Les points de vue divergent !
Août 2001 : un article du journal » Le Point » lance le débat. L’auteur se réfère à un livre, » L’après-divorce » écrit par Claude Martin, sociologue et chercheur au CNRS. Celui-ci se base sur des études de psychologues et de sociologues pour affirmer qu’on ne peut établir de liens de causalité entre divorce et résultats scolaires. Selon lui, huit enfants de divorcés sur dix n’ont aucun retard scolaire, un taux en tous points égal à celui des enfants de couples non divorcés.
C’est le milieu socio-culturel d’origine qui est le facteur explicatif des écarts de résultats. En résumé, plus on est riche, mieux on s’en sort.
Cependant l’auteur ne donne pas d’indications sur les méthodes utilisées par ses sources.
Mai 2002 : une étude de l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED) comble cette dernière lacune. Elle se fonde sur deux études de l’INSEE dont la dernière remonte à 1997, et qui s’appuient sur des échantillons très importants. L’étude est largement évoquée et souvent commentée par la presse quotidienne et hebdomadaire.
Qu’écrit en substance l’auteur de l’étude, Paul Archambault ?