Adolescents et divorce, attention fragiles.

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Sous leurs allures fières et rebelles, les ados ou préados cachent une grande vulnérabilité, qu’un divorce ne vient pas arranger.

Selon une étude récente, 2 adolescents sur 5 ayant eu à vivre un divorce, souffriraient d’un état dépressif.
En général, les conséquences du divorce dépendent notamment de l’âge et de la personnalité de l’ado, mais surtout de la qualité de la relation parents enfants.
L’adolescent considéré à tort comme « le grand », cache derrière sa carapace une grande fragilité, qui peut être bouleversée par la survenue du divorce.

Quels sont les signes d’un éventuel état dépressif ?

Ils sont de différentes natures, en premier lieu, surveiller l’humeur notamment un état de tristesse plus ou moins latente , de lassitude et de désintérêt général, accompagnée d’irritabilité, de troubles de concentration. Il faut être vigilant aussi concernant les insomnies prolongées et les troubles de l’alimentation , pouvant s’aggraver vers un état anorexique.

Bien sûr, au niveau du comportement, des vols, fugues, agressions, ou absences répétées au lycée sont des signaux d’alerte . Au contraire, il peut y avoir une tendance au repli sur soi et à l’isolement qu’il faut prendre très au sérieux, si elle s’installe.

Cette désocialisation, accompagnée de comportements régressifs comme le besoin de jouer à des jeux immatures, de se mettre à fréquenter des plus jeunes que soi, le refus de grandir, le besoin de rester collés à sa mère tout en passant sa vie au crible, peut déboucher sur une véritable crise qu’il faudra soigner.

L’hyper maturité apparente d’un ado peut être aussi un signe :

Il s’agit d’un autre type de réaction, dite paradoxale, en effet certains ados vont pour éviter leur propre souffrance, développer une attitude surprotectrice face à leur mère, en inversant ainsi les rôles. L’ado qui materne, protège et console sa mère, prend sur lui et ressentira ces manques violemment plus tard, entraînant d’incessants conflits ou reproches.

La désidéalisation des parents alliée à une attitude cynique face à l’amour sont des tentatives de fuite face à la réalité, souvent difficile d’un divorce :

Une attitude désabusée prolongée face à l’amour et au mariage, peut être une manière d’effacer la déception liée à la séparation des parents. L’adolescent peut adopter par réaction, un regard qui se veut lucide et mature sur la situation, mais en conclure que lui, ne se mariera jamais, ou que le véritable amour entre un homme et une femme n’existe pas.
Cette pseudo distanciation, qui se veut mature, cache en fait une grande détresse, qui peut envahir sa vision du monde, et lui faire voir  » tout en noir « .

Comment protéger le jeune adulte ? 

Qu’on se rassure, dans bien des cas, le divorce, ne peut laisser qu’une trace de blessure personnelle et de mauvais souvenirs. Mais il faut rester vigilant aux perturbations graves pouvant entraîner des séquelles ultérieures.

Dans tous les cas : il ne faut pas nier ou sous-estimer que l’ado est autant attaché au lien entre ses parents qu’à ses parents eux-mêmes, et que le divorce entraîne, pour lui aussi, un processus de deuil, long et souvent douloureux de la relation parentale . Bien définir les limites entre parents et ados et rester proches, ouverts au dialogue et surtout, rester à sa place de parents !

par Marie Delambre

Divorce : les enfants jugent leurs parents

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Ils ont entre 8 et 37 ans, des parents divorcés, et de très mauvais souvenirs. Histoires d’erreurs qui font mal..

Léa, Antoine, Claire… Ils sont encore petits ou déjà adultes, et leurs parents ont divorcé il y a deux, dix ou trente ans. Nous leur avons demandé de nous raconter. L’avant-divorce, les mots qui font mal et ceux qui n’ont pas été dits, les erreurs, les maladresses, les attitudes qui blessent…

Nous leur avons proposé de laisser le champ libre aux reproches. Ils ont d’abord eu du mal à se livrer. Par peur de voir resurgir des souvenirs qu’ils ont voulu oublier. Parfois, souvent, c’est la colère qui les a submergés. « Je leur en veux de ne m’avoir rien expliqué » ; « Je ne leur fais plus confiance »…

Le divorce est toujours une épreuve, pour les parents comme pour les enfants, mais certaines règles simples peuvent empêcher d’en faire un traumatisme. Banalisé dans les chiffres (40 % des mariages se soldent par un divorce d’après les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).), les parents doivent savoir qu’il n’est pas prêt de l’être dans l’esprit des enfants.

Marianne, 27 ans : « Ils ont oublié que nous avions besoin de chacun d’eux »
« Aînée de trois filles, j’avais 12 ans quand mes parents ont divorcé par consentement mutuel. Ma mère a toujours dit à mon père qu’il pouvait venir nous voir quand il le voulait. Sauf qu’il est parfois passé devant la maison, mais ne s’est jamais arrêté. Pour les enfants que nous étions, c’était terriblement douloureux ; nous sentions qu’il ne s’intéressait pas à nous.
Dans leur tristesse, mes parents ont oublié que leurs enfants n’y étaient pour rien et qu’ils avaient besoin de la présence de chacun d’eux. J’aurais aimé qu’ils nous expliquent ce que notre avenir allait être après leur divorce, la relation qu’ils prévoyaient de vivre – ou pas – avec nous. En tant qu’aînée, il me fallait répondre aux questions de mes sœurs inquiètes et rester solide face à elles. Les adultes ont tendance
à s’inquiéter davantage pour les plus petits, en pensant que les “grands” assumeront mieux… Ce n’est pas si vrai… »

Juliette, 28 ans : « Le soir, je priais pour qu’ils ne se tuent pas »
« Mes parents ont divorcé quand j’avais 8 ans. Le soulagement, après deux ans de disputes terribles. Le soir, je priais pour qu’ils ne se tuent pas. Même si je n’ai jamais vu mes parents se battre physiquement, pour l’enfant que j’étais, deux personnes qui s’insultaient autant finiraient forcément par s’entretuer.
Alors je priais, et parfois, pensant que la disparition de l’un d’eux était inéluctable, je tentais d’imposer mon choix : “Si l’un doit mourir, je préférerais que ce soit papa.” Le lendemain, je citais maman, selon l’humeur du jour. Cela explique sans doute qu’après leur séparation j’ai tant culpabilisé.
Aucun n’était mort, mais le départ définitif de mon père revenait au même. C’était de ma faute… Je ne reproche pas à mes parents d’avoir divorcé. C’était la seule chose à faire. Mais je leur en veux de m’avoir laissé tomber pendant ces deux années. J’ai tout fait pour disparaître à leurs yeux et ils ne m’ont pas cherchée. Je leur en veux aussi de ne jamais m’avoir reparlé de cette période.
Si ma mère m’avait expliqué pourquoi cette haine et ce divorce, cela m’aurait épargné ces années à culpabiliser et à penser que j’avais “tué” mon père. »

Clotilde, 37 ans : « J’avais un sentiment de honte vis-à-vis des autres enfants »
« Mes parents ont divorcé quand j’avais 2 ans et se sont fait une guerre sans merci pendant vingt ans, à coup de procès. Je garde un souvenir d’incompréhension totale, d’abandon. De honte, aussi, vis-à-vis des autres enfants. Je n’en parlais pas, je ne pensais qu’à m’effacer. J’en veux à mes parents de ne m’avoir jamais rien expliqué et d’avoir utilisé leurs enfants comme monnaie d’échange. Ils ont tenté de diviser la fratrie, ils se sont insultés à travers nous…
Ma mère me laisse quand même une image positive : celle d’une femme qui s’est beaucoup battue pour garder ses enfants auprès d’elle. En grandissant, j’ai appris à me construire sur mes failles… Le seul point positif, c’est que j’ai su en tirer un puissant désir d’équilibre dans ma propre vie affective et familiale : je vis depuis quinze ans avec le même homme, nous avons des enfants, mais nous ne sommes pas mariés. »

Léa, 19 ans : « Mon père ne pense plus qu’à son confort » 
« Mes parents sont divorcés depuis bientôt quatre ans. Mon père est parti pour une autre femme. Le plus douloureux, c’est de le voir s’en prendre à ma mère pour de l’argent ; c’est de le voir ne penser qu’à lui, qu’à son confort de vie et pas à ses enfants ; c’est de le voir embrasser une autre femme que celle avec laquelle il a passé vingt ans ; c’est de le voir ne plus me regarder avec amour…
A l’inverse, si ma mère a fait une erreur, c’est peut-être d’avoir trop pensé à ses enfants et pas assez à elle. S’il y a du bon dans ce divorce, c’est notre rapprochement et la nouvelle complicité qui nous unit, elle et moi, puis le soutien que j’ai pu trouver auprès de la famille maternelle et des amis… »

Maxime, 12 ans : « Je n’arrivais pas à imaginer ce que ça allait devenir » 
« Avant, j’entendais des copains dire : “Le divorce, c’est pas si mal, tu as deux fois plus de cadeaux, deux maisons…” Mais quand ça m’est arrivé, il y a un an et demi, je me suis dit qu’ils ne devaient pas beaucoup aimer leurs parents pour dire des choses pareilles ! Moi, j’ai eu très mal !
Parce que j’étais habitué à vivre avec eux et que je n’arrivais pas à imaginer ce que ça allait devenir. Ça me faisait peur. Sur le coup, mes parents ne pouvaient pas m’expliquer, c’était trop compliqué. Ce qui est difficile aussi, c’est entre l’annonce de la séparation et le déménagement : on les voit vivre ensemble, mais on sait qu’ils sont divorcés.
Heureusement, ça n’a pas duré trop longtemps. Après, mes parents m’ont expliqué que j’allais vivre chez chacun une semaine sur deux, j’étais rassuré. Puis avec mon petit frère, on a vu qu’on n’était pas les seuls dans cette situation… On s’est bien habitués.
Si des enfants lisent cet article, je voudrais leur dire que ça fait mal au début, mais qu’il faut juste un peu de temps pour s’adapter et pour arriver à voir ce qu’il y a de bon. Moi, je suis très content de ma nouvelle vie. Nos parents s’occupent bien de nous, même séparément. »

Léna, 8 ans : « Je suis contente qu’ils se parlent bien » 
« Mes parents ont divorcé quand j’avais 1 an. Avant, je demandais tous les jours : « C’est quand que vous vous remarierez ? », mais maintenant, je comprends que c’est pas vraiment possible. Puis ils ont trouvé quelqu’un d’autre, et ça tient bien.
Le problème avec les parents quand ils divorcent, c’est qu’ils veulent absolument trouver quelqu’un d’autre. Alors, quelquefois, ils consacrent plus de temps à leur vie amoureuse qu’à leurs enfants. Si j’avais un conseil à leur donner, c’est de continuer à être autant qu’avant avec leurs enfants. Et de leur laisser du temps pour s’entendre avec la nouvelle personne.
Eux, ils sont amoureux, ça leur paraît facile, mais nous, il faut qu’on s’habitue… Mais sinon, je suis contente que mes parents se parlent bien, même si je sais qu’ils s’entendent pas parfaitement, c’est important pour moi : comme ça, je peux passer des moments avec eux deux. »

Pierre-Antoine, 21 ans : « Ils ont cru faire notre bien en nous prenant pour des cons » 
« Mes parents ont divorcé il y a trois ans, à la surprise générale ! Ils se disputaient très peu, même si, avec du recul, je me rends compte qu’ils partageaient peu de chose… Quelques jours après mes 18 ans, ils nous ont réunis ma sœur et moi, et ma mère nous a annoncé la nouvelle : “Nous venons de divorcer, votre père va déménager. Vous pourrez bien sûr aller chez lui quand vous le souhaiterez.”
L’horreur. Je croyais que c’était une blague ou un cauchemar. Ma sœur a demandé des explications et ils ont répondu, calmement, que cela faisait plus de cinq ans qu’ils y pensaient, mais qu’ils attendaient qu’on soit “grands”. En gros, c’était mon cadeau pour mes 18 ans…
Ils ont cru nous “protéger” : tu parles ! J’aurais préféré qu’ils aient passé des années à s’engueuler avant. Là, j’avais l’impression d’être pris en traître. Ç’a été ça, leur plus grosse erreur : de croire faire notre bien en nous prenant pour des cons. Je ne leur fais plus confiance, je les vois très peu ; en tout cas, je refuse de les voir ensemble, comme ils l’ont plusieurs fois proposé, pour Noël et pour mon anniversaire : ça serait comme collaborer à leur jeu pitoyable de la famille. »

par Anne-Laure Gannac

Les souffrances des enfants du divorce

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Selon une étude de l’Union des familles en Europe, 48 % d’entre eux affirment que la séparation a perturbé leur vie amoureuse.

 A l’heure de la banalisation du divorce, la souffrance des enfants a-t-elle été oubliée ? Alors que 2,9 millions de mineurs vivent avec un seul parent et que près d’un mariage sur deux se termine par une rupture, il s’agit de «réussir son divorce» et de «préserver le couple parental».

Un credo illusoire, selon l’Union des familles en Europe.«Comment vit-on vraiment le divorce de ses parents ?», s’est interrogée l’association, qui prône la défense des intérêts des familles et souhaite contrebalancer les thèses actuelles sur le «divorce heureux».

Dans une enquête, elle a posé la question à 1137 personnes, âgées de 18 ans à plus de 56 ans, «victimes» d’une rupture parentale.

Pour l’écrasante majorité (88 %), cette séparation a eu des effets à long terme sur leur personnalité. Certains disent avoir peur d’être abandonné, manquer de confiance, souffrir de dépression. «J’ai un sentiment de culpabilité étouffant», se plaint un sondé. «J’ai peur que tout s’écroule du jour au lendemain», ajoute un autre. «Je ne fais pas confiance aux hommes», constate une troisième. Quelques éclaircies nuancent néanmoins ce tableau. «Je sais m’adapter à toutes les situations», «cela m’a permis de mûrir plus vite», avancent les plus optimistes.

«Le divorce a rendu une poignée d’entre eux plus coriaces. Mais c’est presque devenu un tabou de dire que les enfants souffrent énormément du divorce de leurs parents, s’insurge Dominique Marcilhacy, porte-parole de l’association, aujourd’hui, tout le monde défend la même thèse : si les parents vont bien, les enfants vont bien. Tenir un autre discours serait trop culpabilisant. Avec plus de 55 % de divorces prononcés par consentement mutuel, on entretient le mythe du divorce heureux.

Mais cette procédure ne règle en rien les conflits des parents.» Comme le soulignait le sociologue Paul Archambault dans une enquête pour l’Ined publiée en 2002, le séisme du divorce joue aussi un rôle dans la réussite scolaire des enfants. «La durée des études est réduite en cas de dissociation parentale» , relevait le chercheur. Ce sondage tend à le confirmer. 56 % des personnes interrogées évoquent des études écourtées, des conditions matérielles peu propices à la course aux diplômes ou encore des difficultés de concentration. Pour 41 % d’entre eux, l’onde de choc se répercute jusque dans leur vie professionnelle. Les plus pressés de s’extraire de la vie familiale ont pris le premier travail venu. Les plus affectés disent qu’ils traînent encore leur manque de confiance au bureau. Quelques-uns ont fait le choix d’un métier de «réparation», comme la médiation, pour panser leurs propres blessures.

 

«Certains s’en sortent très bien»

Enfin, 48 % des personnes interrogées projettent l’ombre de la séparation jusque dans leur propre vie sentimentale. «Beaucoup rêvent d’une union solide et, paradoxalement, peinent à s’engager» , selon le pédopsychiatre Stéphane Clerget. Si la détresse des enfants de divorcés ne fait plus les gros titres, elle se confesse plus en plus souvent dans les cabinets de pédopsychiatres. «Le nombre de consultations autour de la question du divorce a explosé depuis une quinzaine d’années, souligne Stéphane Clerget. Désormais, les rendez-vous ont même lieu en amont de la séparation.» Les enfants vont-ils mieux pour autant ? «Certains s’en sortent très bien. Pour cela, il faut avant tout qu’ils gardent le lien avec leurs deux parents et que des derniers arrêtent de les impliquer dans leurs disputes» , résume Stéphane Clerget. Une ligne de conduite apparemment difficile à tenir. 40 % des sondés indiquent ne pas avoir maintenu de lien régulier avec le parent qui n’avait pas la garde, généralement le père.

Quant aux querelles, elles ont la vie dure. 61 % des ex-conjoints continueraient à ferrailler sur la question sensible de la pension alimentaire. Dans cette ambiance, près de la moitié des enfants de divorcés avouent qu’ils ont dû faire un choix affectif entre leurs deux parents. Plus des deux tiers ont entendu leur père ou mère refaire régulièrement le procès de l’absent. Un souvenir cuisant. «Ne pas dénigrer l’autre parent et tenir l’enfant à l’écart des disputes» : c’est la leçon qu’ils retiennent tous de cette expérience malheureuse.

 

 
source: article de lefigaro.fr par Agnès Leclair
article original: http://www.uniondesfamilles.org/enquete-enfants-du-divorce.htm

Divorce: le 7 pièges à éviter

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Fort de plus de 40 ans d’expérience en matière de droit de la famille, Henry Gornbein a concilié les 7 déclarations à ne jamais susurrer à l’oreille de votre avocat si vous désirez un divorce réussi.

1. Je m’en fiche de ce que cela me coûte. Je vous donnerai n’importe quoi pourvu que je ne donne rien à mon mari/ma femme. « On regrette souvent ce que l’on dit sous le coup de la passion et de la colère. C’est particulièrement parlant lorsque l’on reçoit la facture finale (…) Il vaut mieux que vous dépensiez l’argent que nous avez gagné pour votre famille, pour l’éducation de vos enfants, ou pour les vacances. Les divorces sont déjà assez chers, économiquement et émotionnellement, sans que vous ayez besoin d’ajouter la quête de vengeance dans cette équation ».

2. J’aimerais que mes amis viennent avec moi durant l’entretien avec mon avocat. « A moins que la tierce partie soit associée à votre cas, cela coupe la relation privilégiée entre l’avocat et son client. Si un ami ou un amant est présent, et que l’affaire se complique (…) les secrets peuvent s’échapper et être révélés lors d’une déposition ou devant la Cour ».

3. Mon ami ou mon voisin m’a conseillé de faire ça… « Il n’y a rien de pire que des amis ou voisins qui vous conseillent de faire telle ou telle chose. Chaque divorce est différent. (..) En plus, vos amis ne vous racontent en général qu’une partie de leur histoire, et vous vous retrouvez alors désinformés. Pensez à cela. Il y a cinq variables dans un divorce. Tout d’abord, votre personnalité et les raisons pour lesquelles vous souhaitez ou non divorcer. Ensuite, votre conjoint et ses désirs. En trois, votre avocat, ses motivations et son expérience. En quatre, l’avocat de votre époux/épouse. Et en cinq, le juge. Changez l’une de ces variables et vous obtiendrez un résultat différent. »

4. J’ai hâte d’en finir avec tout ça. « Dire cela crée immédiatement un désavantage. Si vous laissez savoir à l’autre que vous être désespéré, et que son avocat le sait aussi, alors le divorce risque de vous coûter bien plus et vous allez le regretter dans le futur. (…) Ne vous pressez pas, un divorce est l’un des moments les plus critiques de votre vie. »

5. On m’a promis que je verrai plus les enfants et que je paierai moins. Je veux juste signer les papiers. « Faites attention, quelqu’un qui veut vous faire signer rapidement les papiers cache souvent quelque chose. Il est important que vous vous assuriez que votre avocat a bien compris votre cas, et qu’il va vous protéger et vous défendre si nécessaire ».

6. Montrer trop votre parti pris. « J’ai des clients qui viennent me voir et commencent à utiliser des termes calomnieux d’ordre racial, religieux ou ethnique. Je pense que c’est mauvais. Cela démontre une facette très peu attirante du client ».

7. Ne jamais dire jamais. « Ne dites jamais que votre conjoint peut tout avoir. Ne dites jamais qu’il ne va rien avoir. Ne dites jamais que vous allez laisser vos enfants. Chaque affaire connaît ses hauts et ses bas, mais dire « jamais » est la pire chose que vous pouvez faire. Bien sûr, il y a des exceptions à toutes les règles, surtout dans un divorce. Gardez l’esprit ouvert. Rappelez-vous que votre avocat est là pour vous conseiller et vous aider à regarder devant vous et à reconstruire votre vie ».

 

 

source: Aufeminin.com