Impôts 2013 (France) : les enfants mineurs à charge

enfants mineurs à charge pour les impôts français - 2houses

Les enfants mineurs, c’est-à-dire âgés de moins de 18 ans au 1er janvier 2012, sont automatiquement considérés comme étant à la charge de leurs parents d’un point de vue fiscal.

Aucune distinction n’est faite entre les enfants légitimes ou naturels dès lors qu’ils ont été reconnus ou adoptés.

La prise en compte des enfants mineurs permet de majorer le nombre de parts auquel le foyer fiscal a droit. Cette majoration dépend de la situation familiale des parents.

La date à retenir pour vos charges de famille

En principe, c’est au 1er janvier de l’année d’imposition que le fisc se place pour apprécier les personnes à votre charge fiscalement.

Toutefois, en cas d’augmentation du nombre de personnes à charge en cours d’année, il tient compte de votre situation au 31 décembre (ou à la date du décès, pour la déclaration déposée au nom du défunt). C’est la situation la plus avantageuse pour vous qui est retenue.

A noter : Un enfant né et décédé au cours de la même année est compté à charge de ses parents puisque sa naissance a été déclarée à l’état civil.

Les enfants mineurs recueillis ou adoptés

Un enfant mineur recueilli fait partie de votre foyer fiscal s’il vit chez vous et si vous assurez son entretien et son éducation. Peu importe qu’il ait ou non un lien de parenté avec vous.

Vous pouvez par exemple rattacher un enfant privé de sa famille, si vous ne percevez aucune aide (à l’exception des allocations familiales). Vous pouvez aussi rattacher un petit enfant devenu orphelin ou dont les parents sont infirmes.

À l’inverse, vous ne pouvez pas rattacher un enfant placé chez vous par l’aide sociale, ni un enfant hébergé seulement pendant les vacances.

L’enfant que vous avez recueilli alors qu’il était mineur peut demander son rattachement à votre foyer une fois devenu majeur, dans les mêmes conditions que les autres majeurs, s’il ne perçoit aucun revenu.

L’enfant adopté mineur est compté fiscalement à charge de ses parents adoptifs, que l’adoption soit plénière ou simple. Après sa majorité, il peut demander son rattachement à votre foyer dans les mêmes conditions que les autres enfants majeurs (il a moins de 21 ans, ou moins de 25 ans et est étudiant).

Enfants mineurs à charge si vous êtes marié ou pacsé

Vous avez droit à deux parts auxquelles s’ajoutent une demi-part supplémentaire pour vos deux premiers enfants à charge et une part entière par enfant à partir du troisième.

Les enfants mineurs que votre conjoint ou partenaire de Pacs a eus d’un « autre lit » et dont il a la charge à titre principal ou dans le cadre d’une résidence alternée sont rattachés au foyer fiscal formé par votre couple.

Par exception, si vous êtes soumis à une imposition séparée, ils ne peuvent par être comptés à votre charge car ils font partie du foyer fiscal « personnel » de votre conjoint ou partenaire. Il en va de même, l’année du mariage ou du Pacs, si vous optez pour des déclarations séparées.

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Par dossierfamilial.com

Mode d’emploi pour parents d’ados

mon ado grandit et veut décider de sa vie - 2houses

Notre ado apprend à devenir quelqu’un et à se passer peu à peu de nous. Mais cette étape, aussi stimulante soit-elle, suscite son lot d’émotions. Voici des pistes pour mieux communiquer.

«C’est mon corps! Je peux bien faire ce que je veux!»

Camille, 16 ans, veut se faire percer le nez, mais son père refuse. «À mon âge, je sais ce que j’aime. Et j’aime les piercings. Mon père trouve ça laid et me parle de dangers et d’infections. Je voudrais qu’il respecte mes choix et mes goûts

Ce qu’en dit l’experte: «Il faut choisir nos batailles, rappelle Danie Beaulieu. Les cheveux orange, le fond de culotte à terre, l’allure gothique, on peut trouver ça laid, mais est-ce dangereux? Est-ce si important?» Plus on se battra pour imposer notre opinion à notre jeune, plus ce style deviendra attrayant pour lui. Il affirme ainsi sa personnalité et, sur ce point, on devrait lui donner beaucoup de latitude.

On garde notre énergie pour ce qui laisse des traces, comme les piercings et les tatouages. Comme l’ado a tendance à vivre dans l’immédiat, notre rôle consiste à l’aider à se projeter dans l’avenir. On lui demande s’il aime encore Caillou ou tout autre personnage qu’il aimait auparavant. Puis, s’il serait heureux d’avoir Caillou tatoué sur le corps. «L’objectif, c’est de lui faire réaliser que ses goûts ont changé et changeront encore, dit Danie Beaulieu. Que sa passion d’aujourd’hui lui fera peut-être honte plus tard.» Bien sûr, on lui demande aussi s’il connaît les risques pour la santé. Cette stratégie est plus efficace qu’un non catégorique. «On l’amène ainsi à réfléchir aux conséquences à long terme et, peut-être, à changer d’idée, explique Danie Beaulieu. Si on est trop autoritaire, on l’incite à s’opposer.» On court alors le risque qu’il se fasse tatouer ou percer à notre insu.

«Je ne veux pas aller en vacances avec vous.»

Cet été, Gabrielle, 15 ans, n’ira pas en voyage avec sa famille. Elle préfère participer à une immersion en anglais: «Je veux faire mes propres affaires», dit-elle. Son père, François, est d’accord. «Je trouve normal qu’elle ne veuille plus nous suivre, qu’elle souhaite plus de pouvoir sur sa vie.» Nathalie, pour sa part, est moins zen devant le refus de son fils de 15 ans d’aller au chalet familial. «Il trouve ça plate. Je comprends, mais ça pose un problème, car il n’est pas assez mature pour rester seul à la maison.» La solution retenue? Y aller un week-end sur deux.

Ce qu’en dit l’experte: «Notre ado nous aime autant qu’avant, soutient Mélanie Gosselin, psychologue scolaire au secondaire. Toutefois, il doit se détacher de nous pour forger son identité et acquérir son indépendance.» Reste que cela peut compliquer drôlement l’organisation des vacances! Certes, on peut obliger notre grand à suivre. Mais deux semaines en camping avec un ado qui fait la gueule, est-ce notre définition des vacances? «Le mieux, c’est de l’impliquer dans la planification et d’inclure des activités qui l’intéressent», note la psychologue. Et, oui, cela peut signifier renoncer à notre séjour annuel au chalet de tante Denise. On peut faire des compromis sur la destination, la durée du séjour (un week-end chez Denise au lieu de deux), les activités, le type d’hébergement. Une autre piste pour amadouer notre jeune: emmener un de ses amis avec nous.

Si on le juge assez mature pour rester à la maison, on s’entend avec lui sur ce qui est permis ou non, comme recevoir des amis. On s’assure également qu’il peut joindre un adulte en tout temps. Enfin, on l’avise de ne pas écrire sur sa page Facebook que ses parents sont absents… 482 amis, ça fait un méchant party!

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Par Nathalie Vallerand pour Coup de pouce

Conseils : à chaque âge ses interdits

les interdits à mettre en place en fonction de l'âge de l'enfant - 2houses

Qu’est-ce que l’autorité parentale ?

Comment exercer une autorité pondérée, sereine et efficace ? Premier secret : la congruence. Autrement dit, bannir le :  » Fais ce que je dis, fais pas ce que je fais !  »  » L’éducation, c’est l’exemple « , répétait inlassablement Françoise Dolto. Illusoire en effet d’espérer imposer des règles et des lois qu’on ne respecte pas soi-même. Deuxième principe : la clarté et la continuité.

Dans son livre “Quels repères donner à nos enfants ?” (1), le psychologue Jean-Luc Aubert insiste sur ce point. Dire non trente fois par jour, formuler toujours les mêmes interdictions est certes un rôle ingrat. Seulement, aucun enfant n’intègre des règles floues, fluctuantes, ambiguës, aléatoires, arbitraires ou formulées d’une façon équivoque, sans conviction de leur bien-fondé. S’il doute de la détermination de ses parents à les faire appliquer, c’est raté !

Troisième impératif : le respect des places de chacun. L’autorité doit s’appuyer sur la différence d’âge. Les enfants, même très matures, ne sont pas des adultes miniatures. Les traiter en pseudo-égaux, en copains, en confidents ne fait que les angoisser. Le fossé des générations les aide à se structurer. Ces principes sont valables quel que soit l’âge de l’enfant. Seule la nature des interdits à poser évoluera. Plus facile à dire qu’à faire, pensez-vous ? Vrai. C’est pourquoi nous avons choisi quelques scènes types de la vie quotidienne. Non pour donner des solutions miracles, il n’y en a pas. Seulement quelques repères.

1- Albin Michel, Questions de parents, 1997.

L’enfant de moins de 2 ans

Quand l’enfant commence à marcher et touche à tout – phase d’exploration –, les premiers interdits doivent être formulés pour garantir sa sécurité. Encouragez-le aux découvertes mais signalez-lui les dangers. N’hésitez pas à dire fermement non : même s’il ne vous répond pas encore, il vous comprend très bien.

L’enfant de 2 à 3 ans

Il dit non à tout
 » Il dit non pour faire oui « , avait coutume de dire Françoise Dolto. C’est la phase de séparation-individuation. Si, quoi que vous lui proposiez, l’enfant refuse systématiquement, c’est pour mieux prendre ses distances et affirmer son identité. Il faut donc se réjouir et non se catastropher. Efforcez-vous d’être souple, de déjouer son obstination en attirant son attention sur une autre activité, la rigidité et le rapport de force conduisant à l’échec. Quand vous lui interdisez de traverser la rue en courant ou de toucher à la prise électrique, expliquez-lui que c’est pour le protéger, non pour lui imposer arbitrairement votre volonté.

Il tape les autres enfants, il mord, il casse leurs jouets
Soyez très ferme :  » Il est défendu de faire du mal aux autres et à soi-même !  » L’interdit de la violence est fondamental. C’est la  » charpente psychique  » grâce à laquelle l’enfant sera un adulte respectueux des lois et de l’ordre social, rappelle le thérapeute Patrick Delaroche. Mais ne le punissez pas par la loi du talion. Mordre un enfant pour lui montrer ce que ça fait est plus proche du sadisme que de l’autorité bien comprise ! Mieux vaut simplement lui expliquer que les coups font mal.

Il refuse de manger
Bouder la nourriture est un moyen de pression assez fréquent. L’enfant a le chic pour titiller ses parents là où ils sont vulnérables. Plus vous réagirez par la colère, plus vous essayerez de le forcer ou de l’amuser en  » faisant l’avion « , plus il refusera. N’en faites pas un enjeu, sinon les repas risquent de devenir des corvées au lieu d’être des moments conviviaux. Faites la trêve, mangez de bon appétit devant lui, variez les plats et les goûts que vous lui proposez et laissez-le manger à sa faim.

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Par Psychologies.com

Comment gérer une rupture amoureuse ?

surmonter une rupture amoureuse - 2houses

La rupture amoureuse : la culpabilité

Une rupture amoureuse est toujours difficile à gérer car elle vous plonge dans le désarroi et la peine. En plus, de vous retrouver seul(e), elle réveille de vieilles blessures narcissiques non cicatrisées. Vous revivez une deuxième fois ou plus des abandons toujours difficiles à surmonter.

Ajouté à ce sentiment de vide, vient celui de la culpabilité :
– « Je n’aurai pas du me comporter ainsi »
– « Je n’aurai pas du m’énerver pour si peu »
– « Si je m’étais mieux occupé de lui, d’elle, la rupture n’aurait pas eu lieu. »
Certaines erreurs ont été commises de par et d’autres, vous n’êtes pas l’entier (entière) responsable !

Stoppez la culpabilisation facile, les chagrins d’amour, la vie émotionnelle recèle plus d’un tour dans son sac que vous ignorez !
Trouver le courage de panser et de soigner ses blessures, rebondir après une rupture… Un chemin difficile, semé d’embûches.

5 étapes pour rebondir après une rupture

Vous ne sortez plus, vous n’avez plus goût à rien et pourtant la vie continue.
Comment retrouver une rime plaisante alors que votre peine est incommensurable ?
Voici 5 étapes pour reprendre les rênes de votre vie et maintenir le cap.

Etape 1 : accepter la réalité

Selon Jean Garneau, psychologue, il est primordial de renoncer fermement à la relation « défunte » et d’éviter le réflexe de refus de la réalité. Ces réactions dites « d’évitement » ont la fâcheuse conséquence de perpétuer le deuil.

Etape 2 : vivre pleinement sa peine et la laisser s’exprimer

S’octroyer le droit de pleurer, exprimer librement sa douleur permet en quelque sorte de «purger» sa peine. Un chagrin retenu aura pour conséquence d’entraîner des difficultés quand le moment sera venu de s’ouvrir à une autre personne et de commencer une autre relation.

Etape 3 : dénouer son attachement

Prendre le temps de détricoter les liens d’attachement, dans la mesure du possible sans haine et sans reproches, pour les transformer ensuite en souvenirs.

Etape 4 : se donner le temps de la convalescence

La peine occasionnée par la perte de l’être cher se mélange souvent avec la colère d’avoir été abandonné. Au fils des jours ou des semaines, la douleur s’estompera pour laisser place à un sentiment de nostalgie, bien plus supportable. Il faut accepter, cependant, que le temps nécessaire soit proportionnel à l’intensité des expériences vécues avec celui ou celle qui est parti…

Etape 5 : se rendre disponible à d’autres relations

Si les besoins en amour restent accrochés à la personne disparue, ils ne pourront pas être satisfaits par les nouvelles rencontres : on se rend alors indisponible au bonheur. Il faut prendre conscience qu’on peut trouver réconfort et tendresse autour de soi. Se rendre disponible est une phase essentielle de la reconstruction. C’est elle qui permettra de transformer le deuil en une étape de croissance sur la route de l’existence.

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Par Carevox.fr

Cinq propositions pour des élèves heureux

l'école parfaite n'existe pas - 2houses

L’école est mise au banc des accusés

Les parents se plaignent, les profs se plaignent, les enfants se plaignent… Classes surchargées, rythmes épuisants, niveau insuffisant, incivilités, violences, discriminations, racket…

De la maternelle au lycée, l’école est mise au banc des accusés. Qu’est-ce qui nous fait si mal à l’école ? Sommes-nous injustes ? Trop exigeants ? Non. Nous rêvons tous de la « bonne école » pour nos enfants. Une école « à la fois sanctuaire et ouverture au monde », observe Pierre Merle, professeur à l’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Bretagne (in « L’Elève humilié » PUF, 2005).
Or, plus nous nous inquiétons, plus nous nous fourvoyons. Certains parents deviennent ainsi des consommateurs d’écoles, à la recherche d’un établissement qui serait à l’abri des conflits personnels, ethniques et culturels, de l’affrontement social entre exclus et nantis. « Ces parents ont une croyance chevillée au corps, constate Marie-Christine Groh, psychothérapeute : c’est à l’école que tout se joue, il faut donc donner aux enfants toutes les chances pour que ça marche, et si ça marche là, ça marchera toujours. »

Pour Patrice Huerre, psychiatre et psychanalyste (1), cette utopie ressemble à celle d’adultes désemparés, attachés à des idéaux grandioses, animés par un désir de résultats immédiats. Même si aucun élève ne peut véritablement s’émanciper de l’esprit de compétition, de la course à la reconnaissance scolaire et sociale, faut-il pour autant accepter qu’il subisse une scolarité dominée par la peur de l’échec avec, à la clé, le risque de dépréciation de soi ? Que faire pour favoriser l’épanouissement des enfants ?

L’école idéale n’existe pas, c’est entendu. Mais, à Psychologies, nous croyons possible de changer les choses. Et de tendre vers une école où « l’enfant se sent sécurisé, respecté, valorisé, motivé et donc prêt à comprendre », comme le souligne Isabelle Filliozat, psychothérapeute. Voici notre programme : cinq propositions pour mieux vivre l’école…

1- Coauteur, avec Fabienne Azire, de Faut-il plaindre les bons élèves ? (Hachette Littératures, 2005).

L’enfant sécurisé

Souvent, le système scolaire insécurise les enfants par des pratiques spontanées, jamais remises en cause, « parce qu’on a toujours fait comme ça ». Insécurisant, l’enseignant qui pose une question et attend de l’élève qu’il donne « la » bonne réponse, celle qu’il a enseignée, alors qu’il pourrait accueillir la réponse de l’enfant et s’appuyer sur elle, aussi inattendue soit-elle. Insécurisant encore de laisser l’enfant dans l’ignorance du programme scolaire, et se demander pourquoi il va à l’école.

« L’enfant met alors en place des stratégies pour calmer ses peurs : l’agression envers les autres ou lui-même, le repli, le rêve », indique Isabelle Filliozat. Pour cette spécialiste des émotions, un groupe rassurant est un groupe dans lequel les enfants partagent les mêmes normes, les mêmes valeurs, mais également un esprit de solidarité, coopératif plutôt que compétitif, un groupe dans lequel chacun peut s’exprimer.

Caroline Sost, spécialiste de l’intelligence émotionnelle, développe un projet d’école innovante où la gestion des émotions fera partie intégrante de l’enseignement. Basée sur les principes de la psychologie positive, une première formation destinée aux professionnels de l’éducation a eu lieu.

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Par Marie-Laure Durand Uberti pour Psychologies.com

Se séparer sans tout casser

réussir sa séparation dans la bonne entente - 2houses

Une séparation en douceur

Michèle avait 19 ans et Gérard, dix de plus. Ils se sont aimés, mais au bout de 13 ans, la jeune femme en a eu assez. «C’était une relation très conflictuelle. Nous nous chicanions sans cesse. La différence d’âge n’aidait pas non plus. Et nous avions des opinions divergentes sur des éléments importants: il voulait des enfants, moi, je n’étais pas encore prête pour ça», se souvient Michèle, qui a aujourd’hui 37 ans.

Paradoxalement, autant leur couple avait été marqué par les disputes, autant leur séparation s’est faite en douceur. «Ça n’a pas été facile au début. Gérard était encore très amoureux et ne voulait pas se séparer. On a procédé par étapes et le détachement s’est effectué progressivement. Nous avons commencé par cesser de cohabiter, tout en continuant à nous voir régulièrement. Il a bien essayé de me reconquérir, et il a beaucoup changé durant cette période, mais j’ai résisté, car j’avais réalisé que nous n’étions tout simplement pas compatibles sur le plan amoureux», raconte Michèle. Le temps a passé. Michèle a rencontré un autre homme, avec qui elle s’est mariée et a aujourd’hui trois enfants. Gérard a lui aussi refait sa vie. «Nous sommes toujours amis, même si nous nous voyons moins souvent. Il est même venu à mes noces et je suis la marraine d’un de ses enfants!» s’exclame-t-elle, heureuse que leur rupture ait débouché sur une amitié.

Se séparer… pas simple pour tous

L’histoire de ces ex-amants devenus amis est malheureusement l’exception plutôt que la règle. Bien souvent, ce sont plutôt l’amertume et les récriminations qui suivent, tel un sinistre cortège, les conjoints séparés. Isabel, 37 ans, raconte que son ex-conjoint lui en a fait voir de toutes les couleurs: «Ç’a été extrêmement difficile et houleux les premiers temps. Il ressentait beaucoup de colère, il voulait me punir, me faire payer. Toutes les discussions finissaient en chicanes. Il me menaçait d’aller en cour, me disait: « Tu vas voir, ça va te coûter cher! » Mais peu à peu, il s’est apaisé et a fini par accepter la situation. Ça a tout de même pris trois ans. Aujourd’hui, on est capables de se parler, de faire des compromis. On a même visité des écoles ensemble pour l’entrée au secondaire de notre fils! Mais l’harmonie demeure fragile. On fait attention et on essaie d’éviter les sources de tension», témoigne-t-elle.

Réussir sa séparation

Ces deux exemples montrent qu’on peut, avec plus ou moins de heurts, réussir notre séparation malgré l’échec de notre couple. Qu’est-ce qu’une séparation réussie? Pour Linda Bérubé, travailleuse sociale, médiatrice, fondatrice de l’Association de médiation familiale du Québec et auteure de Rompre sans tout casser, «une séparation est réussie lorsque chacun a pu traverser le processus dans le respect de soi-même, malgré la souffrance».

Mais comment se montrer zen lorsque la colère ou la tristesse nous aveugle? Sylvie, 33 ans, aurait bien aimé rayer son ex de la carte après qu’il lui eut dit qu’il ne l’aimait plus, mais deux jeunes enfants lui rappellent qu’elle aura des échanges avec lui pour longtemps encore. «C’est quelqu’un avec qui je dois discuter constamment à cause des enfants. Si on se chicane chaque fois, ce sera désagréable pendant longtemps. Et ça ne va pas le ramener», dit-elle. «Une cliente m’a déjà dit: « Je n’ai pas choisi de me séparer, mais je veux choisir la manière dont je vais vivre cette séparation. » Elle était déterminée à ne pas saboter la richesse du vécu de son union», souligne Linda Bérubé.

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Par Emmanuelle Gril pour Coupdepouce.com

Parents : intervenir, ou non, dans les conflits frères-sœurs ?

conflits entres frères et soeurs - 2houses

Pourquoi existe-t-il des conflits entre frères-soeurs ?

« Ils s’adorent, vraiment, jamais une dispute, j’ai beaucoup de chance » ou « Je ne peux pas les laisser seuls deux minutes, ils se battent ». Deux positions entre lesquelles oscille ou se fige l’amour fraternel et qui dépendent fortement des attentes et des projections des parents. « Qu’elles soient refoulées ou exprimées, la jalousie et la rivalité sont inévitables dans la fratrie, rappelle Catherine Vanier. Loin d’être négatives, elles agissent comme un stimulant, un ferment à la construction de l’identité psychique de l’enfant. C’est pour cela que les parents doivent les accepter. »

Le moteur de ces émotions ? S’assurer un amour exclusif de la part des parents. Être le meilleur, dominer l’autre sont autant de manières d’exprimer ce désir inconscient. Avec une limite : « La violence n’est évidemment pas acceptable, l’intégrité physique et psychique de chaque enfant doit être respectée, et c’est au parent d’y veiller. Pour cela, ils doivent non seulement accepter de mettre des limites, mais aussi de relire leur propre histoire de sœur ou de frère par le prisme de la rivalité fraternelle. Et tenter ainsi de comprendre ce qui a pu être transmis en termes de violence – actée ou ressentie – ou de jalousie à leurs propres enfants, et qui se rejoue dans leurs relations. »

Ils sont inséparables et ne se disputent jamais

Les motivations inconscientes. Ou bien ils se sont unis dans une vraie et grande complicité contre leurs parents. Ou bien ils refoulent agressivité, jalousie et rivalité pour faire plaisir à leurs parents. Dans ce cas, il s’agit d’une surenchère affective sur le mode « regarde comme je sais prendre sur moi pour être tout le temps gentil avec lui (elle) ». Surenchère dont l’objectif final est bien entendu d’être le grand gagnant. La pulsion agressive est transformée en démonstration de gentillesse. Le risque ? Faire grandir et différer une haine inconsciente.

Comment rétablir l’équilibre. Accepter la complexité. Les relations humaines sont conflictuelles, les sentiments ambivalents. Il est important de se questionner : quelle jalousie personnelle avons-nous dû ravaler ? Quelle peur la menace du conflit réveille-t-elle ? À qui et pourquoi veut-on faire la démonstration d’une « famille modèle » ? Proposer des activités et des loisirs en vue de séparer une fratrie trop fusionnelle peut être le feu vert que les enfants attendent pour pouvoir se « déscotcher ». Accueillir les critiques, mais aussi ce que l’on nomme les émotions négatives peut aussi libérer les enfants du fardeau d’être toujours positifs.

Ils se dénoncent l’un l’autre

Les motivations inconscientes. Essayer à tout prix d’avoir la première place dans le cœur des parents en montrant à quel point l’autre ne vaut pas la peine d’être aimé. Le manque de confiance en soi de l’enfant peut également jouer comme un levier : peu sûr de ses talents et compétences, il se valorise sur les faiblesses de son frère ou de sa sœur. Certains parents mettent en place, plus ou moins inconsciemment, un système de comparaison- compétition, qui pousse les enfants à se dénoncer les uns les autres.

Comment rétablir l’équilibre. En ne rentrant jamais dans le jeu du cafteur et en lui disant clairement que dénoncer ne se fait pas. On peut aussi lui préciser que l’on n’a pas besoin de lui pour connaître les défauts de son frère ou pour être au courant de ses bêtises. C’est une manière de le remettre à sa place d’enfant en le rassurant : ses parents sont suffisamment forts et justes pour ne pas charger un de leurs enfants de faire le « sale boulot ». Cela signifie aussi que ses parents ne laisseront pas sa sœur ou son frère cafter sur lui. De même, il faut se garder au maximum de faire des comparaisons entre frères et sœurs, cela induit des compétitions malsaines et des rivalités haineuses.

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Par Flavia Mazelin-Salvi pour Psychologies.com

Moi d’abord, le boulot ensuite!

emploi à mi-temps pour se consacrer à sa famille - 2houses

S’adapter aux quarts de nuit, aux bouchons de circulation quotidiens, à un horaire atypique ou à de longues heures de travail n’est pas toujours facile. Et si on adaptait plutôt notre travail à notre vie?

C’est justement ce qu’a fait Julie. À l’aube de ses 40 ans, cette mère de famille a décidé de recadrer sa vie. Avec un père mourant, des enfants aux besoins particuliers et un emploi d’enseignante à temps plein, elle a revu ses priorités en misant sur sa famille et sa santé. «Je n’en pouvais plus d’être toujours à la course et de ne pas avoir le temps d’apprécier les petits bonheurs de la vie. J’ai pris la décision de ne travailler que trois jours par semaine, et ce, dans une école plus près de la maison», raconte-t-elle, en précisant qu’elle a dû réduire certaines dépenses pour y arriver. «Maintenant, je m’alimente mieux, je prends soin de moi et de mes proches et je me garde un peu de temps pour l’écriture.»

Travailler moins pour vivre mieux!

Comme Julie, de plus en plus de femmes choisissent le travail à mi-temps. L’Institut de la statistique du Québec indique que le travail à temps partiel a augmenté de 33 % entre 2000 et 2010 et qu’il est volontaire dans 77 % des cas. Les deux tiers des salariés à temps partiel sont des femmes, et la moitié d’entre elles ont fait ce choix pour prendre soin de leurs enfants.

C’est le cas de Maryse, une préposée aux bénéficiaires de 46 ans. «J’ai toujours refusé de travailler à temps plein tant que mes enfants n’étaient pas à l’école. Je me suis privée de voyages et de luxe, ce qui a provoqué des conflits avec mon conjoint. Mais je ne l’ai jamais regretté. Passer du temps avec mes enfants a toujours été ma priorité

Toutefois, travailler moins pour être davantage avec nos enfants, prendre une retraite progressive, démarrer une petite entreprise ou retourner aux études, cela se planifie. Avant de faire le saut, Hélène Thériault, conseillère en finances personnelles à la Caisse Desjardins de Montréal-Nord, recommande de dresser un bilan de notre situation financière, de faire un budget et de réduire les dépenses superflues. L’objectif ? Savoir où on en est pour réussir à dégager un montant mensuel qui compensera notre baisse salariale. «Si on est propriétaire d’une maison, par exemple, on peut envisager un refinancement hypothécaire qui intégrerait nos dettes personnelles, question de réduire le nombre et les montants des paiements mensuels tout en payant ultimement moins d’intérêts.»

Si on désire travailler à temps partiel pour vivre une retraite progressive, il faut bien faire nos devoirs, conseille Hélène Thériault: «Le régime de notre employeur calcule-t-il notre future rente en se basant sur le salaire moyen de nos meilleures ou de nos dernières années? Parce que s’il ne prend en compte que nos dernières années, notre revenu à la retraite risque d’être revu à la baisse.»

Plus de flexibilité pour moins de stress

Pour redonner un peu de souplesse à notre vie, le télétravail est une solution de plus en plus populaire auprès des entreprises. En effet, plus de 16 % des entreprises québécoises offrent à leurs employés le télétravail à plein temps ou à temps partiel (une ou deux journées par semaine), selon un récent sondage de BMO Banque de Montréal. «J’apprécie tellement ma journée de travail à la maison, lance Caroline, 38 ans, agente en communication pour une grande firme. J’en profite pour rédiger puisque je suis moins interrompue par le téléphone, les réunions ou les conversations avec mes collègues. Je peux aussi me dégourdir en faisant un peu de lavage. C’est très pratique!»

L’horaire flexible ou comprimé est aussi une bonne façon de concilier travail et vie personnelle sans réduire nos revenus, selon Catherine Rousseau, directrice du programme de gestion des talents au Mouvement Desjardins. «Avec l’horaire flexible, on peut quitter le boulot à 14 h pour un rendez-vous chez le dentiste et reprendre les heures manquées le lendemain. On peut également comprimer nos heures de travail et faire quatre journées de dix heures pour avoir une journée de congé», suggère-t-elle.

Le travail à temps partiel, l’horaire flexible, le télétravail, c’est bien, mais comment présenter notre demande au patron et le convaincre que ce sera avantageux pour l’entreprise? «Il faut tenir compte du type de poste qu’on occupe et des besoins de l’employeur, explique Catherine Rousseau. Une employée performante et dédiée à son travail aura plus de chances de voir sa demande acceptée que celle qui est démotivée ou qui occupe un poste en lien avec la clientèle pendant les heures d’ouverture. Le défi réside dans notre capacité à négocier une entente gagnant-gagnant», admet-elle, en précisant que les entreprises doivent de plus en plus penser à la conciliation travail-famille dans leurs stratégies de recrutement, car la nouvelle génération priorise sa vie personnelle.

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Par Danielle Verville pour Coupdepouce.com

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15 trucs pour être des parents plus zen

être un parent plus zen - 2houses

On sent parfois qu’on dérive ou qu’on flirte avec l’hyperparentalité dans certaines sphères de nos vies? Voici 15 trucs pour mettre la pédale douce, atteindre un meilleur équilibre et être des parents plus zen.

1. Accepter les erreurs

Tout le monde a droit à plus d’un essai avant de réussir. On n’exige pas l’excellence à tout prix. On apprend aussi aux enfants qu’une erreur, au lieu d’être perçue comme un échec, est une source d’information et de motivation pour que la prochaine fois soit la bonne. Aussi, on prend l’habitude de souligner autant les progrès et les efforts que le résultat final.

2. Casser le moule gagnant/perdant

Dans la vie, il n’y pas que des forces et des faiblesses. On peut aimer dessiner sans jamais devenir un artiste. On valorise les intérêts de nos enfants même s’ils n’ont pas un réel talent. Le baromètre devrait être le plaisir ressenti et non la performance.

3. Questionner notre propre enfance

Est-ce qu’on traîne des frustrations de notre propre enfance qui teintent la façon dont on élève nos enfants? Si, petits, on n’a jamais eu la chance de suivre des cours parascolaires, est-on en train d’exagérer avec nos enfants? On compense parfois un pan de notre enfance ou on reproduit un modèle en faisant subir le tout à nos enfants. On revoit le tout avec un regard plus lucide et critique.

4. Assouplir notre agenda

On réduit notre hyperactivité en libérant des cases horaires pour que chaque membre de la famille ait la liberté de choisir ce qu’il veut faire. On est habitué de planifier des visites chez la famille ou les amis? On peut aussi laisser les autres décider et prendre les rênes.

5. Connaître véritablement nos enfants tels qu’ils sont

On fait l’exercice de noter 10 intérêts ou traits de caractère positifs de chacun de nos enfants. On essaie de ne pas se laisser biaiser par ce qu’on aimerait qu’il soit. On peut s’apercevoir qu’il a l’âme artiste alors qu’on le pousse, à tort, dans les sports.

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Par Nadine Descheneaux pour Coupdepouce.com

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Comment réussir son divorce?

divorce source de stress - 2houses

Un couple sur deux divorce au Québec. Voici donc quelques conseils pour réussir votre divorce après l’échec du mariage.

Chaque divorce est unique. Les études tendent toutefois à démontrer que les divorces à l’amiable sont les plus avantageux. Dans ce contexte, les deux parties négocient librement et s’entendent sur les modalités de la séparation. Les enfants acceptent mieux la situation et en ressortent moins meurtris. De plus, les délais juridiques sont plus courts et, par conséquent, les coûts sont moindres. Mais le divorce ne se résume pas qu’à son aspect juridique. Il a aussi des répercussions sur la santé mentale et physique. Comment traverser cette période sans trop de dommages?

Gérer le stress malgré la colère et la détresse

Le divorce, ou la séparation, est considéré comme l’une des plus importantes causes de stress. Il apporte son lot de peine, de rancoeur, de colère et de frustration. Vous avez du mal à accepter la situation, vous craignez le changement et l’inconnu, et rien de tout cela n’arrange les choses. Rassurez-vous, ces sentiments sont parfaitement normaux et ils font partie du processus de guérison. Le divorce se compare tout à fait au deuil. Et, comme lui, il comporte des étapes bien identifiées: refus, colère et tristesse.

Mais quand les émotions dominent, il reste peu de place pour la raison. La détresse que vous vivez peut affecter votre corps, votre esprit, vos désirs, votre travail, vos relations avec les autres et même vos loisirs. En apprenant à gérer vos sentiments, vous y verrez plus clair et vous serez à même de prendre les bonnes décisions.

Période de transition

Le divorce prend du temps. En attendant, il faut faire face au quotidien. N’essayez pas de tout régler en même temps. Dites-vous que vous êtes en période de transition. Essayez de trouver des arrangements temporaires pour assurer les besoins essentiels, les vôtres, ceux de vos enfants ou de votre conjoint. Ne vous accrochez pas à vos anciennes habitudes. Consacrez plutôt vos énergies à recréer un environnement où vous vous sentirez bien et où vous pourrez accueillir vos enfants. Pensez à court terme. Et restez ouvert à la discussion.

Expliquer la situation aux enfants

Les enfants sont particulièrement vulnérables en période de divorce. Normal, puisque leur petit univers s’apprête à changer complètement. Eux aussi sont donc submergés par toutes sortes de sentiments contradictoires et ils doivent s’adapter à de nouvelles situations. Ils ressentent de l’insécurité, se croient parfois abandonnés et peuvent, à l’occasion, s’attribuer la responsabilité de la séparation.

Pour leur faciliter les choses, il faut leur épargner les conflits, tout en leur expliquant la situation en termes simples. Assurez-leur que, peu importe ce que vous vivez, vous continuerez à vous occuper d’eux et à les aimer. Les enfants n’ont pas à choisir un parent ou l’autre. Ne dites jamais de mal de votre conjoint en leur présence et ne vous servez pas d’eux comme messagers. Lorsque vous avez à régler une question concernant les enfants, ne tenez compte que de ce qui assurera leur stabilité et préservera le contact avec les deux parents. Le divorce n’est pas leur affaire, c’est la vôtre.

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Par Marie-Christine Tremblay pour Coupdepouce.com