Les psychologues sont souvent consultés à l’occasion des ruptures familiales provoquées par le divorce des parents, au moment de celui-ci ou après, à partir de difficultés exprimées soit par l’un ou l’autre des parents, soit par les enfants plus fréquemment, ou quelquefois avant, dans le souci d’une prétendue prévention.
« Je voudrais me séparer de mon mari et je voudrais savoir comment faire – ne pas faire – pour que cela se passe bien pour les enfants. »
Des couples viennent également, ensemble, au moment de la séparation, sur un mode « opératoire », chercher le mode d’emploi d’une rupture à l’amiable, simple, rapide et sans problème.
« Nous avons raté notre mariage, nous voulons réussir notre divorce ! »
« Nos enfants ne doivent pas en souffrir… Ils doivent seulement accepter l’idée que nous ne nous aimons plus… »
Ce genre d’expressions, que nous entendons souvent, comporte bien sûr une part de vérité… pour les adultes. Mais aussi une grande part de naïveté – ou d’hypocrisie –, dans l’absolu, au regard du cheminement affectif, familial et… judiciaire souvent, de la plupart des séparations conjugales quand les enfants y sont impliqués, malgré eux, et en vivent les conséquences au quotidien… et pour longtemps.