Voyager seul avec votre enfant : 15 conseils indispensables pour en profiter !

Voyager seul avec un enfant

Il existe de nombreuses raisons imaginables pour lesquelles une mère ou un père voyage seul avec son ou ses enfants. Au-delà de la coparentalité, même les parents qui vivent ensemble dans le cadre d’un concubinage sont amenés à voyager seuls avec les enfants à un moment donné. Que ce soit parce que vous déménagez et que votre partenaire conduit le camion, qu’un seul d’entre vous a eu droit à des vacances ou que vous allez faire un voyage spécial exclusivement entre mère et fille. Lors d’un voyage seul avec un enfant (ou même avec plusieurs), il est important de bien s’imprégner du fait qu’il manque le soutien d’un autre adulte. Non seulement il aide à porter les bagages, mais il trouve aussi rapidement les lingettes nécessaires, l’idée du jeu qui sauve ou encore entend votre potentielle colère le soir lorsque vous vous couchez. Une bonne préparation est dès lors le mot d’ordre et voici précisément 15 conseils pour que votre voyage ne rime pas avec galère !

Vérifiez la validité des passeports

Avant chaque voyage, et pas seulement lorsque vous voyagez seul avec un enfant à l’étranger, vous devez vérifier les passeports. Se retrouver coincé quelque part et devoir faire face aux autorités au lieu de profiter du voyage n’est pas amusant et doublement stressant. Renseignez-vous à l’avance sur le passeport dont vous avez besoin pour que vos enfants puissent se rendre sur votre lieu de vacances. En général, un passeport pour enfant suffit. Pour certains pays, comme les États-Unis, votre enfant a besoin d’un passeport en bonne et due forme.

Veillez à la protection vaccinale pour les voyages longue distance

Avant un voyage longue distance avec un enfant, une visite dans un service de santé publique ou une consultation auprès d’un médecin spécialisé en médecine tropicale s’avère pour ainsi dire obligatoire. Le médecin parcourra l’itinéraire avec vous et vérifiera quels vaccins sont nécessaires. Dans certains pays, par exemple, la vaccination contre le paludisme n’est nécessaire que si vous voyagez à l’intérieur des terres ou si vous quittez certaines villes.

Scannez les documents de voyage

Numérisez ou photographiez tous les documents de voyage importants. Vous pouvez ensuite enregistrer les fichiers dans votre Dropbox ou dans votre boîte aux lettres électronique. Si vous perdez les originaux sur la route, vous pouvez ainsi facilement vous rabattre sur des copies.

Préparez les bagages de manière ingénieuse

Il peut être tentant d’emballer toute la chambre d’enfant, surtout si vous ne faites que tout mettre dans le coffre (après tout, il vous manque les bagages d’un deuxième adulte). Mais moins vous vous encombrez, plus votre voyage sera agréable,  soyez-en assuré ! Voyagez léger, car en tant que parent seul moins équivaut sans conteste à plus. Emportez le moins possible avec vous. Moins vous avez de choses en votre possession, moins vous avez besoin de temps pour sortir les choses, les ranger, les emballer et les déballer. En particulier lors d’un voyage avec un bébé ou un enfant, chaque minute libre compte. Ce n’est pas grave si l’enfant ne paraît pas 100% propre. Dans les pays chauds, un pain de savon peut faire des merveilles !

Si vous voyagez avec des enfants qui marchent seuls, une main doit rester libre. Les sacs à dos et les porte-bébés sont donc préférables aux valises à roulettes et aux poussettes, pour lesquelles vous avez besoin de vos mains. Un sac à main dans lequel vous pouvez transporter les documents les plus importants et la monnaie pour le bus vaut son pesant d’or.

Les enfants, dès l’école maternelle, sont parfaitement capables de porter leur propre petit sac à dos ou de tirer une petite valise à roulettes. Vous n’êtes pas un héros ou une héroïne si vous chargez vous-même tous vos bagages et que vous n’êtes pas en mesure de surveiller les enfants.

Anticipez le voyage pour le vivre avec calme

Voyager seul avec des enfants peut être stressant, surtout si vous êtes accompagné d’un bébé ou d’un enfant de moins de deux ans. Si les parents ne peuvent pas dormir pendant des jours avant le voyage parce qu’ils sont inquiets, qu’ils sont nerveux et qu’ils s’attendent au pire, les enfants le sentent et risquent de se comporter de telle sorte que c’est exactement ce qui va se passer. Il est préférable de surmonter ses craintes étape par étape et de se préparer à toutes les éventualités.

Pour le coup, il n’y a pas que les aéroports qui disposent de sites web de nos jours. Vous pouvez aussi vérifier les aires d’autoroute chez vous pour voir si elles sont adaptées aux enfants et s’il y a des toilettes avec des tables à langer. Partez en voyage aussi préparé que possible et soyez en mesure de faire face à tout retard ou contretemps. Si quelque chose ne va pas, vous serez (avec un peu de chance) en capacité de réagir. Si tout se passe bien, vous serez doublement reconnaissant.

Prévoyez suffisamment de nourriture

La dernière chose dont les parents qui voyagent seuls ont besoin, c’est d’une fringale ou d’un évanouissement dû à une hypoglycémie, que ce soit pour eux-mêmes ou pour les enfants. En tant que parent isolé, vous devez être au top de votre forme à tout moment, alors mettez dans votre boîte à gants ou votre sac de voyage suffisamment de barres de céréales, de mélanges de fruits secs ou de fruits frais pour vous permettre de tenir au moins pendant la durée du voyage (mieux vaut d’ailleurs prévoir quelques heures de plus). Bien sûr, il est tout aussi important de boire suffisamment.

Sur la route, privilégiez toujours la sécurité

Si un long voyage vous attend, pensez à la manière dont vous pourrez vous y rendre en toute sécurité. Dans la mesure du possible, laissez la voiture derrière vous et prenez le train. Ne montez dans la voiture avec de jeunes enfants que si vous êtes un conducteur prudent et si vous connaissez parfaitement le fonctionnement de votre véhicule. Vous devriez au moins savoir où se trouve le triangle de signalisation, comment ouvrir le capot et la procédure à suivre pour faire le plein.

Plus votre enfant est petit, plus il est probable que vous devrez vous occuper de quelque chose tout en conduisant, qu’il s’agisse d’une sucette échappée ou d’une crise de colère parce que vous n’êtes « toujours pas arrivé ». Un petit enfant ou même des frères et sœurs qui se disputent peuvent être une distraction extrême pour le conducteur de la voiture et devenir ainsi un danger. Même si ce n’est généralement pas l’endroit le plus sûr pour un enfant, il est préférable qu’il prenne place sur le siège passager si son âge le permet. Attention, dans le cas des sièges auto pour bébé, l’airbag doit être désactivé.

Pour un voyage en voiture, n’oubliez pas de prévoir des pauses

Si le trajet dure plus d’une ou deux heures, essayez à tout prix de faire plusieurs pauses relativement longues si vous voyagez seul avec des enfants. Une pause où les enfants peuvent vraiment se défouler et prendre l’air dure au moins une demi-heure. Attention, ne laissez en aucun cas les enfants de moins de quatre ans manger seuls lorsque vous conduisez. Il est très facile pour un enfant de s’étouffer ou de renverser sa boisson, source de stress pour vous, le conducteur, et mettre en danger tous les passagers.

Pensez à garder dès que possible les enfants en mouvement

Plus votre enfant est autorisé à courir, s’ébattre et faire de la gymnastique pendant l’arrêt ou l’escale, plus il sera calme et heureux pour le reste du voyage. Si vos enfants ne se mettent pas en mouvement d’eux-mêmes (les plus grands ont parfois du mal à le faire), mettez-les au défi de faire une course, donnez-leur une corde à sauter ou jouez au chat. Ce qui est bon pour les enfants ne peut que l’être pour vous !

Parlez à d’autres familles

Les professionnels du voyage gardent un œil sur les autres familles dès l’enregistrement à l’aéroport ou à l’hôtel, trouvent une place à côté des tentes familiales s’ils vont camper, et choisissent une table près du coin jeu. Vous préférez la paix et la tranquillité ? Ils ne doivent pas nécessairement être vos meilleurs amis, mais vous pouvez confier vos bagages à d’autres parents si vous devez aller d’urgence aux toilettes avec les enfants. Soyez conscient que d’autres parents ne frapperont pas immédiatement au mur le soir lorsque votre enfant court dans la chambre d’hôtel. Sans compter que d’autres parents sont souvent accompagnés de gentils enfants avec lesquels vos charmants bambins auront certainement plaisir à jouer pendant un moment.

Ne rechignez pas à solliciter de l’aide si besoin

Il n’y a pas de honte à accepter l’aide des autres, même si de nombreuses mères semblent le penser. « Je vais me débrouiller », sourient-elles ainsi ironiquement en soulevant des valises de 20 kilos du carrousel à bagages tout en jonglant avec un enfant qui hurle dans leurs bras. Que feriez-vous si vous voyiez une maman voyageant seule avec des enfants qui semble avoir besoin d’aide ? Exactement, vous avez la réponse ! Les employés des hôtels et des compagnies aériennes sont accessibles et ne rechignent jamais à aider leurs clients. Dans la plupart des pays, même de parfaits inconnus dans la rue sont heureux de prêter main forte à un parent.

Si vous êtes en train de crier sur les enfants avec un visage pincé ou de balancer nerveusement vos bagages, vous risquez de vous en rendre compte trop tard ou pas du tout ! Alors, n’hésitez pas à demander de l’aide, à appuyer sur le bouton d’appel dans l’avion ou de vous renseigner un minimum avant de faire une dépression nerveuse !

Accordez-vous un peu de temps de repos

À un moment donné, tout adulte a besoin d’un peu de repos ou du moins d’une courte pause. Malheureusement, il est rare de pouvoir convaincre les jeunes enfants de se taire ou de faire quelque chose de leur propre chef à ce moment précis. Un lecteur DVD portable ou un smartphone qui permet aux enfants (et à vous) de regarder des films, d’écouter des comptines, de jouer à des jeux ou de lire des livres pendant le voyage est le meilleur ami des parents qui voyagent seuls.

S’il ne s’agit pas d’un appareil technologique, apportez quelque chose d’autre qui pourra occuper les enfants de manière fiable pendant un certain temps. Vous pouvez aussi songer à réserver un hébergement qui propose une garderie (adaptée à l’âge des enfants). Si vous n’aimez pas les vacances en centre de villégiature ou les hôtels tout compris, les terrains de camping offrent de nombreux compagnons de jeu sans animateurs. De nombreux exploitants de terrains de camping proposent également des programmes horaires gratuits pour les enfants, du moins en haute saison, où les plus âgés peuvent s’amuser seuls.

Gardez bien à l’esprit que vous n’êtes pas seul

Vous voyagez seul ? Avec un enfant ? Alors vous n’êtes pas seul ! Bien sûr, en tant que seul adulte, c’est vous qui êtes responsable et qui conduisez, mais cela ne veut pas dire que vous êtes seul pour le reste du voyage. Faites part à votre bébé de votre incertitude à l’aéroport (« Oh là là, où se trouve la bonne porte ? regardons… »). N’hésitez pas à demander l’aide de votre enfant de trois ans (« Maintenant, nous devons trouver la sortie numéro 3. Où est-ce qu’il y a écrit trois ? ») et laissez votre écolier vous indiquer la bonne sortie d’autoroute ou prendre la responsabilité du plan de la ville. Lorsque les enfants sont autorisés à « aider » leurs parents, non seulement ils en sont fiers, mais ils apprennent aussi beaucoup de choses, ne serait-ce que le fait que maman ou papa ne sont pas parfaits non plus.

La coparentalité d’un enfant autiste : comment l’accompagner au mieux ?

Coparentalité d'un enfant autiste

Plus encore qu’un autre, un enfant autiste a besoin de toute l’attention de ses parents pour grandir et s’épanouir. Lorsque le couple se sépare, trouver un équilibre entre les deux parents n’est jamais simple. Or, cet équilibre est primordial pour un enfant autiste. Ses besoins spécifiques doivent absolument être pris en compte.

Vous vous demandez quelle solution de garde choisir pour votre enfant ? Vous trouverez dans cet article des éléments pour orienter votre réflexion. Découvrez également des conseils pour vous aider dans la mise en place de la coparentalité d’un enfant autiste. Si vous et votre co-parent êtes tous deux impliqués et prêts à coopérer, vous pourrez accompagner votre enfant au mieux dans cette nouvelle phase de sa vie.

La coparentalité d’un enfant autiste : un double défi

Élever un enfant n’est jamais simple, même pour un couple soudé. En cas de séparation, il est toujours délicat de mettre en place l’équilibre subtil de la coparentalité. Lorsque l’enfant a des besoins spécifiques, comme c’est le cas pour un enfant autiste, les parents sont confrontés à un défi supplémentaire.

La coparentalité : un équilibre toujours difficile à trouver

La séparation est un moment toujours délicat à traverser. Bien souvent, il y a de la rancune et de la colère des deux côtés. Or, la relation entre vous et votre ex-conjoint ne prend pas fin avec le divorce ou la séparation. Le couple amoureux disparaît, mais le duo parental doit continuer à exister.

Pour le bien-être de l’enfant, il faut réussir à mettre de côté les sentiments négatifs envers votre co-parent. Le but est de créer une nouvelle relation totalement centrée sur l’enfant. Choix du mode de garde, mise en place du calendrier, répartition des dépenses, définition du rôle de chacun : les décisions à prendre sont nombreuses. Il est tout naturel de mettre plusieurs mois pour trouver un équilibre.

Votre enfant a également besoin de temps pour trouver ses marques dans cette nouvelle organisation. Certains s’y adaptent rapidement, tandis que pour d’autres cela prend plus de temps.

Les besoins spécifiques de l’enfant autiste

L’autisme est un trouble du développement qui se caractérise par différents symptômes :

  • des difficultés dans les interactions sociales ;
  • des troubles de la communication ;
  • des hypersensibilités sensorielles (toucher, ouïe…) ;
  • des intérêts spécifiques et restreints ;
  • des comportements répétitifs ;
  • des difficultés d’adaptation…

En tant que parent, vous savez bien que chaque enfant autiste est unique. L’autisme est un spectre : chez un individu, chaque symptôme peut être plus ou moins marqué.

De façon générale, un enfant autiste a un fort besoin de stabilité, de repères et de routines. Le bouleversement de la séparation est d’autant plus difficile à vivre pour lui. De plus, il a du mal à verbaliser ses ressentis, et à exprimer un mal-être. Vous pouvez donc avoir des difficultés à détecter sa souffrance face à la situation.

Un risque plus élevé de divorce pour les parents d’enfants autistes

L’arrivée d’un enfant vient toujours bouleverser l’équilibre du couple. Quand cet enfant est différent, le bouleversement est encore plus grand.

Face à cette situation, les parents ne réagissent pas toujours de la même façon. Renoncer à l’enfant idéal tel qu’on l’avait imaginé est difficile, et chacun le fait à son rythme et à sa manière.

De plus, vous savez qu’élever un enfant autiste au quotidien peut être épuisant. Il demande souvent une attention de chaque instant. Pour certains enfants, les journées sont ponctuées de crises difficiles à gérer pour eux comme pour vous. De nombreux enfants autistes présentent également des troubles du sommeil plus ou moins importants, ce qui provoque une grande fatigue chez les parents.

Tous ces facteurs conduisent malheureusement souvent à l’éclatement du couple. Il n’existe pas de statistiques sur le nombre de divorces chez les parents d’autistes, mais certaines associations avancent le chiffre de 80%.

Quelle solution de garde pour un enfant autiste ?

Au moment de la séparation, le choix du mode de garde est toujours un enjeu important. Ces dernières années, la garde alternée à 50/50 entre les deux parents devient progressivement la norme. Elle permet en effet de préserver l’intérêt de l’enfant en assurant un lien de qualité avec ses deux parents. Mais cette solution est-elle compatible avec les besoins spécifiques de votre enfant autiste ?

La garde partagée : est-ce possible pour un enfant autiste ?

En général, la garde partagée est sans doute la meilleure solution pour les enfants en cas de séparation. Cela leur permet de garder un contact proche avec chacun de leurs deux parents. Toutefois, les solutions de garde de type 50/50 avec résidence alternée sont extrêmement contraignantes pour un enfant autiste.

En effet, votre enfant a besoin de repères fixes pour se sentir en sécurité : des objets toujours à la même place, des routines qui ne changent jamais, les mêmes aliments préparés de la même façon et à la même température… Changer de maison tous les deux à sept jours est donc à chaque fois un énorme bouleversement pour lui. De plus, la plupart des enfants autistes gèrent très mal les transitions.

Bien entendu, chaque enfant étant unique, tous n’auront pas le même niveau de difficulté. Il est possible qu’un enfant autiste s’adapte assez bien à ces changements réguliers, tandis que chez un autre cela générera une angoisse importante et des crises répétées.

Les juges aux affaires familiales attribuent généralement la garde exclusive d’un enfant autiste à l’un des deux parents, généralement la mère. Si cela permet de lui assurer une vie stable, cette situation l’éloigne également inexorablement de son autre parent.

Si vous et votre ex-conjoint vous entendez suffisamment bien, la garde partagée peut être une solution envisageable si votre enfant est suffisamment grand. Elle demande une excellente communication et une profonde implication de chacun dans la coparentalité de votre enfant autiste.

Dans la majorité des cas, il est préférable d’éviter les calendriers de garde à alternance rapide, qui impliquent trop de transitions épuisantes pour l’enfant. Un calendrier une semaine sur deux est généralement plus adapté.

Le « nesting », une solution pour la coparentalité d’un enfant autiste

Dans le cadre d’un accord de garde partagée classique, c’est l’enfant qui change de domicile régulièrement pour se rendre chez chacun de ses parents. Le principe du nesting est totalement inverse : le domicile de l’enfant est fixe, et ce sont les parents qui s’y installent à tour de rôle.

Ce mode de résidence présente des inconvénients. Il impose notamment aux parents d’avoir un logement chacun en plus de celui de l’enfant, ce qui implique des coûts supplémentaires. De plus, il est nécessaire que vous et votre co-parent vous entendiez très bien.

Le nesting permet de donner à l’enfant une très grande stabilité. Cette solution est donc particulièrement intéressante pour un enfant autiste. Le fait de vivre toujours au même endroit lui permet de conserver tous ses repères et ses routines. Dans l’idéal, le domicile de l’enfant est celui qu’il habitait déjà avec ses parents avant la séparation.

Cette solution peut être transitoire. Elle donne alors la possibilité à votre enfant de s’adapter en douceur au changement. Il s’habitue progressivement aux habitudes forcément différentes de chacun de ses parents. Cela le prépare à mieux accepter le passage à un mode de résidence alternée classique avec deux logements différents.

Les avantages de la garde alternée pour les parents d’enfants autistes

Le quotidien avec un enfant autiste présente évidemment des moments de joie et de douceur. Vous savez néanmoins à quel point il est également fatigant. Si votre enfant présente des symptômes importants, le parent qui s’en occupe doit être dans une attitude d’hypervigilance permanente.

Enchaîner les rendez-vous avec les spécialistes pour la prise en charge de votre enfant peut également se transformer en un marathon quotidien. La fatigue est bien présente, et le temps disponible pour se ressourcer est très limité.

Se retrouver parent solo d’un enfant autiste peut donc rapidement vous conduire à l’épuisement, voire au burnout. En revanche,si les deux parents sont impliqués dans la prise en charge de l’enfant, une solution de garde partagée permet à chacun de se reposer et de prendre du temps pour soi.

Comment mettre en place une coparentalité qui respecte les besoins d’un enfant autiste ?

Comme pour tout enfant, il est important que les deux parents d’un enfant autiste jouent un rôle dans sa vie à chaque fois que c’est possible. Mais comment créer une relation de coparentalité d’un enfant autiste qui respecte ses besoins spécifiques ?

Mettez l’intérêt de l’enfant plus que jamais au centre de la relation

Le principe même de la relation de coparentalité est de se centrer sur l’enfant, son intérêt et son bien-être. C’est encore plus vrai dans le cas d’un enfant autiste, plus vulnérable encore qu’un autre. Il est indispensable que vous et votre co-parent mettiez de côté vos différends pour vous concentrer sur votre enfant.

Si cela s’avère trop difficile, il peut être intéressant de vous faire accompagner par des professionnels. Un(e) psychologue peut aider chaque parent à mieux vivre la situation. Un(e) médiateur(trice) familial(e) permet à chacun de s’exprimer et peut aider à mettre en place cette relation de coparentalité apaisée.

Expliquez la situation à votre enfant

Ce n’est pas parce que votre enfant ne s’exprime pas qu’il ne comprend pas ce qui se passe. Beaucoup d’enfants autistes, même ceux qui ne parlent pas, ont des capacités intellectuelles parfaitement normales. Ils ont besoin d’explications tout autant qu’un autre enfant.

Il est important de bien insister sur le fait que ses deux parents continuent à l’aimer, et que vous êtes associés pour assurer son bien-être.

Certains enfants ont une compréhension verbale très développée, et comprendront dès la première explication. Pour d’autres, il sera nécessaire de répéter beaucoup, à chaque transition par exemple.

Conservez au maximum les repères de votre enfant dans les deux maisons

Votre enfant autiste est sans doute très attaché à ses repères, qui sont indispensables à son équilibre. Vous devez donc vous mettre d’accord pour que l’environnement et les habitudes de vie de votre enfant soient le plus proche possible dans les deux maisons.

Il peut par exemple être bénéfique d’acheter tous les objets du quotidien en double, afin qu’il ou elle les retrouve dans les deux foyers : jouets, vaisselle, matériel éducatif… Il est également possible de définir un certain nombre d’objets qu’il ou elle transporte à chaque transition.

Au-delà des objets, votre enfant doit conserver au maximum ses habitudes et son rythme de vie entre les deux maisons. Dans la mesure du possible, veillez à établir des routines identiques, et à respecter les mêmes horaires. Pensez également à lui proposer dans les deux foyers ses aliments et produits de soin habituels.

Utiliser une application telle que celle proposée par 2houses peut permettre de centraliser toutes les informations sur les goûts et les habitudes de votre enfant. Cela permettra à vous et à votre co-parent d’avoir un accès permanent à toutes ces informations sans devoir sans cesse déranger l’autre.

Si votre enfant est gardé par une tierce personne en journée (grands-parents, assistante maternelle…), il est primordial que cet accueil ne varie pas en fonction des tours de garde. Cela constituera un repère rassurant supplémentaire pour votre enfant.

Favorisez des transitions en douceur

Les enfants autistes vivent souvent mal les transitions entre deux lieux ou deux activités. Ces situations leur causent une grande anxiété. Les transitions doivent donc se faire le plus doucement et sereinement possible.

Essayez de vous organiser pour que votre enfant puisse prendre son temps, et établissez une routine rassurante que vous répéterez à chaque transition.

Anticipez également les changements de résidence. Vous pouvez par exemple afficher un calendrier compréhensible pour l’enfant, avec des repères de couleur. Vous barrerez chaque jour qui passe afin d’aider votre enfant à se repérer dans le temps et à se rendre compte que la fin de votre tour de garde approche.

Mettez en place une bonne communication entre parents

Une communication efficace entre les parents est indispensable à la santé d’un enfant autiste. En effet, il peut avoir beaucoup de difficultés à exprimer ses ressentis. Dans certains cas, il en est même totalement incapable. Il ne pourra pas indiquer qu’il se sent mal ou ressent une douleur.

Il est donc indispensable que vous puissiez échanger avec votre co-parent un maximum d’informations sur l’état de santé de votre enfant. Vous pourrez ainsi être plus attentif au moindre signe indiquant un problème. Cela implique des moments de dialogue très réguliers, idéalement à chaque transition.

Soyez à l’écoute de votre enfant

Enfin, soyez toujours à l’écoute des ressentis de votre enfant. Vous et votre co-parent êtes sans doute les personnes qui le comprennent le mieux. S’il n’est pas capable de s’exprimer verbalement, soyez attentif à ses changements de comportement. Une augmentation des comportements d’autostimulation ou l’apparition de gestes violents doivent par exemple vous alerter.

Vous et votre ex-conjoint devez être toujours prêts à réagir rapidement en cas de mal-être de votre enfant. Cela passera éventuellement par un renforcement de sa prise en charge par les professionnels pour l’aider à traverser cette période. Cela peut également vous conduire à modifier les conditions de garde : calendrier différent, voire passage à une garde exclusive avec droit de visite le temps que votre enfant soit prêt pour la garde alternée.

Comment retrouver confiance en soi après un divorce ?

Divorce : comment retrouver confiance en soi ?

Subir un divorce est certainement l’événement le plus douloureux que vous ayez eu à vivre. Cet acte de séparation bouleverse votre quotidien et vous émeut jusqu’au plus profond de votre être. Dans ces circonstances, il est normal de perdre confiance en soi. Mais cette baisse de moral doit rester passagère. Le temps est venu de se reconstruire, lentement mais sûrement. Retrouver confiance en soi après un divorce est donc une façon de se donner la chance d’un nouveau départ.

Pourquoi perd-on confiance en soi après une séparation ?

Un divorce, qu’il soit de votre fait ou non, est toujours une étape douloureuse à franchir. Votre monde s’écroule et vous perdez pied autant que vous perdez confiance en vous. Savoir pourquoi on est autant perturbé est une avancée dans sa reconstruction. Pour vous aider à y voir plus clair, voici les principales causes de perte de confiance en soi après un divorce :

  • La culpabilité. On culpabilise d’avoir quitté son partenaire et d’être à l’origine de sa souffrance. À l’inverse, si votre partenaire est parti, alors vous avez tendance à croire que c’est de votre faute. Cette remise en doute permanente a un impact négatif et on finit par perdre confiance en soi.
  • Ressentir un sentiment d’échec lié à une relation brisée. C’est difficile de mettre une croix sur un amour qui a duré des années, car vous n’espériez pas qu’il se finisse ainsi. Il faut que vous fassiez la part des choses. Ce n’est pas parce que votre relation se termine par une séparation, que votre relation est un échec ou que vous ayez perdu votre temps.
  • Les disputes antérieures à la séparation et celles liées au divorce ont pu vous affaiblir. Lorsque l’on hausse le ton, on dit des mots qui blessent. Ces reproches s’intègrent peu à peu dans l’inconscient et font perdre confiance en soi.
  • Le changement profond et intense de son mode de vie. Après un divorce, personne ne vit plus pareil. Vous pouvez être amené à déménager pour des raisons financières ou pratiques, par exemple. Mais c’est surtout le retour au célibat qu’il faut gérer au mieux. Suis-je capable de vivre seul ? Comment gérer le quotidien sans mon mari ou ma femme ? Autant de questions qui déstabilisent.
  • Une blessure narcissique dans l’enfance. Une rupture peut être ressentie comme un rejet ou un abandon. Ce sentiment peut être d’autant plus fort si on a connu cette situation par le passé.

Quelle est la différence entre « confiance en soi » et « estime de soi » ? 

La confusion est là, tant les termes sont proches. La confiance en soi est tout ce qui se rapporte aux actions, aux gestes, aux objectifs. Avoir le courage et l’aplomb de faire quelque chose. Perdre confiance en soi, c’est avoir peur de faire ou d’entreprendre. L’estime de soi est la valeur que vous vous octroyez. Perdre l’estime de soi, c’est ne pas se sentir assez bien et se dévaloriser. 

Ces deux notions ne sont pas toujours liées. Mais elles peuvent le devenir si la perte de confiance en soi est pérenne dans le temps. À force de ne plus agir, on se sous-estime. Il est donc important de mettre en place rapidement après son divorce les actions nécessaires pour retrouver confiance en soi.

Comment retrouver confiance en soi après un divorce ?

L’après-divorce n’est pas une fin. Même si la souffrance est difficile à surmonter, il est temps de penser à vous et de vous reconstruire. Ces conseils sont là pour vous aider à reprendre le dessus.

Faire le deuil de sa relation passée

Pour avancer de votre côté, il est primordial que vous acceptiez votre divorce. Il est inutile que vous soyez dans le déni ou que vous espériez une réconciliation avec votre ex-partenaire. Arrêtez de l’appeler, de lui demander comment il ou elle se porte, enlevez les photos qui vous rappelle la vie à deux. En bref, coupez le cordon avec votre ex et faites le deuil de votre ancienne union.

Comment faire le deuil de son divorce ? Libérez-vous de vos émotions comme la tristesse et la rancœur. Il n’est jamais bon d’éprouver de la colère contre la vie, contre son ex, contre tous ceux qui auraient pu éviter ce désastre, voire pire contre vous-même. Criez votre douleur, tapez dans un coussin, faites de la boxe pendant un trimestre. Une fois le poids de la souffrance parti, vous pourrez voir votre avenir sous un nouvel angle.

Comprendre les raisons de la rupture pour se reconstruire psychologiquement

Un divorce est un tel choc qu’il est parfois difficile d’entendre les raisons profondes. L’idéal est de le demander à son ancien partenaire, sans honte ni tabou, dans le cadre d’un échange constructif. Certes, ces paroles sont douloureuses, mais elles sont indispensables. Il arrive que les causes soient difficiles à comprendre. La réponse peut être floue et subjective. Mais c’est une réponse tout de même. Idem si la rupture vient de votre volonté : il est toujours bon de s’interroger pourquoi on a quitté son partenaire. Cela vous permettra de ne pas reproduire les mêmes erreurs lors d’une nouvelle relation.

La communication est impossible avec votre ex ? Alors vous pouvez en discuter avec les amis proches ou la famille. Vous avez aussi la possibilité de vous parler devant le miroir. Cet exercice d’introspection peut vous aider à comprendre, selon votre perspective, les raisons d’une rupture avec votre ex-conjoint(e).

Peu importe la manière dont vous obtenez les réponses, l’intérêt est de tirer les enseignements de cette désunion, que ce soit une expérience enrichissante, malgré votre souffrance réelle. L’idée est d’en sortir grandi et plus fort.

Pardonner à son ancien partenaire

Le pardon est une étape majeure dans le processus de guérison. Il s’agit d’excuser son ex-partenaire de vous avoir quitté ou de pardonner à soi-même de lui avoir fait du mal en divorçant. En accordant votre pardon, c’est comme si vous arrêtiez de trouver un coupable et de le punir pour ses méfaits. La rancœur et la colère s’évaporent et la souffrance prend fin. En clair, le pardon ferme la porte du passé et ouvre celle du futur. Si vous n’êtes pas en mesure d’accéder à l’étape du pardon, essayez de comprendre au mieux les raisons de la séparation.

Se laisser le temps de remonter la pente

Personne ne vous demande de reprendre confiance en vous en une journée top chrono ! Selon les individus, la reconstruction peut prendre des mois ou des années. Cela dépend de votre résilience, c’est-à-dire votre capacité à surmonter les chocs traumatiques. Ce n’est pas parce que votre amie s’est remise de son divorce en trois mois, que vous devriez en faire autant. Sur ce terrain, tout le monde est différent et peut-être avez-vous besoin de temps supplémentaire. Les blessures émotionnelles sont comme les blessures physiques : elles mettent du temps à cicatriser. Alors donnez-vous le temps qu’il faut pour aller mieux.

Sortir de sa solitude pour se reconstruire après un divorce

Au début, on a envie de s’enfermer dans une bulle. C’est pratique pour se retrouver avec soi-même et faire le point en solitaire. Toutefois, il n’est pas bon de rester seul longtemps. Renouer avec sa vie sociale est un bon moyen de remettre le pied à l’étrier. Allez au cinéma, parlez avec des gens, invitez votre famille autour d’un délicieux repas et bien d’autres événements qui amènent à créer des contacts. Profitez de la positivité de votre entourage pour vous monter vers le haut. C’est donc important de privilégier les personnes qui croient en vous et favorisent votre bien-être.

Se tourner vers l’avenir pour enfin revivre après un divorce

À y regarder de près, la vie de couple n’est pas toujours propice au développement personnel. On pense souvent à son partenaire et à ses enfants en premier, avant de penser à soi-même. C’est ainsi que vos rêves restent sur le côté, au détriment des autres. Prenez cette rupture comme une chance. Il est temps que vous réalisiez les activités qui vous tiennent à cœur : entreprendre un voyage dans un pays lointain, apprendre à jouer d’un instrument de musique, écrire le roman qui vous trotte dans la tête depuis des années, se lancer dans une reconversion professionnelle, etc. Vous l’aurez compris, l’important est de vous fixer des objectifs et d’amorcer de nouveaux projets. Pour vous aider, demandez-vous quelle personne vous voulez devenir et ce que vous voulez vivre à l’avenir. Il n’y a aucun doute que tourné sous cette forme, vous trouverez de nouveaux buts pour vous reconstruire.

Bien chez soi, bien dans ses baskets !

Le divorce est certes acté, mais votre logement recèle sûrement des souvenirs de votre ex-conjoint(e). C’est d’autant plus vrai si vous vivez encore dans le logement que vous occupiez à deux. C’est le moment de prendre les choses en main. Rien de tel qu’une nouvelle décoration pour amener de la fraîcheur et de la nouveauté ! Peignez un pan de mur d’une couleur joyeuse, changez l’organisation des meubles, placez de nouveaux coussins sur le canapé. Et surtout, enlevez les photos et les objets qui font penser à votre ex. À la place, accrochez de nouveaux souvenirs comme la sortie au zoo avec vos enfants, votre meilleure amie qui fait une grimace, etc. Le but est de vous confectionner un nid douillet. Votre habitation doit être votre repère, votre refuge. En étant bien chez vous, vous vous sentirez mieux dans votre vie.

Prendre soin de son image

Lorsque l’on perd confiance en soi, on a tendance à se dévaloriser. On trouve ses cheveux affreux, on ne sait plus quoi se mettre sur le dos alors que l’armoire est pleine de vêtements, etc. Ce genre de malaise annonce le changement. Votre inconscient vous envoie le message qu’il refuse de vivre comme avant. Il est temps de prendre rendez-vous chez le coiffeur. Vous pouvez demander à la coiffeuse quelle coupe vous irait ou en choisir une dans leurs catalogues. C’est le moment aussi de pratiquer du sport en collectivité, de vous inscrire à la salle de gym et de changer de style vestimentaire. Quand on se sent belle ou beau, on retrouve son assurance.

Se remettre en couple après un divorce ? Oui, mais pas tout de suite !

Évitez de vous remettre en couple juste après la séparation. Laissez du temps au temps et ne vous jetez pas dans un amour éphémère. Ces relations pansements, comme on les appelle, n’ont rien de réparateur. Il faut bien comprendre que ces courtes relations amènent inexorablement à la rupture et ce, dans des conditions souvent brutales. L’effet serait dévastateur si cette relation pansement se terminait par une séparation venant de l’autre personne. Dans le pire des cas, vous pourriez vous retrouver bloqué dans une liaison où vous ne vous sentez pas à l’aise. La séduction, oui. Un nouvel amour, oui. Mais pas avant d’avoir retrouvé confiance en vous et de vous sentir assez fort(e) pour une nouvelle relation.

Consulter un spécialiste pour retrouver confiance en soi

Une séparation douloureuse, que vous en soyez l’instigateur ou l’instigatrice, peut se développer en dépression plus ou moins profonde. Quand les amis et la famille ne sont plus en mesure d’apporter leur soutien et que vous avez atteint vos limites, alors il faut savoir demander de l’aide extérieure. Dans ce cas, il n’y a pas de honte à toquer à la porte d’un psychologue ou d’un coach de vie. Rassurez-vous, il s’agit d’une aide ponctuelle. En aucun cas vous serez lié avec le thérapeute pendant des années, à moins que vous n’ayez choisi cette option. Quelques séances suffisent pour retrouver confiance en soi et démarrer une nouvelle vie.

Pour conclure, laissez le temps faire son œuvre et reconstruisez-vous à votre rythme, sans brûler les étapes. Les actions que vous mettrez en place vous permettront de reprendre confiance en vous. Vous verrez qu’un nouveau monde s’ouvre à vous et ne demande rien d’autre que d’être exploré. Et qui sait, vous pourriez à nouveau faire une rencontre qui fasse battre votre cœur.

Comment créer des liens solides entre votre belle-mère et ses petits-enfants ?

Comment créer des liens entre belle-mère et petits-enfants ?

Même si vous êtes au centre de la vie de vos enfants, ils ont besoin pour s’épanouir de créer des liens forts avec d’autres personnes. Parmi elles, les grands-parents jouent un rôle primordial. Il est généralement assez facile d’encourager la relation entre vos enfants et vos propres parents. C’est parfois un peu moins naturel quand il s’agit de vos beaux-parents. Découvrez comment créer et entretenir des liens d’affection solides entre votre belle-mère et vos enfants !

L’importance du lien entre grands-parents et petits-enfants

Vous souhaitez créer des liens forts entre votre belle-mère et vos enfants ? Vous avez raison de vous engager dans cette voie. En effet, la relation avec les grands-parents est épanouissante pour les enfants, et permet de créer une meilleure ambiance entre tous les membres de la famille.

La place particulière des grands-parents dans la vie des enfants

Avoir une bonne relation avec ses grands-parents est important pour le bon développement d’un enfant. Des études ont montré que les enfants qui sont proches de leurs grands-parents vont globalement mieux que les autres. Ils deviennent aussi généralement par la suite des adultes plus épanouis.

Les grands-parents ont une place particulière dans la vie de leurs petits-enfants. Ils leur donnent de l’affection, sans avoir le rôle d’éducateurs des parents. Ils leur transmettent également l’histoire familiale, et leur permettent de se situer dans l’arbre généalogique.

Puisqu’ils ne représentent pas autant une figure d’autorité que les parents, les grands-parents ont souvent un rôle de confidents. C’est spécialement le cas pour les préados et les ados, qui n’ont plus envie de tout raconter à leurs parents.

Les grands-parents, souvent à la retraite, ont un rythme de vie plus tranquille que les jeunes adultes actifs. Ils s’adaptent plus facilement au rythme de l’enfant : prendre le temps de cuisiner un gâteau, se promener en s’arrêtant tous les deux pas pour regarder un caillou ou une chenille… Passer du temps avec leurs grands-parents permet aux enfants de reprendre un peu leur souffle dans un quotidien qui va souvent à 100 à l’heure.

Que faire si le lien est impossible à maintenir ?

Dans certains cas, il est malheureusement impossible de créer ou de maintenir une bonne relation entre vos enfants et leurs grands-parents : décès, brouille familiale… Si vous êtes dans cette situation, ne dramatisez pas. Il est certain que les grands-parents ont une place importante dans le développement des enfants. Mais ceux-ci ont également une grande capacité d’adaptation. En l’absence de relation avec l’un de leurs grands-parents, ils iront chercher ailleurs ce dont ils ont besoin auprès des autres. Ils pourront ainsi se rapprocher de leurs autres papis et mamies, ou d’autres personnes plus âgées de leur entourage.

Créer des liens forts entre votre belle-mère et vos enfants grâce à des moments de partage

Vous et vos beaux-parents habitez suffisamment proches les uns des autres pour pouvoir vous rencontrer facilement ? Dans ce cas, vous avez de multiples façons de créer et d’entretenir une relation proche entre votre belle-mère et vos enfants.

Faire garder vos enfants par vos beaux-parents

Passer du temps ensemble est un excellent moyen de créer des liens forts. Si vous avez la chance d’habiter tout près de vos beaux-parents, pourquoi ne pas leur confier vos enfants à certains moments de la semaine ? Ils peuvent par exemple les faire manger un midi, aller les chercher un soir après l’école, ou s’en occuper le mercredi pendant que vous travaillez.

On a parfois peur de déranger en demandant de l’aide à sa belle-mère. Pourtant, la plupart des grands-parents sont ravis de rendre ces services. Pour eux, c’est une excellente occasion de passer plus de temps avec leurs petits-enfants. C’est aussi un moyen de continuer à se sentir utile lorsqu’on est sorti de la vie active. Pour les enfants, ces petits moments viennent pimenter un quotidien parfois un peu trop routinier. Quant à vous, cela vous permet de passer un moment au calme, seul(e) ou en couple. Finalement, tout le monde y trouve son compte !

Inviter votre belle-mère à la maison ou lui rendre visite

Si votre belle-mère habite un peu plus loin, il peut être compliqué pour elle d’aller chercher vos enfants à l’école ou de les conduire à des activités. Il est également possible que son état de santé ne lui permette pas de s’occuper seule de vos enfants. Dans ce cas, l’idéal est d’organiser des rencontres pendant lesquelles vous êtes présent(e) pour l’aider à canaliser l’énergie parfois débordante des plus jeunes.

Invitez-la à passer une journée avec vous, et organisez des activités de partage entre elle et vos enfants. Les jeux de société, par exemple, sont un bon moyen de solidifier la relation. Jouer et rire ensemble est en effet l’une des meilleures façons de créer des liens positifs entre les êtres humains de tous âges ! Une autre bonne idée est de leur permettre de faire de la pâtisserie ou cuisiner ensemble. Votre belle-mère pourra passer un moment privilégié avec vos enfants. De votre côté, vous serez là pour la décharger de la vaisselle et du ménage inévitables quand on cuisine avec des petits !

Vous avez également la possibilité d’aller passer des journées en famille chez vos beaux-parents. Votre belle-mère aura alors la possibilité de faire découvrir son univers à ses petits-enfants. Elle leur montrera des albums photo de sa jeunesse, ou leur fera visiter son jardin…

Enfin, pourquoi ne pas partir une semaine en vacances tous ensemble ? C’est un moyen imbattable pour créer des souvenirs communs inoubliables ! De plus, le fait d’être dans un cadre neutre permet à chacun de sortir un peu de son rôle habituel.

Laisser votre belle-mère organiser des activités que vous ne faites pas avec vos enfants

Votre belle-mère aime le jardinage alors que vous ne mettez jamais les mains dans la terre ? Elle apprécie la musique classique alors que vous êtes plutôt pop ou reggae ? Réjouissez-vous ! Cette diversité est une chance pour vos enfants.

En partageant avec leur grand-mère des activités qu’ils ne font pas avec vous, vos enfants se créent un petit jardin secret avec elle. Ces moments sont uniques pour eux, et leur permettent de s’ouvrir à de nouvelles expériences. Ils en sortiront forcément grandis !

Favoriser les moments de dialogue et d’échange

De façon générale, encouragez vos enfants à passer du temps avec leur grand-mère. Si c’est nécessaire, organisez vous-même les activités. Cependant, l’idéal est de laisser votre belle-mère décider avec vos enfants de ce qu’ils vont faire ensemble. Une activité choisie en commun les rapprochera d’autant plus.

Essayer également de prévoir des temps sans activité intense, pour encourager le dialogue et l’échange. Regarder des photos ensemble, faire une petite promenade, déguster une pâtisserie… Tous ces moments partagés encourageront vos enfants à se confier à leur grand-mère !

Entretenir le lien entre grands-parents et petits-enfants à distance

Le vie moderne ne nous permet pas toujours de réunir facilement les différentes générations qui composent la famille. Il est loin le temps où tout le monde vivait sous le même toit, des arrière-grands-parents aux arrière-petits-enfants. Aujourd’hui, l’éloignement géographique ne permet pas toujours de se rencontrer facilement. Vous vivez dans une autre région que votre belle-mère, voire dans un autre pays ou sur un autre continent ? Il existe toute de même des moyens de faire vivre le lien entre elle et vos enfants.

Parler de votre belle-mère à vos enfants

Il est possible que vos enfants connaissent mal leurs grands-parents, en raison notamment de l’éloignement géographique. Dans ce cas, n’hésitez pas à leur en parler souvent. Racontez-leur des anecdotes que votre belle-mère vous a confiées. Expliquez-leur où elle vit, montrez-leur la carte de son quartier sur Internet, ainsi que des photos. Cela les aidera à se projeter un peu plus et à se représenter mentalement son cadre de vie.

Demandez aussi à vos enfants ce qu’ils aimeraient faire avec leur grand-mère. Aidez-les à imaginer des activités ou des sorties qui permettraient de passer de bons moments ensemble. Imaginer ces moments de bonheur les aidera à créer un lien avec votre belle-mère, même s’ils ne la voient pas souvent. Anticiper des événements heureux est déjà source de joie et d’amour.

Aider vos enfants à envoyer des messages et des courriers à leurs grands- parents

L’un de vos enfants a fait un joli dessin ? Scannez-le et prenez-le en photo, et envoyez-le à votre belle-mère. Encouragez également vos enfants à enregistrer des petits messages vidéos, ou à faire des photos amusantes. Vous pourrez les partager avec vos beaux-parents, afin qu’ils voient leurs petits-enfants grandir et s’épanouir de jour en jour.

À l’heure des SMS et des mails, pourquoi ne pas inciter vos enfants à écrire une belle lettre à leur mamie ? Choisir un beau papier, faire un dessin, écrire quelques mots, coller des autocollants pour décorer, rédiger l’adresse avec soin… Les enfants aiment ces activités, et y mettent généralement tout leur cœur ! Passer du temps à préparer ce courrier est pour eux une excellente façon de montrer leur affection à leur grand-mère.

Les grands-parents, quant à eux, seront ravis de recevoir cette surprise dans leur boîte aux lettres ! Si vos enfants ne savent pas quoi écrire, donnez-leur des idées : raconter leur dernière sortie, décrire leur jeu préféré, parler de leur animal de compagnie… Une excellente idée est aussi d’écrire tout ce qu’ils ont envie de faire avec leurs grands-parents.

Organiser des appels en visio

Grâce à la magie de la technologie, il est maintenant possible de se voir même si l’on habite très loin les uns des autres. Voir la personne à qui l’on parle, même par écran interposé, rend la relation plus concrète. C’est en particulier le cas pour les plus jeunes. Pour les enfants, c’est un véritable plaisir de se déguiser pour faire la surprise à leur mamie en vidéo. Ils seront aussi très fiers de pouvoir lui réciter un poème pour la fête des grands-mères !

De plus, il est maintenant possible d’enregistrer ce type d’appels. Cela permettra à vos enfants comme aux grands-parents de se remémorer ce moment de joie et de partage quand l’éloignement est difficile à vivre.

Comment préserver le lien entre votre belle-mère et vos enfants en cas de divorce ?

Vous êtes séparé(e) du père ou de la mère de vos enfants ? Certaines techniques dont nous avons parlé restent valables pour renforcer le lien entre grands-parents et petits-enfants. Malheureusement, les choses ne sont pas toujours aussi simples. Dans le cadre d’une séparation, les relations peuvent être tendues entre vous et vos ex-beaux-parents. Il est même possible que les contacts soient totalement coupés. Toutefois, il est toujours important qu’ils occupent une place dans la vie de vos enfants, et vous pouvez favoriser le maintien de ce lien.

Donner l’exemple en entretenant vous-même de bonnes relations avec votre belle-mère

La relation entre belle-mère et belle-fille (ou beau-fils) n’est pas toujours facile, surtout en cas de séparation dans le couple. Pourtant, si vous voulez que vos enfants aient une belle relation avec leur grand-mère, il est important de leur montrer l’exemple. Les enfants ont tendance à imiter naturellement nos comportements. Si vous montrez de l’hostilité envers votre belle-mère, ils risquent d’adopter la même attitude. En revanche, si vous montrez que vous avez de l’estime pour vos beaux-parents, vos enfants iront beaucoup plus facilement vers eux.

L’idée n’est pas de mentir si vos relations avec votre belle-mère sont difficiles. Il faut plutôt insister sur tous les côtés positifs de votre relation, tout en évitant de mentionner les aspects plus compliqués. Essayez de toujours parler de votre belle-mère de façon positive devant vos enfants.

Bien définir les rôles

Pour éviter les tensions, mieux vaut jouer cartes sur table avec belle-mère et discuter clairement avec elle de la place qu’elle va jouer dans la vie de vos enfants. Une conversation à cœur ouvert permet de s’assurer que tout le monde souhaite créer une relation apaisée dans l’intérêt des enfants.

Partager des nouvelles et des photos des enfants

Il existe maintenant des services en ligne, comme celui proposé par 2houses, qui permettent de partager virtuellement des photos et autres informations concernant les enfants. Ces services sont très pratiques pour les parents en garde partagée. Ils peuvent également être une bonne solution pour maintenir le lien entre vos enfants et vos ex-beaux-parents.

Comment créer un calendrier 2-2-3 pour la garde partagée ?

Création d'un calendrier 2-2-3 : le guide complet

Vous êtes séparé(e) du papa ou de la maman de votre enfant, et vous pensez opter pour une garde partagée sous forme d’un calendrier 2-2-3 ? 2houses vous dit tout ce qu’il y a à savoir sur ce type de calendrier : enfants concernés, avantages et inconvénients, détails pratiques… Surtout, nous vous donnons quelques conseils pour que les transitions se passent bien pour votre enfant !

Le calendrier 2-2-3, un accord de garde partagée à 50/50

Lors d’un divorce ou d’une séparation, la garde des enfants est toujours une question délicate à résoudre. Si les relations sont conflictuelles, la décision est prise par le juge aux affaires familiales. Il se base alors sur différents critères pour fixer le mode de garde qu’il juge le plus adapté au bien-être de l’enfant.

En revanche, si la séparation se passe dans de bonnes conditions, vous et votre ex-conjoint(e) êtes libres de fixer le calendrier de garde qui vous convient le mieux. Il existe un grand nombre de calendriers possibles, qui correspondent à différentes répartitions de la garde entre les deux parents.

En quoi consiste le calendrier 2-2-3 ?

Le calendrier 2-2-3 est un accord de garde à 50/50, ce qui signifie que sur une période donnée l’enfant passe autant de temps chez les deux co-parents. Dans le cas du calendrier 2-2-3, l’équilibre se fait sur deux semaines.

Prenons un exemple :

  • La première semaine, votre enfant passe le lundi et le mardi avec vous, puis le mercredi et le jeudi avec votre ex-conjoint(e), puis à nouveau le vendredi, le samedi et le dimanche avec vous. Il a donc passé en tout cinq jours de la semaine chez vous, et deux jours chez son autre parent.
  • La semaine suivante, les jours sont inversés, et vous avez donc la garde de votre enfant pendant deux jours, le mercredi et le jeudi, tandis que votre ex-conjoint(e) s’en occupe le lundi, le mardi, le vendredi, le samedi et le dimanche.

Le calendrier 2-2-3 est dit à alternance rapide. En effet, l’enfant ne passe jamais plus de trois jours d’affilée sans voir l’autre parent.

À qui s’adresse le calendrier 2-2-3 ?

Le calendrier 2-2-3 est généralement privilégié pour les jeunes enfants, qui supportent mal les séparations longues. L’alternance rapide permet à l’enfant de ne pas trop souffrir de l’absence de l’autre parent. De plus, il donne la possibilité à chacun des parents de voir l’enfant grandir au jour le jour à un âge où il évolue très rapidement.

Cependant, les changements de domicile fréquents ne conviennent pas à tous les enfants, certains ayant besoin de plus de stabilité et de repères. Au contraire, les petits ont parfois besoin d’une alternance encore plus rapide et ne supportent pas de passer trois jours entiers loin de l’un de leurs parents.

Rappelons que la garde partagée à 50/50 est déconseillée pour les enfants de moins de trois ans. En effet, les tout petits ont une figure d’attachement principale, en général la maman, avec qui ils ont besoin de passer plus de temps. Certains spécialistes conseillent même d’attendre les six ans de l’enfant pour mettre en place ce type de garde. Bien entendu, vous connaissez votre enfant mieux que personne ! Vous êtes donc libre de faire le choix du calendrier 2-2-3 si vous le sentez capable de s’adapter à cette situation.

Enfin, le calendrier 2-2-3 est généralement abandonné lorsque l’enfant grandit. Les préados et les ados préfèrent souvent les alternances plus longues, qui permettent également aux parents de s’organiser plus facilement.

Quels sont les autres calendriers possibles pour la garde à 50/50 ?

Si votre enfant supporte mal d’être séparé de vous ou de votre ex-conjoint(e), vous pouvez opter pour une alternance encore plus rapide. Dans le cas du calendrier 1 nuit-1 nuit, l’alternance se fait tous les jours. Ce choix peut être une bonne solution pour les tout-petits, mais il est très contraignant pour les parents. Vous avez également la possibilité de choisir le calendrier 2 jours-2 jours : l’alternance se fait régulièrement un jour sur deux, y compris le week-end.

Pour les plus grands, d’autres solutions existent pour limiter les changements, avec notamment le calendrier 5-2-2-5. Lorsque l’enfant est prêt à se séparer plus longtemps de chaque parent, les modes de garde les plus courants sont le calendrier 1 semaine-1 semaine et le calendrier 2 semaines-2 semaines.

Quels sont les avantages et les inconvénients du calendrier 2-2-3 ?

Le calendrier 2-2-3, dit à alternance rapide, évite des séparations trop longues pour l’enfant comme pour les parents. Cependant, il présente aussi certains inconvénients et ne s’adapte pas à tous les emplois du temps.

Les avantages pour les enfants et pour les parents

Le principal avantage du calendrier 2-2-3 pour l’enfant est qu’il lui permet de ne pas être séparé trop longtemps de chaque parent. Dans le cas où il ou elle a des demi-frères ou sœurs, votre enfant a aussi la possibilité de les voir fréquemment et de participer activement au quotidien de la famille recomposée. De plus, il peut partager des activités du mercredi avec chacun de ses deux parents si vous avez tous deux la possibilité de prendre congé ce jour-là. Enfin, vous bénéficiez chacun d’un week-end de garde sur deux.

Pour vous aussi, les séparations sont moins longues et donc plus faciles à vivre. De plus, si vous travaillez beaucoup et que vos horaires sont souples, le calendrier 2-2-3 peut être une bonne solution. En effet, il vous permet de faire de plus longues journées de travail une partie de la semaine et avoir plus de temps à consacrer à votre enfant les autres jours.

Un calendrier à alternance rapide qui présente certains inconvénients

Changer de maison tous les deux ou trois jours peut être une source de stress pour l’enfant. Certains petits ont en effet besoin de temps pour reprendre leurs repères, et ne parviennent pas à s’adapter à ces changements fréquents.

Vos jours de garde changeant chaque semaine, il est parfois difficile de faire correspondre le calendrier 2-2-3 avec votre emploi du temps professionnel et personnel. Par exemple, il n’est pas toujours possible pour vous de planifier une activité sportive ou artistique les soirs de semaine. De plus, si vous avez plusieurs enfants d’âges différents, il peut être compliqué de concilier le calendrier 2-2-3 avec une alternance plus lente pour vos autres enfants.

Enfin, si le passage de bras ne se fait pas par l’intermédiaire de l’école ou de la crèche, l’alternance rapide vous amène à croiser votre ex-conjoint(e) trois fois par semaine. Cette situation peut être compliquée à vivre si les blessures de la séparation sont encore vives.

Comment établir un calendrier 2-2-3 ?

Au moment d’établir un calendrier de garde partagée 2-2-3, certains éléments doivent être pris en compte. Cela permettra d’éviter les incompréhensions et les conflits liés aux transitions entre vous et votre ex-conjoint(e). Pensez à créer un calendrier partagé afin de pouvoir vérifier les jours de garde de chacun à tout moment !

Planifier les vacances scolaires et les jours fériés

Essayez de prévoir le plus tôt possible les situations dans lesquelles le rythme d’alternance doit être modifié. C’est généralement le cas au moment des vacances scolaires, notamment en été. Il est en effet normal que chacun des deux parents puisse partir au moins une semaine complète avec l’enfant si son âge le permet.

Mettez-vous aussi d’accord en avance sur les jours fériés et les ponts du printemps . Vous pouvez par exemple décider que vous garderez votre enfant tout le week-end de Pâques, et que votre ex-conjoint(e) s’en occupera tout le week-end de Pentecôte.

Faire preuve de souplesse

Un demi-frère de votre enfant fête son anniversaire ? Une grande fête de famille est organisée dans la famille de votre ex-conjoint(e) ? Essayez de faire preuve de souplesse et d’échanger deux tours de garde afin que votre enfant puisse être de la fête !

De même, si les relations avec votre ex-conjoint(e) sont suffisamment bonnes, vous pouvez parfaitement assouplir le calendrier lorsque l’un de vous a un impératif professionnel par exemple.

Adapter les emplois du temps des parents

Débuter une garde alternée impose souvent d’adapter son emploi du temps, surtout si c’est votre ex-conjoint(e) qui s’occupait de l’enfant après l’école ou la crèche et le mercredi. Essayez autant que possible de vous dégager un maximum de temps pour vos jours de garde. Dans certains cas, votre employeur se montrera conciliant et vous permettra d’adapter vos horaires. Il est également possible que vous soyez obligé de demander de l’aide à votre famille ou de recruter une assistante maternelle.

Comment faire évoluer le calendrier 2-2-3 lorsque l’enfant grandit ?

Au fur et à mesure que votre enfant évolue, il va pouvoir être séparé de chacun de ses parents pendant des périodes plus longues. Vous pouvez faire évoluer doucement le calendrier de garde, par exemple en passant dans un premier temps sur un rythme 2-2-5-5. Dans ce cas, il ou elle passera deux jours chez vous, deux jours chez l’autre parent, puis cinq jours chez vous et enfin cinq chez son autre parent. Ce rythme permet toujours des séparations relativement courtes, et garantit de passer un week-end sur deux avec chacun des parents.

Si vous et votre ex-conjoint(e) êtes d’accord pour cette solution et que vos emplois du temps s’y prêtent bien, vous avez bien sûr également la possibilité de fixer des jours de garde permanents. Dans ce cas, toutes les semaines sont identiques. Cette solution peut toutefois ne pas vous convenir, puisqu’elle impose que l’enfant passe tous ses week-ends chez le même parent.

Quelques conseils pour aider votre enfant à bien vivre le calendrier 2-2-3

Devoir se séparer de l’un de ses parents plusieurs fois chaque semaine est difficile à vivre pour votre enfant. Cependant, vous pouvez l’aider à s’adapter au mieux à cette situation.

Limitez l’angoisse des transitions

Veillez à ce que les transitions se fassent dans une ambiance sereine. Votre enfant va à l’école ou est gardé ? Il sera sans doute plus facile de faire la transition par l’intermédiaire de l’école, de la crèche ou de l’assistante maternelle. Dans la mesure du possible, évitez les trajets du soir, surtout pour les plus jeunes.

Dédramatisez la séparation : votre enfant doit savoir que vous pensez à lui lorsqu’il n’est pas là, mais pas que vous souffrez de son absence.

Adaptez-vous à l’enfant

C’est la clé pour un enfant épanoui malgré la séparation de ses parents : soyez toujours à l’écoute, et soyez prêt(e) à vous adapter si besoin. Certains enfants supportent bien les changements permanents, d’autres non. Un enfant peut également très bien le vivre à certaines périodes et moins bien à d’autres moments. Un petit aura par exemple souvent plus besoin de sa maman s’il est malade.

Si votre enfant refuse de temps en temps de changer de maison, répondez à sa demande dans la mesure du possible. Ne pensez surtout jamais qu’il s’agit d’un rejet de sa part.

Donnez-lui des repères

Même si votre enfant est petit, il peut être intéressant d’afficher à sa hauteur un calendrier qui montre les jours chez vous et chez son autre parent, avec un repère pour qu’il sache où il en est.

Dans la mesure du possible, essayez d’établir les mêmes règles de vie chez vous et chez votre ex-conjoint(e) : horaires des repas et du coucher, routine du soir… Cela aidera votre enfant à garder ses repères et à se sentir sécurisé.

Veillez également à ce qu’il retrouve les objets du quotidien qu’il apprécie dans les deux maisons.

Prenez soin de vous et ressourcez-vous

Pour qu’un enfant aille bien, le plus important est que ses parents aillent bien ! Lorsque vous n’avez pas sa garde, profitez-en pour prendre du temps pour vous et vous ressourcer au maximum. Cela vous permettra d’être en forme pour profiter pleinement des moments passés ensemble !

Les limites de la coparentalité : comment les dépasser ?

la coparentalité

Vous avez des enfants avec votre ex-conjoint(e) ? Bienvenue dans le monde de la coparentalité ! En effet, un divorce ou une séparation n’est pas toujours synonyme de fin de relation. Dans la plupart des cas, les deux parents devront exercer en commun l’autorité parentale. Cela implique de communiquer afin de prendre ensemble les meilleures décisions pour le bien-être de l’enfant. Or, cette nouvelle relation n’est pas toujours simple à mettre en place, et comporte de nombreux obstacles. Heureusement, des solutions existent pour les surmonter et préserver un lien de qualité, gage d’équilibre pour l’enfant.

La coparentalité, c’est quoi exactement ?

On définit la coparentalité comme la relation qui reste entre deux parents après leur séparation. Elle existe dans tous les cas où les deux parents ont conservé leur autorité parentale, même si la résidence de l’enfant est fixée chez l’un des deux uniquement. Cependant, elle est particulièrement développée dans les cas de garde partagée, où les deux parents interviennent à parts égales dans l’éducation de l’enfant.

Le respect des droits de l’enfant

L’enfant est bien entendu au cœur de cette relation. Elle permet en effet de préserver au mieux les droits de l’enfant, notamment celui de conserver une véritable relation avec ses deux parents. La loi précise d’ailleurs que « l’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant». L’intérêt de l’enfant implique de continuer à exercer sa propre parentalité, mais également de respecter celle de l’autre conjoint.

La coparentalité subie

Une séparation ne se passe pas toujours bien… Dans certains cas, les ex préféreraient ne plus avoir la moindre relation. Lorsqu’ils ont des enfants en commun, une rupture totale n’est pas possible. Les deux parents doivent maintenir un minimum de contact, même si cela se limite à des détails purement pratiques : horaires, dépenses… Dans ces situations conflictuelles, les modalités de garde et le cadre d’exercice de la coparentalité sont en général fixés par le juge aux affaires familiales. Les parents n’ont pas le choix de s’y soumettre.

Tout l’enjeu pour eux est alors de protéger au maximum l’enfant, en limitant les conflits. La relation peut d’ailleurs s’apaiser au fil du temps, et une coparentalité basée sur la communication peut apparaître petit à petit.

La coparentalité active

Si les tensions ne sont pas trop vives, vous pouvez décider de maintenir une relation beaucoup plus proche et de coopérer pleinement dans l’éducation des enfants. Vous et votre co-parent devenez alors de véritables associés dont le projet commun est d’élever votre ou vos enfants. Dans ce cas, le juge intervient généralement beaucoup moins, et c’est à vous de décider en commun de la place de chacun. Les relations peuvent être plus ou moins proches. Pour certains ex-conjoints, cela se limite à une communication régulière et à des prises de décision sans conflits. Pour d’autres, cela peut aller beaucoup plus loin, avec l’organisation d’activités communes par exemple.

Quelles sont les difficultés et les limites de la coparentalité ?

Par sa nature même, la coparentalité se heurte à certaines difficultés. Elle oblige deux personnes à continuer un chemin ensemble bien qu’elles aient décidé de se séparer.

Les premiers mois : des tensions presque inévitables

Les premiers mois qui suivent la séparation sont souvent les plus difficiles. Les blessures sont encore fraîches, et chacun essaie toujours de trouver un équilibre dans sa nouvelle vie de parent solo. Ajouter la création d’une relation de coparentalité à l’équation n’est pas facile.

C’est aussi parfois le moment de choix compliqués : nouveau lieu de résidence pour vous ou pour votre ex, mise en place du calendrier de garde, éventuellement choix d’une nouvelle école pour votre ou vos enfants… Toutes ces décisions à prendre en commun peuvent être source de vives tensions. Or, une coparentalité qui débute sur des bases saines a plus de chances de bien se passer par la suite. Il est donc indispensable de limiter les conflits dans cette période de mise en place de la relation.

Le cas des enfants en bas âge

La coparentalité est difficile à exercer pour les parents de très jeunes enfants. Ils sont en effet très souvent confiés à l’un des deux parents, généralement la maman. Le co-parent a alors un droit de visite et d’hébergement limité, plus ou moins important en fonction de l’âge de l’enfant. La relation qui se met en place est donc par nature déséquilibrée. En tant que parent chez qui l’enfant réside, vous pouvez mal vivre le fait de devoir tenir compte de l’avis de votre ex. En effet, il ne participe concrètement que très peu au quotidien de l’enfant. De l’autre côté, en tant que co-parent, vous pouvez vous sentir frustré de ne pas avoir une place plus importante dans la vie de votre enfant.

Une coparentalité qui évolue au fil du temps

Il arrive aussi que la relation entre les deux parents se complique lorsque l’enfant grandit. En effet, les choix éducatifs à faire sont de plus en plus lourds de conséquences : orientation scolaire, autorisation de sortir le soir… Or, au fil du temps, vous et votre ex-conjoint(e) allez évoluer chacun de votre côté, et vos valeurs respectives peuvent s’éloigner de plus en plus. Pour compliquer encore un peu les choses, votre enfant devenu pré-ado ou ado aura lui aussi son mot à dire. Il viendra donc naturellement s’immiscer dans l’équation de la coparentalité.

La coparentalité n’est donc jamais une relation figée, avec des règles établies une fois pour toutes. Elle nécessite de s’adapter en permanence, afin de toujours préserver les intérêts de votre ou vos enfants, mais aussi ceux des deux parents.

La question financière

La répartition des dépenses liées à l’éducation et au soin des enfants est souvent un sujet sensible. C’est d’autant plus le cas lorsque les situations financières des deux ex-conjoints sont très différentes. Si vous êtes à l’aise financièrement, vous pouvez être tenté d’inscrire votre enfant à une activité extrascolaire chère, ou dans une école privée. En revanche, si c’est votre co-parent qui souhaite prendre une telle décision, il peut être difficile, voire impossible pour vous de prendre en charge la moitié de ces dépenses. Il est alors nécessaire de faire des compromis, forcément frustrants pour au moins l’un des deux co-parents.

L’éloignement géographique

Entretenir une relation de coparentalité harmonieuse est souvent plus compliqué lorsque les lieux de résidence sont très éloignés. En effet, dans ce cas, l’un des deux parents est beaucoup moins présent dans la vie du ou des enfants. La relation est donc déséquilibrée. Pourtant, pour le bien de votre ou vos enfants, il est indispensable de maintenir un lien aussi fort que possible. Cela demande de la patience, de l’organisation et de la créativité !

Quand de nouveaux conjoints entrent en scène

Vous avez rencontré une nouvelle personne, ou c’est votre ex-conjoint qui a reformé un couple ? Il est normal d’aller de l’avant, mais ce changement est toujours un moment délicat. En effet, l’équilibre qui s’était établi au fil du temps est parfois totalement bouleversé par l’arrivée de cette tierce personne. Le beau-père ou la belle-mère va tout naturellement prendre un rôle plus ou moins grand dans l’éducation de votre ou vos enfants.

Cette situation est souvent la source de tension avec l’autre co-parent, en particulier si la blessure de la séparation n’est pas bien cicatrisée. Les difficultés peuvent encore être augmentées si vous ou votre ex-conjoint devenez parent d’un nouvel enfant.

Le mirage d’une relation de couple qui perdure

Il est fort possible que vous ressentiez toujours des sentiments pour votre ex-conjoint, ou que vous soyez dans la situation inverse. L’un de vous deux peut même nourrir l’espoir de voir la relation reprendre. Dans ce cas, une coparentalité active qui implique de nombreuses interactions vat venir brouiller les cartes encore un peu plus. La difficulté à tourner la page est renforcée, et le risque d’entretenir de faux espoirs est bien présent. Cette situation vient encore compliquer la mise en place de cette nouvelle relation de co-parents.

Une relation trop ambiguë entre co-parents peut aussi créer une grande insécurité chez l’enfant. Il risque de se donner la mission de réunir ses parents, et de se sentir coupable devant l’échec de ses tentatives.

Devenir co-parents sans avoir été un couple

Il arrive que la vie nous réserve des surprises. Vous êtes peut-être devenus parents avant même d’avoir été un véritable couple. Vous allez donc devoir mettre en place une relation de coparentalité alors même que devenir parents n’a jamais été un projet commun. Cette situation est particulièrement délicate, et potentiellement source de conflits profonds. Il est en effet parfois difficile d’accepter que quelqu’un que vous n’avez pas réellement choisi participe à l’éducation de votre enfant !

Comment mettre en place une coparentalité équilibrée et sereine ?

Nous avons vu que l’exercice de la coparentalité est loin d’être un long fleuve tranquille. Dans certaines situations (séparation très conflictuelle, séparation suite à des violences…), il est très difficile de créer une relation apaisée entre les co-parents. Heureusement, les séparations se font généralement dans des conditions moins dramatiques. Une relation de coparentalité apaisée va alors pouvoir se construire. Cela va cependant vous demander beaucoup d’efforts, et passer par l’établissement de règles solides.

Définissez des règles claires dès le départ

Afin d’éviter au maximum les conflits, établissez des règles complètes et précises dès la séparation. Cela concerne en premier lieu les aspects pratiques : calendrier de garde, répartition des dépenses… Essayez au maximum d’éviter les ambiguïtés, notamment en ce qui concerne les situations particulières : vacances, jours fériés… En cas d’apparition de tensions, vous pourrez toujours vous appuyer sur ces règles définies ensemble pour trancher les litiges.

Définissez également bien la place de chacun, et le cadre des interactions. Vous pouvez par exemple décider que toutes les rencontres se feront dans des lieux neutres et pas à votre domicile ou à celui de votre co-parent. Il est également possible de lister les décisions pour lesquelles chacun de vous veut absolument être consulté. Bien entendu, chaque relation est unique, et les limites seront très différentes d’une famille à l’autre. De plus, ces règles seront amenées à évoluer au fil du temps. Soyez prêt(e) à faire preuve de flexibilité !

Mettez toujours l’enfant au cœur de la relation

L’enfant que vous avez en commun est ce qui vous relie. Son bien-être doit absolument passer avant les rancunes éventuelles. Bien évidemment, ce n’est pas toujours facile. N’oubliez jamais que vous aimez tous les deux votre ou vos enfants. En cas de conflit, essayez de vous focaliser sur cet aspect de la personnalité de votre co-parent. Le but est de cesser de voir en elle ou lui l’ex-conjoint(e) qui vous a blessé(e), mais de voir au contraire un(e) partenaire qui va vous aider à créer une vie heureuse pour votre ou vos enfants.

Il est également primordial de laisser les enfants en dehors des conflits éventuels. Savoir que leurs deux parents coopèrent pour leur bien-être est un atout énorme pour leur sécurité affective. Rappelez-leur souvent que la séparation ne remet pas en question l’amour que chacun de ses parents a pour eux.

N’hésitez pas à vous faire aider

Une séparation ne laisse personne indemne, et nécessite un véritable travail de deuil qui prend du temps. Il est parfaitement normal d’avoir du mal à recréer une relation sereine avec votre co-parent. Parfois, les blessures sont trop profondes pour y arriver seul(e). Heureusement, des solutions existent pour se faire accompagner.

Le recours à la médiation familiale permet souvent de dénouer des conflits. Il est possible de demander une médiation familiale pendant la procédure de séparation, mais également après. Un professionnel vous accompagnera alors pour vous aider à poser les bases de votre nouvelle relation. Le but est que chacun de vous parvienne à voir l’autre non plus comme un ex-conjoint, mais comme un associé dans l’éducation de l’enfant.

Le médiateur familial n’est pas là pour définir des solutions à votre place. Son rôle est de vous permettre de vous exprimer et de renouer le dialogue, afin de trouver vous-même ces solutions.

Utilisez une application comme intermédiaire

Des applications existent maintenant pour faciliter la communication entre co-parents. Cela vous permet des synchroniser les emplois du temps et de gérer les finances plus facilement. Mais une application de ce type présente encore bien plus d’avantages. Elle vous offre en effet la possibilité de partager toutes les informations relatives aux enfants sans nécessiter de contact direct. C’est donc une excellente solution lorsque la relation est encore conflictuelle, ou lorsque l’on souhaite tout simplement mettre un peu de distance avec l’autre parent.

De plus, la centralisation des informations vous permet d’éviter les conflits dus au manque de communication. Cela contribue donc à créer une relation de coparentalité sereine et dans laquelle tout le monde se sent bien !

Divorce : quels sont les droits des enfants ? (FRANCE)

droits des enfants divorce

Le divorce a longtemps été vu comme une affaire d’adultes. La garde des enfants était attribuée sans que ceux-ci aient leur mot à dire. Heureusement, les mentalités ont évolué et les droits de l’enfant sont aujourd’hui pris en compte. Cela passe notamment par la possibilité pour l’enfant de donner son avis sur le mode de garde choisi. Cependant, même les bébés et les enfants trop jeunes pour s’exprimer ont des droits qui doivent être respectés dans la procédure de divorce.

L’évolution des droits de l’enfant dans la procédure de divorce

Le bien-être de l’enfant n’a malheureusement pas toujours été au centre des procédures de divorce. Cependant, au fil du temps, la compréhension des besoins de l’enfant et de ses relations avec ses parents a évolué. Cette nouvelle vision a peu à peu été intégrée dans la définition de la place de l’enfant dans les procédures de divorce.

La reconnaissance des droits de l’enfant, une avancée récente

Jusqu’à la fin des années 1980, même si l’enfant était protégé par la justice, il n’avait pas réellement de droits. Il était sous la totale responsabilité de ses parents ou d’une institution. En 1989, les Nations Unies ont écrit la Convention internationale des droits de l’enfant. Ce traité international a été ratifié par la France le 26 janvier 1990. Il établit la notion d’intérêt supérieur de l’enfant : le bien-être de l’enfant et son point de vue doivent être pris en compte dans toutes les décisions qui le concernent.

Ce principe s’applique entre autres aux procédures de divorce dans lesquelles des enfants sont impliqués. Notons que l’intérêt supérieur de l’enfant est une notion indépendante de l’âge. Les bébés et les jeunes enfants sont donc également concernés par cette avancée. Cependant, les modalités d’application du principe sont différentes en fonction de l’âge de l’enfant et de ses capacités de réflexion et d’expression.

L’évolution des droits du père en cas de divorce

Jusqu’à la fin des années 1990, la garde exclusive des enfants était généralement accordée à la mère lors des séparations. En effet, on considérait que la mère est le parent le plus important pour un enfant, surtout s’il est très jeune. Le père avait seulement un droit de visite, et pouvait éventuellement s’occuper de ses enfants certains week-ends et une partie des vacances scolaires.

Pourtant, cela faisait déjà des décennies que les papas étaient de plus en plus présents dans l’éducation et la vie quotidienne des bébés et des enfants. Tout naturellement, les pères séparés ont réclamé de bénéficier des mêmes droits que les mères, et de pouvoir s’occuper de leurs enfants après une séparation. Dès le début des années 1990, des associations se sont créées pour demander une évolution des modes de garde.

Le 4 mars 2002, une loi établit la possibilité de la garde alternée. Si la situation le permet, le juge peut décider que l’enfant passera autant de temps chez ses deux parents. Ce mode de garde permet à chacun de participer à la vie quotidienne de l’enfant et à son éducation.

La garde alternée et la préservation des droits de l’enfant

La garde alternée permet un meilleur équilibre entre les deux parents. Lorsqu’elle est appliquée dans le respect des besoins et la prise en compte de l’âge des enfants, elle permet également de préserver leurs droits. En effet, on sait maintenant qu’une relation privilégiée avec ses deux parents est un plus pour le développement d’un enfant. C’est le cas également pour les bébés et les très jeunes enfants. Il a été démontré qu’un bébé est fortement attaché aux différentes personnes qui s’occupent de lui, et pas seulement à sa mère.

Pour les enfants en âge de donner leur avis, la solution de la garde alternée permet de ne pas devoir choisir entre les deux parents. Pour les plus jeunes, elle donne la possibilité de construire des relations solides avec chacun des parents. Toutefois, le fait d’avoir deux foyers peut également désorienter l’enfant, surtout en bas âge. Il faut donc adapter le principe de la garde alternée pour leur permettre de construire des repères solides.

Droits de l’enfant en cas de divorce : que dit la loi ?

La loi précise que l’enfant a le droit d’être entendu dans le cadre d’une procédure de divorce. Aucun âge minimum n’est fixé pour que ce droit puisse être exercé. Toutefois, on ne tient compte de l’avis de l’enfant qu’à partir du moment où il est capable de discernement. Cela signifie qu’il doit pouvoir comprendre la situation et les implications de ses choix.

Le cas des enfants de plus de 6 ans

Généralement, on estime qu’un enfant est capable de discernement lorsqu’il atteint six ou sept ans. Toutefois, cela dépend de la maturité de l’enfant et de la complexité de la situation. L’opportunité d’auditionner ou pas un jeune enfant est laissé à l’appréciation du juge.

Si le juge donne son accord, une audition est organisée. Celle-ci n’est pas forcément conduite par le juge lui-même. Elle peut être réalisée par une personne travaillant dans le domaine social ou par un psychologue. L’enfant peut être accompagné d’un avocat pour lui apporter un soutien moral et l’aider à exprimer son ressenti.

Un compte-rendu de l’audition est réalisé. Toutefois, le juge n’est pas obligé de suivre l’avis de l’enfant. Il doit cependant indiquer clairement dans le jugement qu’il a tenu compte de ses sentiments. S’il a décidé d’aller contre les demandes de l’enfant, il doit indiquer les motifs de cette décision.

Le cas des bébés et enfants en bas âge

Un bébé ou un enfant de moins de trois ans n’est évidemment pas capable d’exprimer clairement son ressenti. Les enfants de trois à six ans environ commencent à pouvoir donner un avis. Cependant, on estime généralement qu’ils n’ont pas la maturité pour que cet avis soit pertinent. En effet, ils ne sont pas en mesure de comprendre réellement ce qui est en train de se passer. Pour les jeunes enfants, c’est donc uniquement aux adultes de définir ce qui est dans leur intérêt.Dans le cas où la séparation se passe bien, les parents arrivent d’eux-mêmes à un accord qui préserve au mieux le bien-être de l’enfant. Si une telle conciliation n’est pas possible, c’est le juge qui devra décider des modalités de garde qui lui semblent les plus adaptées. Le principe à appliquer dans ce cas est l’intérêt supérieur de l’enfant.

Comment tenir compte des droits de l’enfant dans un accord de garde ?

Vous avez à cœur d’aider vos très jeunes enfants à vivre le mieux possible ce bouleversement dans leur vie. Tout l’enjeu est de trouver le bon équilibre. Un bébé ou un jeune enfant doit vivre dans un environnement le plus stable possible, physiquement comme affectivement. La garde alternée classique est donc peu adaptée à cet âge. Cependant, l’enfant a également besoin de maintenir un contact proche avec ses deux parents. Il est heureusement possible de mettre en place un mode de garde alternée qui permet de concilier ces deux besoins.

La garde alternée classique, une solution moins adaptée aux jeunes enfants

Si la garde alternée à 50-50 est de plus en plus répandue pour les enfants de plus de six ans, il en va différemment pour les plus jeunes. En effet, on considère qu’un jeune enfant a avant tout besoin de stabilité affective. Cette stabilité déjà mise à mal par la séparation serait encore endommagée par une garde alternée classique.

Un jeune enfant s’attache en priorité à la personne qui passe le plus de temps à prendre soin de lui. On parle de figure d’attachement principal. Dans un couple formé d’un papa et d’une maman, la figure d’attachement principal est généralement la maman. Cependant, il arrive qu’il s’agisse du papa, si c’est lui qui est le plus présent. Dans un couple homoparental, la figure d’attachement principal dépend également de l’équilibre propre à la famille.

On estime qu’un très jeune enfant doit passer la majeure partie du temps avec sa figure d’attachement principale. S’il en est éloigné trop longtemps, cette situation génère chez lui de l’angoisse. La décision prise dans la majorité des cas est donc de confier la garde à cette figure d’attachement principale, généralement la maman. Toutefois, pour garantir le droit de l’enfant à passer du temps avec le co-parent, une garde alternée progressive peut être décidée.

S’adapter à un enfant en bas âge : la garde alternée progressive

La garde alternée progressive consiste dans un premier temps à fixer la résidence de l’enfant chez le parent reconnu comme figure d’attachement principale. Le co-parent peut héberger l’enfant durant des périodes de longueur variable en fonction de son âge. Un bébé passera ainsi généralement la plus grosse partie de la semaine avec sa maman. Le co-parent pourra le prendre avec lui une demi-journée pour commencer, puis une journée complète, puis une journée et une nuit…

Un jeune enfant n’a pas la même notion du temps qu’un adulte. Suivant son âge, il n’a pas non plus conscience que le parent absent n’a pas totalement disparu. On va donc privilégier des séjours chez le co-parent assez courts, mais fréquents. Ainsi, il vaut mieux que l’enfant passe deux fois une journée chez le co-parent plutôt que deux jours consécutifs. Il pourra ainsi profiter de son moment avec lui sans souffrir d’une trop longue séparation d’avec sa figure d’attachement.

Il ne faut pas non plus négliger l’importance d’un environnement stable dans le développement du jeune enfant. Avoir un foyer principal lui permet d’établir des repères : les lieux, l’emploi du temps, les règles de la maison… En grandissant, il deviendra de plus en plus capable de s’adapter à une situation où les repères changent en fonction du lieu de résidence.

Au fur et à mesure que l’enfant grandit, la situation peut évoluer régulièrement pour atteindre une véritable garde alternée 50-50 lorsqu’il est suffisamment mûr et stable sur le plan affectif.

Tenir compte des autres enfants de la fratrie

Établir un calendrier de garde alternée pour un jeune enfant n’est pas simple. Les choses se compliquent encore un peu dans le cas des fratries. En effet, le bien-être des enfants passe aussi par le maintien des relations avec leurs frères et sœurs. Or, en fonction de l’âge de chaque enfant, le calendrier de garde le plus adapté n’est pas forcément le même. Dans tous les cas, établir un planning de garde en ligne peut être une aide précieuse.

L’article 371-5 du Code civil indique que le maximum doit être fait pour que les fratries ne soient pas séparées. On va ainsi privilégier un accord de garde dans lequel tous les frères et sœurs sont simultanément chez l’un des deux parents. Cependant, la loi permet tout de même une séparation lorsque l’intérêt de l’enfant le réclame. Si la fratrie comprend un bébé ou un très jeune enfant, il est possible d’établir un rythme différent pour les différents enfants.

La fratrie sera ainsi séparée certains jours. Suivant la répartition des jours de garde, différents scénarios peuvent être envisagés. L’important est de veiller à ce que les plus jeunes passent du temps avec leurs frères et sœurs chez chacun des deux parents. Bien entendu, cela exige une certaine flexibilité de la part de chacun, puisqu’il faut coordonner deux calendriers de garde différents.

Si l’enfant a des demi-frères et sœurs, il est également important qu’il passe du temps avec eux, même s’il est encore très jeune. Cela lui permettra de nouer des liens avec eux, et favorisera l’harmonie familiale future. L’important est que le bébé ou le petit enfant ait sa place à part entière au sein des deux foyers.

Toujours rester à l’écoute de l’enfant

Enfin, il est primordial de toujours rester à l’écoute des ressentis de l’enfant. Si celui-ci exprime un mal-être, il doit être entendu.

Dans certains cas, le calendrier de garde devra être revu. Si les deux parents ont établi un accord amiable, ils devront le modifier ensemble. Si ce n’est pas le cas, il est nécessaire de saisir le juge aux affaires familiales pour qu’il statue à nouveau sur les modalités de garde.

Parents séparés : choix du mode de garde (FRANCE)

3 3 4 4

Vous êtes séparé(e) et vous recherchez le meilleur mode de garde pour votre enfant ? Bien qu’il n’existe pas de solution idéale, le but est de vivre cet événement dans les meilleures conditions possibles pour tous. Comment trouver un bon mode de garde qui permette l’épanouissement de l’enfant ? Avez-vous entendu parler du 60/40 ? C’est une garde alternée qui s’adapte à votre propre organisation, et il en existe d’autres. Entre règle et souplesse, choisissez le mode de garde qui convient !


Comment vous aider à choisir un mode de garde adapté ?

Si vous n’arrivez pas à vous entendre à ce sujet, vous pouvez avoir recours à :

Un médiateur familial

Saviez-vous que les parents séparés ont droit à 5h de médiation gratuite ? Le médiateur joue un rôle essentiel dans le choix du mode de garde de l’enfant. De plus, il offre l’avantage de faire cette transition en douceur, sans attaquer l’autre parent en justice. Le médiateur aide les parents à communiquer. Il peut vous éclaircir, dans la gestion quotidienne, sur des détails très importants, tels que :

  • Qui achète les vêtements de l’enfant ?
  • Qui choisit l’école ?
  • Qui l’amène aux sorties scolaires et périscolaires ?
  • Qui paie les frais liés à la santé, aux loisirs, au sport ?
  • Qui prend en charge la mutuelle et les assurances ?
  • Comment s’organiser le jour de Noël ?

Le juge aux affaires familiales

Si, malgré les conseils du médiateur, vous ne parvenez pas à une entente, vous avez la possibilité de saisir le JAF (juge aux affaires familiales) au Tribunal judiciaire ou de proximité, comme le dit l’article 373-2-9, modifié par la loi n° 2016-297 du 14 mars 2016 – art. 23. C’est lui qui fixera le mode de garde le plus adapté selon votre situation. Il fera toujours passer le bien-être de l’enfant avant les intérêts des parents. Il se base sur de nombreux critères, comme :

  • l’âge de l’enfant ;
  • sa relation avec chaque parent ;
  • la disponibilité des parents ;
  • la santé de l’enfant ;
  • les compétences parentales.

Garde alternée 60/40 : différentes possibilités

mode de garde 4-3 ou 3-4

Si vous optez pour cette solution fixe, l’enfant sera à 60 % chez un parent et 40 % chez l’autre, soit 4 jours chez maman et 3 jours chez papa, ou inversement. Ce choix peut être idéal lorsque l’enfant est encore petit et qu’il nécessite plus longtemps la présence d’un des parents et lorsque les parents habitent près l’un de l’autre.


mode de garde 3-3-4-4

Dans ce cas, l’enfant passe les 3 premiers jours chez un parent, les 3 autres jours chez l’autre parent. Puis les 4 jours suivants chez un parent et les 4 jours d’après chez l’autre parent. Par exemple :

  • Semaine 1 : lundi, mardi et mercredi (3) : chez papa – mercredi, jeudi et vendredi (3) : chez maman – samedi, dimanche : chez papa ;
  • Semaine 2 : lundi et mardi (4): chez papa – mercredi, jeudi, vendredi et samedi (4) : chez maman – dimanche : chez papa ;
  • Semaine 3 : lundi et mardi (3) : chez papa – mercredi, jeudi et vendredi (3): chez maman – samedi et dimanche : chez papa ;
  • Semaine 4 : lundi et mardi (4) : chez papa – mercredi, jeudi, vendredi et samedi (4): chez maman – dimanche : chez papa, et ainsi de suite.



Garde partagée ou exclusive ?


Garde partagée 50 %

En garde partagée égale, l’enfant passe 7 jours chez papa et 7 jours chez maman. En général, il est conseillé de bien s’entendre avant de choisir ce mode de garde. Si l’enfant est suffisant grand pour donner son avis, il est préférable de l’écouter. Les juges et les médiateurs déconseillent la garde partagée 7-7 lorsque les enfants ont moins de 5 ans.


Garde exclusive

Si vous avez la garde exclusive de votre enfant, cela signifie qu’il passe plus de 60 % de temps chez vous. Vous pouvez choisir d’utiliser ce système lorsque l’enfant est encore petit, par exemple, ou lorsqu’un des deux parents est en déplacement professionnel en semaine. Ce fonctionnement n’est pas limité dans le schéma classique : un week-end sur deux chez papa ou chez maman. Vous allez voir qu’il est possible d’être plus souple, selon les situations.


Autres modes de garde flexibles

En quoi ça consiste ?

Ce type de garde s’applique en fonction des besoins de l’enfant et à son adaptabilité au lieu de vie. Le champ des possibles s’ouvre alors à la famille. L’enfant peut changer de maison tous les 2 jours, 3 jours, 4 jours ou 5 jours. Il est déconseillé de changer le lieu de résidence de l’enfant tous les jours. Cela pourrait déséquilibrer son sommeil et son alimentation et jouer sur sa santé physique et morale.


Quand cela est-il possible ?

  • Les parents n’habitent pas très loin l’un de l’autre : ce système permet à l’enfant de ne pas ressentir le manque de l’autre parent. De même pour le père ou la mère qui passe seulement 2 ou 3 jours sans voir son enfant.
  • Les parents ont une activité professionnelle qui leur permet de moduler leurs horaires : c’est le cas des parents qui sont travailleurs indépendants ou rentiers. Ça l’est aussi pour les parents qui ne travaillent pas et qui sont disponibles tous les 2 jours pour s’occuper de leurs enfants.
  • Lorsque l’enfant est en âge de se garder tout seul : ce n’est pas certain que l’adolescent aime changer de maison tous les 2 à 3 jours.


Quelques exemples qui fonctionnent

Mode de garde 2-2-3 Certains parents séparés ont fait le choix de partager du temps avec leur enfant tous les 2 à 3 jours. Par exemple, l’enfant est chez son père le lundi et le mardi. Il va chez sa mère le mercredi et le jeudi. Ensuite, il va chez son père les vendredi, samedi et dimanche. La semaine suivante, il alterne en allant chez sa mère le lundi et le mardi, chez son père le mercredi et le jeudi. Enfin, il passera le week-end chez sa mère, et ainsi de suite.
Mode de garde 5-2-2-5 C’est le même principe que précédemment, sauf que le week-end est alterné. Par exemple, l’enfant va chez son père le lundi et le mardi. Ensuite, il va chez sa mère le mercredi et le jeudi. Le week-end, il va chez son père ou sa mère (en alternance) les vendredi, samedi et dimanche. Cela peut apporter une stabilité à l’enfant qui ne ressent pas le manque de l’autre parent plus de 5 jours.



Modes de garde atypiques

Vivre séparés dans la même maison

Suite à leur rupture, certains parents ont décidé de ne pas imposer unchangement de lieu de vie à leurs enfants. Pour cela, ils ont choisi de continuer à vivre ensemble tout en étant séparés. Évidemment, c’est possible lorsque les parents s’entendent très bien. Il est tout de même conseillé d’avoir chacun son espace de vie pour ne pas créer de tensions au quotidien. Lorsqu’une maison a été achetée ensemble, cela peut être fastidieux de gérer la vente du bien, ainsi que l’entente sur les modalités de partage. Cette solution peut, donc, être idéale à condition que chacun laisse l’autre parent passer du temps seul avec son ou ses enfant(s). C’est assez rare, mais cela existe.


Horaires atypiques

Lorsqu’un papa ou une maman a des horaires de nuit, par exemple, ou très tôt le matin, il faut repenser le mode de garde des enfants. Ce n’est pas toujours facile de demander à son employeur de changer ses horaires de travail pour s’adapter à ceux de sa famille. Parfois, les employeurs acceptent cette demande, pour avoir un employé plus serein et plus productif. Vous pouvez toujours tenter ! Cependant, dans certains cas, comme dans le milieu médical, ce n’est pas possible de changer ses horaires. Il vous faudra alors faire appel à une nounou agréée. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez vous rapprocher de la CAF pour connaître vos droits d’aide à la garde d’enfants en horaires atypiques.

En bref, le meilleur mode de garde de votre enfant, en cas de séparation, est celui qui ne nuira pas à son équilibre. Vous avez la possibilité de saisir le JAF lorsque l’entente avec l’autre parent est difficile. Toutefois, sachez que le jugement du JAF est applicablefaute de meilleur accord entre les parents. Et si vous profitiez des vacances scolaires pour assouplir le mode de garde de votre enfant ? Cela vous permettra de faire de nouvelles activités ensemble durant vos congés. Si vous travaillez, les grands-parents peuvent aussipasser plus de temps avec leurs petits-enfants. Tout est adaptable dans le but que les enfants s’épanouissent et vivent sereinement la séparation.

Parents séparés ou divorcés : qui choisit l’école des enfants ?

Choix de l'école parents séparés

Vous êtes parents séparés, divorcés ou en solo et voici l’heure d’inscrire vos enfants à l’école ? L’instruction étant obligatoire en France, vous devez absolument effectuer cette démarche administrative. Mais lequel des deux parents doit s’en charger ? Et dans votre cas, qui choisit l’école de vos enfants ? Êtes-vous conjointement détenteur de l’autorité parentale ou non ? Le choix de l’école est-il considéré comme un acte usuel ou un acte important ? Cet article vous permettra de répondre à toutes ces questions afin de choisir l’école de vos enfants en toute sérénité, puis de vous organiser une fois que ceux-ci seront scolarisés.

Choix de l’école et autorité parentale

Que vous soyez parents divorcés, parents séparés, père seul ou mère seule, par principe, chacun des deux parents ayant reconnu son enfant est détenteur de l’autorité parentale. À ce titre, vous avez autant droit l’un que l’autre de choisir l’école où seront scolarisés vos enfants. Ce choix n’est donc pas l’exclusivité du parent qui en à la garde.

Autorité parentale vs droit de surveillance

Si sur décision du juge aux affaires familiales, seul l’un des parents détient l’autorité parentale, alors le choix de l’école revient à ce parent. Cependant, le parent déchu de son autorité parentale garde un droit et un devoir de surveillance à l’égard de son enfant. Ainsi, il doit être informé de toute décision importante le concernant, même s’il ne peut s’y opposer. Quoi qu’il arrive, une bonne entente des parents quant à la scolarité d’un enfant est toujours souhaitable. Cela lui permet d’effectuer sa rentrée le plus sereinement possible.

École de secteur

Toutefois, dans la grande majorité des cas, ce ne sont pas les parents qui choisissent l’école de leur enfant. En effet, celui-ci est inscrit par la mairie dans l’école maternelle, l’école primaire ou le collège qui dépend de son lieu de résidence. L’établissement scolaire sera donc celui du secteur où réside le parent qui a la garde de l’enfant. Ce choix est évident si vous et l’autre parent résidez dans les communes éloignées, voire dans des régions différentes. L’inscription en mairie s’effectue alors indifféremment par la mère ou le père, l’accord de l’autre parent étant supposé tacite, car ceci est considéré comme un acte usuel dans la vie de l’enfant. Il suffit de présenter le livret de famille, le carnet de santé de l’enfant et un justificatif de domicile.

Demande de dérogation

Pour des questions d’organisation au sein du couple séparé ou divorcé, le choix imposé par l’administration de l’école de secteur ne vous conviendra peut-être pas. Par exemple, si vous habitez dans la même commune, ou des communes limitrophes, et que le juge a pris la décision d’une garde alternée, une école située à mi-chemin des deux lieux de résidence sera peut-être la meilleure solution pour vous. De même, vous pouvez préférer une école ou un collège proche de votre lieu de travail. Quelles que soient vos raisons, vous devez alors faire une demande de dérogation, qui sera accordée ou non, auprès des services de la mairie concernée. Dans ce cas, l’accord des deux parents est requis. Si l’un des deux s’oppose à ce choix, vous pouvez faire appel à un médiateur familial. En cas de désaccord, c’est le juge qui tranchera, car, quoi qu’il arrive, l’instruction est obligatoire en France jusqu’aux 16 ans des enfants.

Actes usuels ou actes importants pour le choix de l’école des enfants

La loi ne définit pas précisément ce qu’est un acte usuel ou un acte important, car cela varie en fonction des situations. Par exemple, demander un certificat de radiation à la direction de l’école en cas de déménagement est a priori un acte usuel que seul un des deux parents peut effectuer. Mais en cas de couple divorcé ou séparé, la directrice ou le directeur peut prévenir le parent qui ne fait pas la demande afin d’être certain que celui-ci est au courant de la démarche et ne s’y oppose pas. Cet acte est alors considéré comme acte important dans ce cas précis.

Certains actes sont cependant des actes importants et nécessitent l’accord et la signature des deux parents :

  • L’inscription en école privée. L’école publique est gratuite et laïque, et le tarif de la cantine s’adapte aux revenus des parents. Ce n’est pas le cas des écoles privées. La scolarité y est payante, avec parfois des frais très importants si l’école est hors contrat. Il faut alors que les parents décident ensemble de qui s’acquittera de ces frais. Si l’école privée choisie est confessionnelle, des cours de religion y sont enseignés. Sur ce point également, le père et la mère doivent avoir le même point de vue. Enfin, en école privée, les frais de cantine ne sont pas subventionnés par la commune et sont donc entièrement à la charge des familles. Ce budget est donc à prendre en compte lors du choix de l’école des enfants de parents séparés.
  • Le redoublement. Que votre enfant soit dans une école publique ou une école privée, quand le maintien est proposé par l’équipe éducative, la décision finale revient aux parents. Qu’ils l’acceptent ou qu’ils la refusent, les deux parents doivent apposer leur signature sur le document.
  • L’orientation. Comme le redoublement, l’orientation a des conséquences sur le futur de l’enfant. Dans le public, le passage de la maternelle à l’élémentaire, puis de l’élémentaire au collège se fait normalement dans l’établissement de secteur. A priori, cela est un acte usuel. Cependant, il existe des cas où les deux parents doivent donner leur accord, comme par exemple une orientation en classe de SEGPA, destinée aux élèves ayant besoin d’un enseignement plus personnalisé, pour cause de difficultés scolaire. Après la 3e, l’orientation prend une autre tournure. Les élèves, selon leur niveau scolaire et leur souhait, ont le choix entre le lycée général, le lycée professionnel ou l’apprentissage. Comme ils sont encore mineurs, leurs parents interviennent logiquement dans ce choix. L’accord des deux est alors requis, car cela peut entraîner de gros changement dans l’organisation des familles recomposées et pour l’avenir des enfants. De même, si votre fille ou votre fils est encore mineur après son baccalauréat, votre signature et celle de l’autre parent seront indispensables.

Une application pour parents séparés pour s’organiser

Seul ou à deux, vous avez choisi l’école de vos enfants. Voilà un grand pas accompli ! Cependant, l’aventure ne s’arrête pas là. Il va falloir maintenant gérer l’emploi du temps et la scolarité de votre ou de vos enfants. Quand on est papa solo ou maman solo, ce n’est pas toujours évident de se couper en quatre. Mais quand il faut s’occuper de la gestion de sa famille, tout en tenant compte de celle de son ex-conjoint, tout devient plus complexe. Afin de vous aider dans cette organisation, qui doit être réglée comme du papier à musique, sachez qu’il existe des applications dédiées aux parents séparés.

Rythmes scolaires et emploi du temps

Le choix de l’école de vos enfants implique des contraintes quant aux droits de visite et de garde. En effet, depuis la réforme des rythmes scolaires, chaque commune a ses propres horaires. Certaines sont sur quatre jours, les enfants ayant école le lundi, mardi, jeudi et vendredi ; d’autres, sur cinq jours, les font venir en classe aussi le mercredi ou le samedi matin. Si l’autre parent de vos enfants habite dans une commune différente de la vôtre, et a des enfants issus d’une nouvelle union, l’organisation des week-ends peut devenir un vrai casse-tête. Utiliser un agenda partagé via une application pour parents séparés soulagera votre charge mentale et évitera bien des quiproquos, voire des disputes inutiles.

Zones et organisation des vacances

L’application sera également une aide précieuse pour les parents divorcés qui vivent dans des régions éloignées, et d’autant plus si elles n’appartiennent pas aux mêmes zones. En effet, selon que vous êtes en zone A, B ou C, les vacances d’hiver et de printemps ne tombent pas au même moment. Certaines années, les enfants des familles recomposées ont une semaine de vacances en commun avec leurs demi frères et sœurs, et une année sur trois seulement un week-end. Donc, même si le jugement de divorce donne toutes les indications quant aux droits de garde, celles-ci ne peuvent parfois pas être appliquées. Il faut alors se référer à la mention « sauf meilleur accord des parents ». C’est dans ce cas que l’application dédiée aux couples divorcés ou séparés vous permet d’avoir une vision globale de l’emploi du temps respectifs de vos enfants. 

Emploi du temps des activités scolaires et extra-scolaires

Si vous et l’autre parent avez la garde alternée ou vivez proches l’un de l’autre, grâce à l’application, vous vous organisez pour savoir qui emmène et va chercher les enfants à l’école, lequel de vous deux gère les conduites aux différentes activités ou les rendez-vous médicaux. De même, et toujours concernant l’école, cette application vous permet d’indiquer au papa ou à la maman quand ont lieu les réunions parents/profs, les remises de livrets ou les convocations exceptionnelles. 

Être séparé du père ou de la mère de ses enfants est source de nombreuses tensions. Or, le choix de leur école et la gestion de leur scolarité doit se faire le plus sereinement possible, pour le bien-être de vos petits écoliers. Pour vous aider, téléchargez une application dédiée aux parents séparés. 

Comment bien vivre sa première fête des mères en garde alternée ? (France)

Garde alterné

Vous êtes séparée depuis quelques mois seulement et vous vous apprêtez à vivre votre première fête des mères en garde alternée ? Ce jour-là aura une saveur toute particulière cette année et peut-être l’appréhendez-vous un peu. La fête des mères est en effet un jour important lorsque l’on est maman. Une séparation, c’est parfois voir certains de ses idéaux s’écrouler en attendant de se reconstruire une nouvelle vie. Dans cet article, nous vous donnons quelques conseils pour que votre première fête des mères en tant que maman solo se passe sereinement et vous laisse, malgré tout, de jolis souvenirs.

Organisez-vous à l’avance

Si vous vous êtes séparés à l’amiable, votre ex-compagnon et vous êtes en bons termes. Le weekend de la fête des mères tombe sur son weekend de garde ? Peut-être acceptera-t-il de modifier l’organisation à titre exceptionnel. Par exemple, d’un commun accord il pourrait vous laisser les enfants la journée du dimanche. Vous feriez ainsi de même pour le dimanche de la fête des pères, quelques semaines plus tard. La bonne communication et les concessions sont la clé dans un couple séparé ou divorcé, pour le bien-être des enfants. Si ceux-ci sentent que vos relations sont saines, il n’en seront que plus sereins et vivront votre séparation avec plus de douceur. Discutez-en en amont avec votre ex, quelques semaines à l’avance afin qu’il ait le temps lui aussi de s’organiser. L’organisation est un autre élément important pour maintenir la bonne entente lorsque l’on a ses enfants en résidence alternée, pour cela des applications telles que 2houses pourraient vous y aider.

Faites de la fête des mères une journée spéciale

Vous avez la chance d’avoir la garde de vos enfants en ce jour de fête des mères ? Faites-en une vraie journée festive ! Pour vous comme pour vos chérubins, c’est un jour spécial dans l’année. Préparez un bon repas tous ensemble, laissez-les dresser une jolie table en votre honneur. N’hésitez pas à sortir la belle vaisselle, mettez de la musique. Tout ce qui apportera de la joie dans votre nouveau foyer contribuera à laisser de beaux souvenirs à vos enfants.
Vous pouvez aussi, par exemple, organiser une sortie, un pique-nique ou une balade à vélo avec vos enfants. N’oubliez pas que vous restez une famille unie et aimante et ce malgré votre divorce récent. Demandez à vos enfants à l’avance ce qui leur ferait plaisir, afin de vous organiser. Et n’oubliez pas de vous faire plaisir à vous aussi, car c’est également votre journée. Oubliez les contraintes, ne pensez qu’à la joie de passer ce weekend avec vos enfants. Ils se souviendront de cette journée comme d’un moment de bonheur auprès de leur maman.

Profitez de leurs petits cadeaux

Vos enfants auront mis tout leur cœur à vous fabriquer de jolis cadeaux ou auront peut-être cassé leur tirelire pour vous offrir un présent vraiment spécial. Prenez le temps de les découvrir et montrez à vos enfants à quel point ces cadeaux sont importants et signifient beaucoup pour vous. Ils sentiront que votre amour pour eux est demeuré intact malgré la séparation récente de leurs parents.
Ils vous récitent une chanson, un joli poème pour la fête des mères ? Proposez-leur de vous l’apprendre et récitez-le ensemble. Une déco pour la maison ? Choisissez avec eux l’endroit où vous la disposerez et dites-leur que vous penserez à eux chaque fois que vos yeux se poseront dessus. De leur côté, ils seront heureux de savoir que vous pensez souvent à eux lorsqu’ils sont chez leur papa.
Vos enfants ont envie de vous concocter un joli dessert ? Laissez-leur les manettes de la cuisine. Ils ont envie de chouchouter leur maman pour cette journée spéciale ! C’est aussi l’occasion de leur faire gagner en autonomie et les aider à grandir, une des clés pour vivre sereinement votre nouvelle vie de parent séparé en garde alternée.

Seule pour la fête des mères ? Faites-vous plaisir !

Depuis votre séparation, vos enfants sont en résidence alternée. Malheureusement pour vous, cette année pour la fête des mères ils seront chez leur papa et il ne vous sera pas possible de les voir. Cela vous fait certainement un pincement au cœur de passer cette première fête des mères sans vos enfants, et ce sentiment est tout à fait normal. Mais rassurez-vous, il est aussi possible de bien vivre cette journée en étant seule!
En attendant de retrouver votre progéniture, faites-vous plaisir et prenez un temps pour vous. Quand on est parent solo, on a peu de temps pour se recentrer sur soi, courant sans cesse entre le travail et l’organisation familiale. Alors, c’est le moment où jamais pour penser à vous le temps d’une journée. Laissez le ménage et le rangement de côté, profitez d’un dimanche de détente pour vous chouchouter. Pourquoi ne pas organiser un repas avec des amis, une balade avec des gens qui vous sont chers. Il y a fort à parier que vos proches ne vous oublieront pas en cette journée spéciale.
Si vous avez plutôt envie de rester seule, vous en avez le droit ! Organisez-vous un moment cocooning avec un bon livre, un film ou une série sympa et un bon plateau repas. Vous pouvez aussi décider de vous lancer un nouveau challenge comme commencer le yoga ou vous mettre à l’aquarelle, à la couture. Une seule condition : faites-vous plaisir et soyez bienveillante et sans jugement envers vous-même.

Communiquez avec votre ex

Votre ex-compagnon est aussi le père de vos enfants, et il les invitera probablement à vous passer un appel pour la fête des mères. Grâce aux technologies d’aujourd’hui, vous pourrez prévoir un appel vidéo, ainsi vous profiterez de voir vos enfants pendant quelques minutes et les entendre vous souhaiter bonne fête. Ils seront eux aussi très heureux de vous voir et de vous entendre.
Si l’entente avec votre ex-mari est cordiale et qu’il ne réside pas très loin de chez vous, peut-être sera-t-il d’accord pour que vos enfants vous rendent visite pour la fête des mères. Le temps d’un petit goûter, vous aurez alors le loisir de profiter de ce dimanche spécial avec eux et de recevoir les cadeaux qu’ils seront impatients de vous offrir.
Pour vous organiser avec votre co-parent sur les modifications de droit de visite, vous pouvez télécharger une application de 2houses. Weekend de garde, vacances, devoirs, activités et rendez-vous médicaux : la gestion de la résidence alternée deviendra beaucoup plus simple et organisée.

Voyez d’autres parents solo

Une séparation est souvent l’occasion de rencontrer d’autres personnes et notamment d’autres parents séparés. Ils ont les mêmes préoccupations et problématiques que vous, et vous vous comprenez aisément. Vous n’êtes sûrement pas la seule maman à ne pas avoir vos enfants pour le dimanche de la fête des mères. Dans votre entourage, des amies ou connaissances seraient peut-être ravies d’organiser une sortie. Et pourquoi pas vous inscrire sur une application de rencontres amicales dans votre ville ? C’est l’occasion de nouer de nouvelles amitiés, de rencontrer des personnes autour d’activités, de voir d’autres horizons et de reconstruire votre vie sociale après votre divorce.

Faites-vous votre propre fête des mères

Vos enfants ne sont pas avec vous cette année le dimanche de la fête des mères ? Qu’à cela ne tienne ! Dites-vous que ce n’est qu’une date, vous aurez tout le loisir d’organiser votre fête des mères avec vos enfants lorsque viendra votre weekend de garde. Discutez-en à l’avance avec eux, impliquez-les dans l’organisation de cette journée. Parlez avec eux de ce qui leur ferait plaisir. Écoutez aussi leurs craintes, leurs angoisses. Peut-être sont-ils tristes à l’idée de vous laisser seule pour la fête des mères. Rassurez-les en leur expliquant que l’important pour vous est de les savoir heureux lorsqu’ils sont chez leur papa et que leur absence vous permet de vous reposer en attendant de les revoir. Lorsque vous les retrouverez, ils seront ravis à l’idée de célébrer la fête des mères avec vous et vous auront sans doute préparé quelques surprises. Le principal est que vous passiez un moment de joie avec vos enfants, peu importe si c’est le jour J ou plus tard.

Pensez à votre maman !

Pour elle aussi, c’est un jour de fête. Vos propres parents ont sans doute été d’un soutien sans faille lors de votre divorce. Si vous êtes seule pour la fête des mères et que vous avez la chance d’avoir votre maman à vos côtés, profitez-en pour passer du temps avec elle. Allez lui rendre visite ou passez-lui un coup de téléphone, profitez-en pour vous rappeler de doux souvenirs de votre enfance. Vous le savez mieux que quiconque, une maman est bien placée pour apaiser les peines et remonter le moral !