La vie conjugale et les réseaux sociaux

réseaux sociaux

Garder un mariage heureux a toujours été un défi constant pour les couples. Dans le bon vieux temps, la « belle-mère » était la source de conflits dans bon nombre de mariages. Mais aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux qui mettent les mariages à l’épreuve. Selon Divorce-Online, un service juridique britannique, plus d’un tiers des divorces impliquent Facebook. L’American Academy of Matrimonial Lawyers rapporte que plus de 80% des avocats du divorce aux États-Unis voient une augmentation des actions en divorce impliquant des réseaux sociaux. Donc, avec les médias sociaux qui deviennent la forme universelle de communication, comment protéger votre relation ?

Ne publiez rien que vous puissiez regretter

C’est très tentant de vouloir exprimer toute la chaleur et la joie d’un mariage naissant. Avant l’Internet, on se confiait à sa/son meilleur(e) ami(e) autour d’une tasse de café. Pas de grandes implications si l’un ou l’autre mot aurait du être tu. Mais sur les médias sociaux, tout se passe en temps réel ! Et ce n’est plus juste avec un ou une amie que vous partagerez … c’est avec le monde entier. Pendant que vous cherchez un public qui valide vos griefs, vos amis et votre famille ne veulent peut-être pas partager ces informations – et probablement que tout ça vous retombera dessus.

Un bon exemple de partage abusif d’informations est cette femme qui a publié, tous les jours sur Facebook, des plaintes au sujet de son conjoint. Dans un premier temps, ses amis pensaient qu’elle était juste dans une mauvaise passe, qu’elle et son conjoint vivaient une période difficile. Les messages n’ont cessé et sont devenus de plus en plus toxiques et dérangeants. Ses amis, mal à l’aise, ont un par un coupé les ponts. Le couple a finalement divorcé.

Quelle que soit la nature de vos problèmes conjugaux, le partage sur les réseaux sociaux amène un sentiment de trahison et de manque de confiance. Les messages blessants n’apportent rien et vous empêchent d’aller de l’avant.

Pensez aux enfants

Si des commentaires peuvent mettre les adultes mal à l’aise, qu’en est-il des enfants qui ont accès à la page Facebook de leur papa ou leur maman ? En plus d’être très gênant, ça peut les forcer à choisir un camp et favoriser le sentiment d’insécurité. Les enfants ne devraient jamais être mêlés aux conflits conjugaux…sur le net ou ailleurs.

Fixez des limites précises à l’utilisation des médias sociaux 

Tout comme vous surveiller l’utilisation des médias sociaux par vos enfants, votre conjoint et vous devez définir des règles pour vous-mêmes. Rien ne doit être partagé avec le monde extérieur, sauf si vous êtes tous les deux d’accord … même les bons moments. Tout le monde n’a pas spécialement envie de voir les détails intimes de sa vie étalés sur le Web, ou même une photo anodine à vos yeux mais qui pourrait être embarrassante pour d’autres yeux.

Soyez prudent et attentif. Ne lier pas d’amitié avec tout le monde et n’importe qui. Comment vous sentir en sécurité en étant lié d’amitié avec des personnes de relations passées ? Abstenez-vous de poster des commentaires qui pourraient être mal interprétés. Mettez-vous d’accord sur le temps à octroyer sur les réseaux sociaux avant que celui-ci ne devienne un problème.

En partageant vos mots de passe Facebook avec votre conjoint, vous instaurerez la confiance et vous vous aiderez à rester dans les limites convenues. Rappelez-vous que l’ouverture et l’honnêteté aident à construire les bases d’un bon mariage. Et si vous ne pouvez pas poster quelque chose d’agréable … ne postez rien du tout !

J’ai peur de rendre papa ou maman triste…

papa ou maman triste

L’ingrédient principal d’une coparentalité réussie, c’est la communication. Les parents doivent communiquer entre eux de manière aimable et efficace, et faciliter également la communication entre les enfants et l’autre parent ainsi qu’entre frères et sœurs.

Communication

Les enfants se reprochent souvent la séparation de leurs parents pour comprendre ce changement déroutant et effrayant de leur vie. C’est primordial de rassurer votre enfant et de lui faire comprendre qu’il n’est en rien responsable de ce qu’il se passe. En insistant sur ce message, vous pouvez éviter l’anxiété et les ressentis que votre enfant pourrait percevoir comme « la perte d’un parent ».

Avoir des parents séparés qui vivent à des endroits différents peut être perturbant pour les enfants et les mener à penser qu’ils doivent choisir entre « maman » ou « papa ».

Voici quelques conseils pour aider votre enfant à faire face à ce sentiment de « choix »:

  • Dites à votre enfant qu’il n’aura jamais à choisir entre son papa et sa maman
  • Faites-lui savoir que c’est normal de vouloir passer du temps avec l’un ou avec l’autre
  • Faites-lui comprendre que vous souhaitez qu’il passe du temps avec l’autre parent
  • Ayez une communication ouverte de sorte que votre enfant ne se sente pas mal à l’aise de vous dire qu’il a envie de passer du temps avec l’autre parent

Les enfants ont souvent du mal à communiquer ouvertement lors d’un divorce ou d’une séparation parce qu’ils craignent que leurs parents soient tristes s’ils ne prennent pas parti pour l’un ou pour l’autre.

Des questions comme « Maman va être triste si je veux passer le weekend chez papa ? » ou « Est-ce que papa va être fâché si maman m’emmène faire du shopping ? » sont habituelles pour des enfants de parents séparés. En encourageant la communication ouverte, rassurez votre enfant, faites-lui comprendre qu’il n’est pas coupable et que ni papa, ni maman ne seront blessés ou tristes par rapport à ses demandes. 

Organisation

Avec la communication, l’organisation est essentielle pour éviter de nombreux soucis aux enfants de parents séparés. En gardant une organisation sur la vie de vos enfants, la coparentalité sera un partenariat enrichissant plutôt qu’un source de conflits. Des gestes simples, comme appeler l’autre parent si vous êtes en retard ou si vous changez vos plans, éviteront les tensions inutiles et satisferont tout le monde.

Des outils tels que ceux qu’offrent le site internet 2houses et son application mobile  vous permettent, ainsi qu’au coparent, d’avoir une source commune d’informations pertinentes au sujet de votre enfant. Un calendrier interactif, un journal de communication, un album photo, un journal des dépenses partagées, une banque d’informations sont là des exemples de ce qui est à votre disposition sur www.2houses.com.

En utilisant 2houses, qui vous permet de synchroniser les informations instantanément sur votre téléphone, vous saurez toujours où, quel jour et à quelle heure vous devez récupérer vos enfants ! En quelques clics, la dernière paire de chaussures achetée sera enregistrée et votre enfant ne sera plus pris comme messager.

En mettant l’accent sur la communication positive et en ayant un minimum d’organisation, le divorce ne doit pas être la fin d’une famille, mais peut, au contraire, être le début de la coparentalité d’une famille aimante, liée par le respect, la joie et le bonheur.

 

 

La place d’un(e) nouveau/nouvelle partenaire dans l’éducation de mes enfants

enfants - 2houses

La sécurité et le succès et de votre enfant dans la vie dépendent d’une bonne éducation. Il est donc compréhensible qu’en tant que parent, vous vous sentiez «responsable et protecteur » de celle-ci.

Mais maintenant, avec un(e) nouveau/nouvelle conjoint(e) dans les parages, les décisions parentales deviennent plus compliquées.

Si votre conjoint(e) semble imposer son autorité là où vous préféreriez avoir le dernier mot, c’est que peut-être il/elle ne sait pas quel rôle il/elle doit adopter. Cependant, gardez à l’esprit qu’un beau-parent a les meilleures intentions pour votre enfant, et ces nouveaux conflits familiaux disparaîtront…

Communication avec un grand C

La meilleure façon d’établir une base solide pour votre nouvelle famille et de prévenir les conflits c’est… La Communication. Si l’éducation est la question qui vous tracasse, ayez une discussion ouverte et sincère avec votre conjoint(e). Si vous êtes capable d’écouter et d’entendre les points de vue de chacun, vous constaterez que vous n’avez finalement pas une vue si différente. Il ne restera plus qu’à déterminer qui prend en charge les questions d’éducation et qui se fait allié et défenseur.

Définir le rôle de votre partenaire

Dites à votre conjoint(e) que ses idées ont beaucoup de valeur, mais que vous voulez être en charge de l’éducation de votre enfant. Proposez à votre conjoint d’être un conseiller et un soutien plutôt que quelqu’un qui prend des décisions ou exerce une autorité.

Les beaux-parents qui sont impliqués, intéressés et qui sont un soutien pour la famille peuvent apporter beaucoup plus que d’essayer de prendre le contrôle. Les luttes de pouvoir créent un environnement stressant qui n’est pas sain pour les enfants. En outre, les tensions vont perturber la relation que votre conjoint(e) tente de développer avec votre enfant. Un environnement optimiste et efficace encourage l’apprentissage.

 Apprendre avec un beau-parent

L’éducation ne se limite pas à l’école, aux devoirs et aux bonnes notes. L’apprentissage peut être enrichi par un beau-parent qui est prêt à consacrer et partager du temps avec votre enfant.

Les opportunités d’apprendre ensemble peuvent être aussi simples que de lire un livre ou de ranger la chambre. Si votre conjoint(e) est un(e) passionné(e) de la nature, une promenade dans les bois, à explorer la végétation ou découvrir les différentes variétés d’arbres, sera appréciée par la plupart des enfants. Une leçon de tennis ou de golf sera une opportunité de rapprochement tout en apprenant quelque chose de nouveau. Votre nouveau conjoint aime l’art et la musique ? Encore un univers à faire découvrir à vos enfants…

Ces passe-temps encourageront votre nouveau(lle) partenaire à faire partie de la vie de votre enfant. Et, passer du temps ensemble à visiter un musée, un zoo ou quelqu’activité amusante que ce soit, renforce la relation entre beau-parent et enfant.

Mettez vos émotions de côté pour le bien de vos enfants !

émotions de côté - 2houses

Le divorce est un événement douloureux face auquel de plus en plus de parents se retrouvent confrontés. La rupture d’un couple ne concerne pas uniquement les parents, elle a également un impact énorme sur leur(s) enfant(s). La rancœur qui anime un ex-couple rend les enfants mal à l’aise et complique leur adaptation à cette nouvelle vie. C’est la raison pour laquelle il est vital de savoir mettre ses rancunes sur le côté pour ne pas les déstabiliser.

1. Ne déversez pas votre colère sur votre enfant

Vos enfants ne veulent pas entendre que leur papa est un menteur compulsif ou un bon à rien. Ils ne veulent pas savoir à quel point vous détestez leur mère lorsqu’elle invite son nouveau conjoint à faire des activités avec eux. Rappelez-vous qu’il s’agit également d’une phase délicate pour vos enfants. Si vous n’avez rien de positif à dire sur votre ex-partenaire, alors il est préférable de ne rien dire du tout. Après tout, vous ne voulez pas influencer négativement les sentiments de vos enfants portent à l’égard de leur autre parent.

2. Évacuez votre frustration

Lors de la rupture, il est fort probable que vous traversiez quelques moments particulièrement difficiles. Il peut vous arriver de passer de très mauvaises nuits durant lesquelles vous souhaitez tout le malheur du monde à votre ancien conjoint. Cependant, vous devriez évacuer votre frustration avant de discuter avec votre ex. En d’autres termes, vous devez oublier toutes les fautes commises par votre ex et ne surtout pas croire que ses fautes vous promettent la garde exclusive de l’enfant. Si vous n’arrivez pas à mettre cela de côté, commencez une activité physique pour évacuer votre frustration. Vous pouvez aussi consulter un thérapeute ou plus simplement parler à des amis si vous le souhaitez. Mais assurez-vous, avant tout, de diriger votre colère sur autre chose que votre ancien conjoint.

3. Concentrez-vous sur les enfants

Gardez à l’esprit que vous devez montrer l’exemple à vos enfants. Lorsque vous parlez à leur autre parent, soyez respectueux et ne mentionnez pas votre vie passée ensemble. Orientez la conversation sur des problèmes directement liés aux enfants comme leur éducation ou quel parent ira les chercher chez leurs copains ce week-end.

4. Demandez mais n’exigez pas

Personne n’aime qu’on lui dise quoi faire, surtout lorsque cela vient de son ancien partenaire. Commencez toujours les conversations où vous voulez quelque chose par une question. Par exemple, dites « Es-tu d’accord que je reprenne les enfants ce week-end et tu les prendras le week-end prochain? »

5. Faites des compromis

Peu importe les sentiments que vous éprouvez à l’égard de votre ex conjoint, soyez toujours prêt à faire des compromis. Vous avez pas besoin de vous disputer pour le moindre problème comme l’heure du coucher des enfants ou encore l’heure à laquelle ils doivent faire leurs devoirs. Cependant, pour des problèmes plus importants, chacun des parents devra faire des concessions afin de parvenir à un accord.

6. Tenez l’autre parent au courant

Mettez de côté votre animosité et communiquez avec votre ex-partenaire. Tenez-le régulièrement au courant des activités des enfants. Même si nous ne désirez pas que votre ex-conjoint vienne voir la pièce de théâtre des enfants avec son nouveau partenaire, vous devez quand même l’informer de l’agenda des enfants. Ce ne serait pas juste vis-à-vis de ceux-ci ainsi que de votre ex de lui cacher ce genre d’informations.

Même si cela ne semble pas aller dans votre intérêt, il est important de respecter ces quelques consignes. Vos enfants sont votre priorité et vous ne voulez pas que quelque chose perturbe votre complicité, même si cela signifie être gentil avec quelqu’un qui vous a blessé.

La compréhension du divorce par l’enfant diffère selon son âge

divorce - 2houses

Le divorce est un sujet délicat. Non seulement pour les parents qui doivent s’adapter à ce bouleversement mais également pour les enfants qui le subissent. Gérer cette situation difficile et en discuter avec des enfants est un réel défi pour les parents séparés. Notre façon de gérer cet événement traumatisant avec l’enfant va dépendre essentiellement de son âge. En effet, les réactions peuvent être tout à fait différentes pour chaque groupe d’âge . L’enfant peut très vite passer de la tristesse à la colère tout en passant par l’anxiété. Il est alors important pour les parents de savoir comporter de manière adéquate suivant l’âge de l’enfant afin qu’il sache qu’il reste toujours votre priorité.

Les nourrissons et les tout-petits

Ne perdez pas de vue que même les bébés peuvent ressentir la tension entre des parents. S’ils ne se sentent pas rassurés, ils peuvent très vite devenir envahissant et se laisser emporter par des crises de colère. Durant cette transition, les nourrissons ont besoin de structure et de cohérence dans leur routine quotidienne. Siestes, repas t moments de détente ne doivent pas être perturbés. Les enfants peuvent également avoir besoin d’attention supplémentaire (câlins, étreintes, grimaces, …)

Maternelle et premières années du primaire

C’est principalement durant cette période que les enfants expriment leur colère. Idéalement, le parent qui n’a pas la garde de l’enfant peut augmenter la fréquence de ses visites afin de passer plus de temps avec son enfant. Le but étant principalement de lui redonner de l’assurance ainsi que de l’affection.

A cet âge-là, les enfants développent un sentiment d’insécurité et ont besoin de savoir qu’ils ne seront pas abandonnés. A partir de la primaire, il n’est pas rare qu’ils agissent de manière à pousser leurs parents à se remettre ensemble.

Fin de la primaire et début de l’adolescence

Cette catégorie d’âge est plus facilement irritable et se fâchent beaucoup plus vite. Ils peuvent réagir de manière plus ou moins violente. Il leur arrive même de vouloir cacher leurs petits soucis de santé tels que les maux de tête ou d’estomac. A l’inverse, l’angoisse liée au divorce peut aggraver des maladies déjà existantes comme l’asthme.

Pendant cette période, les enfants commencent à mentir et à manipuler les gens autour d’eux. Dans une moindre mesure, certains d’entre eux commencent même à commettre des délits mineurs. C’est pourquoi il est très important de communiquer avec eux autant que possible et de les tenir régulièrement informés de l’évolution de la relation entre les parents. Ils aiment à penser qu’ils sont des adultes avec qui on peut partager un maximum d’informations. Gardez un œil sur leurs activités scolaires mais également extra-scolaires. Veillez également à être cohérent avec les règles imposées à la maison. Les réunions de famille sont une bonne alternative pour discuter des inquiétudes des enfants de cette catégorie d’âge là.

Les adolescents

Les adolescents plus âgés ont une meilleure compréhension du divorce. Cependant, il peut encore leur arriver d’agir de manière immature. Après tout, ils ne sont encore que des adolescents. Ils peuvent également se cacher derrière un « masque ». Pour le faire tomber, encouragez-les à exprimer ce qu’ils ressentent au sujet de la séparation. Soyez à l’affût du moindre signe de dépression (abandon des activités scolaires, isolement, abus d’alcool ou autres substances, …).

Évitez de donner les « clés de la maison » à votre enfant et ne lui demander pas de s’occuper de ses plus jeunes frères et sœurs. N’oubliez pas qu’ils ne sont pas encore des adultes et qu’ils doivent pouvoir se comporter comme des adolescents de leur âge. Par exemple, laissez-les décider du moment et de la fréquence à laquelle ils désirent voir le parent qui n’en a pas la garde. Faites preuve de flexibilité si votre enfant souhaite adapter son temps de visite entre les parents.

Conclusion

Il est important pour les enfants confrontés au divorce de leurs parents d’avoir une communication efficace et une relation ouverte avec ceux-ci. Il n’y a aucune raison que les enfants du divorce ne puissent pas grandir normalement et se développer de manière saine.

Garder une communication positive

communication positive - 2houses

Un divorce ou une séparation peut être un moment très émotionnel pour toutes les personnes impliquées, mais il est important de garder une communication positive entre les parents séparés.
Même si parler avec votre ex est la dernière chose que vous souhaitez faire, avoir un dialogue ouvert peut garder tout le monde au courant de tout ce qui se passe, et empêcher les enfants de se retrouver coincés au milieu.

Garder les lignes de communication ouvertes, quand il s’agit de l’éducation des enfants, est une façon pour les parents d’être présents pour les activités parascolaires et de maintenir un rôle actif dans la vie de ceux-ci.
Ca permet aussi, aux deux parents, d’identifier toutes les questions qui doivent être traitées et anticiper les changements d’horaire des enfants ou du planning de garde.

Quand vous parlez à votre ex, deux stratégies basiques peuvent vous aider à garder vos problèmes personnels en dehors du dialogue.

1. Se concentrer strictement sur les enfants.

Il peut être difficile au début de comprendre ce qu’est le vrai problème, de ce qu’il faut discuter ou pas, et il peut être tentant de soulever les questions qui ont contribué à votre séparation ou divorce, à chaque fois que vous parlez avec votre ex, mais non !

Quand il s’agit des enfants, il est important de commencer à voir l’autre parent comme le co-propriétaire d’une entreprise. Oui, ça semble froid et impersonnel, mais c’est le but. Garder une communication courte et simple contribuera grandement à une expérience positive pour tous ceux qui sont impliqués. Demandez-vous si vous pouvez être à l’aise d’avoir cette conversation pendant votre temps de midi, et que votre patron serait susceptible d’entendre la conversation. Si la réponse est non, il est temps de revoir les choses. Ecrivez, par exemple, un mail et laissez passer une nuit avant de l’envoyer afin que vous puissiez le relire une fois calmé.

2. Communiquer par écrit.

L’organisation de parents divorcés peut être difficile et, dans la mesure du possible, les deux parents doivent mettre tout par écrit pour éviter une mauvaise communication. Avoir les horaires des enfants quelque part et facilement accessibles pour les parents, ou recevoir des rappels sur les prochaines activités de votre enfant sans avoir à traiter directement avec l’autre parent, aide à éviter les conflits. Les outils en ligne vous permettent de garder une trace sur les dépenses communes, de maintenir une liste avec les contacts importants comme le pédiatre, ou un entraineur, mais aussi de créer un album photo dans l’intérêt des enfants.

Garder ces deux lignes directrices en tête peut aider dans les conflits des parents séparés, interagir avec le bonheur et le bien-être des enfants et rendre la situation aussi positive que possible.

Pourquoi faire de ses enfants les « messagers » ne fonctionne pas…

enfants comme messagers - 2houses

La tentation peut être grande de confier à son enfant les messages – qu’ils soient d’ordre pratique ou d’un autre ordre- que l’on souhaite transmettre à l’autre parent. C’est tentant parce que c’est facile….N’oublie pas de dire à ton père (ta mère) que…. Tout aussi tentant est de croire sur parole les messages des enfants ou alors ce que les enfants racontent de leur vécu chez l’autre… C’est réconfortant de s’imaginer que l’on peut avoir « totalement confiance » dans ce que dit son enfant.

C’est oublier que les enfants sont comme tout le monde, des êtres en construction. Qui tendent peut être vers une honnêteté et une intégrité irréprochable mais qu’ils n’en sont pas toujours empreints ; c’est même précisément notre rôle d’adulte de les guider sur ce chemin là. La transparence, l’honnêteté, le discernement, la conscience réelle de ce qui se passe ne sont pas innées, elles s’acquièrent.

Or, les messagers, à leur insu le plus souvent, « chargent » les messages d’émotions, d’interprétations qui sont les leurs, ou celles qu’ils ont cru déceler chez leur parent. Le message ainsi délivré peut être assez éloigné de la réalité.  Les enfants utilisent inconsciemment les endroits blessés de leur parents qui prennent plaisir à dire ou à entendre du mal de l’autre (On peut avoir du mal à l’admettre, mais au fond de nous, nous savons qu’elle existe cette part qui se réjouit ainsi). Plus subtilement, il peut s’agir de l’interprétation de l’attitude de l’enfant, par exemple : j’ai trouvé Paul triste et fatigué en le récupérant chez son père.. grande est la tentation (qui nourrit le ressentiment) d’en imputer la responsabilité au père en question sans aller à la source.

Le danger est alors double : les parents sont confortés dans le rejet l’un de l’autre, et dans leur conflit ; les enfants sont déstabilisés et insécurisés. Déstabilisés et insécurisés car ils deviennent malgré eux des acteurs du conflit de leurs parents, donc des acteurs directs de leur « cadre », alors qu’ils ont au contraire besoin d’évoluer dans un cadre prédéterminé..

Il est donc de la plus grande importance que les parents communiquent directement, s’interrogent directement plutôt que prendre, ou de se contenter de, leurs enfants comme relais.
Nombreux sont les parents divorcés qui, en toute bonne foi, cherche à faire du mieux qu’ils peuvent pour le bonheur de leurs enfants, mais dont les relations avec l’autre parent se limitent à des échanges d’informations pratiques. La transmission de  « tout le reste », c’est-à-dire la façon dont les enfants grandissent et s’épanouissent chez l’autre (ce qui, en garde alternée représentent quand même la moitié du temps) est laissée aux soins des enfants avec les biais et les risques évoqués.

Pour la sécurisation des enfants et la paix des parents, il est donc urgent de favoriser tous moyens permettant à ces derniers d’échanger directement, sereinement et sans jugement sur les états d’âme de leurs enfants, les faits qui les ont marqué, l’atmosphère dans lesquelles ils vivent….tous ces éléments non factuels et pourtant déterminants pour offrir en commun un cadre sécurisé et stabilisé aux enfants.

Toutsurmonado – J’ai un problème de communication avec mon ado

problèmes de communication avec mon ados - 2houses

 

Il n’y a plus moyen de discuter avec votre ado. Le plus souvent il prend la fuite.

Votre ado est en train de grandir et pour grandir il doit prendre de la distance par rapport à ses parents. La fuite est le seul moyen que connaît votre ado pour se démarquer et pour vous dire qu’il devient un adulte. Comme il n’a pas encore les mots pour vous le faire comprendre et surtout qu’il ne veut pas vous blesser, il évite toute conversation et par là il prend la fuite.

Pour rétablir le contact avec lui, interrogez-le sur des sujets généraux. Par exemple au lieu de lui demander s’il a bien travaillé aujourd’hui à l’école, interrogez-le sur sa journée. Évitez les questions trop personnelles qui pourraient le mettre mal à l’aise. Montrez-lui cependant que vous vous intéressez à lui parce qu’il en a besoin mais respectez son intimité. Soyez à l’écoute quand il vous adresse la parole même si vous savez où il veut en venir et répondez seulement s’il attend une réponse. Vous restez pour lui une valeur sûre mais il grandit et il doit aussi faire sa place dans le monde des adultes. Pour cela, il a besoin de s’identifier à vous et il a besoin aussi de prendre de la distance avec vous pour grandir et se faire sa propre opinion des adultes. Votre ado n’est plus un enfant mais un adulte en devenir qui cherche à construire sa propre opinion.

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Se séparer sans tout casser

réussir sa séparation dans la bonne entente - 2houses

Une séparation en douceur

Michèle avait 19 ans et Gérard, dix de plus. Ils se sont aimés, mais au bout de 13 ans, la jeune femme en a eu assez. «C’était une relation très conflictuelle. Nous nous chicanions sans cesse. La différence d’âge n’aidait pas non plus. Et nous avions des opinions divergentes sur des éléments importants: il voulait des enfants, moi, je n’étais pas encore prête pour ça», se souvient Michèle, qui a aujourd’hui 37 ans.

Paradoxalement, autant leur couple avait été marqué par les disputes, autant leur séparation s’est faite en douceur. «Ça n’a pas été facile au début. Gérard était encore très amoureux et ne voulait pas se séparer. On a procédé par étapes et le détachement s’est effectué progressivement. Nous avons commencé par cesser de cohabiter, tout en continuant à nous voir régulièrement. Il a bien essayé de me reconquérir, et il a beaucoup changé durant cette période, mais j’ai résisté, car j’avais réalisé que nous n’étions tout simplement pas compatibles sur le plan amoureux», raconte Michèle. Le temps a passé. Michèle a rencontré un autre homme, avec qui elle s’est mariée et a aujourd’hui trois enfants. Gérard a lui aussi refait sa vie. «Nous sommes toujours amis, même si nous nous voyons moins souvent. Il est même venu à mes noces et je suis la marraine d’un de ses enfants!» s’exclame-t-elle, heureuse que leur rupture ait débouché sur une amitié.

Se séparer… pas simple pour tous

L’histoire de ces ex-amants devenus amis est malheureusement l’exception plutôt que la règle. Bien souvent, ce sont plutôt l’amertume et les récriminations qui suivent, tel un sinistre cortège, les conjoints séparés. Isabel, 37 ans, raconte que son ex-conjoint lui en a fait voir de toutes les couleurs: «Ç’a été extrêmement difficile et houleux les premiers temps. Il ressentait beaucoup de colère, il voulait me punir, me faire payer. Toutes les discussions finissaient en chicanes. Il me menaçait d’aller en cour, me disait: « Tu vas voir, ça va te coûter cher! » Mais peu à peu, il s’est apaisé et a fini par accepter la situation. Ça a tout de même pris trois ans. Aujourd’hui, on est capables de se parler, de faire des compromis. On a même visité des écoles ensemble pour l’entrée au secondaire de notre fils! Mais l’harmonie demeure fragile. On fait attention et on essaie d’éviter les sources de tension», témoigne-t-elle.

Réussir sa séparation

Ces deux exemples montrent qu’on peut, avec plus ou moins de heurts, réussir notre séparation malgré l’échec de notre couple. Qu’est-ce qu’une séparation réussie? Pour Linda Bérubé, travailleuse sociale, médiatrice, fondatrice de l’Association de médiation familiale du Québec et auteure de Rompre sans tout casser, «une séparation est réussie lorsque chacun a pu traverser le processus dans le respect de soi-même, malgré la souffrance».

Mais comment se montrer zen lorsque la colère ou la tristesse nous aveugle? Sylvie, 33 ans, aurait bien aimé rayer son ex de la carte après qu’il lui eut dit qu’il ne l’aimait plus, mais deux jeunes enfants lui rappellent qu’elle aura des échanges avec lui pour longtemps encore. «C’est quelqu’un avec qui je dois discuter constamment à cause des enfants. Si on se chicane chaque fois, ce sera désagréable pendant longtemps. Et ça ne va pas le ramener», dit-elle. «Une cliente m’a déjà dit: « Je n’ai pas choisi de me séparer, mais je veux choisir la manière dont je vais vivre cette séparation. » Elle était déterminée à ne pas saboter la richesse du vécu de son union», souligne Linda Bérubé.

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Par Emmanuelle Gril pour Coupdepouce.com

Comment réussir son divorce?

divorce source de stress - 2houses

Un couple sur deux divorce au Québec. Voici donc quelques conseils pour réussir votre divorce après l’échec du mariage.

Chaque divorce est unique. Les études tendent toutefois à démontrer que les divorces à l’amiable sont les plus avantageux. Dans ce contexte, les deux parties négocient librement et s’entendent sur les modalités de la séparation. Les enfants acceptent mieux la situation et en ressortent moins meurtris. De plus, les délais juridiques sont plus courts et, par conséquent, les coûts sont moindres. Mais le divorce ne se résume pas qu’à son aspect juridique. Il a aussi des répercussions sur la santé mentale et physique. Comment traverser cette période sans trop de dommages?

Gérer le stress malgré la colère et la détresse

Le divorce, ou la séparation, est considéré comme l’une des plus importantes causes de stress. Il apporte son lot de peine, de rancoeur, de colère et de frustration. Vous avez du mal à accepter la situation, vous craignez le changement et l’inconnu, et rien de tout cela n’arrange les choses. Rassurez-vous, ces sentiments sont parfaitement normaux et ils font partie du processus de guérison. Le divorce se compare tout à fait au deuil. Et, comme lui, il comporte des étapes bien identifiées: refus, colère et tristesse.

Mais quand les émotions dominent, il reste peu de place pour la raison. La détresse que vous vivez peut affecter votre corps, votre esprit, vos désirs, votre travail, vos relations avec les autres et même vos loisirs. En apprenant à gérer vos sentiments, vous y verrez plus clair et vous serez à même de prendre les bonnes décisions.

Période de transition

Le divorce prend du temps. En attendant, il faut faire face au quotidien. N’essayez pas de tout régler en même temps. Dites-vous que vous êtes en période de transition. Essayez de trouver des arrangements temporaires pour assurer les besoins essentiels, les vôtres, ceux de vos enfants ou de votre conjoint. Ne vous accrochez pas à vos anciennes habitudes. Consacrez plutôt vos énergies à recréer un environnement où vous vous sentirez bien et où vous pourrez accueillir vos enfants. Pensez à court terme. Et restez ouvert à la discussion.

Expliquer la situation aux enfants

Les enfants sont particulièrement vulnérables en période de divorce. Normal, puisque leur petit univers s’apprête à changer complètement. Eux aussi sont donc submergés par toutes sortes de sentiments contradictoires et ils doivent s’adapter à de nouvelles situations. Ils ressentent de l’insécurité, se croient parfois abandonnés et peuvent, à l’occasion, s’attribuer la responsabilité de la séparation.

Pour leur faciliter les choses, il faut leur épargner les conflits, tout en leur expliquant la situation en termes simples. Assurez-leur que, peu importe ce que vous vivez, vous continuerez à vous occuper d’eux et à les aimer. Les enfants n’ont pas à choisir un parent ou l’autre. Ne dites jamais de mal de votre conjoint en leur présence et ne vous servez pas d’eux comme messagers. Lorsque vous avez à régler une question concernant les enfants, ne tenez compte que de ce qui assurera leur stabilité et préservera le contact avec les deux parents. Le divorce n’est pas leur affaire, c’est la vôtre.

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Par Marie-Christine Tremblay pour Coupdepouce.com