Comment réussir son divorce?

divorce source de stress - 2houses

Un couple sur deux divorce au Québec. Voici donc quelques conseils pour réussir votre divorce après l’échec du mariage.

Chaque divorce est unique. Les études tendent toutefois à démontrer que les divorces à l’amiable sont les plus avantageux. Dans ce contexte, les deux parties négocient librement et s’entendent sur les modalités de la séparation. Les enfants acceptent mieux la situation et en ressortent moins meurtris. De plus, les délais juridiques sont plus courts et, par conséquent, les coûts sont moindres. Mais le divorce ne se résume pas qu’à son aspect juridique. Il a aussi des répercussions sur la santé mentale et physique. Comment traverser cette période sans trop de dommages?

Gérer le stress malgré la colère et la détresse

Le divorce, ou la séparation, est considéré comme l’une des plus importantes causes de stress. Il apporte son lot de peine, de rancoeur, de colère et de frustration. Vous avez du mal à accepter la situation, vous craignez le changement et l’inconnu, et rien de tout cela n’arrange les choses. Rassurez-vous, ces sentiments sont parfaitement normaux et ils font partie du processus de guérison. Le divorce se compare tout à fait au deuil. Et, comme lui, il comporte des étapes bien identifiées: refus, colère et tristesse.

Mais quand les émotions dominent, il reste peu de place pour la raison. La détresse que vous vivez peut affecter votre corps, votre esprit, vos désirs, votre travail, vos relations avec les autres et même vos loisirs. En apprenant à gérer vos sentiments, vous y verrez plus clair et vous serez à même de prendre les bonnes décisions.

Période de transition

Le divorce prend du temps. En attendant, il faut faire face au quotidien. N’essayez pas de tout régler en même temps. Dites-vous que vous êtes en période de transition. Essayez de trouver des arrangements temporaires pour assurer les besoins essentiels, les vôtres, ceux de vos enfants ou de votre conjoint. Ne vous accrochez pas à vos anciennes habitudes. Consacrez plutôt vos énergies à recréer un environnement où vous vous sentirez bien et où vous pourrez accueillir vos enfants. Pensez à court terme. Et restez ouvert à la discussion.

Expliquer la situation aux enfants

Les enfants sont particulièrement vulnérables en période de divorce. Normal, puisque leur petit univers s’apprête à changer complètement. Eux aussi sont donc submergés par toutes sortes de sentiments contradictoires et ils doivent s’adapter à de nouvelles situations. Ils ressentent de l’insécurité, se croient parfois abandonnés et peuvent, à l’occasion, s’attribuer la responsabilité de la séparation.

Pour leur faciliter les choses, il faut leur épargner les conflits, tout en leur expliquant la situation en termes simples. Assurez-leur que, peu importe ce que vous vivez, vous continuerez à vous occuper d’eux et à les aimer. Les enfants n’ont pas à choisir un parent ou l’autre. Ne dites jamais de mal de votre conjoint en leur présence et ne vous servez pas d’eux comme messagers. Lorsque vous avez à régler une question concernant les enfants, ne tenez compte que de ce qui assurera leur stabilité et préservera le contact avec les deux parents. Le divorce n’est pas leur affaire, c’est la vôtre.

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Par Marie-Christine Tremblay pour Coupdepouce.com

15 trucs pour être des parents plus zen

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On sent parfois qu’on dérive ou qu’on flirte avec l’hyperparentalité dans certaines sphères de nos vies? Voici 15 trucs pour mettre la pédale douce, atteindre un meilleur équilibre et être des parents plus zen.

1. Accepter les erreurs

Tout le monde a droit à plus d’un essai avant de réussir. On n’exige pas l’excellence à tout prix. On apprend aussi aux enfants qu’une erreur, au lieu d’être perçue comme un échec, est une source d’information et de motivation pour que la prochaine fois soit la bonne. Aussi, on prend l’habitude de souligner autant les progrès et les efforts que le résultat final.

2. Casser le moule gagnant/perdant

Dans la vie, il n’y pas que des forces et des faiblesses. On peut aimer dessiner sans jamais devenir un artiste. On valorise les intérêts de nos enfants même s’ils n’ont pas un réel talent. Le baromètre devrait être le plaisir ressenti et non la performance.

3. Questionner notre propre enfance

Est-ce qu’on traîne des frustrations de notre propre enfance qui teintent la façon dont on élève nos enfants? Si, petits, on n’a jamais eu la chance de suivre des cours parascolaires, est-on en train d’exagérer avec nos enfants? On compense parfois un pan de notre enfance ou on reproduit un modèle en faisant subir le tout à nos enfants. On revoit le tout avec un regard plus lucide et critique.

4. Assouplir notre agenda

On réduit notre hyperactivité en libérant des cases horaires pour que chaque membre de la famille ait la liberté de choisir ce qu’il veut faire. On est habitué de planifier des visites chez la famille ou les amis? On peut aussi laisser les autres décider et prendre les rênes.

5. Connaître véritablement nos enfants tels qu’ils sont

On fait l’exercice de noter 10 intérêts ou traits de caractère positifs de chacun de nos enfants. On essaie de ne pas se laisser biaiser par ce qu’on aimerait qu’il soit. On peut s’apercevoir qu’il a l’âme artiste alors qu’on le pousse, à tort, dans les sports.

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Par Nadine Descheneaux pour Coupdepouce.com

Photo de istockphoto.com

Débat : Existe-t-il une famille «normale» ?

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Les besoins de l’enfant

Indépendamment du fait qu’’elle doit être capable d’’assurer les besoins primaires – une sécurité affective et matérielle – –, une bonne famille a pour mission de transmettre des règles fondamentales. Car pour se construire, l’’enfant va se caler sur ses parents, sur leurs lois, sur leurs interdits, sur les principes fixés au sein de la fratrie, mais aussi sur la façon dont la cellule « supporte d’’être emboîtée ou pas dans un groupe plus vaste, autrement dit dans la société », précise l’’anthropologue et psychanalyste Olivier Douville.

La loi universelle et non la loi parentale

Via l’’éducation parentale, les enfants doivent intégrer des interdits universels, comme l’’inceste et le meurtre. Une famille qui décrète : « Il n’’y a que “ma” loi qui compte », comme celle incarnée par Josef Fritzl, cannibalise ses membres, les condamne à vivre en autarcie, sans leur offrir la possibilité de s’éloigner. « Il est très important que les familles entrent dans un jeu de relation avec le monde, qu’’elles ne soient pas repliées sur elles-mêmes, assure le psychiatre et psychanalyste Alain Vanier. Les enfants ne doivent pas être propriété des parents. » Pourquoi ? Parce que les petits se retrouvent pris dans un catastrophique vertige de fusion. Quand il concerne uniquement le couple parental, ce vertige exclut les enfants et les empêche d’’accéder à l’’amour de la différence ; quand il concerne les rapports entre parents et enfants, il empêche les seconds de construire leur propre personnalité, leur self , remarquait le pédiatre et psychanalyste britannique Donald W. Winnicott. « L’’enfant ne doit pas être tout pour les parents, chacun des parents ne doit pas être tout pour l’autre », rappelle Francesca Biagi-Chai. Combien d’’enfants, d’’ados étouffent, enfermés dans des huis clos familiaux ?

Les relations humaines

Peu importe la configuration, observe la philosophe et psychothérapeute Nicole Prieur : « Père-père, mère-mère, père-mère, beau-père-mère, belle-mère-père, ce n’’est pas la question. Ce qui compte, ce sont les relations entre les êtres, comment les rapports se nouent ou pas, se tissent, se relâchent, se tendent. » Et comment, en arrière-plan, les liens ne deviennent pas pathologiques.

Que dire de ces familles, en apparence normales, qui pourtant « dézinguent » leurs membres parce que le désir et l’’amour y sont distordus par des obsessions, des croyances parentales délirantes ?

Florilège de cas racontés par les psychanalystes : un père paranoïaque, persuadé que son voisin lui en veut, emmène son fils de 6 ans crever les pneus de la voiture de l’’« ennemi ». Une mère frappe sa fille chaque fois qu’’elle tombe malade parce qu’’elle est persuadée qu’’elle le fait « exprès »…… Comment ces enfants vont-ils pouvoir se structurer ?

« Une famille, ce sont les premières personnes qui nous servent de transmetteurs. Les premières à qui nous allons supposer un savoir sur le monde, précise Francesca Biagi-Chai. Et leur discours passe à travers le soin qu’’ils prennent de nous. Les enfants peuvent au départ penser que ce qui se passe dans leur famille est “normal”, puis, un jour, ils se confrontent au monde extérieur, et ils s’’aperçoivent que ça ne l’’est pas.» Tout laisse des traces, mais certaines font plus mal que d’’autres.
À l’’opposé, quand le désir circule harmonieusement dans le couple, avec les enfants, et surtout quand il ouvre vers les autres, il permet l’’équilibre. Si l’’enfant sent que le désir de sa mère, de son père n’’est pas focalisé sur lui, s’’il s’’aperçoit que celui-ci s’’exprime ailleurs, à travers une passion pour le travail, la littérature, la spiritualité…, cela lui donne un appui pour se construire. Alain Vanier est convaincu que « le plus sombre, pour les enfants, ce sont les familles mornes, tristes, très peu désirantes ».

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Par Psychologies.com

Il y a une vie après la séparation

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Passé la torpeur ou la libération de la séparation ( déménagement, changements d’habitudes, nouveaux lieux de vie… ) et la période transitoire qui l’accompagne parfois nos séparés doivent bien continuer à vivre.

Certes, certains s’enferment, sans le vouloir peut être, dans un interminable chagrin pénible pour les proches. Mais la plupart vont trouver un nouvel équilibre, vivre des moments qu’ils n’auraient jamais pensé connaître.

Comment se passe l’après ?

La pyramide de Maslow

Maslow ( 1916 – 1972 ) a fondé entre 1954 et 1970 la théorie de sa pyramide sur des constats.
Nous pouvons en retenir, au risque d’un grand raccourci, les éléments suivants :

Tout être humain a des besoins et ceux ci sont hiérarchisés. Une fois que l’un d’entre eux est satisfait, il peut chercher à combler le suivant, dans un ordre précis, et croissant :

Physiologique : Se nourrir, se vêtir, se reposer, être en bonne santé…
Sécurité : Assurer sa sécurité financière, rechercher la sécurité d’emploi, s’assurer pour l’avenir, épargner…
Social : Faire partie d’un groupe, d’une communauté, d’une famille. Aimer, être aimé…
Ego : Etre reconnu dans ce groupe en tant qu’individu, être considéré ou puissant. …
Dépassement de soi : Donner un sens à sa vie, contribuer à la réalisation d’une œuvre, d’une idée. Se dépasser…

Maslow a analysé que l’on ne peut progresser que si le besoin précédent est solidement assouvi. Et que la non satisfaction de l’un de ces besoins entraîne le retour au précédent.

Etudions un peu la situation des séparés vue par le prisme de cette pyramide :
Il devient facile de comprendre que la personne qui se retrouve seule après en avoir perdu l’habitude va complètement changer son comportement.
Notre individu va avant tout se trouver un toit, des meubles, de quoi se nourrir et dormir. Sans difficulté financière, ce qui n’est pas général, ces questions matérielles peuvent être résolues “ facilement ”.

Le besoin suivant est un peu plus compliqué à combler car par sécurité, nous devons entendre contrat et pensions, répartition des biens, changements des assurances liés à ces biens, et des couvertures santé et décès ( qui prennent encore plus d’importance s’il y a des enfants ).
Ajoutons que le sentiment de sécurité est particulièrement subjectif et que certains ne le sont que par des papiers signés quand d’autres se satisfont d’un accord oral.

Un nouvel équilibre

Voilà ! Nous nous sentons bien logés, bien nourris et en sécurité.
Nous trouvons d’autres repères, des chemins différents, une toute nouvelle organisation.

Si le couple a mis au monde une progéniture, un partage va probablement avoir lieu : les enfants un week-end sur deux, plus la moitié des vacances ou la garde alternée, de plus en plus demandée et pas forcement si traumatisante qu’on a pu le lire. Le parent qui n’a pas la garde va se trouver très disponible et l’autre un peu moins. De chaque côté, en tout cas, la vie va se rythmer de nouveau : travail, enfants, loisirs…

De nouveaux bonheurs

Nos séparés retrouvent en général sous quelques mois le goût de la vie :
Les promenades et câlins avec les enfants jouent un rôle tout particulier. Ils nous attachent au passé mais sont porteurs d’avenir. Nous souhaitons leur bonheur et ils savent nous le rendre si nous ne leur mettons pas de poids sur les épaules.

Il y a aussi ce plaisir oublié de faire, lorsqu’on est seul(e), ce que l’on veut, quand on le veut et comme on le veut : la liberté totale !

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Par Caroline, Stéphane, Maï et Laurent pour divorceoumonop.com

Gâteau Lego géant!

Gâteau Lego géant recette - 2houses

Pour les 4 ans de mon fils, je lui avais promis un gâteau Lego. Il m’a tout d’abord demandé un “gâteau petit lego”, mais … ça s’est fini en gâteau lego géant!!!!! C’était quand même plus facile!!!!

Etape 1 – réaliser le gâteau

J’ai commencé par réaliser une génoise au chocolat dans un moule rectangle.
Il faut ensuite le découper en 3, puis suivant le nombre de lego que vous souhaitez avoir, vous pouvez recouper pour obtenir des lego carrés. Pour moi, ce sera 2 legos rectangle + 2 legos carrés!

Etape 2 – décorer le gâteau

Après avoir recouvert votre gâteau de nutella (ou de confiture), vous pourrez y déposer votre pâte à sucre.
Pour avoir les étapes en vidéo, vous pouvez consulter le gâteau du baptême où j’avais tenté de vous détailler les gestes! n’hésitez pas à aller voir!

Etape 3 – modeler les picots des legos

Prendre des marshmallows, les couper en deux à l’aide d’une paire de ciseaux. Afin que vos ciseaux ne collent pas au marshmallow, je vous conseille de les passer sous l’eau chaude.

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Par Céline pour Hellocoton.fr

Facebook, nouvelle porte d’entrée dans l’adolescence

facebook et les adolescents - 2houses

Il est le dénominateur commun d’une génération. 93 % des 15-17 ans et 81 % des 13-15 ans disposent d’un compte sur le réseau social Facebook. Chaque année, l’association Calysto, qui sensibilise au bon usage des outils numériques, questionne 35 000 enfants et adolescents. Le « baromètre 2012 Enfants et Internet », qui paraît samedi 23 mars, témoigne non seulement de la quasi-généralisation de la fréquentation de ce réseau mais aussi de son impressionnante remontée en âge.

Les deux tiers des 11-13 ans détiennent un « profil », en dépit d’un âge minimum officiellement fixé à 13 ans par l’opérateur. Et encore l’enquête ne se penche-t-elle pas sur les élèves de l’élémentaire… « Cela commence en CM1 et, l’année suivante, un tiers des élèves a déjà son profil », observe Jacques Henno, auteur et conférencier spécialiste des nouvelles technologies. A l’entrée en sixième, être initié à Facebook devient aussi incontournable à la survie sociale que l’abandon du cartable à roulettes. En fin de collège, « si deux élèves ne sont pas sur Facebook, c’est le bout du monde », assure-t-il. Aucun camarade de Lisa, par exemple, en classe de troisième dans les Yvelines, n’y échappe. « Sinon, on lui demande s’il a l’eau et l’électricité chez lui… On se dit que ses parents sont trop derrière lui, que c’est un bolos. » Condamné à la stigmatisation.

Rite d’initiation

Quid des autres réseaux sociaux ? Twitter gagne du terrain, mais surtout au lycée; Tumblr ne connaît pas, loin s’en faut, le même succès qu’aux Etats-Unis… Cinq années après la naissance de sa version française, Facebook bénéficie d’une position hégémonique chez les adolescents et aspirants adolescents. Page d’accueil de leur ordinateur, geste réflexe de retour à la maison, il occupe leurs récréations, parfois même leurs cours (portable dans le sac entrouvert sur la table) dès l’âge venu du premier smartphone, lui aussi de plus en plus précoce. Les trois quarts des 11-13 ans possèdent déjà un téléphone, le plus souvent connecté au Web, selon Calysto.

L’inscription sur Facebook vaut désormais marqueur d’avancée en âge, rite d’initiation à l’adolescence. « Puisque par Facebook je peux montrer que je suis ado, je dois y être » : voilà qui transforme le réseau en impératif catégorique, à en croire Cédric Fluckiger, maître de conférences en sciences de l’éducation à Lille-III. « L’adolescent prouve qu’il a gagné ce droit des parents ou qu’il maîtrise le fait d’y être sans leur autorisation. Il commente à 23 heures pour évoquer sa liberté. Il montre sa maîtrise d’un certain nombre de codes propres à l’adolescence, en faisant très attention à ses « like ». Et il ne parle surtout jamais de ce qu’il fait avec les parents. » Auparavant, il se sera « entraîné » à l’adolescence en fréquentant les profils d’amis plus âgés afin de découvrir leurs goûts et leurs mots pour les dire.

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Par Pascale Krémer pour Lemonde.fr

Pâques : ce sont les lapins qui déposent les œufs dans les jardins

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Le lapin de Pâques court à travers les jardins en y déposant des œufs en chocolat, cette histoire est sortie de l’imaginaire anglo-saxon il y a… bien longtemps déjà. On en trouve les premières traces en Alsace et en Saxe. Il s’appelle Easter Bunny chez les Anglais et les Étatsuniens, mais surtout Osterhase, littéralement le lièvre de Pâques, dans le monde germanique qui a donné du corps à cette histoire magique. Car à la fin du moyen âge, on ne connaissait pas encore le lapin domestique. Une histoire magique qui commence forcément par, il était une fois…

« Il était une fois une légende allemande dans laquelle une femme pauvre, ne pouvant offrir de chocolat à ses enfants, décora des œufs qu’elle cacha dans le jardin. Les enfants, apercevant un lièvre, crurent que celui-ci avait pondu les œufs. Depuis lors, les enfants fabriquèrent un nid qu’ils mettaient dans le jardin en espérant que le lièvre de Pâques le remplirait d’œufs durant la nuit. »

De la magie au business chocolatier

Le cinéma en inventant le dessin animé s’est emparé de cette figure en le parant de couleurs, comme le brun, le bleu ou le blanc. Et le lièvre de mars d’Alice de Lewis Carroll n’est pas loin de trotter dans nos jardins…

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Par Christophe Turgis pour France 3 Pays de la Loire

Réussir sa famille recomposée

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Du plus trivial – “la chambre est trop petite !” – au plus psy – “est-ce à moi de le punir ?” – c’est au quotidien que se pose la question des rôles et des territoires pour ces nouvelles tribus. Pour éviter l’accumulation des ressentiments et la généralisation des conflits, onze pistes à explorer en famille.

On ne choisit pas sa famille, dit-on, mais on choisit peut-être encore moins sa famille recomposée. Si elle a fait les beaux jours des séries télévisées, version idyllique, la vie de ces nouvelles tribus n’est pas aussi rose qu’on voudrait le croire. Jalousies à arbitrer, difficultés à trouver sa place, interrogations sur l’autorité, sont autant de défis à relever au quotidien.
Conscients de l’impossibilité et des dangers qu’il y aurait à délivrer des recettes toutes faites, nous avons essayé de comprendre les différents enjeux psys et de proposer des repères destinés à mieux cerner le rôle de chacun. Pour rendre la vie commune plus harmonieuse.

L’arrivée du nouveau conjoint dans la famille

L’enfant a besoin de temps pour accepter de créer un lien avec un adulte, surtout lorsqu’il s’agit du conjoint de son parent. Avant d’accueillir celui-ci à la maison à plein temps, il faut en parler longuement avec lui : qu’en pense-t-il ? Quels sont ses a priori ? ses inquiétudes ? S’il n’a pas à décider de la vie privée de ses parents, il est concerné par les changements familiaux. Et ses sentiments (appréhension, rejet) doivent être écoutés. La rencontre avec le nouveau conjoint ne doit jamais être le fruit d’un « hasard arrangé ».
Elle doit être assumée et revêtir un côté officiel, car elle permet la conclusion de discussions et trace un nouveau cadre pour l’enfant. Il va de soi que le choix des circonstances doit mettre tout le monde à l’aise (repas, sortie…), à commencer par le futur beau-parent, car c’est d’abord de lui que dépendra l’envie de l’enfant de s’investir dans cette nouvelle relation. On le présentera comme « l’ami(e) de maman (de papa) » ; l’enfant ne doit pas se sentir obligé de l’accepter immédiatement en tant que beau-parent. On évitera de le questionner sur sa première impression. « Tu le (la) trouves sympa ? » n’est pas anodin. Il faut laisser à l’enfant l’espace et le temps pour développer un rapport d’individu à individu avec son futur beau-parent.

La place du beau-parent

Pour se structurer, l’enfant a besoin de comprendre que son beau-parent n’est pas un copain ou un égal, mais un adulte, sur lequel il peut compter et à qui, en échange, il doit respect et obéissance. Le beau-parent a un rôle éducatif et, au minimum, le devoir d’autorité et de protection, sans pour autant se substituer au père ou à la mère. Dans cette relation – qui dépendra de ce qu’il se sent prêt à investir et de ce que l’enfant a besoin de trouver auprès de lui –, le rôle du parent présent est décisif. Il doit aider son conjoint à prendre sa place dans la famille, en le responsabilisant et en lui laissant des initiatives en matière de vie familiale.

Comment se faire appeler

Evidemment, l’appellation « papa » ou « maman » n’est pas souhaitable, surtout si le vrai « papa » (ou la vraie « maman ») participe à l’éducation de l’enfant. Se faire appeler par son prénom est la pratique la plus courante. Si elle facilite la relation au début, cette pratique est ambivalente, car elle ne permet pas de nommer explicitement les places respectives de chacun et ne pose pas clairement les limites entre l’enfant et l’adulte. Il est donc essentiel que le beau-parent ne joue pas au « copain » avec l’enfant et que sa place d’adulte soit clairement signifiée par des responsabilités précises.
Il faut parfois accepter le surnom choisi par l’enfant. Il a l’avantage de marquer à la fois le statut particulier de cet adulte-là et d’être porteur d’une charge affective qui crée du lien.

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Par Anne-Laure Gannac pour Psychologies.com

5 clés pour donner confiance à son enfant

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Peur du noir, stress, crises de colère… Les parents sont à même d’aider leurs enfants à dépasser ces zones de turbulence émotionnelle sans le secours de professionnels. C’est la conviction de la psychologue Lise Bartoli, qui, dans L’Art d’apaiser son enfant, propose des outils simples et ludiques.

Les pères et mères d’aujourd’hui n’ont plus confiance dans leur savoir-faire parental, déplore la psychologue et hypnothérapeute Lise Bartoli. Par manque de temps, peur de mal dire ou mal faire, ils se précipitent chez le psy à la moindre difficulté et transmettent leur anxiété à leur enfant, qui ne peut pas, de ce fait, aller mieux. » Pourtant, selon la thérapeute, ils sont les mieux placés pour décoder ses petites perturbations – colères, baisse d’appétit, troubles du sommeil… – et l’encourager à les dépasser. C’est dans cet esprit que Lise Bartoli, qui a conçu une méthode inspirée de son expérience de mère et d’hypnothérapeute, propose dans son dernier livre des outils à destination des parents, pour les aider à aider leurs enfants. Relaxation, visualisation, lecture, création de contes… Autant de pratiques simples et ludiques qui permettront aux 4-12 ans de trouver, dans leur inconscient, la réponse à leurs difficultés – stress, angoisse de séparation ou de rivalité, peur de l’échec.

Certains parents préféreront la visualisation, d’autres le conte… L’idéal serait, lorsque l’on se sent soi-même calme et détendu, d’utiliser ces deux clés, mais pas le même jour. Si une séance ne suffit pas, on pourra la renouveler, et même, une fois la technique « rodée », inviter l’enfant à pratiquer seul relaxation et visualisation. « Pas question de transformer les parents en thérapeutes, précise Lise Bartoli. Il s’agit simplement de les aider à désamorcer un problème avant qu’il devienne pathologique. » Dans ce cas, la durée et l’intensité du symptôme – visible au mal-être persistant de l’enfant – exigent bien entendu le recours à une consultation auprès d’un professionnel.

Faire appel à sa «partie-qui-sait-tout»

L’inconscient, expliquait le psychiatre américain Milton H. Erickson*, est un « grand magasin de solutions et de ressources » dans lequel l’individu s’approvisionne pour résoudre ses problèmes. Il contient notre histoire familiale sur plusieurs générations, et une part de l’inconscient collectif, c’est-à-dire toutes les expériences humaines depuis la nuit des temps. L’enfant possède lui aussi une « partie-qui-sait-tout », comme l’a rebaptisée Lise Bartoli. Elle connaît ses angoisses, ses désirs, ses sentiments, mais aussi la solution à ses difficultés. « Un enfant excessivement timide est incapable d’expliquer pourquoi il a peur d’aller vers les autres, observe-t-elle. Le questionner à ce sujet le met mal à l’aise, le raisonner s’avère insuffisant. Pour modifier en profondeur son comportement, il faut aller sur le terrain de l’inconscient. La méthode est ludique, directe et efficace, car elle s’adresse à sa part créative, qui détient sa capacité de transformation positive. »

Il s’agit ici de matérialiser cette « partie-qui-sait-tout », pour la rendre plus familière et la convoquer facilement. L’enfant peut choisir un animal, un personnage, un petit objet ou un « jumeau ». Le parent l’invite ensuite à demander conseils et solutions à cette « partie-qui-sait-tout » pour affronter ses petites difficultés. Puis demande à son enfant, mais sans le forcer à répondre, ce que celle-ci lui a conseillé. La thérapeute constate à quel point les parents qui utilisent cette méthode sont surpris par la richesse et la pertinence des solutions proposées. De fait, ils retrouvent leur confiance de parents, et la confiance dans les ressources de leur enfant en est renforcée.

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Par Anne Lanchon pour Pyschologies.com

La place de l’enfant dans la procédure de divorce de ses parents

enfant et divorce il a aussi le droit de donner son avis - 2houses

La Cour de cassation souhaite que la parole de l’enfant soit entendue par les magistrats afin qu’il puisse avoir la possibilité d’exprimer son choix dans le mode de vie adopté à la suite de la procédure de divorce de ses parents, et ceci même si le mineur a déjà été précédemment auditionné. Les motifs de refus de procéder à l’audition de l’enfant sont limitatifs pour garantir la prédominance de ses intérêts.

Le divorce est une affaire de « grandes personnes » mais pas seulement…

L’arrêt du 24 octobre 2012 de la première chambre civile de la Cour de cassation (n° pourvoi 11-18849) semble imposer aux juridictions inférieures d’être vigilantes aux demandes de l’enfant formulées dans le cadre de la procédure de divorce de ses parents.

En effet, le divorce a pour conséquence une réorganisation du mode de vie de l’enfant qui va habiter, suite à cette procédure, la majeure partie du temps avec un seul de ses parents en cas de droit d’hébergement « classique », ou se partager entre deux résidences lorsqu’il a été mis en place une garde alternée.

Cette séparation conjugale, sans doute douloureuse pour l’enfant, peut l’être encore davantage lorsqu’elle s’accompagne de décisions qui lui ont été imposées par un magistrat (dont il connait à peine le nom) et qu’elles viennent en opposition de la volonté du mineur, ou pire encore qu’elles soient contraire à son bien-être.

Certes, la convention de New-York du 26 janvier 1990 relative aux droits de l’enfant avait déjà énoncée que l’intérêt supérieur de l’enfant est une considération primordiale.

La loi n°93-22 du 8 janvier 1993 avait alors instauré pour le mineur capable de discernement la possibilité d’être entendu par le juge dans toutes les procédures le concernant. (Alinéa 1er de l’article 388-1 du Code civil).

Dans le cadre de la fixation des modalités d’exercice de l’autorité parentale suite à la séparation des parents, le Juge aux Affaires Familiales se doit, notamment, de prendre en compte « 2°- les sentiments exprimés par l’enfant mineur » en vertu de l’article 373-2-11 du Code civil.

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Par Sophie Risaletto, Avocate pour village-justice.com