Pâques : ce sont les lapins qui déposent les œufs dans les jardins

lapin de pâques - 2houses

Le lapin de Pâques court à travers les jardins en y déposant des œufs en chocolat, cette histoire est sortie de l’imaginaire anglo-saxon il y a… bien longtemps déjà. On en trouve les premières traces en Alsace et en Saxe. Il s’appelle Easter Bunny chez les Anglais et les Étatsuniens, mais surtout Osterhase, littéralement le lièvre de Pâques, dans le monde germanique qui a donné du corps à cette histoire magique. Car à la fin du moyen âge, on ne connaissait pas encore le lapin domestique. Une histoire magique qui commence forcément par, il était une fois…

« Il était une fois une légende allemande dans laquelle une femme pauvre, ne pouvant offrir de chocolat à ses enfants, décora des œufs qu’elle cacha dans le jardin. Les enfants, apercevant un lièvre, crurent que celui-ci avait pondu les œufs. Depuis lors, les enfants fabriquèrent un nid qu’ils mettaient dans le jardin en espérant que le lièvre de Pâques le remplirait d’œufs durant la nuit. »

De la magie au business chocolatier

Le cinéma en inventant le dessin animé s’est emparé de cette figure en le parant de couleurs, comme le brun, le bleu ou le blanc. Et le lièvre de mars d’Alice de Lewis Carroll n’est pas loin de trotter dans nos jardins…

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Par Christophe Turgis pour France 3 Pays de la Loire

Réussir sa famille recomposée

Réussir sa famille recomposée - 2houses

Du plus trivial – “la chambre est trop petite !” – au plus psy – “est-ce à moi de le punir ?” – c’est au quotidien que se pose la question des rôles et des territoires pour ces nouvelles tribus. Pour éviter l’accumulation des ressentiments et la généralisation des conflits, onze pistes à explorer en famille.

On ne choisit pas sa famille, dit-on, mais on choisit peut-être encore moins sa famille recomposée. Si elle a fait les beaux jours des séries télévisées, version idyllique, la vie de ces nouvelles tribus n’est pas aussi rose qu’on voudrait le croire. Jalousies à arbitrer, difficultés à trouver sa place, interrogations sur l’autorité, sont autant de défis à relever au quotidien.
Conscients de l’impossibilité et des dangers qu’il y aurait à délivrer des recettes toutes faites, nous avons essayé de comprendre les différents enjeux psys et de proposer des repères destinés à mieux cerner le rôle de chacun. Pour rendre la vie commune plus harmonieuse.

L’arrivée du nouveau conjoint dans la famille

L’enfant a besoin de temps pour accepter de créer un lien avec un adulte, surtout lorsqu’il s’agit du conjoint de son parent. Avant d’accueillir celui-ci à la maison à plein temps, il faut en parler longuement avec lui : qu’en pense-t-il ? Quels sont ses a priori ? ses inquiétudes ? S’il n’a pas à décider de la vie privée de ses parents, il est concerné par les changements familiaux. Et ses sentiments (appréhension, rejet) doivent être écoutés. La rencontre avec le nouveau conjoint ne doit jamais être le fruit d’un « hasard arrangé ».
Elle doit être assumée et revêtir un côté officiel, car elle permet la conclusion de discussions et trace un nouveau cadre pour l’enfant. Il va de soi que le choix des circonstances doit mettre tout le monde à l’aise (repas, sortie…), à commencer par le futur beau-parent, car c’est d’abord de lui que dépendra l’envie de l’enfant de s’investir dans cette nouvelle relation. On le présentera comme « l’ami(e) de maman (de papa) » ; l’enfant ne doit pas se sentir obligé de l’accepter immédiatement en tant que beau-parent. On évitera de le questionner sur sa première impression. « Tu le (la) trouves sympa ? » n’est pas anodin. Il faut laisser à l’enfant l’espace et le temps pour développer un rapport d’individu à individu avec son futur beau-parent.

La place du beau-parent

Pour se structurer, l’enfant a besoin de comprendre que son beau-parent n’est pas un copain ou un égal, mais un adulte, sur lequel il peut compter et à qui, en échange, il doit respect et obéissance. Le beau-parent a un rôle éducatif et, au minimum, le devoir d’autorité et de protection, sans pour autant se substituer au père ou à la mère. Dans cette relation – qui dépendra de ce qu’il se sent prêt à investir et de ce que l’enfant a besoin de trouver auprès de lui –, le rôle du parent présent est décisif. Il doit aider son conjoint à prendre sa place dans la famille, en le responsabilisant et en lui laissant des initiatives en matière de vie familiale.

Comment se faire appeler

Evidemment, l’appellation « papa » ou « maman » n’est pas souhaitable, surtout si le vrai « papa » (ou la vraie « maman ») participe à l’éducation de l’enfant. Se faire appeler par son prénom est la pratique la plus courante. Si elle facilite la relation au début, cette pratique est ambivalente, car elle ne permet pas de nommer explicitement les places respectives de chacun et ne pose pas clairement les limites entre l’enfant et l’adulte. Il est donc essentiel que le beau-parent ne joue pas au « copain » avec l’enfant et que sa place d’adulte soit clairement signifiée par des responsabilités précises.
Il faut parfois accepter le surnom choisi par l’enfant. Il a l’avantage de marquer à la fois le statut particulier de cet adulte-là et d’être porteur d’une charge affective qui crée du lien.

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Par Anne-Laure Gannac pour Psychologies.com

5 clés pour donner confiance à son enfant

donner confiance à leurs enfants - 2houses

Peur du noir, stress, crises de colère… Les parents sont à même d’aider leurs enfants à dépasser ces zones de turbulence émotionnelle sans le secours de professionnels. C’est la conviction de la psychologue Lise Bartoli, qui, dans L’Art d’apaiser son enfant, propose des outils simples et ludiques.

Les pères et mères d’aujourd’hui n’ont plus confiance dans leur savoir-faire parental, déplore la psychologue et hypnothérapeute Lise Bartoli. Par manque de temps, peur de mal dire ou mal faire, ils se précipitent chez le psy à la moindre difficulté et transmettent leur anxiété à leur enfant, qui ne peut pas, de ce fait, aller mieux. » Pourtant, selon la thérapeute, ils sont les mieux placés pour décoder ses petites perturbations – colères, baisse d’appétit, troubles du sommeil… – et l’encourager à les dépasser. C’est dans cet esprit que Lise Bartoli, qui a conçu une méthode inspirée de son expérience de mère et d’hypnothérapeute, propose dans son dernier livre des outils à destination des parents, pour les aider à aider leurs enfants. Relaxation, visualisation, lecture, création de contes… Autant de pratiques simples et ludiques qui permettront aux 4-12 ans de trouver, dans leur inconscient, la réponse à leurs difficultés – stress, angoisse de séparation ou de rivalité, peur de l’échec.

Certains parents préféreront la visualisation, d’autres le conte… L’idéal serait, lorsque l’on se sent soi-même calme et détendu, d’utiliser ces deux clés, mais pas le même jour. Si une séance ne suffit pas, on pourra la renouveler, et même, une fois la technique « rodée », inviter l’enfant à pratiquer seul relaxation et visualisation. « Pas question de transformer les parents en thérapeutes, précise Lise Bartoli. Il s’agit simplement de les aider à désamorcer un problème avant qu’il devienne pathologique. » Dans ce cas, la durée et l’intensité du symptôme – visible au mal-être persistant de l’enfant – exigent bien entendu le recours à une consultation auprès d’un professionnel.

Faire appel à sa «partie-qui-sait-tout»

L’inconscient, expliquait le psychiatre américain Milton H. Erickson*, est un « grand magasin de solutions et de ressources » dans lequel l’individu s’approvisionne pour résoudre ses problèmes. Il contient notre histoire familiale sur plusieurs générations, et une part de l’inconscient collectif, c’est-à-dire toutes les expériences humaines depuis la nuit des temps. L’enfant possède lui aussi une « partie-qui-sait-tout », comme l’a rebaptisée Lise Bartoli. Elle connaît ses angoisses, ses désirs, ses sentiments, mais aussi la solution à ses difficultés. « Un enfant excessivement timide est incapable d’expliquer pourquoi il a peur d’aller vers les autres, observe-t-elle. Le questionner à ce sujet le met mal à l’aise, le raisonner s’avère insuffisant. Pour modifier en profondeur son comportement, il faut aller sur le terrain de l’inconscient. La méthode est ludique, directe et efficace, car elle s’adresse à sa part créative, qui détient sa capacité de transformation positive. »

Il s’agit ici de matérialiser cette « partie-qui-sait-tout », pour la rendre plus familière et la convoquer facilement. L’enfant peut choisir un animal, un personnage, un petit objet ou un « jumeau ». Le parent l’invite ensuite à demander conseils et solutions à cette « partie-qui-sait-tout » pour affronter ses petites difficultés. Puis demande à son enfant, mais sans le forcer à répondre, ce que celle-ci lui a conseillé. La thérapeute constate à quel point les parents qui utilisent cette méthode sont surpris par la richesse et la pertinence des solutions proposées. De fait, ils retrouvent leur confiance de parents, et la confiance dans les ressources de leur enfant en est renforcée.

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Par Anne Lanchon pour Pyschologies.com

La place de l’enfant dans la procédure de divorce de ses parents

enfant et divorce il a aussi le droit de donner son avis - 2houses

La Cour de cassation souhaite que la parole de l’enfant soit entendue par les magistrats afin qu’il puisse avoir la possibilité d’exprimer son choix dans le mode de vie adopté à la suite de la procédure de divorce de ses parents, et ceci même si le mineur a déjà été précédemment auditionné. Les motifs de refus de procéder à l’audition de l’enfant sont limitatifs pour garantir la prédominance de ses intérêts.

Le divorce est une affaire de « grandes personnes » mais pas seulement…

L’arrêt du 24 octobre 2012 de la première chambre civile de la Cour de cassation (n° pourvoi 11-18849) semble imposer aux juridictions inférieures d’être vigilantes aux demandes de l’enfant formulées dans le cadre de la procédure de divorce de ses parents.

En effet, le divorce a pour conséquence une réorganisation du mode de vie de l’enfant qui va habiter, suite à cette procédure, la majeure partie du temps avec un seul de ses parents en cas de droit d’hébergement « classique », ou se partager entre deux résidences lorsqu’il a été mis en place une garde alternée.

Cette séparation conjugale, sans doute douloureuse pour l’enfant, peut l’être encore davantage lorsqu’elle s’accompagne de décisions qui lui ont été imposées par un magistrat (dont il connait à peine le nom) et qu’elles viennent en opposition de la volonté du mineur, ou pire encore qu’elles soient contraire à son bien-être.

Certes, la convention de New-York du 26 janvier 1990 relative aux droits de l’enfant avait déjà énoncée que l’intérêt supérieur de l’enfant est une considération primordiale.

La loi n°93-22 du 8 janvier 1993 avait alors instauré pour le mineur capable de discernement la possibilité d’être entendu par le juge dans toutes les procédures le concernant. (Alinéa 1er de l’article 388-1 du Code civil).

Dans le cadre de la fixation des modalités d’exercice de l’autorité parentale suite à la séparation des parents, le Juge aux Affaires Familiales se doit, notamment, de prendre en compte « 2°- les sentiments exprimés par l’enfant mineur » en vertu de l’article 373-2-11 du Code civil.

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Par Sophie Risaletto, Avocate pour village-justice.com

Divorce, séparation : les conséquences sur le patrimoine d’un couple

séparation des biens après le mariage - 2houses

A l’heure du mariage pour tous, plus d’un couple marié sur trois divorce. Ce chiffre grimpe même jusqu’à un sur deux dans les grandes villes. Mieux vaut connaître en amont les conséquences d’une séparation sur le patrimoine de votre couple. Selon le type d’union que vous aurez choisi, les règles de partage seront différentes.

ATTENTION AU RÉGIME CIVIL DU COUPLE

Si comme 80 % des couples qui passent devant monsieur le maire, vous n’avez pas rédigé de contrat de mariage, votre régime sera celui de la communauté réduite aux acquêts.

Vous et votre conjoint resterez propriétaires de vos biens propres (ceux acquis avant le mariage, reçus en donation ou lors d’un héritage), mais les biens communs appartiendront à 50 % à chacun des deux. Et ce, même si l’un seulement s’occupe des finances du ménage et gère l’argent commun (qui correspond aux salaires, loyers encaissés, intérêts de placements financiers…).

Si, en revanche, vous êtes mariés sous le régime de la séparation de biens, pacsés sous le régime légal ou encore concubins, dans ce cas il n’y a aucune communauté. Chaque achat ou placement que vous réalisez avec vos revenus vous appartient en propre. « Encore faut-il que la personne qui a financé le bien conserve les preuves d’achat, elles serviront en cas de séparation conflictuelle », précise Christophe Vilin, président de la chambre des notaires des Côtes-d’Armor.

SÉPARATION : LES PROCÉDURES

Un mariage ne peut se rompre que par divorce, contentieux ou par consentement mutuel, devant la justice. Un pacs prend fin au moment où l’un des deux partenaires le notifie à l’autre par lettre et en adresse une au tribunal d’instance. La séparation de deux concubins ne donne lieu à aucune procédure particulière.

Si la rupture n’est pas conflictuelle, mettez à plat tout votre patrimoine commun et individuel. Il faut liquider au plus vite la communauté et ne surtout pas rester en indivision sur un bien, car si des tensions apparaissent ultérieurement, le partage sera nettement plus difficile et la gestion du ou des biens indivis bloquée.

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Par Marie Pellefigue pour lemonde.fr

Familles recomposées : un parent averti en vaut deux

familles recomposées - 2houses

Le Québec affiche le pourcentage le plus élevé de familles recomposées au pays. Entre tes enfants, les miens et les nôtres, comment vit-on une plus grande harmonie familiale et financière?

Dans la Belle Province, on compte près de 150 000 familles reconstituées. Ce qui représente plus de 16 % des couples avec enfants. De nombreuses recherches démontrent que ces ménages font face à des contraintes économiques et familiales importantes. Les conseillers peuvent bien sûr aider ces clients à mieux comprendre les conséquences de leur situation sur leur avenir financier et celui de leur progéniture.

Malgré un taux de divorce relativement stable depuis 20 ans, pourquoi y a-t-il plus de familles recomposées qu’avant? Marie-Christine Saint-Jacques, travailleuse sociale, professeure et chercheuse à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, pointe du doigt la fragilité des unions libres et le fait que ces ruptures surviennent de manière plus précoce. « Les couples se séparent de plus en plus tôt dans leur histoire alors qu’ils ont souvent des enfants à la maison. Ils sont donc plus susceptibles de fonder une nouvelle famille », constate-t-elle.

Avec la recomposition familiale sont ainsi nés des belles-mères, des beaux-pères, des demi-frères, des demi-sœurs, sans oublier des quasi-frères et quasi-sœurs qui n’ont aucun lien de sang entre eux. Tout ce beau monde vit à temps plein ou partiel sous le même toit. Les relations sont évidemment plus complexes à gérer que dans un ménage traditionnel. Le partage des tâches et des responsabilités peut aussi être source de conflits. « N’oublions pas que dans ces foyers, ce sont d’abord les couples qui se sont choisis. Les enfants embarquent ensuite dans l’aventure. Le plus grand défi des familles recomposées, c’est l’établissement des rôles et des relations. Toutes ces nouvelles personnes doivent maintenant apprendre à vivre ensemble », rappelle Mme Saint-Jacques.

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Sophie Stival pour conseiller.ca

La recomposition familiale: La place du beau-père ou de la belle-mère dans la famille recomposée

famille recomposée - 2houses

Les enfants ne choisissent pas la séparation de leurs parents, pas plus d’ailleurs qu’ils ne choisissent leur recomposition.
Un parent choisit un nouveau conjoint, il l’aime et croit que cet amour sera partagé par les enfants. La réalité est différente. Le parent et le conjoint se sont choisis ; les enfants eux subissent cette nouvelle relation. La réaction varie en fonction de l’âge de l’enfant, de ses affinités avec le nouveau partenaire, de l’existence ou non d’autres enfants, etc.
La recomposition demande du temps, de la patience, de l’énergie et de la volonté. Le parent doit avoir des attentes réalistes et ne pas croire que l’entente va de soi.
La réussite de cette nouvelle famille dépend beaucoup du désir réel de vivre avec le nouveau conjoint et le désir de ce conjoint de vivre avec une nouvelle famille.

La place du beau-père ou de la belle-mère*

* pour faciliter la lecture du passage ci-dessous, les « partenaires » sont conjugués au masculin. Mais il est question de nouveau conjoint et de nouvelle conjointe. Leur place dans la famille en recomposition doit être discrète. Ils n’arrivent pas en terrain conquis. Il leur faut respecter avant tout les enfants de leur conjoint(e).

Quelques conseils :

  • Laissez le temps à votre enfant (ou à vos enfants) et à votre partenaire de s’apprivoiser mutuellement :
    • Ne présentez pas d’emblée votre partenaire comme un beau-père, présentez-le plutôt comme un « ami » avec qui vous passez la journée ou la soirée. Cette période doit être suffisamment longue pour que l’enfant s’habitue au nouveau venu. Votre partenaire fera lui aussi l’expérience d’une période probatoire sans se sentir embarqué dans une situation trop lourde à assumer pour lui.
    • Faites des activités ensemble.
    • Au début, demandez à votre ami de rentrer dormir chez lui la nuit, sinon il passera pour un intrus, un individu qui prend bien trop vite la place de papa ou maman. Et cela aura des conséquences fâcheuses sur la relation future entre votre partenaire et votre enfant.

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Anne Jeger pour genevefamille.ch