Parents séparés ou divorcés : qui est responsable des bêtises de l’enfant ?

responsable des bêtises de l'enfant - 2houses

Lorsque les parents vivent ensemble, c’est leur contrat de responsabilité civile qui couvre les dégâts occasionnés par leur enfant sur les biens du voisinage. Mais en cas de divorce ou de séparation, lequel des parents devrait faire intervenir son assurance ? La réponse est apportée par…le Code civil !

Si un enfant mineur est responsable d’un accident ou cause des dégâts importants pendant qu’il réside chez le parent qui ne l’héberge pas habituellement, c’est le contrat de responsabilité civile du parent chez qui il a sa résidence habituelle qui devra intervenir et indemniser les victimes des dommages causés par l’enfant.

Pour apporter cette réponse, la chambre criminelle de la Cour de cassation s’est simplement appuyée sur… une disposition du Code civil.

Lire la suite…

Viviane Cartairade pour Dossierfamilial.com

5 bonnes raisons de me méfier de mes ami(e)s, Marie et Jésus, quand je divorce / me sépare !

les amis et le divorce - 2houses

Quand on se sépare ou que l’on divorce, on tend à se retourner vers son entourage le plus proche, la famille et les amis. Au fur et à mesure que la procédure s’allonge, certains disparaissent et d’autre restent.

Mais, il y a toujours Marie ou Jésus pour faire preuve d’abnégation. Ces deux là sortent du lot ! Ces deux là sont disponibles, prévenants – et même mieux ! ils  vivent avec moi, pour moi, avant et après moi tous les événements douloureux.

Ce sont eux qui se proposeront d’aménager chez moi pour que je ne sois pas seul. Ce sont eux qui parleront des heures au téléphone, durant la pause déjeuné, la pause clope, la pause pipi avec moi. Ce sont eux qui prendront en main mon dossier juridique. Et ce sont eux qui trouveront la stratégie et les amis pour faire des attestations. D’ailleurs, ils font tout de suite une attestation longue de 6 pages pour dire combien je suis victime, combien mon ex est un monstre et combien mes enfants ne pourront survivre sans moi plus de 24 h !

De mon coté, je suis déjà ravagé(e) par le divorce, par la solitude, par la peur, par la culpabilité, alors je laisse faire.. J’encourage même !! J’appelle chaque pause déjeuné, chaque pause clope, chaque pause pipi !! Je ne sais plus rien faire sans mon ami(e). Je suis tellement heureux de l’avoir !

Or, cet (te)ami(e), et bien…. C’est un peu la peste ! Il faut s’en méfier. Et oui, cette amitié n’apporte pas de bons présages parce que :

1/Je peux me demander pourquoi il est si dispo, si proche de moi ? J’incite toujours les personnes à se poser la question de pourquoi cet ami est si présent ?  Bien qu’ami, il/elle a une vie, peut-être un amoureux, des enfants, un travail, d’autres amis…. Alors pourquoi se rend-il si disponible pour une seule et unique personne ? En fait, ces Marie et Jésus sont souvent des personnes qui ressentent un grand sentiment de solitude, et ce, quelque soit leur vie. En s’investissant autant dans l’histoire du divorcé/séparé, dans ses problèmes, dans sa douleur, ils ont le sentiment de …

…Lire la suite…

par Elodie CINGAL sur son site internet

Comment aider son enfant à surmonter ses difficultés scolaires ?

aider votre enfant à surmonter ses difficultés scolaires - 2houses

Dédramatisez les difficultés
Le culte de la réussite et de la performance qui obsède notre société, pèse aussi sur nos enfants, au point d’oublier que l’école est un endroit où l’on apprend des choses et que l’apprentissage passe par des hauts et des bas, des essais, des erreurs.
Rassurez l’enfant en lui disant que c’est petit à petit qu’il surmontera les obstacles et qu’il faut du temps pour devenir grand et apprendre.

Prenez rendez-vous avec le professeur
Cela vous permettra de un faire bilan sur ses difficultés : sont-elles dues à un manque de concentration, à un repli sur soi, à un manque de compréhension ou à des troubles de l’apprentissage ?
Concernant la lecture et l’écriture, il ne faut pas…

…Lire la suite…

par Marie Delambre pour Elledivorce.com

Comment interpréter les réactions de mon enfant?

comment interpréter les réactions de votre enfant - 2houses

Notre psychologue répond aux questions que les parents se posent:

 

Mon deuxième fils de 16 ans me fait des reproches, il me dit que le divorce, c’est de ma faute et que je n’ai pas su retenir son père. Comment dois-je réagir ?

Visiblement, votre fils qui est en pleine adolescence, manifeste sa déception et sa colère en vous accusant de ce qu’il vit comme un drame. Sachez que si votre fils vous met en cause, c’est parce qu’il en a besoin et aussi peut-être pour préserver l’image de son père, auquel il s’identifie en tant qu’homme. C’est une étape à passer, ne vous justifiez pas et expliquez-lui qu’il n’a pas à vous juger en tant que femme, que les problèmes sont entre vous et son père et qu’il n’a pas à s’en mêler, même si vous comprenez son amertume et son chagrin.

J’ai divorcée depuis un an et ma fille aînée de 17 ans refuse de parler à son père, est-ce normal ?

Il est normal que votre fille réagisse par un rejet. Elle vous a vu souffrir, pleurer peut-être et reprend à son compte vos émotions. Elle exprime aussi sa propre colère par rapport à votre divorce. Respectez son choix et dites-lui que…

…Lire la suite…

par Marie Delambre pour Elledivorce.com

Je divorce que va comprendre mon bébé?

Le divorce et les enfants en bas âge - 2houses

1- Vous divorcez, votre petit dernier a moins de 2 ans, que va-t-il comprendre ?

Le tout-petit, entre 5 et 7 mois, reconnaît un visage présenté sur une photo même une semaine plus tard. On sait également qu’il distingue très tôt la voix et l’odeur de sa mère et ressent la présence ou l’absence du père. Même s’il n’a pas les capacités de penser, le tout-petit a les capacités de se souvenir, et ses souvenirs sont sensoriels, associés à une empreinte affective. En d’autres termes, sur lui aussi, le divorce aura un impact, ce n’est pas parce qu’il est tout-petit qu’il ne s’aperçoit de rien !

2- Quelles sont les conséquences du divorce chez le tout-petit ?

Le divorce représente un bouleversement de ses habitudes de vie qui sont la base de sa sécurité intérieure. Chez le très jeune enfant, la famille représente l’unité de base, les fondements de sa sécurité psychique : c’est grâce à la présence stable, constante et aimante de ses deux parents, qu’il peut se construire intérieurement. Les cris, heurts et disputes, peuvent…

…Lire la suite…

par Marie Delambre pour Elledivorce.com

Dois-je consulter un pédopsychiatre?

consulter un pédopsychiatre - 2houses

Le divorce des parents même s’il se passe au mieux et dans un relatif consensus, reste toujours perturbateur pour l’enfant.

En effet, si le jeune enfant ne comprend pas toujours ce qui se passe, il ressent intuitivement les souffrances et les angoisses de ses parents.

 

Le divorce des parents et les troubles du développement chez l’enfant de moins de 7 ans

Le jeune enfant est un peu comme une éponge, émotionnellement, et reste très sensible aux changements : horaires, lieux de vie, présence ou absence de l’un des parents.C’est pourquoi, avant, pendant et après le divorce de leurs parents, les enfants peuvent manifester leur mal-être ou leur détresse par de nombreux signaux.

Voici quelques signes pour vous permettre d’évaluer l’état de santé psychologique de votre jeune enfant, et si besoin est, pour voir s’il a besoin d’aide, pour traverser cette étape difficile de son existence. Par ailleurs, sachez qu’avant 7 ans, si l’enfant est aidé et pris en charge en phase de crise par un spécialiste de l’enfance, ses troubles ont toutes les chances de disparaître rapidement.

Votre enfant a moins de 7 ans :

Depuis l’annonce de votre séparation, son comportement a-t-il changé ?

  • 1- Il dormait bien, maintenant il fait souvent des cauchemars. oui  non 
  • 2- Il se met subitement à se plaindre de maux de ventre. oui  non 
  • 3- Il était plutôt doux, il devient agressif avec vous ou avec d’autres enfants ? oui  non 
  • 4- Votre enfant ne supporte plus les séparations il se met en colère ou pleure. oui  non 
  • 5- Il était propre, et recommence à faire pipi au lit la nuit. oui  non 
  • 6- Il mangeait bien et se met à refuser la nourriture. oui  non 
  • 7- Il était gai et se met à pleurer souvent, même pour un rien. oui  non 
  • 8- Il…

…Lire la suite…

par Marie Delambre pour Elledivorce.com

5 questions à deux papas séparés !!

5 questions à deux papas séparés

Elodie CINGAL, psychothérapeute, spécialisée aux affaires familiales (séparation/divorce, recomposition familiale, violence conjugale, pathologie familiale…) s’est amusée à questionner deux papas séparés. Les hommes sont-ils différents des femmes quand ils sont papas solos, quand ils refont leur vie.. ?

Elle pose une question par jour !

Lundi : Pourquoi êtes vous séparés ?

Mardi : Où vous situez vous par rapport à l’autorité parentale conjointe (école, activité, santé…) ? Comment vous entendez-vous avec votre ex-compagne ?

Mercredi : Racontez-moi la vie, week-end ou quotidien, avec les enfants !

Jeudi : Comment combinez-vous vie de père solo avec la vie professionnelle ?

Vendredi : Avez-vous refait votre vie?

 

Luc, pompier de Paris depuis 12 ans, 34 ans, divorcé après 11 ans de relation et 4 ans de mariage. Deux enfants, une grande de 8 ans et un petit de 6 ans. Luc habite à Paris et la maman et les enfants en banlieue proche, à 20 mn porte à porte en voiture. Le jugement de divorce autorise le père à voir ses enfants les weekends 1-3-5 et mardi/ mercredi 2-4 de chaque mois et la moitié des vacances.

Eric, ingénieur commercial, 42 ans, en instance de divorce depuis Avril 2010 après 15 ans de relation et 10 ans de mariage. Deux filles, 9 et 7 ans. Eric habite dans le 8ème et la maman dans le 1er, les deux sur la ligne  1 du métro. Les filles sont en résidence alternée, une semaine sur deux.

Lundi :

Pourquoi êtes vous séparés ?

Luc : J’ai rencontré ma femme quand j’avais 19 ans, elle en avait 18 ans. J’avais peu d’expérience avec les filles et elle a été très entreprenante avec moi. Je me suis laissé faire et j’ai suivi tout ce qu’elle demandait. Ma femme a voulu faire dans les règles de l’art. 6 mois après notre rencontre, elle a présenté nos parents respectifs. A peine deux ans après, on célébrait des fiançailles. Parallèlement, ma femme ne supportait pas que je sorte, que je fasse des choses pour moi. On s’était rencontré autour du sport et la seule chose qu’elle acceptait, c’était que j’aille courir ou faire du vélo. J’étouffais dans mon couple mais je pensais que c’était normal, que c’était pareil pour tout le monde.

Une fois qu’elle a eu sa licence, son père nous a trouvé un appartement HLM dans un immeuble sympa de 5 étages. Puis on a voulu des enfants. J’ai toujours voulu avoir des enfants jeune ! La grande est née, quel moment de bonheur ! Elle a colmaté le couple, redonné un sens. On a lancé le deuxième !

Un mois avant que ma femme ne réalise qu’elle était enceinte du 2ème, j’ai rencontré Claire. Au départ, Claire n’était là que pour des relations sexuelles. Ma femme n’était pas très généreuse sur ce plan. Je ne voulais surtout pas tomber amoureux. Je voulais rester marié à la même femme toute ma vie et offrir à mes enfants un foyer stable.

Mais, voilà, Claire a été tout de suite un rayon de soleil. Là où je croyais que tout le monde vivait la même chose dans son couple, j’ai découvert qu’on pouvait être libre et aimer, qu’on pouvait être spontané. Claire est…

…Lire la suite…

Article d’Elodie Cingal sur son internet

Comprendre la place de l’enfant dans un divorce

enfant a sa place dans un divorce - 2houses

Le divorce (ou la séparation s’il n’y a pas eu mariage) est par définition une situation conflictuelle. En effet, deux personnes se séparent, car elles ne partagent plus un désir de vie commune. Quelle est dans ce contexte la place de l’enfant et sa vision de la séparation ?

Sentiment d’insécurité

Les parents, lorsqu’ils sont ensemble, apportent à l’enfant une sécurité affective. Lors d’une séparation, cette dernière est mise à mal. Cela est d’autant plus vrai à partir du moment où l’un des parents quitte le foyer, car l’enfant peut alors éprouver des craintes importantes et penser qu’il est abandonné par le parent qui part.

C’est pourquoi, dans tous divorces, il est important d’expliquer à l’enfant que les parents, même s’ils ne sont plus ensemble, continuent d’aimer autant leur enfant que par le passé et que ce n’est pas lui qui est rejeté.

L’origine de la séparation peut être une source de remise en question pour l’enfant. Il n’est pas rare que l’enfant s’attribue l’origine de la rupture entre les parents et culpabilise. Pour éviter cela, il est primordial d’expliquer à l’enfant que la décision qui a été prise n’a pas pour origine l’enfant, que ce n’est pas à cause de lui. Expliquer, sans….

…Lire la suite…

par Benjamin Barry-Colin via pratique.fr

Mon ex-compagnon m’a permis de devenir moi-même

apprendre à se connaitre soi-même - 2houses

Je suis tombée amoureuse d’un homme à un anniversaire. Je ne l’avais vu que de dos, c’était complètement irrationnel. Mais je l’avais choisi, c’était lui. Il s’est retourné, il m’a regardé. À partir de ce moment-là, toute ma vie n’a tourné qu’autour de lui. Nous avons été amants longtemps.

Je souffrais de ne pas le voir s’engager. Je voulais l’épouser, vivre avec lui. Il ne le souhaitait pas. Me demandait d’attendre. Malgré tout, j’étais sur un nuage. Aucun doute, aucune question. Cela a duré deux ans. Et puis un jour, il m’a dit qu’il m’aimait. Il m’a fait une déclaration. La première de ma vie. Il m’a demandé de vivre avec lui et de l’épouser. Le tout en un quart d’heure. Mais au lieu d’être comblée de joie, j’ai regardé mon petit monde fantasmatique s’écrouler. Il voulait juste, enfin, combler mes désirs. Et j’ai fini par comprendre que le fait qu’il soit inaccessible m’arrangeait finalement beaucoup et entretenait mon amour fou. Je m’écroulais d’angoisse.

Malgré mes doutes, j’ai joué le jeu de la femme heureuse. Je suis allée jusqu’à emménager chez lui. impossible de l’avoir autant aimé et de l’avoir autant bassiné avec ça pour maintenant lui dire non. J’étais mortifiée. Je suis restée chez lui presque un an. Sans vraiment défaire mes cartons, sans le présenter à ma famille, sans m’engager vraiment. Tout en restant dans l’illusion que j’allais de nouveau l’aimer, que l’inverse était impossible. Un jour, je suis partie. Ce n’était pas prémédité mais je n’étais pas heureuse, c’était inévitable. Après un entretien d’embauche, j’ai regardé la vitrine d’une agence immobilière. Il y avait un petit appartement pas trop cher à louer. J’avais mon contrat sur moi, je venais de le signer. Je n’ai pas réfléchi. Je l’ai visité dans la foulée et j’ai signé le bail le soir même. Un peu apathique et sonnée, mais convaincue. J’ai emménagé le lendemain après une longue nuit de discussion. Cela s’est passé sans heurts. Je pense que mon comportement avait également éteint son amour pour moi. Il était aussi soulagé que moi. Cette histoire est l’étape la plus importante de toute ma vie jusqu’ici. Elle m’aura permis de comprendre qui je suis, ce que je veux, ce dont j’ai peur.

Maintenant, je ne recherche plus à tout prix l’amour des autres. Je n’attendais que cela pour voler de mes propres ailes. On en a parlé longtemps après. Je lui ai raconté tout ce que je vous écris ici. On en rigole maintenant. C’est devenu un grand ami. Je vais être maman dans quelques temps, et le papa est un homme merveilleux que je n’ai pas fantasmé. Je ne lui ai pas couru après, il n’était pas inaccessible. C’était juste une évidence, et il ne me tournait pas le dos lorsque je l’ai rencontré. Je crois que je n’aurais pas su appréhender une relation de manière équilibrée si je n’en étais pas passée par là.

Article de Cargoulette pour Psychologies.com

Divorce international : vous pouvez choisir votre droit applicable

garde des enfants c'est le juge qui décide - 2houses

Pensez-y ! Désormais, depuis l’entrée en vigueur du règlement européen n° 1259/2010 dit « Rome III », vous pouvez désormais choisir votre droit applicable en cas de séparation de corps ou divorce. Le texte date de décembre 2010 mais est entré en application le 21 juin 2012, motif pour lequel vous n’en avez probablement pas eu connaissance avant cette date.

Cet accord s’applique aux 14 états qui ont décidé d’y participer : Belgique, Bulgarie, Allemagne, Espagne, France, Italie, Lettonie, Luxembourg, Hongrie, Malte, Autriche, Portugal, Roumanie, Slovénie.

En effet, à défaut d’accord entre les époux, c’était au juge de régler le problème de loi applicable, ce qui suscitait de nombreux contentieux et drames principalement à propos de la garde des enfants.

L’application du règlement exclue expressément certaines matières telles que la capacité juridique des personnes physiques, l’existence, la validité ou la reconnaissance d’un mariage, l’annulation de mariage, le nom des époux, les effets patrimoniaux, la responsabilité parentale, les obligations alimentaires ou encore les trusts et successions.

Par ailleurs, ce règlement a une application universelle : la loi désignée par les époux sera applicable même si celle-ci est issue d’un Etat non participant.

Vous ne pouvez néanmoins opter pour n’importe quelle loi. Le choix est circonscrit à quatre possibilités pour limiter les fraudes :

Loi de la résidence habituelle des époux au moment de la conclusion de la convention.Loi de la dernière résidence habituelle des époux pourvu que l’un d’eux y réside encore au moment de la conclusion de la convention.Loi nationale de l’un des époux au moment de la conclusion de la convention.Loi du for (loi du lieu où la juridiction a été saisie)

Vous êtes déjà mariés ? Il n’est pas trop tard. Le choix peut être effectué avant la saisine du juge du divorce (donc en cours de mariage) voire en cours de procédure de divorce si la loi du for le permet.

Si vous n’avez fait aucun choix, Rome III règle néanmoins la question comme suit et la loi applicable est celle de l’Etat :

de la résidence habituelle des époux, pour autant que cette résidence n’ait pas pris fin d’un an avant la saisine de la juridiction et que l’un des époux réside encore dans cet Etat au moment de la saisine de la juridiction ; ou à défaut,de la dernière résidence habituelle des époux, pour autant que cette résidence n’ait pas pris fin plus d’un an avant la saisine de la juridiction et que l’un des époux réside encore dans cet Etat au moment de la saisine de la juridiction ; ou à défaut,de la nationalité des deux époux au moment de la saisine de la juridiction ; ou à défaut,dont la juridiction est saisie.

Le juge règle la question de la même façon que l’auraient fait les époux dans une convention, à la différence qu’ici c’est le juge et non les époux qui font le choix.

Une autre disposition très novatrice, signe de l’évolution des moeurs : Lorsque la loi applicable ne prévoit pas le divorce ou n’accorde pas à l’un des époux, en raison de son appartenance à l’un ou l’autre sexe, une égalité d’accès au divorce ou à la séparation de corps, la loi du for s’applique (article 10). En clair, si la loi applicable ne permet pas le divorce des couples de même sexe, la loi du for s’applique.

A noter, les accords internationaux déjà signés (exemple : la convention franco-marocaine de 1981) restent en vigueur.

Conclusion : voilà qui va simplifier notre tâche à n’en pas douter dans le traitement du conflit de lois en matière de divorce.

Par Maryvonne HENRY – Avocat

Source: Juritravail