Se séparer sans tout casser

réussir sa séparation dans la bonne entente - 2houses

Une séparation en douceur

Michèle avait 19 ans et Gérard, dix de plus. Ils se sont aimés, mais au bout de 13 ans, la jeune femme en a eu assez. «C’était une relation très conflictuelle. Nous nous chicanions sans cesse. La différence d’âge n’aidait pas non plus. Et nous avions des opinions divergentes sur des éléments importants: il voulait des enfants, moi, je n’étais pas encore prête pour ça», se souvient Michèle, qui a aujourd’hui 37 ans.

Paradoxalement, autant leur couple avait été marqué par les disputes, autant leur séparation s’est faite en douceur. «Ça n’a pas été facile au début. Gérard était encore très amoureux et ne voulait pas se séparer. On a procédé par étapes et le détachement s’est effectué progressivement. Nous avons commencé par cesser de cohabiter, tout en continuant à nous voir régulièrement. Il a bien essayé de me reconquérir, et il a beaucoup changé durant cette période, mais j’ai résisté, car j’avais réalisé que nous n’étions tout simplement pas compatibles sur le plan amoureux», raconte Michèle. Le temps a passé. Michèle a rencontré un autre homme, avec qui elle s’est mariée et a aujourd’hui trois enfants. Gérard a lui aussi refait sa vie. «Nous sommes toujours amis, même si nous nous voyons moins souvent. Il est même venu à mes noces et je suis la marraine d’un de ses enfants!» s’exclame-t-elle, heureuse que leur rupture ait débouché sur une amitié.

Se séparer… pas simple pour tous

L’histoire de ces ex-amants devenus amis est malheureusement l’exception plutôt que la règle. Bien souvent, ce sont plutôt l’amertume et les récriminations qui suivent, tel un sinistre cortège, les conjoints séparés. Isabel, 37 ans, raconte que son ex-conjoint lui en a fait voir de toutes les couleurs: «Ç’a été extrêmement difficile et houleux les premiers temps. Il ressentait beaucoup de colère, il voulait me punir, me faire payer. Toutes les discussions finissaient en chicanes. Il me menaçait d’aller en cour, me disait: « Tu vas voir, ça va te coûter cher! » Mais peu à peu, il s’est apaisé et a fini par accepter la situation. Ça a tout de même pris trois ans. Aujourd’hui, on est capables de se parler, de faire des compromis. On a même visité des écoles ensemble pour l’entrée au secondaire de notre fils! Mais l’harmonie demeure fragile. On fait attention et on essaie d’éviter les sources de tension», témoigne-t-elle.

Réussir sa séparation

Ces deux exemples montrent qu’on peut, avec plus ou moins de heurts, réussir notre séparation malgré l’échec de notre couple. Qu’est-ce qu’une séparation réussie? Pour Linda Bérubé, travailleuse sociale, médiatrice, fondatrice de l’Association de médiation familiale du Québec et auteure de Rompre sans tout casser, «une séparation est réussie lorsque chacun a pu traverser le processus dans le respect de soi-même, malgré la souffrance».

Mais comment se montrer zen lorsque la colère ou la tristesse nous aveugle? Sylvie, 33 ans, aurait bien aimé rayer son ex de la carte après qu’il lui eut dit qu’il ne l’aimait plus, mais deux jeunes enfants lui rappellent qu’elle aura des échanges avec lui pour longtemps encore. «C’est quelqu’un avec qui je dois discuter constamment à cause des enfants. Si on se chicane chaque fois, ce sera désagréable pendant longtemps. Et ça ne va pas le ramener», dit-elle. «Une cliente m’a déjà dit: « Je n’ai pas choisi de me séparer, mais je veux choisir la manière dont je vais vivre cette séparation. » Elle était déterminée à ne pas saboter la richesse du vécu de son union», souligne Linda Bérubé.

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Par Emmanuelle Gril pour Coupdepouce.com

Moi d’abord, le boulot ensuite!

emploi à mi-temps pour se consacrer à sa famille - 2houses

S’adapter aux quarts de nuit, aux bouchons de circulation quotidiens, à un horaire atypique ou à de longues heures de travail n’est pas toujours facile. Et si on adaptait plutôt notre travail à notre vie?

C’est justement ce qu’a fait Julie. À l’aube de ses 40 ans, cette mère de famille a décidé de recadrer sa vie. Avec un père mourant, des enfants aux besoins particuliers et un emploi d’enseignante à temps plein, elle a revu ses priorités en misant sur sa famille et sa santé. «Je n’en pouvais plus d’être toujours à la course et de ne pas avoir le temps d’apprécier les petits bonheurs de la vie. J’ai pris la décision de ne travailler que trois jours par semaine, et ce, dans une école plus près de la maison», raconte-t-elle, en précisant qu’elle a dû réduire certaines dépenses pour y arriver. «Maintenant, je m’alimente mieux, je prends soin de moi et de mes proches et je me garde un peu de temps pour l’écriture.»

Travailler moins pour vivre mieux!

Comme Julie, de plus en plus de femmes choisissent le travail à mi-temps. L’Institut de la statistique du Québec indique que le travail à temps partiel a augmenté de 33 % entre 2000 et 2010 et qu’il est volontaire dans 77 % des cas. Les deux tiers des salariés à temps partiel sont des femmes, et la moitié d’entre elles ont fait ce choix pour prendre soin de leurs enfants.

C’est le cas de Maryse, une préposée aux bénéficiaires de 46 ans. «J’ai toujours refusé de travailler à temps plein tant que mes enfants n’étaient pas à l’école. Je me suis privée de voyages et de luxe, ce qui a provoqué des conflits avec mon conjoint. Mais je ne l’ai jamais regretté. Passer du temps avec mes enfants a toujours été ma priorité

Toutefois, travailler moins pour être davantage avec nos enfants, prendre une retraite progressive, démarrer une petite entreprise ou retourner aux études, cela se planifie. Avant de faire le saut, Hélène Thériault, conseillère en finances personnelles à la Caisse Desjardins de Montréal-Nord, recommande de dresser un bilan de notre situation financière, de faire un budget et de réduire les dépenses superflues. L’objectif ? Savoir où on en est pour réussir à dégager un montant mensuel qui compensera notre baisse salariale. «Si on est propriétaire d’une maison, par exemple, on peut envisager un refinancement hypothécaire qui intégrerait nos dettes personnelles, question de réduire le nombre et les montants des paiements mensuels tout en payant ultimement moins d’intérêts.»

Si on désire travailler à temps partiel pour vivre une retraite progressive, il faut bien faire nos devoirs, conseille Hélène Thériault: «Le régime de notre employeur calcule-t-il notre future rente en se basant sur le salaire moyen de nos meilleures ou de nos dernières années? Parce que s’il ne prend en compte que nos dernières années, notre revenu à la retraite risque d’être revu à la baisse.»

Plus de flexibilité pour moins de stress

Pour redonner un peu de souplesse à notre vie, le télétravail est une solution de plus en plus populaire auprès des entreprises. En effet, plus de 16 % des entreprises québécoises offrent à leurs employés le télétravail à plein temps ou à temps partiel (une ou deux journées par semaine), selon un récent sondage de BMO Banque de Montréal. «J’apprécie tellement ma journée de travail à la maison, lance Caroline, 38 ans, agente en communication pour une grande firme. J’en profite pour rédiger puisque je suis moins interrompue par le téléphone, les réunions ou les conversations avec mes collègues. Je peux aussi me dégourdir en faisant un peu de lavage. C’est très pratique!»

L’horaire flexible ou comprimé est aussi une bonne façon de concilier travail et vie personnelle sans réduire nos revenus, selon Catherine Rousseau, directrice du programme de gestion des talents au Mouvement Desjardins. «Avec l’horaire flexible, on peut quitter le boulot à 14 h pour un rendez-vous chez le dentiste et reprendre les heures manquées le lendemain. On peut également comprimer nos heures de travail et faire quatre journées de dix heures pour avoir une journée de congé», suggère-t-elle.

Le travail à temps partiel, l’horaire flexible, le télétravail, c’est bien, mais comment présenter notre demande au patron et le convaincre que ce sera avantageux pour l’entreprise? «Il faut tenir compte du type de poste qu’on occupe et des besoins de l’employeur, explique Catherine Rousseau. Une employée performante et dédiée à son travail aura plus de chances de voir sa demande acceptée que celle qui est démotivée ou qui occupe un poste en lien avec la clientèle pendant les heures d’ouverture. Le défi réside dans notre capacité à négocier une entente gagnant-gagnant», admet-elle, en précisant que les entreprises doivent de plus en plus penser à la conciliation travail-famille dans leurs stratégies de recrutement, car la nouvelle génération priorise sa vie personnelle.

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Par Danielle Verville pour Coupdepouce.com

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Comment réussir son divorce?

divorce source de stress - 2houses

Un couple sur deux divorce au Québec. Voici donc quelques conseils pour réussir votre divorce après l’échec du mariage.

Chaque divorce est unique. Les études tendent toutefois à démontrer que les divorces à l’amiable sont les plus avantageux. Dans ce contexte, les deux parties négocient librement et s’entendent sur les modalités de la séparation. Les enfants acceptent mieux la situation et en ressortent moins meurtris. De plus, les délais juridiques sont plus courts et, par conséquent, les coûts sont moindres. Mais le divorce ne se résume pas qu’à son aspect juridique. Il a aussi des répercussions sur la santé mentale et physique. Comment traverser cette période sans trop de dommages?

Gérer le stress malgré la colère et la détresse

Le divorce, ou la séparation, est considéré comme l’une des plus importantes causes de stress. Il apporte son lot de peine, de rancoeur, de colère et de frustration. Vous avez du mal à accepter la situation, vous craignez le changement et l’inconnu, et rien de tout cela n’arrange les choses. Rassurez-vous, ces sentiments sont parfaitement normaux et ils font partie du processus de guérison. Le divorce se compare tout à fait au deuil. Et, comme lui, il comporte des étapes bien identifiées: refus, colère et tristesse.

Mais quand les émotions dominent, il reste peu de place pour la raison. La détresse que vous vivez peut affecter votre corps, votre esprit, vos désirs, votre travail, vos relations avec les autres et même vos loisirs. En apprenant à gérer vos sentiments, vous y verrez plus clair et vous serez à même de prendre les bonnes décisions.

Période de transition

Le divorce prend du temps. En attendant, il faut faire face au quotidien. N’essayez pas de tout régler en même temps. Dites-vous que vous êtes en période de transition. Essayez de trouver des arrangements temporaires pour assurer les besoins essentiels, les vôtres, ceux de vos enfants ou de votre conjoint. Ne vous accrochez pas à vos anciennes habitudes. Consacrez plutôt vos énergies à recréer un environnement où vous vous sentirez bien et où vous pourrez accueillir vos enfants. Pensez à court terme. Et restez ouvert à la discussion.

Expliquer la situation aux enfants

Les enfants sont particulièrement vulnérables en période de divorce. Normal, puisque leur petit univers s’apprête à changer complètement. Eux aussi sont donc submergés par toutes sortes de sentiments contradictoires et ils doivent s’adapter à de nouvelles situations. Ils ressentent de l’insécurité, se croient parfois abandonnés et peuvent, à l’occasion, s’attribuer la responsabilité de la séparation.

Pour leur faciliter les choses, il faut leur épargner les conflits, tout en leur expliquant la situation en termes simples. Assurez-leur que, peu importe ce que vous vivez, vous continuerez à vous occuper d’eux et à les aimer. Les enfants n’ont pas à choisir un parent ou l’autre. Ne dites jamais de mal de votre conjoint en leur présence et ne vous servez pas d’eux comme messagers. Lorsque vous avez à régler une question concernant les enfants, ne tenez compte que de ce qui assurera leur stabilité et préservera le contact avec les deux parents. Le divorce n’est pas leur affaire, c’est la vôtre.

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Par Marie-Christine Tremblay pour Coupdepouce.com

15 trucs pour être des parents plus zen

être un parent plus zen - 2houses

On sent parfois qu’on dérive ou qu’on flirte avec l’hyperparentalité dans certaines sphères de nos vies? Voici 15 trucs pour mettre la pédale douce, atteindre un meilleur équilibre et être des parents plus zen.

1. Accepter les erreurs

Tout le monde a droit à plus d’un essai avant de réussir. On n’exige pas l’excellence à tout prix. On apprend aussi aux enfants qu’une erreur, au lieu d’être perçue comme un échec, est une source d’information et de motivation pour que la prochaine fois soit la bonne. Aussi, on prend l’habitude de souligner autant les progrès et les efforts que le résultat final.

2. Casser le moule gagnant/perdant

Dans la vie, il n’y pas que des forces et des faiblesses. On peut aimer dessiner sans jamais devenir un artiste. On valorise les intérêts de nos enfants même s’ils n’ont pas un réel talent. Le baromètre devrait être le plaisir ressenti et non la performance.

3. Questionner notre propre enfance

Est-ce qu’on traîne des frustrations de notre propre enfance qui teintent la façon dont on élève nos enfants? Si, petits, on n’a jamais eu la chance de suivre des cours parascolaires, est-on en train d’exagérer avec nos enfants? On compense parfois un pan de notre enfance ou on reproduit un modèle en faisant subir le tout à nos enfants. On revoit le tout avec un regard plus lucide et critique.

4. Assouplir notre agenda

On réduit notre hyperactivité en libérant des cases horaires pour que chaque membre de la famille ait la liberté de choisir ce qu’il veut faire. On est habitué de planifier des visites chez la famille ou les amis? On peut aussi laisser les autres décider et prendre les rênes.

5. Connaître véritablement nos enfants tels qu’ils sont

On fait l’exercice de noter 10 intérêts ou traits de caractère positifs de chacun de nos enfants. On essaie de ne pas se laisser biaiser par ce qu’on aimerait qu’il soit. On peut s’apercevoir qu’il a l’âme artiste alors qu’on le pousse, à tort, dans les sports.

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Par Nadine Descheneaux pour Coupdepouce.com

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Débat : Existe-t-il une famille «normale» ?

famille normale ça existe? - 2houses

Les besoins de l’enfant

Indépendamment du fait qu’’elle doit être capable d’’assurer les besoins primaires – une sécurité affective et matérielle – –, une bonne famille a pour mission de transmettre des règles fondamentales. Car pour se construire, l’’enfant va se caler sur ses parents, sur leurs lois, sur leurs interdits, sur les principes fixés au sein de la fratrie, mais aussi sur la façon dont la cellule « supporte d’’être emboîtée ou pas dans un groupe plus vaste, autrement dit dans la société », précise l’’anthropologue et psychanalyste Olivier Douville.

La loi universelle et non la loi parentale

Via l’’éducation parentale, les enfants doivent intégrer des interdits universels, comme l’’inceste et le meurtre. Une famille qui décrète : « Il n’’y a que “ma” loi qui compte », comme celle incarnée par Josef Fritzl, cannibalise ses membres, les condamne à vivre en autarcie, sans leur offrir la possibilité de s’éloigner. « Il est très important que les familles entrent dans un jeu de relation avec le monde, qu’’elles ne soient pas repliées sur elles-mêmes, assure le psychiatre et psychanalyste Alain Vanier. Les enfants ne doivent pas être propriété des parents. » Pourquoi ? Parce que les petits se retrouvent pris dans un catastrophique vertige de fusion. Quand il concerne uniquement le couple parental, ce vertige exclut les enfants et les empêche d’’accéder à l’’amour de la différence ; quand il concerne les rapports entre parents et enfants, il empêche les seconds de construire leur propre personnalité, leur self , remarquait le pédiatre et psychanalyste britannique Donald W. Winnicott. « L’’enfant ne doit pas être tout pour les parents, chacun des parents ne doit pas être tout pour l’autre », rappelle Francesca Biagi-Chai. Combien d’’enfants, d’’ados étouffent, enfermés dans des huis clos familiaux ?

Les relations humaines

Peu importe la configuration, observe la philosophe et psychothérapeute Nicole Prieur : « Père-père, mère-mère, père-mère, beau-père-mère, belle-mère-père, ce n’’est pas la question. Ce qui compte, ce sont les relations entre les êtres, comment les rapports se nouent ou pas, se tissent, se relâchent, se tendent. » Et comment, en arrière-plan, les liens ne deviennent pas pathologiques.

Que dire de ces familles, en apparence normales, qui pourtant « dézinguent » leurs membres parce que le désir et l’’amour y sont distordus par des obsessions, des croyances parentales délirantes ?

Florilège de cas racontés par les psychanalystes : un père paranoïaque, persuadé que son voisin lui en veut, emmène son fils de 6 ans crever les pneus de la voiture de l’’« ennemi ». Une mère frappe sa fille chaque fois qu’’elle tombe malade parce qu’’elle est persuadée qu’’elle le fait « exprès »…… Comment ces enfants vont-ils pouvoir se structurer ?

« Une famille, ce sont les premières personnes qui nous servent de transmetteurs. Les premières à qui nous allons supposer un savoir sur le monde, précise Francesca Biagi-Chai. Et leur discours passe à travers le soin qu’’ils prennent de nous. Les enfants peuvent au départ penser que ce qui se passe dans leur famille est “normal”, puis, un jour, ils se confrontent au monde extérieur, et ils s’’aperçoivent que ça ne l’’est pas.» Tout laisse des traces, mais certaines font plus mal que d’’autres.
À l’’opposé, quand le désir circule harmonieusement dans le couple, avec les enfants, et surtout quand il ouvre vers les autres, il permet l’’équilibre. Si l’’enfant sent que le désir de sa mère, de son père n’’est pas focalisé sur lui, s’’il s’’aperçoit que celui-ci s’’exprime ailleurs, à travers une passion pour le travail, la littérature, la spiritualité…, cela lui donne un appui pour se construire. Alain Vanier est convaincu que « le plus sombre, pour les enfants, ce sont les familles mornes, tristes, très peu désirantes ».

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Par Psychologies.com

Il y a une vie après la séparation

vie après la séparation - 2houses

Passé la torpeur ou la libération de la séparation ( déménagement, changements d’habitudes, nouveaux lieux de vie… ) et la période transitoire qui l’accompagne parfois nos séparés doivent bien continuer à vivre.

Certes, certains s’enferment, sans le vouloir peut être, dans un interminable chagrin pénible pour les proches. Mais la plupart vont trouver un nouvel équilibre, vivre des moments qu’ils n’auraient jamais pensé connaître.

Comment se passe l’après ?

La pyramide de Maslow

Maslow ( 1916 – 1972 ) a fondé entre 1954 et 1970 la théorie de sa pyramide sur des constats.
Nous pouvons en retenir, au risque d’un grand raccourci, les éléments suivants :

Tout être humain a des besoins et ceux ci sont hiérarchisés. Une fois que l’un d’entre eux est satisfait, il peut chercher à combler le suivant, dans un ordre précis, et croissant :

Physiologique : Se nourrir, se vêtir, se reposer, être en bonne santé…
Sécurité : Assurer sa sécurité financière, rechercher la sécurité d’emploi, s’assurer pour l’avenir, épargner…
Social : Faire partie d’un groupe, d’une communauté, d’une famille. Aimer, être aimé…
Ego : Etre reconnu dans ce groupe en tant qu’individu, être considéré ou puissant. …
Dépassement de soi : Donner un sens à sa vie, contribuer à la réalisation d’une œuvre, d’une idée. Se dépasser…

Maslow a analysé que l’on ne peut progresser que si le besoin précédent est solidement assouvi. Et que la non satisfaction de l’un de ces besoins entraîne le retour au précédent.

Etudions un peu la situation des séparés vue par le prisme de cette pyramide :
Il devient facile de comprendre que la personne qui se retrouve seule après en avoir perdu l’habitude va complètement changer son comportement.
Notre individu va avant tout se trouver un toit, des meubles, de quoi se nourrir et dormir. Sans difficulté financière, ce qui n’est pas général, ces questions matérielles peuvent être résolues “ facilement ”.

Le besoin suivant est un peu plus compliqué à combler car par sécurité, nous devons entendre contrat et pensions, répartition des biens, changements des assurances liés à ces biens, et des couvertures santé et décès ( qui prennent encore plus d’importance s’il y a des enfants ).
Ajoutons que le sentiment de sécurité est particulièrement subjectif et que certains ne le sont que par des papiers signés quand d’autres se satisfont d’un accord oral.

Un nouvel équilibre

Voilà ! Nous nous sentons bien logés, bien nourris et en sécurité.
Nous trouvons d’autres repères, des chemins différents, une toute nouvelle organisation.

Si le couple a mis au monde une progéniture, un partage va probablement avoir lieu : les enfants un week-end sur deux, plus la moitié des vacances ou la garde alternée, de plus en plus demandée et pas forcement si traumatisante qu’on a pu le lire. Le parent qui n’a pas la garde va se trouver très disponible et l’autre un peu moins. De chaque côté, en tout cas, la vie va se rythmer de nouveau : travail, enfants, loisirs…

De nouveaux bonheurs

Nos séparés retrouvent en général sous quelques mois le goût de la vie :
Les promenades et câlins avec les enfants jouent un rôle tout particulier. Ils nous attachent au passé mais sont porteurs d’avenir. Nous souhaitons leur bonheur et ils savent nous le rendre si nous ne leur mettons pas de poids sur les épaules.

Il y a aussi ce plaisir oublié de faire, lorsqu’on est seul(e), ce que l’on veut, quand on le veut et comme on le veut : la liberté totale !

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Par Caroline, Stéphane, Maï et Laurent pour divorceoumonop.com

Gâteau Lego géant!

Gâteau Lego géant recette - 2houses

Pour les 4 ans de mon fils, je lui avais promis un gâteau Lego. Il m’a tout d’abord demandé un “gâteau petit lego”, mais … ça s’est fini en gâteau lego géant!!!!! C’était quand même plus facile!!!!

Etape 1 – réaliser le gâteau

J’ai commencé par réaliser une génoise au chocolat dans un moule rectangle.
Il faut ensuite le découper en 3, puis suivant le nombre de lego que vous souhaitez avoir, vous pouvez recouper pour obtenir des lego carrés. Pour moi, ce sera 2 legos rectangle + 2 legos carrés!

Etape 2 – décorer le gâteau

Après avoir recouvert votre gâteau de nutella (ou de confiture), vous pourrez y déposer votre pâte à sucre.
Pour avoir les étapes en vidéo, vous pouvez consulter le gâteau du baptême où j’avais tenté de vous détailler les gestes! n’hésitez pas à aller voir!

Etape 3 – modeler les picots des legos

Prendre des marshmallows, les couper en deux à l’aide d’une paire de ciseaux. Afin que vos ciseaux ne collent pas au marshmallow, je vous conseille de les passer sous l’eau chaude.

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Par Céline pour Hellocoton.fr

Facebook, nouvelle porte d’entrée dans l’adolescence

facebook et les adolescents - 2houses

Il est le dénominateur commun d’une génération. 93 % des 15-17 ans et 81 % des 13-15 ans disposent d’un compte sur le réseau social Facebook. Chaque année, l’association Calysto, qui sensibilise au bon usage des outils numériques, questionne 35 000 enfants et adolescents. Le « baromètre 2012 Enfants et Internet », qui paraît samedi 23 mars, témoigne non seulement de la quasi-généralisation de la fréquentation de ce réseau mais aussi de son impressionnante remontée en âge.

Les deux tiers des 11-13 ans détiennent un « profil », en dépit d’un âge minimum officiellement fixé à 13 ans par l’opérateur. Et encore l’enquête ne se penche-t-elle pas sur les élèves de l’élémentaire… « Cela commence en CM1 et, l’année suivante, un tiers des élèves a déjà son profil », observe Jacques Henno, auteur et conférencier spécialiste des nouvelles technologies. A l’entrée en sixième, être initié à Facebook devient aussi incontournable à la survie sociale que l’abandon du cartable à roulettes. En fin de collège, « si deux élèves ne sont pas sur Facebook, c’est le bout du monde », assure-t-il. Aucun camarade de Lisa, par exemple, en classe de troisième dans les Yvelines, n’y échappe. « Sinon, on lui demande s’il a l’eau et l’électricité chez lui… On se dit que ses parents sont trop derrière lui, que c’est un bolos. » Condamné à la stigmatisation.

Rite d’initiation

Quid des autres réseaux sociaux ? Twitter gagne du terrain, mais surtout au lycée; Tumblr ne connaît pas, loin s’en faut, le même succès qu’aux Etats-Unis… Cinq années après la naissance de sa version française, Facebook bénéficie d’une position hégémonique chez les adolescents et aspirants adolescents. Page d’accueil de leur ordinateur, geste réflexe de retour à la maison, il occupe leurs récréations, parfois même leurs cours (portable dans le sac entrouvert sur la table) dès l’âge venu du premier smartphone, lui aussi de plus en plus précoce. Les trois quarts des 11-13 ans possèdent déjà un téléphone, le plus souvent connecté au Web, selon Calysto.

L’inscription sur Facebook vaut désormais marqueur d’avancée en âge, rite d’initiation à l’adolescence. « Puisque par Facebook je peux montrer que je suis ado, je dois y être » : voilà qui transforme le réseau en impératif catégorique, à en croire Cédric Fluckiger, maître de conférences en sciences de l’éducation à Lille-III. « L’adolescent prouve qu’il a gagné ce droit des parents ou qu’il maîtrise le fait d’y être sans leur autorisation. Il commente à 23 heures pour évoquer sa liberté. Il montre sa maîtrise d’un certain nombre de codes propres à l’adolescence, en faisant très attention à ses « like ». Et il ne parle surtout jamais de ce qu’il fait avec les parents. » Auparavant, il se sera « entraîné » à l’adolescence en fréquentant les profils d’amis plus âgés afin de découvrir leurs goûts et leurs mots pour les dire.

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Par Pascale Krémer pour Lemonde.fr

Pâques : ce sont les lapins qui déposent les œufs dans les jardins

lapin de pâques - 2houses

Le lapin de Pâques court à travers les jardins en y déposant des œufs en chocolat, cette histoire est sortie de l’imaginaire anglo-saxon il y a… bien longtemps déjà. On en trouve les premières traces en Alsace et en Saxe. Il s’appelle Easter Bunny chez les Anglais et les Étatsuniens, mais surtout Osterhase, littéralement le lièvre de Pâques, dans le monde germanique qui a donné du corps à cette histoire magique. Car à la fin du moyen âge, on ne connaissait pas encore le lapin domestique. Une histoire magique qui commence forcément par, il était une fois…

« Il était une fois une légende allemande dans laquelle une femme pauvre, ne pouvant offrir de chocolat à ses enfants, décora des œufs qu’elle cacha dans le jardin. Les enfants, apercevant un lièvre, crurent que celui-ci avait pondu les œufs. Depuis lors, les enfants fabriquèrent un nid qu’ils mettaient dans le jardin en espérant que le lièvre de Pâques le remplirait d’œufs durant la nuit. »

De la magie au business chocolatier

Le cinéma en inventant le dessin animé s’est emparé de cette figure en le parant de couleurs, comme le brun, le bleu ou le blanc. Et le lièvre de mars d’Alice de Lewis Carroll n’est pas loin de trotter dans nos jardins…

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Par Christophe Turgis pour France 3 Pays de la Loire

Réussir sa famille recomposée

Réussir sa famille recomposée - 2houses

Du plus trivial – “la chambre est trop petite !” – au plus psy – “est-ce à moi de le punir ?” – c’est au quotidien que se pose la question des rôles et des territoires pour ces nouvelles tribus. Pour éviter l’accumulation des ressentiments et la généralisation des conflits, onze pistes à explorer en famille.

On ne choisit pas sa famille, dit-on, mais on choisit peut-être encore moins sa famille recomposée. Si elle a fait les beaux jours des séries télévisées, version idyllique, la vie de ces nouvelles tribus n’est pas aussi rose qu’on voudrait le croire. Jalousies à arbitrer, difficultés à trouver sa place, interrogations sur l’autorité, sont autant de défis à relever au quotidien.
Conscients de l’impossibilité et des dangers qu’il y aurait à délivrer des recettes toutes faites, nous avons essayé de comprendre les différents enjeux psys et de proposer des repères destinés à mieux cerner le rôle de chacun. Pour rendre la vie commune plus harmonieuse.

L’arrivée du nouveau conjoint dans la famille

L’enfant a besoin de temps pour accepter de créer un lien avec un adulte, surtout lorsqu’il s’agit du conjoint de son parent. Avant d’accueillir celui-ci à la maison à plein temps, il faut en parler longuement avec lui : qu’en pense-t-il ? Quels sont ses a priori ? ses inquiétudes ? S’il n’a pas à décider de la vie privée de ses parents, il est concerné par les changements familiaux. Et ses sentiments (appréhension, rejet) doivent être écoutés. La rencontre avec le nouveau conjoint ne doit jamais être le fruit d’un « hasard arrangé ».
Elle doit être assumée et revêtir un côté officiel, car elle permet la conclusion de discussions et trace un nouveau cadre pour l’enfant. Il va de soi que le choix des circonstances doit mettre tout le monde à l’aise (repas, sortie…), à commencer par le futur beau-parent, car c’est d’abord de lui que dépendra l’envie de l’enfant de s’investir dans cette nouvelle relation. On le présentera comme « l’ami(e) de maman (de papa) » ; l’enfant ne doit pas se sentir obligé de l’accepter immédiatement en tant que beau-parent. On évitera de le questionner sur sa première impression. « Tu le (la) trouves sympa ? » n’est pas anodin. Il faut laisser à l’enfant l’espace et le temps pour développer un rapport d’individu à individu avec son futur beau-parent.

La place du beau-parent

Pour se structurer, l’enfant a besoin de comprendre que son beau-parent n’est pas un copain ou un égal, mais un adulte, sur lequel il peut compter et à qui, en échange, il doit respect et obéissance. Le beau-parent a un rôle éducatif et, au minimum, le devoir d’autorité et de protection, sans pour autant se substituer au père ou à la mère. Dans cette relation – qui dépendra de ce qu’il se sent prêt à investir et de ce que l’enfant a besoin de trouver auprès de lui –, le rôle du parent présent est décisif. Il doit aider son conjoint à prendre sa place dans la famille, en le responsabilisant et en lui laissant des initiatives en matière de vie familiale.

Comment se faire appeler

Evidemment, l’appellation « papa » ou « maman » n’est pas souhaitable, surtout si le vrai « papa » (ou la vraie « maman ») participe à l’éducation de l’enfant. Se faire appeler par son prénom est la pratique la plus courante. Si elle facilite la relation au début, cette pratique est ambivalente, car elle ne permet pas de nommer explicitement les places respectives de chacun et ne pose pas clairement les limites entre l’enfant et l’adulte. Il est donc essentiel que le beau-parent ne joue pas au « copain » avec l’enfant et que sa place d’adulte soit clairement signifiée par des responsabilités précises.
Il faut parfois accepter le surnom choisi par l’enfant. Il a l’avantage de marquer à la fois le statut particulier de cet adulte-là et d’être porteur d’une charge affective qui crée du lien.

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Par Anne-Laure Gannac pour Psychologies.com