Vous n’êtes pas sans savoir que la communication avec votre ex est importante pour une coparentalité réussie. Mais à partir de quel âge inclure votre enfant dans les discussions qui concernent la garde alternée ?
Les avis vont plus vers l’idée de demander aux enfants, dès leur préadolescence, une contribution importante plutôt que croire que seuls les parents et/ou le juge ont leur mot à dire. Si vous vous demandez s’il est temps de poser des questions à votre enfant, voici trois facteurs à considérer:
L’âge de l’enfant
En général, plus l’enfant est âgé, plus il a son mot à dire. C’est parce qu’ils sont mieux en mesure de gérer leur relation avec chaque parent respectif et d’exprimer leurs souhaits de façon réfléchie et respectueuse. En pratique, plus vos enfants grandissent, plus ils sauront des activités parascolaires, sportives et sociales. Toutes ces activités devront être gérées dans le calendrier au même titre que la garde partagée.
La maturité de l’enfant
Le nombre d’années que votre enfant a passé sur cette terre ne correspond pas toujours à sa maturité émotionnelle. Il est important de tenir compte des motivations de votre enfant avant de se contenter de ce qu’il veut. Par exemple, une adolescente en colère qui décide qu’elle veut aller vivre chez sa mère après avoir été punie pour avoir “fait le mur”, ne devrait probablement pas avoir le même poids qu’un enfant qui explique qu’il ne voit pas son père autant qu’il le souhaiterait et qui du coup, demande une nuit supplémentaire.
Les lois en vigueur dans votre pays
Chaque pays a des avis différents sur le moment où les désirs d’un enfant entrent en jeu dans l’élaboration de la garde alternée. Dans certains pays, l’enfant peut être entendu à partir de 12 ans. En aucun cas l’enfant ne sera obligé de se présenter. Dans d’autres États/pays, comme en Virginie, le juge considère fortement les souhaits de l’enfant après un certain âge (14 ans dans ce cas-ci). La plupart des États/pays laissent simplement « les meilleurs souhaits des enfants » comme le facteur décisif le plus important.
Par conséquent, la question de savoir si l’enfant a droit au chapitre est déterminée par le juge. Il tentera d’établir si les souhaits de l’enfant correspondent également à son réel intérêt.
Si votre enfant commence à exprimer le souhait de vivre avec un parent plutôt qu’avec l’autre ou s’il veut avoir son mot à dire dans le cadre de la garde partagée, ce n’est jamais négatif d’écouter ce qu’il a à dire et de comprendre davantage ce qu’il ressent.
Cependant, la décision finale reviendra toujours aux parents (ou au juge, si vous n’êtes pas d’accord). 2houses fournit une plateforme pour faciliter la communication entre les parents. Des ajustements de la garde alternée peuvent très facilement être faits.