes s’arrêter, quitte à passer son tour jusqu’à ce qu’on ait compris. Colère, euphorie, blues : ce qu’il y a de bien, c’est que les copines sont toutes passées par là. Ce qu’il y a de mieux, c’est que l’on va décrypter tout ça et avancer vitesse grand V jusqu’à la case liberté grâce aux conseils d’Ahlam Fennou, psychothérapeute.

L’étape refus : « Il va revenir. »

« Je ne t’aime plus, je te quitte. » Sa phrase a beau être claire (sujet-insulte-conséquence), elle vous glisse dessus comme un seau d’eau sur une toile cirée. Il est fatigué, surmené, il pète les plombs, ça va lui passer. Tout va rentrer dans l’ordre. Pourtant, il est parti avec trois sacs de voyage et il a claqué la porte. Bon, il a laissé sa brosse à dents (la vieille) et un bouquin (qu’il a fini de lire), c’est bon signe ça, non ? Non. De toute façon, c’est impossible qu’il vous laisse. Vous interprétez chacun de ses gestes, chacun de ses mots de manière à vous convaincre qu’il va revenir. « Tu crois que la troisième virgule à la fin de son mail veut dire qu’il est prêt à discuter ? » Vous l’attendez, vous y croyez, la rupture, c’est comme les accidents, ça n’arrive qu’aux autres. Le risque : continuer à laver son linge des années après son départ et avoir le cœur qui fait des bonds à chaque fois que la porte ou le téléphone sonne : et si c’était lui ?

L’avis du psy

L’abandon est la plus grande des blessures de l’être humain. La rupture ramène à toutes les situations d’abandon du passé, la première étant la naissance. C’est pour cette raison qu’elle est intolérable. Le cerveau filtre l’information, le message ne passe pas, car l’inconscient n’est pas prêt à vivre un tel choc. La réalité finit le plus souvent par reprendre le dessus car on perçoit plus ou moins vite la faille entre ce que l’on vit et ce que l’on voudrait se laisser croire.

L’étape colère : « Tu n’es qu’un sale con, pauvre minable. »

Ça y est ! La réalité vous est apparue sous la forme d’une grande claque. Aïe. Mais comment ose-t-il vous insulter à ce point ? Vous zappez la crise de larmes et vous mettez directement en mode crise de nerfs. Il n’a pas le droit de vous faire ça à vous. C’est un scandale. Du coup, vous n’avez plus qu’un but : le blesser. Pour séduire ou briser un homme, une seule cible : sous la ceinture. Vous lui lancez un méprisant : « De toute façon, tu ne m’as jamais fait jouir ! » Ou bien vous vous attaquez au prolongement de son pénis : vous rayez sa voiture. Non mais. Vous avez les nerfs à vif, tout est prétexte à casser ou à crier. Si vous vous écoutiez, vous vous mettriez facilement à détester tous les hommes jusqu’à nouvel ordre.

L’avis du psy

Nous ne sommes plus l’enfant roi qui régit son monde par ses cris. C’est cette perte de contrôle qui nous met dans un tel état de rage. Comme l’enfant qui casse son jouet après avoir hurlé pour l’obtenir, on ne peut ni posséder l’autre ni le gérer, alors on veut le démolir. La colère est bénéfique dans un premier temps car elle permet de dégager la frustration et d’exprimer ses émotions. Par contre, il faut la réguler en étant bien consciente de son origine. Pensez à mettre à profit la période qui suit une explosion de colère pour vous demander ce que vous voulez vraiment.

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Par Cosmopolitan.fr

Toutsurmonado : L’argent de poche

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Votre ado arrive à un âge où après les cours il aimerait prendre un café avec ses copains ou ses copines. Il aimerait inviter sa petite amie au cinéma. Il voudrait s’acheter le dernier jeu vidéo qui vient de sortir. Pour toutes ces raisons, votre ado a besoin d’argent. Soit, il en a tous les mois soit, il vous en demande à chaque fois qu’il veut faire un achat. Votre ado n’est plus un enfant et il doit prendre ses responsabilités et savoir gérer un budget.

L’argent de poche pour le responsabiliser

Quelque soit l’achat, votre ado doit être en mesure de gérer son propre budget et pour cette raison il est préférable qu’il reçoive une somme d’argent qui n’a pas besoin d’être importante mais suffisante pour qu’il apprenne à le dépenser. S’il souhaite un jeu vidéo, au lieu que vous lui achetiez directement, il aura son propre argent et s’il n’a pas suffisamment, il apprendra à faire des économies pour pouvoir l’obtenir. Il apprend ainsi la valeur des choses et à gérer son propre budget. A vous de ne pas lui compléter la somme manquante s’il veut se procurer un bien. L’idée est bien de le responsabiliser et de lui faire comprendre la valeur de chaque chose obtenue. Par ailleurs, il fera deux fois plus attention à un objet qu’il aura acheté lui-même que si c’est vous qui lui avait payé. Aussi, il réfléchira à deux fois à l’importance du bien qu’il veut acquérir. Il se demandera si c’est vraiment indispensable d’acheter telle ou telle chose. Il fera plus attention à son argent qu’au votre.

L’argent de poche pour l’aider à devenir autonome

Avoir de l’argent de poche est aussi une certaine forme de liberté qui lui permet de ne pas vous dire nécessairement ce qu’il a dépensé. A votre manière vous lui faite confiance et lui, acquiert tout doucement une certaine autonomie. En effet, il a peut-être pas envie de vous demander d’argent pour offrir le cinéma à son copain ou à sa copine. Il conserve ainsi son jardin secret et vous, vous respectez sa vie privée. Même s’il n’est à vos yeux encore qu’un enfant, il a besoin de s’émanciper et de prendre lui aussi des responsabilités. Et les responsabilités s’apprennent au fur et à mesure par des actes liés au quotidien. Et puis, vous n’êtes pas à l’abri qu’il est envie de vous offrir un petit cadeau pour votre anniversaire. Ne vous attendez pas quand même à une surprise qui ne soit pas liée à un événement !

Oui à l’argent de poche

Alors l’argent de poche pour un ado, on dit oui. Pas besoin que ce soit une somme importante. Que ce soit déjà une somme dans vos moyens. Et s’il veut plus, il apprendra à économiser pour obtenir ce qu’il désire ou à réfléchir sur son envie d’obtenir le bien convoité. Il se dira peut-être que finalement…

On dit oui à l’argent de poche car il apprendra à prendre ses responsabilité et à gérer un budget.

On dit oui à l’argent de poche car il n’aura plus besoin de vous réclamer quoi que ce soit et apprendra à devenir autonome.

Et on dit oui à l’argent poche parce qu’en tant que parent, vous souhaitez voir votre ado devenir responsable de ses achats et libre de ses choix.

Par Toutsurmonado

Toutsurmonado : Mon ado me désobéit

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Pourquoi est-ce qu’il vous désobéit ?

Votre ado refuse d’obéir aux règles les plus élémentaires qui régissent la sphère familiale alors que jusqu’à présent, vous n’aviez aucune difficulté à les faire respecter.

En fait, votre ado se demande pourquoi il devrait obéir à des règles qu’il respectait en tant qu’enfant alors qu’aujourd’hui il grandit. Pour lui, obéir à ces règles revient à se soumettre à votre autorité. Il considère qu’il n’est plus un enfant et qu’il n’est plus nécessaire de s’y plier.

Quelle attitude adopter ?

Il vous revient de ne pas abdiquer. Il est nécessaire qu’il respecte les règles établies au sein de votre foyer. A vous de lui faire comprendre que le non respect des règles peuvent ébranler le système mis en place au sein de la famille et par là son équilibre.

Il vous revient de lui faire comprendre que si tous les membres de la famille agissaient comme lui, la structure familiale en pâtirait. Chacun a un rôle à jouer pour respecter la liberté de chacun au sein de la famille. Un tel doit ranger sa chambre, l’autre doit ranger ses jouets qui traînent dans le salon, l’autre doit mettre la table et ainsi de suite.

Par contre, vous pouvez lui dire que vous comprenez qu’il n’est plus un enfant et que vous êtes prêts à trouver avec lui un compromis, une négociation pour lui attribuer de nouvelles tâches. Mais, dans tous les cas, il ne peut échapper aux respects des règles.

Il vous revient de lui faire comprendre qu’on commence par respecter les règles à la maison puis ensuite à l’école, au travail, en sortie, etc.

En respectant les règles établies, on respecte l’autorité. On impose son autorité non pas par la force ni la séduction pour soumettre son ado. On impose son autorité pour aider son ado à respecter les règles et la loi pour qu’au final il soit libre de faire des choix.

Si vous abdiquez, vous montrez à votre ado que finalement il n’est pas nécessaire de respecter l’autorité et cela ne va pas l’aider à grandir mais au contraire à le mettre en difficulté face aux règles extérieures de la maison.

C’est à vous de lui montrer l’exemple. Vous devez insister, répéter.

Le respect des règles, c’est la base de l’éducation.

Par toutsurmonado.wordpress.com

Impôts 2013 (France) : les enfants mineurs à charge

enfants mineurs à charge pour les impôts français - 2houses

Les enfants mineurs, c’est-à-dire âgés de moins de 18 ans au 1er janvier 2012, sont automatiquement considérés comme étant à la charge de leurs parents d’un point de vue fiscal.

Aucune distinction n’est faite entre les enfants légitimes ou naturels dès lors qu’ils ont été reconnus ou adoptés.

La prise en compte des enfants mineurs permet de majorer le nombre de parts auquel le foyer fiscal a droit. Cette majoration dépend de la situation familiale des parents.

La date à retenir pour vos charges de famille

En principe, c’est au 1er janvier de l’année d’imposition que le fisc se place pour apprécier les personnes à votre charge fiscalement.

Toutefois, en cas d’augmentation du nombre de personnes à charge en cours d’année, il tient compte de votre situation au 31 décembre (ou à la date du décès, pour la déclaration déposée au nom du défunt). C’est la situation la plus avantageuse pour vous qui est retenue.

A noter : Un enfant né et décédé au cours de la même année est compté à charge de ses parents puisque sa naissance a été déclarée à l’état civil.

Les enfants mineurs recueillis ou adoptés

Un enfant mineur recueilli fait partie de votre foyer fiscal s’il vit chez vous et si vous assurez son entretien et son éducation. Peu importe qu’il ait ou non un lien de parenté avec vous.

Vous pouvez par exemple rattacher un enfant privé de sa famille, si vous ne percevez aucune aide (à l’exception des allocations familiales). Vous pouvez aussi rattacher un petit enfant devenu orphelin ou dont les parents sont infirmes.

À l’inverse, vous ne pouvez pas rattacher un enfant placé chez vous par l’aide sociale, ni un enfant hébergé seulement pendant les vacances.

L’enfant que vous avez recueilli alors qu’il était mineur peut demander son rattachement à votre foyer une fois devenu majeur, dans les mêmes conditions que les autres majeurs, s’il ne perçoit aucun revenu.

L’enfant adopté mineur est compté fiscalement à charge de ses parents adoptifs, que l’adoption soit plénière ou simple. Après sa majorité, il peut demander son rattachement à votre foyer dans les mêmes conditions que les autres enfants majeurs (il a moins de 21 ans, ou moins de 25 ans et est étudiant).

Enfants mineurs à charge si vous êtes marié ou pacsé

Vous avez droit à deux parts auxquelles s’ajoutent une demi-part supplémentaire pour vos deux premiers enfants à charge et une part entière par enfant à partir du troisième.

Les enfants mineurs que votre conjoint ou partenaire de Pacs a eus d’un « autre lit » et dont il a la charge à titre principal ou dans le cadre d’une résidence alternée sont rattachés au foyer fiscal formé par votre couple.

Par exception, si vous êtes soumis à une imposition séparée, ils ne peuvent par être comptés à votre charge car ils font partie du foyer fiscal « personnel » de votre conjoint ou partenaire. Il en va de même, l’année du mariage ou du Pacs, si vous optez pour des déclarations séparées.

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Par dossierfamilial.com

Mode d’emploi pour parents d’ados

mon ado grandit et veut décider de sa vie - 2houses

Notre ado apprend à devenir quelqu’un et à se passer peu à peu de nous. Mais cette étape, aussi stimulante soit-elle, suscite son lot d’émotions. Voici des pistes pour mieux communiquer.

«C’est mon corps! Je peux bien faire ce que je veux!»

Camille, 16 ans, veut se faire percer le nez, mais son père refuse. «À mon âge, je sais ce que j’aime. Et j’aime les piercings. Mon père trouve ça laid et me parle de dangers et d’infections. Je voudrais qu’il respecte mes choix et mes goûts

Ce qu’en dit l’experte: «Il faut choisir nos batailles, rappelle Danie Beaulieu. Les cheveux orange, le fond de culotte à terre, l’allure gothique, on peut trouver ça laid, mais est-ce dangereux? Est-ce si important?» Plus on se battra pour imposer notre opinion à notre jeune, plus ce style deviendra attrayant pour lui. Il affirme ainsi sa personnalité et, sur ce point, on devrait lui donner beaucoup de latitude.

On garde notre énergie pour ce qui laisse des traces, comme les piercings et les tatouages. Comme l’ado a tendance à vivre dans l’immédiat, notre rôle consiste à l’aider à se projeter dans l’avenir. On lui demande s’il aime encore Caillou ou tout autre personnage qu’il aimait auparavant. Puis, s’il serait heureux d’avoir Caillou tatoué sur le corps. «L’objectif, c’est de lui faire réaliser que ses goûts ont changé et changeront encore, dit Danie Beaulieu. Que sa passion d’aujourd’hui lui fera peut-être honte plus tard.» Bien sûr, on lui demande aussi s’il connaît les risques pour la santé. Cette stratégie est plus efficace qu’un non catégorique. «On l’amène ainsi à réfléchir aux conséquences à long terme et, peut-être, à changer d’idée, explique Danie Beaulieu. Si on est trop autoritaire, on l’incite à s’opposer.» On court alors le risque qu’il se fasse tatouer ou percer à notre insu.

«Je ne veux pas aller en vacances avec vous.»

Cet été, Gabrielle, 15 ans, n’ira pas en voyage avec sa famille. Elle préfère participer à une immersion en anglais: «Je veux faire mes propres affaires», dit-elle. Son père, François, est d’accord. «Je trouve normal qu’elle ne veuille plus nous suivre, qu’elle souhaite plus de pouvoir sur sa vie.» Nathalie, pour sa part, est moins zen devant le refus de son fils de 15 ans d’aller au chalet familial. «Il trouve ça plate. Je comprends, mais ça pose un problème, car il n’est pas assez mature pour rester seul à la maison.» La solution retenue? Y aller un week-end sur deux.

Ce qu’en dit l’experte: «Notre ado nous aime autant qu’avant, soutient Mélanie Gosselin, psychologue scolaire au secondaire. Toutefois, il doit se détacher de nous pour forger son identité et acquérir son indépendance.» Reste que cela peut compliquer drôlement l’organisation des vacances! Certes, on peut obliger notre grand à suivre. Mais deux semaines en camping avec un ado qui fait la gueule, est-ce notre définition des vacances? «Le mieux, c’est de l’impliquer dans la planification et d’inclure des activités qui l’intéressent», note la psychologue. Et, oui, cela peut signifier renoncer à notre séjour annuel au chalet de tante Denise. On peut faire des compromis sur la destination, la durée du séjour (un week-end chez Denise au lieu de deux), les activités, le type d’hébergement. Une autre piste pour amadouer notre jeune: emmener un de ses amis avec nous.

Si on le juge assez mature pour rester à la maison, on s’entend avec lui sur ce qui est permis ou non, comme recevoir des amis. On s’assure également qu’il peut joindre un adulte en tout temps. Enfin, on l’avise de ne pas écrire sur sa page Facebook que ses parents sont absents… 482 amis, ça fait un méchant party!

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Par Nathalie Vallerand pour Coup de pouce

Conseils : à chaque âge ses interdits

les interdits à mettre en place en fonction de l'âge de l'enfant - 2houses

Qu’est-ce que l’autorité parentale ?

Comment exercer une autorité pondérée, sereine et efficace ? Premier secret : la congruence. Autrement dit, bannir le :  » Fais ce que je dis, fais pas ce que je fais !  »  » L’éducation, c’est l’exemple « , répétait inlassablement Françoise Dolto. Illusoire en effet d’espérer imposer des règles et des lois qu’on ne respecte pas soi-même. Deuxième principe : la clarté et la continuité.

Dans son livre “Quels repères donner à nos enfants ?” (1), le psychologue Jean-Luc Aubert insiste sur ce point. Dire non trente fois par jour, formuler toujours les mêmes interdictions est certes un rôle ingrat. Seulement, aucun enfant n’intègre des règles floues, fluctuantes, ambiguës, aléatoires, arbitraires ou formulées d’une façon équivoque, sans conviction de leur bien-fondé. S’il doute de la détermination de ses parents à les faire appliquer, c’est raté !

Troisième impératif : le respect des places de chacun. L’autorité doit s’appuyer sur la différence d’âge. Les enfants, même très matures, ne sont pas des adultes miniatures. Les traiter en pseudo-égaux, en copains, en confidents ne fait que les angoisser. Le fossé des générations les aide à se structurer. Ces principes sont valables quel que soit l’âge de l’enfant. Seule la nature des interdits à poser évoluera. Plus facile à dire qu’à faire, pensez-vous ? Vrai. C’est pourquoi nous avons choisi quelques scènes types de la vie quotidienne. Non pour donner des solutions miracles, il n’y en a pas. Seulement quelques repères.

1- Albin Michel, Questions de parents, 1997.

L’enfant de moins de 2 ans

Quand l’enfant commence à marcher et touche à tout – phase d’exploration –, les premiers interdits doivent être formulés pour garantir sa sécurité. Encouragez-le aux découvertes mais signalez-lui les dangers. N’hésitez pas à dire fermement non : même s’il ne vous répond pas encore, il vous comprend très bien.

L’enfant de 2 à 3 ans

Il dit non à tout
 » Il dit non pour faire oui « , avait coutume de dire Françoise Dolto. C’est la phase de séparation-individuation. Si, quoi que vous lui proposiez, l’enfant refuse systématiquement, c’est pour mieux prendre ses distances et affirmer son identité. Il faut donc se réjouir et non se catastropher. Efforcez-vous d’être souple, de déjouer son obstination en attirant son attention sur une autre activité, la rigidité et le rapport de force conduisant à l’échec. Quand vous lui interdisez de traverser la rue en courant ou de toucher à la prise électrique, expliquez-lui que c’est pour le protéger, non pour lui imposer arbitrairement votre volonté.

Il tape les autres enfants, il mord, il casse leurs jouets
Soyez très ferme :  » Il est défendu de faire du mal aux autres et à soi-même !  » L’interdit de la violence est fondamental. C’est la  » charpente psychique  » grâce à laquelle l’enfant sera un adulte respectueux des lois et de l’ordre social, rappelle le thérapeute Patrick Delaroche. Mais ne le punissez pas par la loi du talion. Mordre un enfant pour lui montrer ce que ça fait est plus proche du sadisme que de l’autorité bien comprise ! Mieux vaut simplement lui expliquer que les coups font mal.

Il refuse de manger
Bouder la nourriture est un moyen de pression assez fréquent. L’enfant a le chic pour titiller ses parents là où ils sont vulnérables. Plus vous réagirez par la colère, plus vous essayerez de le forcer ou de l’amuser en  » faisant l’avion « , plus il refusera. N’en faites pas un enjeu, sinon les repas risquent de devenir des corvées au lieu d’être des moments conviviaux. Faites la trêve, mangez de bon appétit devant lui, variez les plats et les goûts que vous lui proposez et laissez-le manger à sa faim.

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Par Psychologies.com