Parents Séparés : Préserver le Bonheur de vos Enfants malgré les Conflits

Parents séparés: Préserver le Bonheur de vos Enfants malgré les Conflits

Parents séparés, vos enfants méritent bien plus que des cœurs déchirés et des conflits incessants. Lorsque les fondations de la famille semblent vaciller, il est temps de bâtir ensemble un nouveau socle, un sanctuaire d’harmonie où le bien-être de vos petits trésors est préservé avec amour.

Que vous soyez un parent en quête de conseils pratiques ou un lecteur soucieux du bien-être des parents séparés, cette source d’inspiration vous guidera vers un avenir lumineux, où les enfants s’épanouissent dans un cocon d’amour, de respect et de stabilité.

Alors, qu’attendez-vous? Plongez dans ce guide, et ensemble, embrassons cette noble mission : préserver le sourire radieux de nos enfants, même lorsque le monde des adultes semble en ébullition.

L’impact de la parentalité conflictuelle sur les enfants

Les effets des conflits sur le développement émotionnel

Dans l’univers des parents séparés, les échos des conflits résonnent souvent au cœur même des enfants, façonnant leur développement émotionnel de manière profonde et durable. En effet, les effets des discordes familiales peuvent laisser des empreintes indélébiles sur leur bien-être émotionnel. Les jeunes esprits fragiles peuvent se retrouver pris au milieu de situations complexes, ressentant un mélange d’émotions tumultueuses allant de l’anxiété à la tristesse, de la confusion à la colère. Ces troubles émotionnels peuvent influencer leur estime de soi, leurs interactions sociales et leur capacité à exprimer leurs sentiments de manière saine. Ainsi, en tant que parents séparés, il est primordial de reconnaître l’impact direct de vos conflits sur vos enfants et de chercher ensemble des voies empreintes d’amour et de respect pour préserver leur équilibre intérieur.

Les effets des conflits sur le développement comportemental

Lorsque les jeunes esprits en plein épanouissement sont témoins de conflits fréquents et intenses entre leurs parents séparés, leur stabilité émotionnelle en prend un coup sérieux. Ils peuvent manifester leur détresse par des comportements agressifs, des actes de désobéissance et des démonstrations de colère. La violence verbale ou physique entre les parents peut entraîner des comportements similaires chez les enfants, car ils cherchent à imiter ce qu’ils voient à la maison. Certains enfants pourraient également développer des problèmes d’attention et de concentration à l’école, affectant ainsi leur réussite académique. Ils pourraient se replier sur eux-mêmes, devenir introvertis et éprouver des difficultés à établir des relations saines avec leurs pairs. En outre, le stress chronique causé par un environnement familial hostile peut entraîner des problèmes de sommeil, une alimentation perturbée et une baisse de leur santé physique globale. En reconnaissant l’impact réel de leurs conflits sur le comportement de leurs enfants, les parents séparés peuvent prendre des mesures pour minimiser les tensions en favorisant un environnement plus harmonieux et bienveillant, aidant ainsi leurs enfants à développer des comportements sains et positifs, malgré les désaccords qui les séparent.

Les effets des conflits sur le développement social

En étant témoins de disputes fréquentes et de tensions entre leurs parents, les enfants peuvent devenir anxieux et incertains quant à la stabilité de leurs relations. Leur confiance dans les relations interpersonnelles peut être ébranlée, les rendant réticents à établir de nouvelles amitiés ou à maintenir des liens sociaux significatifs. Certains enfants pourraient se retirer socialement, cherchant refuge dans l’isolement, tandis que d’autres pourraient adopter des comportements agressifs comme mécanisme de défense. Les conséquences de ces interactions familiales hostiles peuvent également se manifester dans leur comportement en société, les empêchant de développer des compétences sociales essentielles telles que la communication, la résolution de conflits et l’empathie. Toutefois, en dépit des difficultés auxquelles ils font face, les parents séparés ont le pouvoir d’influencer positivement le développement social de leurs enfants, en créant un environnement sain et bienveillant.

Stratégies efficaces pour gérer les conflits de manière constructive

Lorsque les parents se séparent, les conflits peuvent surgir naturellement en raison des différences d’opinions et des émotions intenses. Cependant, il est essentiel de garder à l’esprit que ces conflits peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être émotionnel et mental des enfants. Voici quelques stratégies efficaces pour gérer les conflits de manière constructive et préserver le bonheur de vos enfants :

Communication efficace

Le dialogue est essentiel pour résoudre les différends. Essayez de maintenir une communication ouverte et respectueuse avec votre ex-partenaire. Écoutez activement ses préoccupations et exprimez vos propres sentiments de manière calme et posée. Évitez les attaques personnelles, les accusations ou les critiques, car elles ne feront qu’aggraver la situation.

Médiation et thérapie familiale

Si les conflits semblent difficiles à résoudre, envisagez de recourir à une médiation ou à une thérapie familiale. Un médiateur ou un thérapeute qualifié peut vous aider à communiquer de manière plus constructive et à trouver des solutions qui prennent en compte les intérêts de tous les membres de la famille.

Choisir le bon moment et le bon endroit

Lorsque vous discutez de sujets sensibles ou émotionnels, choisissez un moment approprié où vous êtes tous les deux disponibles pour une conversation sans être pressés. Trouvez un endroit privé où vous pouvez parler en toute tranquillité, loin des oreilles indiscrètes des enfants.

Faire preuve de flexibilité dans l’organisation du temps

Soyez flexibles en ce qui concerne les horaires de garde et les arrangements familiaux. Des ajustements peuvent être nécessaires de temps en temps pour répondre aux besoins changeants de vos enfants. Faites preuve de compréhension et de coopération pour maintenir un environnement stable pour vos enfants.

Éviter de mêler les enfants aux conflits

Protégez vos enfants en évitant de les impliquer dans vos différends. Évitez de discuter de sujets controversés en leur présence. Si vous avez besoin de discuter de problèmes liés aux enfants, faites-le en privé, de préférence par le biais de messages ou d’e-mails.

Prendre soin de soi

La séparation et les conflits peuvent être émotionnellement éprouvants. Assurez-vous de prendre soin de vous en cherchant du soutien auprès d’amis, de membres de la famille ou d’un professionnel si nécessaire. Une meilleure gestion de votre propre stress contribuera à créer un environnement plus stable pour vos enfants.

En conclusion, l’harmonie et le bien-être des enfants sont au cœur des préoccupations des parents séparés. En transcendant les conflits avec compassion, respect et communication ouverte, les parents peuvent offrir un environnement stable et aimant pour leurs petits trésors.

Dans les tourbillons tumultueux de la séparation, un sujet brûlant alimente les flammes des conflits : la pension alimentaire.

Mais soyez rassuré(e), car ce guide pratique vous dévoilera le chemin vers une coparentalité florissante, malgré les tempêtes financières.

L’impact de la séparation des parents sur les enfants : Comment les soutenir ?

L’impact de la séparation des parents sur les enfants

La séparation des parents est une montagne émotionnelle à gravir, autant pour les adultes que pour les petits cœurs. C’est une période où les repères s’effritent et où l’inconnu peut sembler effrayant. Toutefois, en dépit de cette tempête, les parents séparés peuvent offrir à leurs enfants un phare de stabilité, de réconfort et d’amour inconditionnel.

Mais soutenir émotionnellement les enfants pendant cette période délicate ne peut se faire au hasard. C’est une quête nécessitant sagesse et bienveillance, car chaque geste compte dans leur processus de guérison. Ainsi, au cœur de cette transition, se trouvent des conseils essentiels, tels des étoiles dans la nuit, prêts à guider les pas des parents séparés vers un avenir plus lumineux pour leurs petits trésors.

Que vous soyez parent séparé en quête d’espoir ou un ami cherchant à soutenir une famille en transition, vous tenez entre vos mains un trésor de sagesse. Cet article vous dévoilera les clés essentielles pour apporter une lumière réconfortante dans l’obscurité de la séparation. Des conseils qui ne sont pas de simples mots, mais des étoiles brillantes destinées à guider chaque pas, à sécher chaque larme, et à panser chaque petit cœur meurtri.

Alors, n’attendez plus, c’est parti !

L’impact de la séparation des parents sur les enfants selon leur âge

Jeunes enfants (1 à 6 ans)

Les tout-petits peuvent être particulièrement sensibles à la séparation de leurs parents. Ils peuvent manifester de l’anxiété, de la peur et de la confusion. Les changements dans leurs routines et leurs environnements peuvent provoquer des réactions de colère, de tristesse et d’agitation. Ils peuvent également exprimer leur détresse par des pleurs, des accrochages excessifs et un comportement régressif.

Enfants d’âge scolaire (7 à 12 ans)

Pour les enfants d’âge scolaire, la séparation des parents peut susciter une gamme d’émotions complexes. Ils peuvent éprouver de la culpabilité, se demandant s’ils sont responsables de la rupture. Ils peuvent également ressentir de la tristesse, de l’abandon et de l’inquiétude quant à leur propre avenir. Certains enfants peuvent essayer de prendre le rôle de médiateur entre leurs parents, cherchant à rétablir l’harmonie familiale.

Adolescents (13 à 18 ans)

Les adolescents sont souvent confrontés à un tourbillon émotionnel pendant la séparation de leurs parents. Ils peuvent être en proie à des sentiments d’injustice, de colère et de frustration. Leur quête d’identité peut être exacerbée, car la dynamique familiale change de manière significative. Certains adolescents peuvent se retirer et devenir plus introvertis, tandis que d’autres peuvent adopter des comportements rebelles ou autodestructeurs.

Réactions communes à tous les âges 

Quel que soit leur âge, de nombreux enfants peuvent éprouver un sentiment d’insécurité et de perte. Ils peuvent craindre l’abandon et se questionner sur leur place dans la vie de leurs parents. La séparation peut également influencer leurs performances scolaires, leurs relations sociales et leur bien-être émotionnel général.

Stratégies puissantes pour un soutien émotionnel efficace

Communication ouverte et honnête

Une communication ouverte et honnête est essentielle pour aider les enfants à exprimer leurs émotions et leurs inquiétudes face à la séparation de leurs parents. En écoutant activement ce qu’ils ont à dire, en répondant à leurs questions avec sincérité et en rassurant leur besoin de sécurité, les adultes créent un environnement propice à l’expression émotionnelle et à la compréhension mutuelle.

Stabilité et routine

Dans un contexte de bouleversements dus à la séparation, maintenir une routine cohérente offre aux enfants un sentiment de stabilité et de sécurité. Des moments en famille réguliers permettent de maintenir des liens affectifs solides malgré les changements, et offrent aux enfants une base rassurante sur laquelle ils peuvent compter.

Écoute active

Écouter activement les enfants lorsqu’ils partagent leurs émotions est un moyen puissant de leur montrer qu’ils sont entendus et compris. En validant leurs sentiments et en leur offrant un espace sûr pour exprimer leurs émotions, les adultes leur permettent de se sentir soutenus et réconfortés pendant cette période délicate.

Soutien professionnel si nécessaire

Si les enfants semblent avoir du mal à faire face émotionnellement à la séparation, envisager de consulter un professionnel de la santé mentale spécialisé dans les enfants et les familles peut être bénéfique. Une thérapie peut fournir un soutien supplémentaire et des outils pour aider les enfants à surmonter les défis émotionnels de manière saine.

Promouvoir des moments de qualité avec chaque parent

Encourager des moments privilégiés entre chaque parent et l’enfant renforce les liens affectifs et montre aux enfants qu’ils sont aimés et importants. Éviter de critiquer l’autre parent en leur présence permet de préserver une image positive de chaque parent et contribue à leur bien-être émotionnel.

Éducation sur la séparation

Expliquer aux enfants que la séparation n’est pas de leur faute et qu’ils ne sont pas responsables de la situation est crucial pour apaiser leurs inquiétudes. Utiliser des livres ou des ressources adaptées à leur âge pour aborder le sujet de manière appropriée peut faciliter leur compréhension et les aider à se sentir moins seuls dans cette expérience.

Encourager la résilience

Aider les enfants à reconnaître leur force intérieure et leur capacité à surmonter les difficultés est essentiel pour favoriser leur résilience. En les félicitant pour leurs efforts et leurs progrès dans l’adaptation à la situation de la séparation, les adultes les aident à développer leur confiance en eux et leur capacité à surmonter les défis.

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En somme, la séparation des parents laisse une empreinte émotionnelle profonde sur les enfants de tous âges. Cependant, en suivant ces conseils et en ayant recours à des outils efficaces comme ceux de la plateforme 2houses, vous pouvez offrir à vos enfants un phare de stabilité, de réconfort et d’amour inconditionnel pendant cette période délicate.

La séparation des parents : L’impact caché sur les adolescents

la séparation des parents

Dans le tumulte émotionnel de la séparation des parents, les adolescents se retrouvent souvent ballottés, cherchant désespérément un solide point d’ancrage. Cette réalité déchirante peut donner lieu à une myriade d’émotions complexes et de questions sans réponse. Comment, dès lors, aborder cette délicate transition avec sensibilité et compréhension ? Comment offrir aux adolescents le soutien nécessaire pour affronter cette nouvelle réalité ? C’est ce que nous explorerons tout au long de cet article, en vous accompagnant pas à pas pour aider les adolescents à faire de cette période un chemin vers un avenir plus lumineux.

Comment l’adolescent réagit-il à la séparation de ses parents ?

Les réactions émotionnelles

Lorsque survient la séparation des parents, les adolescents font face à un tourbillon émotionnel complexe, où se mêlent l’inquiétude, la confusion et la peine. Leur univers, qui était autrefois empreint de stabilité et de sécurité, est soudainement bouleversé, laissant place à l’incertitude et à l’anxiété. Pour beaucoup d’entre eux, cette rupture inattendue représente un véritable séisme émotionnel, où les fondations de leur monde semblent s’effondrer. Certains adolescents peuvent ressentir un profond sentiment de culpabilité, croyant parfois à tort qu’ils sont responsables de la séparation de leurs parents. D’autres oscillent entre la colère et la tristesse, se sentant déchirés entre deux réalités, cherchant désespérément à comprendre ce qui a pu causer cette rupture. Alors que certains adolescents peuvent extérioriser leurs émotions de manière explosive, et d’autres préfèrent les garder enfouies au plus profond d’eux-mêmes, tentant de masquer leurs fragilités derrière une façade impassible.

L’impact sur les performances scolaires et académiques

Lorsque la séparation des parents frappe l’adolescent, elle peut déclencher une cascade d’émotions bouleversantes, et l’une des zones de sa vie qui subit généralement les premiers impacts est son rendement scolaire. L’équilibre autrefois stable dans lequel il évoluait peut être ébranlé, et ses résultats scolaires ou académiques peuvent en souffrir. Les notes qui étaient autrefois brillantes peuvent chuter, l’attention en classe peut s’évaporer, et le désir même de réussir peut s’estomper. En effet, la séparation des parents crée un tourbillon d’incertitudes qui peut laisser l’adolescent désorienté, affectant ainsi sa capacité à se concentrer sur ses études. Dans cette période de vulnérabilité, le soutien et l’écoute bienveillante de ses proches, ainsi que le soutien de l’équipe éducative, jouent un rôle crucial pour l’aider à traverser cette épreuve et à retrouver peu à peu son chemin vers l’épanouissement académique ou scolaire.

Comment annoncer la séparation à un adolescent ?

Annoncer la séparation des parents à un adolescent est un moment délicat qui nécessite une approche sensible et réfléchie. Voici quelques conseils clés pour aborder cette situation avec précaution et compassion :

  • Choisir le bon moment : Attendez une période calme où vous pourrez discuter en privé avec votre adolescent sans perturbations extérieures. Évitez les moments de stress ou de tension, comme les jours d’examen ou les événements spéciaux.
  • Être honnête et transparent : Lorsque vous abordez le sujet, soyez ouvert et honnête quant aux raisons de la séparation, mais sans entrer dans les détails inappropriés. Fournissez des informations adaptées à l’âge de l’adolescent, sans le surcharger d’informations complexes.
  • Privilégier le dialogue : Encouragez votre adolescent à exprimer ses émotions et ses préoccupations. Assurez-vous de l’écouter activement sans le juger et soyez prêt à répondre à ses questions de manière honnête.
  • Éviter de prendre parti : Ne forcez pas votre adolescent à choisir un camp ou à blâmer l’un des parents. Rassurez-le en lui expliquant que la séparation ne résulte pas de ses actions et qu’il n’est pas responsable de la situation.
  • Maintenir la stabilité autant que possible : Informez votre adolescent des changements qui pourraient survenir dans sa vie quotidienne, tout en essayant de préserver autant que possible la stabilité de son environnement et de ses activités.
  • Rassurer sur l’amour inconditionnel : L’adolescent doit savoir que la séparation des parents n’affecte en rien l’amour que chacun d’entre eux lui porte. Rassurez-le sur le fait qu’il reste la priorité pour vous deux.
  • Favoriser le respect mutuel : Montrez l’exemple en gardant un comportement respectueux envers l’autre parent, même en cas de désaccords. Cela aide à créer un environnement plus sain pour l’adolescent.
  • Respecter son besoin de temps : Chacun réagit différemment à cette nouvelle. Respectez le besoin de l’adolescent de prendre du temps pour assimiler la situation et restez disponible pour discuter à tout moment.

Que faire après l’annonce ?

Le rôle crucial de l’écoute active et de l’empathie

Une fois que l’annonce de la séparation des parents est faite à un adolescent, il est essentiel de comprendre que cette période peut être bouleversante émotionnellement pour lui. Et c’est ici que l’écoute active et l’empathie jouent un rôle fondamental dans leur processus de guérison et d’adaptation.

L’écoute active implique de donner à l’adolescent toute votre attention sans jugement ni interruption, en l’encourageant à exprimer librement ses émotions et ses préoccupations. En leur offrant un espace sécurisé pour parler de ce qu’ils ressentent, vous leur montrez que leurs sentiments sont valides et importants. Se sentir entendu peut permettre aux adolescents de se libérer d’un poids émotionnel et de commencer à se reconstruire progressivement.

L’empathie est tout aussi cruciale, car elle consiste à se mettre à la place de l’adolescent, à comprendre et à ressentir ce qu’il vit émotionnellement. En montrant de l’empathie, vous aidez l’adolescent à ne pas se sentir seul dans cette épreuve et à percevoir qu’il peut compter sur un soutien compréhensif. Cela contribue également à renforcer votre relation avec lui, ce qui peut être réconfortant en période de changement.

En somme, l’écoute active et l’empathie sont des outils puissants pour soutenir un adolescent à traverser cette période de transition. En étant présent émotionnellement et en se montrant compréhensif, vous contribuez à apaiser les effets émotionnels de la séparation des parents et à favoriser un climat de confiance propice à leur bien-être.

L’importance de l’accompagnement par les conseillers et les thérapeutes

Après l’annonce bouleversante de la séparation des parents, les adolescents peuvent se retrouver en proie à un tourbillon d’émotions. C’est là que l’accompagnement par des conseillers et des thérapeutes se révèle d’une importance capitale. Spécialisés dans les défis de l’adolescence, ces professionnels offrent un soutien émotionnel crucial aux jeunes en leur offrant un espace sûr pour exprimer leurs pensées et leurs sentiments les plus profonds. Grâce à leur expertise, les adolescents peuvent apprendre à faire face aux changements, à surmonter les difficultés et à développer leur résilience, les aidant ainsi à surmonter les effets de la séparation des parents avec confiance et force.

La nécessité de maintenir une stabilité et une routine familiale

Après l’annonce déchirante de la séparation des parents, il devient primordial de maintenir une stabilité et une routine familiale pour préserver le bien-être des adolescents. Ces derniers ont besoin de repères solides pour faire face aux bouleversements émotionnels engendrés par la séparation. Et c’est là qu’interviennent des outils novateurs tels que ceux de la plateforme 2houses, qui apportent une aide précieuse aux parents séparés en France pour mieux s’organiser au bénéfice de leurs adolescents. Grâce à cette plateforme, les parents peuvent collaborer de manière transparente, planifier les emplois du temps, partager des informations importantes sur la vie des adolescents et prendre des décisions conjointes. Elle offre ainsi une continuité rassurante malgré le divorce, créant un environnement stable et prévisible pour les enfants.

En somme, la séparation des parents laisse une empreinte profonde sur la vie des adolescents, mais elle ne définit pas leur destin. En leur offrant un soutien inébranlable, en écoutant activement leurs préoccupations et en maintenant une stabilité familiale, nous pouvons les accompagner avec bienveillance dans cette période de transition. Ensemble, nous pouvons les aider à surmonter ces défis avec courage et résilience, tout en leur montrant que l’amour et l’espoir peuvent triompher, même dans les moments les plus sombres de leur vie.

Prochaines étapes

L’organisation de soins pour un enfant de parents séparés ?

soins pour un enfant de parents séparés

Avec la crise Covid, la question des vaccins a pu mettre en évidence des divergences fortes entre les parents et leur manière d’envisager la santé des enfants. Outre ces questions importantes sur comment soigner son enfant, la séparation pose des questions pratiques sur le suivi de santé des enfants. Il faudra choisir un médecin traitant, comprendre comment se fait la prise en charge par l’assurance maladie et les assurances privées pour savoir qui paie et qui est remboursé, mais aussi savoir comment accéder aux informations de santé.

1.Quelles sont les obligations des parents séparés ?

1.1. Qui choisit les médecins de l’enfant ? Qui organise les soins ?

Si le bon sens veut qu’universellement, ce choix soit fait de manière consensuelle, les règles des régimes d’assurances maladie varient selon les pays et nous vous détaillons ci-dessous les spécificités pour la Belgique, la France et le Canada.

Belgique :

C’est la mutualité qui gère les remboursements de frais médicaux du patient et pour les enfants de parents divorcés, c’est la question du Dossier Médical Global (DMG) qui sera importante. Il contient toutes les données médicales du patient. L’ouverture du dossier se fait chez un médecin de famille, en présence de l’enfant car il se fait lors d’une consultation. Pour les enfants âgés de 0 à 18 ans, il permet d’être entièrement remboursé au tarif de la convention chez les médecins, orthodontistes, kinésithérapeutes et infirmiers. Si vous consultez un spécialiste, sur recommandation de votre médecin généraliste, vous payerez 5€ de moins en ayant créé un DMG.

Pour ce faire, au moins l’un des parents ou tuteur de l’enfant doit être en ordre de cotisations à l’assurance complémentaire auprès de la mutualité.

Le DMG ne peut être accessible que par le médecin de famille ou éventuellement ses confrères qui travaillent au sein du même cabinet. Il ne peut pas être partagé avec un autre médecin. Le choix du médecin de famille est donc très important et doit être fait en concertation entre les parents. Si nécessaire, le DMG peut être transféré chez un autre médecin. Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter : https://www.mc.be/la-mc/soins-sante-remboursements/dmg

France :

Selon les règles de la Sécurité Sociale, il est nécessaire de choisir un médecin traitant. Le médecin traitant de l’enfant est choisi par le parent qui a la garde de l’enfant et qui l’emmène le plus souvent en consultation. De ce fait, il doit informer l’autre parent des coordonnées du médecin qui suit l’enfant et celui-ci peut s’opposer à ce choix et exiger un changement de médecin. Il n’est pas possible de déclarer deux médecins traitants.

Si les parents vivent éloignés et que l’enfant doit consulter un médecin proche du lieu de résidence de l’autre parent. Le médecin pourra noter « consultation éloignée du lieu de résidence habituelle » pour éviter une pénalité dans le remboursement.

Canada – Québec :

Chaque membre de la famille, y compris les enfants, doit avoir sa propre carte d’assurance maladie. La carte d’assurance maladie ne peut avoir deux adresses pour un enfant et il n’est pas possible d’éditer deux cartes pour un même enfant. Ce point a encore été récemment confirmé par la RAMQ. Il faut donc faire en sorte que l’enfant soit toujours en possession de sa carte lors d’une consultation.

Concernant le choix du médecin de famille, un seul médecin ou cabinet médical peut-être désigné par assuré et plus de 100000 québécois en attendent un. Il est donc important de bien se mettre d’accord sur le choix du médecin de l’enfant.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter : https://www.ramq.gouv.qc.ca/fr/citoyens/separation-divorce)

1.2. Accès au dossier médical

L’accès au dossier médical de l’enfant mineur est communicable à chacun de ses parents à la condition qu’ils soient titulaires de l’autorité parentale et que l’enfant soit lui-même mineur. Même en cas de conflit entre les titulaires de l’autorité parentale, si l’un des parents demande la communication du dossier médical du mineur, l’établissement doit répondre à la demande et envoyer en copie des éléments du dossier médical au parent qui a fait la demande.

L’un des deux titulaires de l’autorité parentale ne peut s’opposer à ce que l’autre accède au dossier de l’enfant. En France, aucune disposition législative ou réglementaire n’impose que le second parent donne son accord, ni même soit averti de la demande de communication (CADA, 30 janvier 2014, n° 20135073). Dans les autres pays, ce point peut être supposé identique.

1.3. Choix des traitements

Pour les soins l’accord des deux parents est nécessaire. Cependant, pour les soins usuels et pour simplifier la situation, le praticien peut présumer l’accord conjoint en présence de l’un des deux parents seulement.

Dans le cas des enfants qui ont des maladies chroniques ou qui poursuivent un traitement, l’accord explicite des deux parents est nécessaire pour que soit établi le plan de traitement ou un acte non usuel.

En cas d’urgence, si le médecin ne peut joindre les parents, il y a des règles médicales autorisant celui-ci de prendre les mesures nécessaires pour sauver la vie et l’intégrité du patient. Cependant, si l’un des parents est joignable, il peut prendre, seul, uniquement les mesures d’urgences à condition d’être de bonne foi. Aussi, le code de la santé publique dispense le médecin d’obtenir le consentement des parents lorsque leur opposition risque d’entraîner des conséquences graves pour la santé de leur enfant.

1.4. Que se passe-t-il en cas de désaccord ?

Si l’autre parent a clairement indiqué son opposition à une consultation ou s’il a informé le praticien qu’il s’opposait, alors il n’y a plus de possibilité pour le parent d’agir seul et si le praticien a été informé, il doit refuser d’agir, sauf si l’état de santé de l’enfant nécessite une action immédiate.

En cas de refus d’un parent, ce dernier doit saisir le tribunal où un Juge aux Affaires Familiales déterminera s’il s’agit d’un acte usuel ou non. Lorsqu’il y a un désaccord sur le choix d’un médecin ou une décision médicale, la loi prévoit des solutions en fonction du degré d’urgence et de la personne qui veut agir.

2. Comment fonctionneront les assurances santé ?

2.1. Les règles de prises en charge

Les différences entre les régimes d’assurances santé sont importantes et nécessitent un traitement particulier, pays par pays.

Belgique :

L’enfant est inscrit sur l’assurance maladie d’un seul parent, chez le parent chez lequel il est domicilié. Si un seul des parents est titulaire, l’enfant reste en principe à sa charge. Quand les deux parents sont titulaires, ils peuvent choisir qui prend l’enfant à sa charge pour la mutuelle. C’est ce parent qui sera alors normalement remboursé pour les frais de santé.

Dans certaines mutuelles, l’autre parent peut toutefois se faire rembourser directement sur son compte en complétant une déclaration sur l’honneur de changement de compte. C’est un point à vérifier auprès de chaque mutuelle.

France :

Les enfants mineurs peuvent être inscrits sur les cartes Vitale des deux parents. Cela permet à chaque parent d’être remboursé directement sur son compte pour les frais qu’il engage. C’est pratique mais pas automatique, il faut penser à faire la demande à la Caisse d’Assurance Maladie.

Pour la complémentaire santé, le principe est le même, chaque parent peut inscrire l’enfant sur sa mutuelle et recevoir directement le remboursement. Les transmissions d’informations entre la Sécu et la complémentaire étant automatisées, c’est la Sécu enverra le décompte à la complémentaire qui a été déclarée. Au moment de la séparation, il faut faire attention à ce point et vérifier qui est enregistré chez qui.

Astuce : Pour les frais onéreux tels que l’optique ou le dentaire, les deux complémentaires peuvent se cumuler.

Exemple : Si pour une paire de lunettes à 400 €, la Sécu et la première mutuelle ont remboursé 200 €, il faudra transmettre le décompte de la première mutuelle à la seconde pour qu’elle rembourse sa part dans la limite des frais payés.

Canada – Québec :

L’enfant doit être couvert en priorité par le régime privé du parent avec qui il habite de façon habituelle. Si ce parent n’est pas admissible à un régime privé, l’enfant est couvert par le régime privé de son autre parent. Dans le cas où aucun des 2 parents n’est admissible à un régime privé, ces derniers devront être inscrits au régime public qui couvrira leur enfant.

2.2.  Les frais non couverts par les assurances santé

De nombreux frais de santé ne sont pas couverts par les assurances santé, dans ce cas, ils doivent être considérés comme tous les autres frais liés à l’entretien des enfants et être répartis de la même manière.

3. Assurances voyages

De l’avis du site www.international-sante.com, comparateur d’assurances santé internationales, la souscription d’une assurance voyage sera particulièrement importante dans le cas d’enfants de parents séparés et cela pour plusieurs raisons :

  • Les sommes qu’il faudra engager rapidement pour être soigné peuvent être importantes et il vaut mieux qu’un assureur puisse rapidement s’y engager plutôt que d’avoir à demander un accord ou un arrangement avec l’autre parent.
  • Dans certains pays, l’accès à des soins de qualité ne sera pas possible sans assurance car les hôpitaux veulent être certains d’être payés des frais qu’ils engageront. Une carence d’assurance peut donc représenter un risque réel de refus de soins et de perte de chance qu’un parent pourrait reprocher à l’autre parent.
  • Si l’enfant est rattaché au régime d’assurance maladie de l’autre parent, le remboursement sera souvent compliqué. Une assurance voyage permettra de s’affranchir de cette contrainte et d’être directement remboursé sans avoir à faire des arrangements avec l’autre parent.
  • En cas d’hospitalisation d’un parent à l’étranger des services d’assistance peuvent permettre d’organiser la garde et le rapatriement des enfants.

Vacances d’été : comment organiser le planning parental 2-2-3 et les autres calendriers ?

planning parental 2 2 3

Le planning parental 2-2-3 permet d’organiser la garde partagée de vos enfants pendant l’année scolaire. Mais, lorsque l’été arrive, les choses se compliquent pour les parents séparés. Comment s’organiser pour que vos enfants passent du temps de qualité avec chacun de leurs parents ? Comment planifier les événements familiaux souvent nombreux pendant l’été ? Avec un peu d’organisation, vous parviendrez à tout concilier et à passer de belles vacances !

Le planning parental 2-2-3 et les autres calendriers pour la garde partagée

Après une séparation, de plus en plus de parents optent pour le système de la garde partagée. Au cours de l’année, les enfants passent autant de temps chez chacun de leurs deux parents. Il existe différents calendriers de garde partagée. Cela permet de s’adapter à l’âge des enfants ainsi qu’à la situation des coparents.

Le calendrier 2-2-3

Le planning parental 2-2-3 rentre dans le cadre de la garde partagée à 50/50. Il s’équilibre sur deux semaines en période scolaire, avec des tours de garde répartis de la façon suivante :

  • semaine 1 : lundi et mardi (2 jours) chez le parent 1, mercredi et jeudi (2 jours) chez le parent 2, vendredi, samedi et dimanche (3 jours) chez le parent 1 ;
  • semaine 2 : lundi et mardi (2 jours) chez le parent 2, mercredi et jeudi (2 jours) chez le parent 1, vendredi, samedi et dimanche (3 jours) chez le parent 2.

Chaque semaine est répartie en deux blocs de deux jours et un bloc de trois jours, d’où le nom de calendrier 2-2-3. Ce rythme est généralement choisi par les parents de très jeunes enfants. Il évite des périodes de séparation trop longues pour un tout-petit. Toutefois, comme les jours de garde changent une semaine sur deux, il est contraignant pour l’organisation des parents.

Le calendrier 2-2-5-5

Le calendrier 2-2-5-5 est une autre possibilité pour la garde partagée à 50/50. Les enfants passent tous les lundis et mardis chez le même parent, et tous les mercredis et jeudis chez l’autre. Pour les trois jours de la fin de semaine, ils alternent les séjours chez chacun des parents. Cela donne le rythme suivant sur deux semaines :

  • lundi et mardi (2 jours) chez le parent 1 ;
  • mercredi et jeudi (2 jours) chez le parent 2 ;
  • vendredi, samedi, dimanche, lundi et mardi (5 jours) chez le parent 1 ;
  • mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche (5 jours) chez le parent 2.

Le calendrier 3-4-4-3

Dans le calendrier 3-4-4-3, les enfants passent tous les débuts de semaine chez l’un des parents, et tous les weekends chez l’autre. La transition se fait le jeudi ou le vendredi suivant les semaines.

Ce planning garantit également le partage de la garde à 50/50. Il permet une grande régularité, puisque les jours de gardes sont presque les mêmes d’une semaine sur l’autre. Son grand inconvénient est que les weekends ne sont pas partagés entre les deux parents.

La garde partagée une semaine sur deux ou une quinzaine sur deux

C’est le calendrier de garde partagée le plus courant. Les enfants passent une semaine chez un parent et une semaine chez l’autre, en alternance. Lorsqu’ils grandissent, le rythme passe parfois à deux semaines chez l’un, deux semaines chez l’autre. Ces plannings limitent les jours de changement de garde. Ils sont bien adaptés aux grands enfants, et leur assurent une certaine stabilité.

Les calendriers sur mesure

En matière de garde partagée, la créativité est la bienvenue ! Vous pouvez parfaitement décider avec votre coparent de créer un calendrier unique. Vous pourrez ainsi vous adapter au mieux à l’emploi du temps de chacun, tout en préservant vos enfants.

Quel calendrier de garde pendant les vacances d’été pour les parents séparés ?

Vous avez enfin réussi à mettre en place un calendrier de garde qui fonctionne en période scolaire ? Les vacances d’été pourraient bien venir bouleverser ce bel équilibre ! En juillet et août, le cadre bien établi du reste de l’année a tendance à voler en éclat. Comment adapter le calendrier 2-2-3 ou tout autre planning de garde alternée pendant l’été ?

Que prévoit le planning parental 2-2-3 pour les vacances d’été ?

Si vos enfants sont en garde alternée, les vacances doivent être partagées entre les deux parents. Il en va de même s’ils sont en garde exclusive avec droit d’hébergement. Pour les vacances courtes, l’usage veut que les enfants passent une semaine chez l’un de leurs parents et une semaine chez l’autre. Dans le cas des vacances d’été, qui durent deux mois, ils devraient donc passer le mois de juillet chez l’un et le mois d’août chez l’autre.

Dans la réalité, ce système est peu adapté pour la plupart des enfants et des coparents.

Garder le même rythme que le reste de l’année ?

Vous avez bien sûr la possibilité de décider de continuer l’alternance habituelle des jours de garde pendant l’été. Dans le cas du calendrier 2-2-3, vos enfants continueront ainsi à passer plusieurs jours par semaine chez chaque parent.

Ce système peut être bien adapté si vous travaillez durant une partie de l’été. Il implique toutefois que vous ayez la possibilité de faire garder vos enfants pendant la journée.

Gardez tout de même en tête que l’année scolaire peut être fatigante pour vos enfants. C’est d’autant plus le cas lorsqu’ils doivent sans cesse changer de maison. Tout comme les adultes, ils ont besoin de pouvoir décompresser pendant les vacances. Dans la mesure du possible, essayez de leur offrir un rythme de vie plus paisible que le reste de l’année.

Adapter le calendrier à l’âge des enfants

Pour les grands enfants et les ados, passer un mois chez chaque parent ne pose généralement pas de problèmes. Cela permet même de planifier un séjour long, comme un voyage à l’étranger par exemple.

En revanche, pour les jeunes enfants, un mois sans voir l’un de ses deux parents semble être une éternité. La plupart des parents décident donc de fractionner le calendrier de garde pendant l’été. Souvent, les enfants passent deux semaines chez l’un, puis deux semaines chez l’autre, et ainsi de suite.

Pensez à bien prendre en compte l’âge et les besoins de vos enfants lors de l’établissement du planning de garde !

Le défi de l’organisation des événements familiaux pendant l’été

Les vacances d’été sont une période qui regroupe de nombreuses activités et réunions familiales. Vacances en familles, stages d’été, invitations à des mariages : vous souhaitez bien entendu que vos enfants soient avec vous pour ces occasions. Lorsque les parents vivent ensemble, il n’est déjà pas toujours simple de tout faire rentrer dans l’emploi du temps.

Pour les parents séparés, le jeu devient encore plus compliqué ! Pendant les deux mois d’été, vous allez devoir planifier vos périodes de garde en fonction de tous ces événements. Votre coparent, de son côté, va tenter de faire de même. Sans anticipation, cela risque de provoquer des télescopages dans le calendrier !

Planifiez au maximum l’été de vos enfants

Pour éviter de se retrouver face à des situations insolubles, il est indispensable de mettre en place un planning détaillé avant l’été. Prenez un moment avec votre coparent pour faire le point sur tout ce qui est prévu de votre côté comme du sien. Sur un calendrier partagé, indiquez les périodes ou jours de garde que chacun souhaite. Si certains de ces jours coïncident, négociez pour choisir la meilleure solution pour vos enfants.

Indiquez également les jours de trajet pour se rendre sur les différents lieux de vacances. Si vos enfants sont jeunes, évitez de les faire voyager deux jours de suite sur de longues distances.

Une bonne planification est encore plus importante si vous êtes à la tête d’une famille recomposée ! Vous devrez prendre en compte vos propres contraintes, ainsi que celles de votre nouveau ou nouvelle conjoint(e) et de ses enfants. Anticipez le plus possible et favorisez le dialogue. Vous parviendrez sans aucun doute à trouver des solutions !

Faites preuve de souplesse et de compréhension

Vous n’avez pas envie de renoncer à une sortie en famille pendant l’été, et c’est bien normal. Pourtant, vous allez sûrement devoir accepter de faire des concessions. Votre coparent est en vacances la première quinzaine d’août uniquement et veut emmener vos enfants à la mer ? Vous devrez peut-être accepter qu’ils ne soient pas avec vous pour le mariage de leur cousine qui a justement lieu pendant cette période.

Le bien-être de vos enfants doit rester votre boussole. Il doit primer sur le reste. En faisant des concessions lorsque c’est nécessaire, vous ne perdrez pas une lutte de pouvoir. Au contraire, vous contribuerez à créer une relation de coparentalité saine et équilibrée.

Définissez les événements les plus importants pour vous

Pour pouvoir faire des concessions, il faut aussi être capable de définir les points sur lesquels vous ne voulez pas céder. Prenez le temps de réfléchir : quels sont les événements auxquels vous voulez absolument que vos enfants vous accompagnent ? Au moment de négocier, vous pourrez vous focaliser sur ces jours-là, et vous saurez que vous pouvez faire des compromis sur d’autres périodes.

Trouver des solutions de garde alternatives pendant les vacances d’été

Vous avez réussi à répartir la garde de vos enfants entre vous et votre coparent pour les deux mois d’été. Maintenant, vous allez devoir trouver comment les occuper pendant vos périodes de garde. Or, vous n’êtes pas forcément en vacances pendant plusieurs semaines !

Les vacances d’été : s’adapter à deux mois sans école

Si vos enfants sont d’âge scolaire, ils sont à l’école une grande partie de la semaine de septembre à juin. L’été arrivé, ce planning est bouleversé. Il est alors indispensable de trouver des solutions pour faire garder vos enfants pendant que vous travaillez.

Le même problème se pose pour les très jeunes enfants. La plupart des crèches ferment pendant plusieurs semaines, et les assistantes maternelles ont aussi besoin de congés ! Il n’est pas toujours facile de coordonner vos propres congés avec les périodes durant lesquelles vos enfants ne sont pas gardés.

Négociez avec votre employeur

Pour planifier au mieux vos vacances avec vos enfants, posez vos congés le plus tôt possible. C’est particulièrement important si vos congés et ceux de vos collègues ne doivent pas se chevaucher. En vous y prenant tôt, vous augmentez vos chances d’obtenir les créneaux que vous souhaitez.

En cas de problème, n’hésitez pas à en discuter avec votre employeur et vos collègues. Il est parfois possible d’échanger une semaine de vacances avec quelqu’un qui n’a pas encore effectué ses réservations. Votre situation familiale peut également vous accorder une priorité en cas de conflit.

Pensez aux colonies de vacances

Si vos enfants sont suffisamment âgés, vous pouvez peut-être leur offrir un séjour d’une ou deux semaines en colonie. Il en existe de toutes sortes : camps de découverte de la nature, séjours sportifs du type UCPA, séjours linguistiques à l’étranger…

Si vos revenus sont modestes, vous pouvez sûrement obtenir des aides de la CAF, de la mairie, ou encore de votre employeur. N’hésitez pas à les demander !

Renseignez-vous sur les solutions de garde près de chez vous

On ne le sait pas toujours, mais il existe des offres de garde d’enfants pendant l’été. Certaines municipalités mettent en place des accueils en journée pour les enfants d’âge scolaire. Vos enfants pourront y découvrir de nombreuses activités et s’y faire de nouveaux amis ! Certaines crèches sont également ouvertes pendant l’été. Elles peuvent parfois accueillir ponctuellement des enfants qui ne sont pas inscrits à l’année. La mairie saura vous renseigner sur ces différentes possibilités.

Il est aussi possible de trouver des assistantes maternelles qui seront ravies de pouvoir accueillir un enfant en juillet ou en août. Pour obtenir leurs coordonnées, renseignez-vous auprès du relais assistantes maternelles (RAM) de votre ville.

Faites appel aux grands-parents

Les grands-parents sont généralement ravis de pouvoir passer du temps avec leurs petits-enfants ! Pour les enfants, c’est également très agréable de se faire chouchouter par papy et mamie. N’hésitez donc pas à prévoir un séjour chez vos parents… ou chez vos beaux-parents si vous avez conservé de bonnes relations ! Ce sera pour vos enfants l’occasion de renforcer leurs liens avec votre belle-mère et votre beau-père.

Droit de visite et d’hébergement : comment fonctionne le calcul du 1er, 3e et 5e weekend ?

1er 3e et 5e weekend

Vous êtes séparé(e) de votre conjoint(e), et vous devez mettre en place un calendrier de type 1er, 3e et 5e week-end ? Vous vous posez sûrement une foule de questions : comment déterminer ces week-ends, quand commence le week-end, comment gérer les jours fériés et les vacances… Cette situation augmente le stress causé par votre séparation et vos premiers pas dans la vie de parent solo. Pas de panique, vous trouverez dans cet article les réponses à toutes les questions que vous vous posez sur le système du 1er, 3e et 5e week-end du mois !

1er, 3e et 5e week-end : une possibilité du droit de visite et d’hébergement

Le planning basé sur les 1er, 3e et 5e week-ends du mois est l’un des modes de gardes possibles pour les parents séparés. Il rentre dans le cadre du droit de visite et d’hébergement.

Qu’est-ce que le droit de visite et d’hébergement (DVH) ?

Lorsque des parents se séparent, deux solutions sont possibles : la garde alternée ou la garde exclusive avec droit de visite et d’hébergement. Dans le cas de la garde alternée, les deux parents se partagent la garde de l’enfant, généralement à 50/50 ou à 60/40. Ils participent tous les deux activement à la vie quotidienne de l’enfant.

Dans le cas de la garde exclusive, la résidence habituelle de l’enfant est fixée chez l’un des deux parents. Si rien ne s’y oppose, l’autre parent a alors un droit de visite et d’hébergement (DVH). L’enfant vient alors passer chez lui certains week-ends et la moitié des vacances scolaires. La répartition des temps de garde est donc très déséquilibrée, et le parent qui n’a pas la garde ne partage pas réellement la vie quotidienne de son enfant.

Qui décide du droit de visite et d’hébergement ?

Dans une séparation conflictuelle, c’est le juge aux affaires familiales qui décide du mode de garde de l’enfant. Même si la justice privilégie de plus en plus souvent la garde alternée, diverses situations peuvent conduire le juge à décider d’une garde exclusive :

  • si l’enfant est encore très jeune ;
  • si l’un des deux parents est beaucoup moins présent dans la vie de l’enfant, par exemple parce qu’il travaille beaucoup ;
  • si les domiciles des deux parents sont trop éloignés pour que l’enfant puisse fréquenter l’école lorsqu’il est chez le parent qui habite le plus loin ;
  • si la mauvaise entente entre les parents ne permet pas de faire fonctionner correctement une garde alternée…

Lorsque la séparation se fait à l’amiable, les parents décident ensemble du mode de garde le plus adapté pour tout le monde. Dans ce cas, il arrive également que l’un des deux parents renonce à la garde alternée dans l’intérêt de son enfant, au moins pour un temps.

Le droit de visite les 1er, 3e et 5e week-ends : une solution de plus en plus rare

Lorsqu’une garde exclusive est accordée à l’un des parents, l’autre a le droit de passer un week-end sur deux avec son enfant. Certains juges décident alors de lui attribuer un droit de visite le 1er, le 3e et le 5e week-end du mois. Comme nous allons le voir après, cette solution n’est pas toujours simple à mettre en place pour les parents, et peut créer des conflits. Elle est donc de plus en plus rare, mais certains juges continuent quand même de l’utiliser.

En revanche, il est plus rare que des parents décident d’eux-mêmes d’opter pour ce type de calendrier. Ils lui préfèrent souvent le droit de visite un week-end sur deux en fonction des semaines paires et impaires.

Le droit de visite un week-end sur deux

Le droit de visite qui se base sur le numéro des semaines est une solution plus simple. L’année civile est découpée en 52 semaines numérotées. La semaine 1 commence le lundi qui suit le 31 décembre. Le parent qui bénéficie du droit de visite va héberger son enfant à la fin des semaines paires la première année, puis à la fin des semaines impaires l’année suivante, et ainsi de suite.

L’avantage de ce système est que, contrairement au système des 1er, 3e et 5e week-ends, il n’est pas sujet à des interprétations contradictoires. De plus, il assure que l’enfant ne passe jamais deux week-ends de suite avec le même parent, sauf en période de vacances scolaires.

Comment déterminer les 1er, 3e et 5e week-ends d’un mois ?

Vous et votre co-parent devez respecter la règle du 1er, 3e et 5e week-end ? Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, et de nombreuses questions se posent. Les difficultés d’interprétation sont malheureusement source de conflits. Il est donc nécessaire de bien comprendre ce système pour éviter ces problèmes. Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquentes sur cette organisation. Ces réponses sont tirées des décisions de justice les plus courantes en cas de conflit entre parents. Sachez que ces décisions dépendent entièrement du juge des affaires familiales. Si vous êtes en conflit avec votre co-parent, il se peut que le juge prenne une décision différente dans votre cas précis. Gardez aussi à l’esprit qu’un calendrier de garde est toujours souple. Si vous et votre co-parent êtes tous les deux ouverts au dialogue, vous pouvez parfaitement décider ensemble de modifier certaines de ces règles.

Comment peut-il y avoir un 5e week-end dans un mois qui compte quatre semaines ?

On dit souvent qu’il y a quatre semaines dans un mois. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. À l’exception de février, tous les mois comptent 30 ou 31 jours, soit quatre semaines plus deux ou trois jours. Certains mois comptent donc cinq week-ends.

Prenons l’exemple du mois de mai 2021. Le mois commence le samedi 1er mai, et se termine le lundi 31 mai. On compte donc cinq week-ends dans ce mois : le 1er et 2 mai, le 8 et 9 mai, le 15 et 16 mai, le 22 et 23 mai, et enfin le 29 et 30 mai.

Comment détermine-t-on le premier week-end du mois ?

C’est autour de cette question que tournent la plupart des incompréhensions liées à ce type de calendrier : qu’appelle-t-on le premier week-end du mois ? En fait, c’est le week-end qui commence le premier samedi du mois.

Reprenons l’exemple du mois de mai 2021, qui commence le samedi 1er mai. Le premier week-end du mois est alors le 1er et 2 mai. Le mois de juin 2021 commence le mardi 1er juin. Le premier week-end est donc le 5 et 6 juin. Le mois d’août 2021 commence le dimanche 1er août. Le premier week-end du mois est alors celui du 7 et 8 août. Le week-end à cheval sur juillet et août est le cinquième week-end de juillet.

Doit-on tenir compte de la date du vendredi ou du samedi ?

C’est normalement toujours la date du samedi qui compte pour définir le premier week-end du mois, même lorsque le parent qui bénéficie du droit de visite récupère son enfant à la sortie de l’école le vendredi soir.

Toutefois, il arrive que le juge ou les parents décident que c’est la date du vendredi qui compte. Dans ce cas, si le dernier jour d’un mois tombe le vendredi, le week-end qui commence est le cinquième du mois, alors que si on se base sur la date du samedi c’est le premier week-end du mois suivant.

Reprenons notre mois de mai 2021, qui commence le samedi 1er mai. Si c’est la date du vendredi qui est prise en compte, le week-end qui commence le vendredi 30 avril et se termine le dimanche 2 mai est alors considéré comme le cinquième week-end d’avril.

Un week-end peut-il être à la fois le cinquième week-end d’un mois et le premier du mois suivant ?

Lorsqu’un week-end commence un mois et se termine le mois suivant, les parents pensent parfois qu’il est à la fois le cinquième week-end du mois qui se termine et le premier du mois qui commence. En fait, ce n’est pas le cas. Si le week-end a commencé à la fin d’un mois, c’est bien le cinquième de ce mois, et le week-end suivant est le premier du nouveau mois.

Le parent qui a le droit de visite peut-il avoir la garde deux week-ends de suite ?

Lorsque le mois compte cinq week-ends, le cinquième week-end de ce mois et le premier du mois suivant tombent deux semaines de suite. Donc le parent qui bénéficie du droit de visite s’occupe bien de l’enfant deux week-ends de suite !

Comment gérer les jours fériés et les ponts ?

Notre calendrier scolaire est émaillé de jours fériés et de ponts. Lorsqu’un jour férié tombe au milieu d’une semaine, l’enfant passe normalement ce jour chez le parent qui a la garde principale. En revanche, si un jour férié tombe juste avant ou juste après un week-end de garde, on considère qu’il fait partie de ce week-end. Par exemple, en 2023, le premier week-end du mois de mai est le 6 et 7 mai, et le 8 mai tombe donc le lundi qui suit. L’enfant sera donc chez le parent qui a le droit de visite du samedi 6 au lundi 8 mai.

Les règles ne sont pas fixées pour les ponts. Cependant, lorsqu’un pont recouvre un week-end de garde de l’autre parent, il est d’usage que l’enfant passe tout ce pont chez lui. Par exemple, en 2021, le jeudi de l’ascension tombe avant le troisième week-end du mois. Normalement, l’enfant doit donc passer le jeudi, le vendredi, le samedi et le dimanche chez le parent qui a le droit de visite.

Comment partager les jours de fête ?

Normalement, la maman doit toujours avoir la garde pour la fête des Mères, tandis que le papa l’a pour la fête des Pères. En 2021, la fête des Mères tombe le cinquième week-end du mois de mai, tandis que la fête des Pères tombe le troisième week-end du mois de mai. Pour ces deux week-ends, c’est donc le parent qui n’a pas la garde principale qui accueille l’enfant. S’il s’agit du père, l’idéal est d’échanger le week-end de la fête des Mères avec le précédent ou le suivant. Si c’est la mère qui a le droit de visite, elle devrait échanger le week-end de la fête des Pères. Pour un couple homoparental, la décision se fait au cas par cas.

Pour les autres fêtes, les parents doivent trouver un terrain d’entente, notamment pour les fêtes de fin d’année qui tombent pendant des vacances scolaires.

Vous comprenez que ces arrangements impliquent un minimum d’entente entre les deux parents. Une fois encore, il est indispensable de communiquer, et de toujours garder l’intérêt de votre enfant à l’esprit.

Comment se partage la garde pour les vacances ?

Dans le cadre du droit de visite et d’hébergement, chaque période de vacances scolaires est partagée à parts égales entre les deux parents. Le parent qui a le droit de visite accueille l’enfant la première moitié des vacances les années paires, et la deuxième moitié les années impaires (par exemple en 2021). Pour les jeunes enfants, on essaie de fractionner les vacances d’été par blocs de deux semaines. Par exemple, le droit d’hébergement sera la deuxième moitié de juillet et la deuxième moitié d’août.

Les vacances scolaires sont prioritaires sur le 1er, 3e et 5e week-end. La semaine de garde inclus le week-end qui la débute et celui qui la termine.

Les dates de vacances sont celles de l’académie dans laquelle l’enfant est scolarisé, même si le parent qui a le droit de visite réside dans une autre académie. Toutefois, si des demi-frères et sœurs sont scolarisés dans des académies différentes, les parents sont encouragés à se mettre d’accord pour synchroniser leurs vacances. Souvenez-vous : il y a une règle établie en cas de conflit, mais vous pouvez toujours décider de faire autrement si vous arrivez à vous entendre !

Quelques conseils pour bien gérer le calendrier 1-3-5

Encore une fois, une bonne communication est l’atout majeur pour que tout se passe bien entre vous et votre co-parent ! Dès la décision du droit de visite et d’hébergement selon le système du 1er, 3e et 5e week-end, il est indispensable de mettre au clair certains points :

  • le jour à prendre en compte pour déterminer le numéro du week-end est-il le vendredi ou le samedi ;
  • comment allez-vous gérer les ponts ;
  • quels échanges de week-end prévoyez-vous pour la fête des Mères et la fête des Pères…

En prenant ces décisions dès le début, vous éviterez par la suite des conflits inutiles. Si la discussion avec votre co-parent est impossible, demandez au juge de fixer toutes ces dispositions.

Pour vous faciliter la vie, pensez à utiliser une application de calendrier partagé comme celle proposée par 2houses. Vous et votre co-parent pourrez ainsi fixer ensemble le planning pour toute l’année, et le consulter à tout moment en cas de doute.

Confinement et vacances de Pâques : comment organiser la garde partagée de vos enfants ?

Confinement et vacances

L’épidémie de Covid-19 que traverse notre pays et le confinement qui en découle posent des problèmes d’organisation aux parents divorcés qui ont la garde partagée de leurs enfants. Les établissements scolaires sont fermés depuis le 16 mars 2020. Pour les parents, le casse-tête pour faire garder leurs enfants ne fait que commencer.
Vous partagez la garde de vos enfants avec votre ex-conjoint et vous ne savez pas comment vous organiser ? Voici des éléments de réponse pour vous aider à traverser au mieux cette période délicate.

Garde partagée des enfants pendant le confinement : mode d’emploi

Ce que dit la loi

Vous vous demandez si vous avez le droit d’aller récupérer vos enfants chez votre ex-conjoint pendant le confinement ? Bonne nouvelle, la réponse est oui. Le décret du 16 mars 2020 explique la situation en ces termes : « les déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou pour la garde d’enfants » sont autorisés. 
 

N’oubliez pas de vous munir d’une attestation pour aller récupérer vos enfants

Pour aller récupérer vos enfants et pour être en parfaite légalité, vous devez absolument vous munir de l‘attestation de déplacement prévue à cet effet. Vous pouvez la télécharger sur le site du gouvernement ou la retranscrire manuellement. Vous devez préciser le motif du déplacement, la date et l’heure de sortie. À défaut, vous vous exposez à une amende d’un minimum de 135 € et pouvant atteindre 1 500 € en cas de récidive dans les 15 jours.
 

Vous devez récupérer vos enfants ? Prenez toutes les précautions qui s’imposent

Veillez à prendre toutes les précautions qui s’imposent lorsque vous allez récupérer vos enfants. Quelle que soit la distance parcourue et les moyens de transports utilisés, l’application stricte des gestes barrières est indispensable.
Gardez la distance réglementaire d’un mètre avec toutes les personnes que vous croisez. Pensez à bien vous laver les mains avec du savon ou avec un gel hydroalcoolique dès que nécessaire. Appliquez cette même discipline en présence de vos enfants.
Lorsque vous partagez leur garde avec votre ex-conjoint, il se peut que vos enfants aient été exposés à des risques de contamination et qu’ils soient porteurs sains du virus. Pour préserver votre santé et celle des gens que vous serez amené à côtoyer, ne négligez pas le respect des gestes barrières. 
Si vous devez voyager en train ou en bus pour récupérer vos enfants, redoublez de vigilance. Les transports en commun sont un vecteur important de transmission du virus. 

Nos conseils pour gérer au mieux la garde partagée de vos enfants pendant le confinement

N’hésitez pas à discuter avec votre ex-conjoint pour modifier la garde de vos enfants si cela s’avère indispensable

Les écoles sont fermées depuis le 16 mars 2020. Cette situation brusque et soudaine modifie grandement les habitudes de chacun d’entre nous. Les enfants ne vont plus à l’école et les parents doivent s’organiser pour pouvoir s’occuper d’eux. 
N’hésitez pas à discuter avec votre ex-conjoint pour convenir de la meilleure solution à adopter. Vous avez la possibilité de télétravailler depuis votre domicile et de pouvoir garder vos enfants ? Même si ce n’était pas votre semaine ou votre week-end, une réflexion s’impose. Si un seul des deux parents est en mesure de pouvoir accueillir ses enfants chez lui, cette opportunité mérite d’être saisie.

Soyez à l’écoute de vos enfants

Les enfants subissent de plein fouet les effets du confinement. Soyez à leur écoute et essayez de toujours trouver les mots justes pour les rassurer et pour leur expliquer la situation. En cette période de crise sanitaire exceptionnelle, vous devez plus que jamais être attentif à leurs besoins.
Vous êtes en conflit avec votre ex-conjoint ? Il est peut-être temps d’enterrer la hache de guerre pour le bien-être de vos progénitures. Voir leurs parents se disputer ou être continuellement en désaccord ne peut que rajouter du stress à une situation déjà fortement anxiogène. Soyez plus souple. Vos enfants veulent appeler leur père ou leur mère ? Mettez de côté votre rancœur éventuelle et ne pensez qu’à leur bonheur. Pour approfondir le sujet, retrouvez tous nos conseils ici.
 

Maintenez le lien avec vos enfants pendant le confinement

Vous ne pouvez pas être près de vos enfants à cause du confinement ? Vous devez absolument tout faire pour maintenir le lien avec eux. Plusieurs solutions existent.
  Usez et abusez des appels en visio Vous pourrez voir vos enfants et ils pourront vous voir en retour. Il est très important de garder ce lien physique. Le téléphone seul est plus neutre, moins interactif. Vos enfants se sentiront plus proches de vous et souffriront moins de la situation.
  Envoyez un courrier postal Même si les services postaux sont considérablement réduits pendant cette crise sanitaire du coronavirus, vous pouvez envoyer un petit mot écrit à vos enfants. Racontez votre quotidien, dites-leur que vous pensez à eux et évoquez des choses à faire ensemble quand tout ceci sera terminé. Vous leur apporterez du réconfort et leur laisserez entrevoir des jours meilleurs. Si vous le pouvez, joignez un petit cadeau à votre lettre.
  Proposez-leur une activité commune à distance. Proposez à vos enfants de partager une activité avec eux. Cela peut être de suivre la même série au même rythme pour pouvoir en discuter ensemble, un jeu en ligne sur smartphone, etc. N’hésitez pas à être actif et à suggérer des idées pour maintenir ce lien et pour occuper vos enfants pendant le confinement. N’hésitez pas à leur demander de vous soumettre des idées. Vos enfants devront réfléchir et faire preuve d’imagination pour vous proposer des activités. Si l’une d’entre elles semble particulièrement les motiver, soyez enthousiaste et faites-leur plaisir en acceptant leur proposition ! Vous trouverez des idées d’activités en lien avec les nouvelles technologies dans notre article de blog sur l’utilisation de la technologie pour rester en contact avec vos enfants.


Repensez les vacances de Pâques que vous aviez prévues

Les vacances de Pâques bouleversées par le confinement en France

Les vacances de Pâques se dérouleront cette année entre le 4 avril et le 4 mai 2020. Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, l’a affirmé à plusieurs reprises : les cours ne reprendront probablement qu’à compter du 5 mai 2020, au mieux. Autrement dit, les vacances de Pâques se dérouleront à la maison pour de nombreux enfants. Comment organiser la garde partagée pendant cette période si particulière que traverse notre pays ?

Privilégiez le meilleur environnement pour vos enfants

Être confiné est une situation nouvelle pour la grande majorité d’entre nous. Parfois, une hospitalisation ou un accident nous oblige à rester chez nous. Mais ce que nous vivons actuellement est inédit. C’est la première fois que, dans notre passé récent, notre liberté est restreinte de la sorte. ​
Si un des deux parents vit dans un environnement privilégié, par exemple à la campagne, il peut être judicieux de choisir ce lieu de confinement pour les enfants. Vous pourrez sortir vous dégourdir les jambes. Ça ne vous a probablement pas échappé : le Premier Ministre a autorisé les sorties, sous certaines conditions. Vous avez la possibilité de sortir de chez vous dans un périmètre d’1 kilomètre autour de votre domicile, pendant 1 heure maximum. La sortie peut s’effectuer avec les personnes avec lesquelles vous êtes confiné. 

Comment s’occuper en vacances à la maison ?

Les vacances de printemps sont particulièrement appréciées par les enfants. Le beau temps est de retour, les journées sont de plus en plus longues et il souffle un parfum de vacances d’été. Comment ne pas avoir envie d’en profiter en passant la plus grande partie de son temps dehors ? 
Cette année, les vacances de Pâques risquent d’être différentes. La prolongation du confinement qui s’annonce va obliger les parents et leurs enfants à modifier leurs habitudes. 
Vous possédez un jardin ? Vous allez pouvoir profiter du soleil et faire des activités de plein air. Mais que faire si le temps n’est pas de la partie ou si votre logement ne dispose pas d’un extérieur ? Si vous êtes confiné avec vos enfants, profitez-en pour vous divertir ensemble. Retrouvez-vous autour d’un jeu de société, d’un jeu vidéo ou d’un bon film.

Le confinement risque de durer encore de nombreuses semaines. Les vacances de Pâques se dérouleront probablement à huis-clos pour les familles françaises. Vous aviez peut-être des projets de voyages ou de sorties : il va falloir tout remettre en question et vous réorganisez. Grâce à nos conseils, vous savez maintenant exactement comment vous y prendre pour gérer au mieux cette situation. Les maîtres-mots sont le dialogue, la prudence et l’imagination pour maintenir le contact avec vos enfants.

Confinement et garde des enfants (GA ou DVH) : les choses s’éclaircissent et s’organisent

Confinement, garde partagée

Le témoignage d’Arnaud, Webmaster du site « Osez la garde alternée »

1er temps : l’inquiétude

Avec l’instauration d’un confinement décidé par le gouvernement français à compter du lundi 16 mars 2020, de nombreux parents séparés se sont inquiétés, ne sachant pas comment s’organiseraient garde alternée ou DVH.

Il faut dire que certains, avant même cette décision, se sont trouvés confrontés au refus de l’autre parent de leur confier les enfants, alors même que personne dans la famille ne présentait ni risques ni symptômes. Via le formulaire de contact de mon site web, j’ai dû moi-même gérer des messages aussi opposés que « Ma fille doit aller chez son père ce WE, puis-je m’y opposer ? » ou « Je travaille et je ne pourrai pas gérer les enfants seul(e), savez-vous si nous pourrons continuer à faire une garde alternée si le confinement est décidé ? ». Sur les forums juridiques, on a vu des avocats rappeler que s’opposer aux rythmes établis, garde alternée ou DVH, s’apparente à une non présentation d’enfant … mais beaucoup suggéraient dans le même temps que, la justice étant elle aussi au ralenti, les poursuites ne seront certainement pas engagées.

2ème temps : la clarification

Heureusement, le gouvernement a pris en compte la situation des parents séparés (on imagine aisément que plusieurs membres du gouvernement y sont eux-mêmes confrontés). Ainsi, la prise en charge des enfants pour les conduire d’un foyer à l’autre, fait partie des exceptions au confinement, sous réserve de bien compléter le formulaire ad-hoc. Les informations ont été communiquées sur la page https://www.osez-la-garde-alternee.fr/coronavirus-et-garde-alternee/index.html et sont mises à jour régulièrement.

3ème temps : la gestion

La deuxième difficulté à laquelle les parents doivent faire face est celle de la continuité pédagogique. Les établissements d’enseignement ont envoyé des consignes et se sont organisés dans l’urgence. Plusieurs média se sont également mobilisés, tout comme des éditeurs de manuels scolaires. On peut saluer l’initiative de France 4 qui a bouleversé ses programmes à compter de ce lundi 23/03 pour diffuser des programmes pédagogiques dispensés par des enseignants. Le CNED a largement communiqué sur son dispositif « Ma classe à la maison » . J’ai recensé ces initiatives et d’autres sur une page spécifique : https://www.osez-la-garde-alternee.fr/coronavirus-et-garde-alternee/coronavirus-confinement-et-continuite-pedagogique.html.Dans cette situation, 2houses joue pleinement son rôle puisque ce service permet d’échanger efficacement, en les archivant, les documents fournis par les enseignants, mais aussi de maintenir le lien et la continuité entre les parents.

Confinement

Quelques conseils supplémentaires

N’oublions pas que les enfants ont besoin :

1- que leurs rythmes ne soient pas bouleversés : le rythme de garde en fait partie, le rythme quotidien également (heure du lever, des repas, des leçons …)
2- de se reposer, de s’ennuyer un peu pour laisser voguer leur imagination, de faire de l’activité physique …

Deux dernières choses :

– pensez à maintenir le contact entre les enfants, j’ai pour ma part créé des adresses mail pour les enfants (8 et 11 ans) et proposé qu’ils communiquent avec leurs amis par ce biais, ils peuvent ainsi s’aider pour les leçons, et échanger tout simplement.

– une surveillance médicale rapprochée des enfants comme des adultes s’impose évidemment, avec prise de température au moindre doute.

Si l’un des deux parents est atteint, a côtoyé une personne atteinte ou est tout simplement dans l’impossibilité d’assurer la garde du fait d’une mobilisation professionnelle, évidemment il semble logique que les enfants soient dans l’autre foyer. C’est aussi un des avantages de la garde alternée que de pouvoir se relayer quand nécessaire. Peut être même certain(e)s le réaliseront-ils(elles) à cette occasion.

Quelques témoignages qui vous aideront peut-être à mettre votre propre système en place:

« En ce qui nous concerne, nous sommes en garde alterné. Le confinement à commencer alors que les enfants étaient chez leur père. nous en avons 3 : 8 ans, 11 ans et 14 ans.

Etant en bon terme, nous avons pas eu de mal a convenir de les laisser avec lui car ils sont mieux chez lui vu que c’est dans une ferme a la campagne.

Pour le moment, je vais respecter un confinement total de 15 jours afin de savoir si je suis safe et puis on verra si je tente d’aller les voir.

En attendant, on se fait des visio assez régulièrement enfin quand les enfants veulent bien car ils ont d’autre priorité que moi ! donc ça me rassure, ca veut dire qu’ils vont bien et que je leur manque pas ! »

Amélie, Bergerac

« Je suis en garde alternée une semaine une semaine mais depuis le début du confinement on a modifié la garde pour une garde exclusive pour moi le père, ceci au vue de la profession de la mère, infirmière libérale (donc au contact des malades du coronavirus). Décision en accord avec la mère bien sur.

On reprendra la garde alternée une fois le risque de contamination passé, et on avisera comment compenser partiellement le temps passé des enfants exclusivement avec moi, mais ceci étant dans un soucis de confinement des enfants et de ne pas les exposer à une contamination. »

Michaël, France

« Mon ex-mari et moi avons décidé de réorganiser la garde de nos enfants sur des périodes plus longues, pour éviter de sortir fréquemment. En fait, même si nous sommes proches (10 km de distance), nous vivons dans des villes différentes. Le gouvernement a suggéré de ne pas déménager dans d’autres villes si vous n’avez pas de bonne raison ou de nécessité.

Donc maintenant, les enfants restent avec chacun d’entre nous pendant 5-6 jours et ensuite ils vont chez l’autre parent.

Parfois, le problème est l’étude à la maison. Nous avons de la chance, car nous avons deux ordinateurs dans chaque maison, car nous sommes des travailleurs avisés. Mais maintenant, nous devons partager nos ordinateurs avec nos enfants, pour leur permettre de regarder les leçons en streaming et de faire leurs devoirs. C’est parfois difficile, car les horaires des leçons et du travail coïncident. »

Carolina, Italie

Comment créer un Calendrier de Garde Alternée pour l’Eté

Garde alternée pendant les vacances

L’un des aspects les plus difficiles d’un divorce? Trouver une manière d’en préserver vos enfants afin qu’ils grandissent et se construisent tout en s’épanouissant, et non l’inverse.

Ce voyage, qu’ils n’ont pourtant pas choisi d’entreprendre, ce sont eux, fragiles et vulnérables, qui en font le plus les frais lorsque deux adultes se séparent. Il existe cependant des moyens d’atténuer les conflits, afin de remettre de l’ordre et de rétablir une routine dans la vie de vos enfants.

En supposant que vous avez la garde partagée, il est essentiel de mettre en place un planning de garde ferme et précis.

Pour faire court, il s’agit d’un calendrier de garde alternée qui dicte le temps que chaque parent passera avec les enfants. Vous avez peut-être déjà mis en place un tel planning de garde en vous basant sur le calendrier scolaire. Cela fonctionne en effet très bien pendant l’année scolaire, mais qu’en est-il des grandes vacances d’été? Il n’est pas nécessaire de laisser ce changement de routine mettre à mal tous vos efforts pour maintenir un équilibre dans la vie de vos enfants.

Aujourd’hui, nous vous partageons quelques stratégies efficaces pour établir un planning de garde qui permette à vos enfants de profiter du soleil et de la famille durant cette saison.

Vous êtes prêt à en apprendre davantage ? C’est parti!

Définir un Planning de Garde pour les Vacances d’Eté

Avant de rentrer dans le vif du sujet, votre ex et vous devrez déterminer exactement les dates de début et de fin de ce calendrier estival. La plupart des parents se basent sur le calendrier scolaire officiel de leurs enfants. Si vous en avez la possibilité, il est judicieux de l’utiliser. En effet, cela permettra de perturber le moins possible la routine de vos enfants.

Deux options s’offrent alors à vous pour déterminer le début et la fin de votre planning de garde:

  • Choisir, chaque année, les dates exactes de début et de fin du calendrier scolaire
  • Choisir des dates fixes qui vous serviront tous les étés

Une planning de garde construit autour de la première option pourrait ressembler à cela:

  • Les vacances d’été commencent à 16h le 29 Juin 2020 (dernier jour d’école) et se terminent à 8h le 7 Septembre 2020 (premier jour d’école).

Un calendrier construit selon la deuxième option pourrait ressembler à cela:

  • Les vacances d’été commencent le dernier vendredi de Juin et se terminent le premier lundi de Septembre.

Avez-vous remarqué la différence? Le premier est plus rigide tandis que l’autre permet une certaine flexibilité avec les dates. Par exemple, le premier lundi de Septembre 2020 tombe le 7 Septembre. L’année suivante, en revanche, il s’agira du 6 Septembre.

Quelle que soit l’option choisie, évitez de définir des dates en utilisant des termes tels que « au milieu de l’été.” Bien que vous puissiez faire les calculs et déterminer le milieu exact, cette formulation est vague et ambiguë. En réalité, la plupart des gens choisissent simplement le 1er Août comme étant le milieu de l’été, même si ce n’est pas toujours précis.

Lorsque vous avez la garde partagée de vos enfants, vous souhaitez un planning de garde aussi équitable que possible. Plutôt que de s’appuyer sur des calendriers papier, essayez d’utiliser des outils de planification en ligne pour créer et partager virtuellement votre calendrier de garde alternée.

Ceci étant dit, de quelle manière, efficace et créative, pourriez-vous diviser votre temps pendant l’été? La bonne nouvelle, c’est que sans l’école et les contraintes qu’elle crée, vous avez beaucoup plus d’options que le reste de l’année.

Jetons un œil à quelques possibilités que vous pourriez envisager:

Inverser le Planning de Garde habituel

Votre enfant vit-il actuellement avec maman pendant la semaine, et avec papa un week-end sur deux?

Si oui, envisagez d’inverser ce calendrier. De cette façon, papa aura les enfants pendant la semaine et maman les gardera un week-end sur deux. C’est un moyen simple de donner à l’autre conjoint une pause et d’intégrer un peu de plaisir à une routine standard. De plus, en maintenant les visites à un week-end toutes les deux semaines, les parents peuvent planifier des vacances d’une semaine, qui débordent sur le week-end suivant, sans avoir à modifier le calendrier de garde alternée!

Créer un Planning de Garde totalement nouveau

Les jours de garde que vous avez tout au long de l’année n’ont pas forcément besoin d’être les même pendant l’été! Si les deux parents sont flexibles et ouverts à un changement, pourquoi ne pas envisager de créer une routine entièrement nouvelle pendant quelques mois?

Vous pouvez mettre en place n’importe quel arrangement, du moment qu’il convient à tout le monde. Par exemple, vous pouvez créer une alternance sur deux semaines. Un parent prend les enfants pendant deux semaines puis le second les prend les deux semaines suivantes. Ou alors, vous pouvez essayer un calendrier de garde alternée plus complexe, avec une rotation 2-2-3 par exemple.

Dans ce cas, les enfants seront avec un parent pendant deux jours, puis deux jours avec l’autre parent, et enfin de nouveau avec le premier parent qui pourra profiter de trois jours de week-end. Si vous gardez le même schéma, c’est l’autre parent qui aura les enfants le week-end suivant pour trois jours.

Bien que cette configuration puisse fonctionner, gardez à l’esprit que tous les va-et-vients peuvent être source de confusion et lourds pour toutes les personnes impliquées, en particulier pour les jeunes enfants. De plus longues périodes de rotation permettent aux enfants de se sentir plus stables et en sécurité. Donc, si possible, privilégiez des séjours longs d’une semaine ou plus.

Accorder la Garde Complète à un Parent pendant toutes les Vacances d’Eté

Bien sûr, une autre solution consiste à permettre à un parent d’avoir la garde complète pendant la période estivale. Si c’est le même parent qui a les enfants la majorité du temps pendant le reste de l’année, il est important de communiquer ce calendrier assez tôt pour s’assurer que tout le monde est d’accord avec ce calendrier prolongé.

Planifier des Vacances en Famille

Est-ce que l’un des parents a passé du temps à planifier un voyage épique à Disneyland en Juin alors que l’autre se réjoui d’emmener les enfants découvrir la pêche à la mouche en Août? Vous aurez bien sûr besoin de trouver une autre méthode pour couvrir le reste des vacances d’été, mais vous pouvez déjà commencer par parler de ces plans de vacances.

Tant qu’ils ne se chevauchent pas ou ne créent de conflit, chaque parent peut prendre les enfants pendant les vacances qu’ils ont planifiées.

Par exemple, il est possible d’avoir déjà mis en place un calendrier de garde alternée sur lequel il est spécifié que l’enfant va chez son père tous les week-ends. Bien que cela puisse très bien fonctionner pendant la plus grande partie des vacances de Juin à Septembre, vous pouvez tout de même bloquer un week-end en juillet, pour l’un des parents, afin de profiter de 2 semaines consécutives et emmener les enfants à Disneyland. La même chose est bien sûr applicable pour le séjour de pêche à la mouche en Août.

Cela nécessitera de faire preuve de maturité des deux côtés, car (en fonction de la durée des vacances), il faudra probablement qu’un des parents sacrifie un peu de son temps avec les enfants.

Vous pouvez également adopter une approche différente au moment où vous mettez en place le planning de garde pour l’année entière. Au lieu de bloquer des dates spécifiques pour les vacances pendant les mois d’été, vous pouvez donner à chaque parent un quota de jours pour ce genre d’excursions.

Par exemple, vous pouvez définir les critères suivants:

  • Papa peut prendre jusqu’à 14 jours de vacances avec les enfants pendant l’année.
  • Maman peut prendre jusqu’à 14 jours de vacances avec les enfants pendant l’année.

Si vous faites cela, assurez-vous de définir des règles en ce que concerne la notification des congés. Par exemple, celui qui veut prendre des vacances doit informer l’autre parent au moins 30 jours à l’avance. En retour, l’autre parent a jusqu’à cinq jours pour y répondre, et en informer l’autre si les dates posent un problème avec son emploi du temps.

Conseils utiles pour la Garde Alternée cet Eté

Mis à part ces calendriers bien spécifiques, comment s’assurer que le planning de garde mis en place conviendra au mieux pour tout le monde dans votre famille? Jetons un œil aux différentes démarches que vous pouvez déjà faire avant que la cloche des vacances ne sonne, afin que tout le monde soit sur la même longueur d’onde.

Communiquer et Planifier à l’Avance

La communication est la pierre angulaire de tout mariage réussi mais aussi de tout divorce sain. Plus vous et votre ex communiquez sur les mois à venir, plus il sera facile de parvenir à un accord qui fonctionne bien pour vous deux. Plutôt que d’éviter le sujet, prenez les devants et abordez-le dès que possible.

De cette façon, vous serez en mesure de balayer les préoccupations telles que la planification des vacances et des réunions de famille. Communiquer pour planifier de manière proactive votre temps de garde, vous permettra d’organiser au mieux les choses qui comptent pour vous. De cette façon, les plans de toute la famille et le calendrier de garde ne seront pas régulièrement perturbés par des évènements inattendus.

Parlez avec votre ex et arrivez à un accord sur la façon dont vous allez diviser votre temps avec les enfants. Remettre la conversation à plus tard ou hausser les épaules ne pourra qu’entraîner une grande quantité de stress quelques semaines plus tard. Même si vous ne voulez pas créer un planning de garde très rigide, vous pouvez au moins en établir un flexible, avec néanmoins une certaine structure.

L’Epanouissement de vos Enfants doit rester LA Priorité absolue

Vous souhaiteriez bien sûr organiser les vacances d’été de vos rêves, mais gardez à l’esprit que cette période est un des moments les plus magiques de l’année pour vos enfants. Libérés du stress de l’école, ils ont le temps de jouer à l’extérieur, d’explorer avec leurs amis et de construire tous ces souvenirs qui restent pour la vie.

Il est donc de votre devoir de mettre en place un calendrier de garde alternée adapté, qui ne soit pas un obstacle à l’épanouissement de vos enfants. Pour ce faire, vous devrez les inclure dans la conversation!

Parler à vos enfants et demandez-leur ce qu’ils aimeraient faire cet été. Prenez en compte leurs envies, que ce soit celles des enfants les plus jeunes, qui sont totalement dépendants de vous, ou des plus âgés, qui sont plus autonomes. Ensuite, dans la mesure du possible, discutez avec votre ex pour mettre en place un planning de garde qui prenne en considération les désirs et les souhaits de chacun.

Encourager la Création de Souvenirs

Si votre ex veut emmener les enfants faire une croisière inoubliable, ne faites pas preuve de mauvaise foi ou de rancœur en essayant de vous interposer. Rappelez-vous, au final, à qui profitera ce voyage: vos enfants!

Ceci étant dit, encouragez-les à y aller et souhaitez leur bonne chance. Encouragez vos enfants à s’amuser même lorsqu’ils sont loin de vous, afin qu’ils voient que leur bonheur signifie plus pour vous que vos désaccords avec votre ex-conjoint. Faites-leur comprendre que vous souhaitez qu’ils aient une relation saine et remplie d’amour avec leurs deux parents, et que vous faites de votre mieux pour que ce soit le cas.

S’ils ressentent ne serait-ce qu’un peu de tension ou de tristesse de votre part, les enfants peuvent se sentir coupables et même hésitants à partir en voyage. Rassurez-les en leur disant que vous les aimez et que vous les soutenez, et surtout que vous avez hâte d’entendre le récit de leur voyage à leur retour.

De même, soyez tout aussi respectueux lorsque c’est vous qui réservez les vacances.

Assurez-vous que votre conjoint soit au courant de tous les détails de votre itinéraire afin qu’il ou elle sache où les enfants se trouveront à tout moment. Pensez aux détails que vous aimeriez vous-même connaître si vous étiez dans sa situation, et assurez-vous de lui communiquer! Par exemple, votre ex devrait toujours savoir comment contacter votre enfant, alors n’oubliez pas de l’informer de ces détails!

Remarques sur les Garderies et Centres aérés

Si les deux parents travaillent à temps plein, les enfants passent la majorité de leurs journées d’été à la garderie, au centre aéré ou les deux. Décidez à l’avance qui va coordonner et organiser ces activités.

Si possible, chaque parent sera responsable de déposer ou récupérer les enfants à leurs activités lorsqu’il en a la garde. S’il y a des frais de garde à payer, décidez à l’avance comment ils seront payés.

Réussir son Calendrier de Garde Alternée pour l’Eté

L’été est censé être l’un des moments de l’année les plus relaxants et agréables. Si vous êtes un parent divorcé ou séparé, cependant, cette période peut rapidement devenir l’une des plus stressantes.

Pour éviter le stress, planifiez un planning de garde parentale qui ne laisse aucune inconnue quant à la façon dont vos enfants vont répartir leur temps libre entre leurs parents. Plus vous prendrez ces mesures tôt, plus l’organisation des mois suivants sera facile et agréable!

Êtes-vous un parent seul faisant tout son possible pour aider ses enfants à vivre au mieux le partage de leur temps entre deux maisons? Nous savons combien cela peut être difficile, et nous sommes là pour vous aider.

Sur notre site, vous trouverez une myriade de ressources conçues pour faciliter cette transition, y compris des articles informatifs, un outil de planification en ligne, un système de gestion financière, un outil de messagerie et bien plus encore. Lancez-vous et créez votre compte aujourd’hui!

Le divorce et les enfants : 4 signes à ne pas ignorer

Le fait que le divorce soit quelque chose de commun ne réconforte pas la famille qui passe par là.. Au moins, en tant qu’adulte, vous avez un certain contrôle sur ce qu’il se passe. Pour vos enfants, vous voir vous séparer de votre partenaire – même si le divorce est à l’amiable ou s’il met fin à un mariage très litigieux – est sûrement un peu traumatisant.

Il est donc tout à fait normal de remarquer certains changements chez vos enfants au cours des mois qui suivent un divorce. Vous faites face à un changement sismique dans votre propre vie, alors les choses changent pour vous aussi. Mais cette période peut être très effrayante et angoissante pour les enfants de tous âges, et ils sont particulièrement vulnérables juste après un divorce. Soyez à l’affût de ces quatre signes avant-coureurs potentiellement graves.

Leur comportement régresse

La régression signifie simplement qu’un enfant retourne à un stade de développement antérieur et se comporte « plus jeune » qu’il ne l’est. Par exemple, un enfant de 4 ans qui a été propre pendant un an peut régresser et commencer à avoir des petits accidents après le divorce de ses parents. Un enfant peut aussi recommencer à sucer son pouce ou à avoir besoin de dormir avec une veilleuse après avoir abandonné ces comportements.

Si votre enfant montre une certaine régression, cela pourrait être un signe qu’il se sent anxieux et qu’il veut retourner à une époque antérieure où il se sentait plus en sécurité. En lui offrant beaucoup d’affection et de soutien et en ne la poussant pas à  » re-grandir  » trop vite, vous devriez aider votre enfant à se sentir prêt à progresser à nouveau. Mais si la régression dure plus d’un mois ou si elle est très sévère, contactez votre pédiatre.

Ils sont anormalement déprimés ou anxieux

Se sentir triste et nerveux est malheureusement prévisible lorsque l’on parle de divorce et d’enfants. Cet événement va inévitablement changer les choses, et les enfants sont rarement heureux à ce sujet.

Cependant, la dépression et l’anxiété qui nuisent à la façon de fonctionner de l’enfant ne sont pas normales. Par exemple, un enfant en déprime sévère peut dormir beaucoup plus que d’habitude, sembler désintéressé par les choses qu’il aimait et laisser ses notes baisser. Un enfant anxieux peut être anormalement collant, faire des crises de colère et devenir résistant à l’idée d’aller à l’école. Agissez si vous remarquez un comportement qui pourrait avoir un impact négatif durable sur sa santé, ses amitiés ou son parcours scolaire.

Ils se font du mal à eux-mêmes

Les enfants qui éprouvent des troubles émotionnels expriment parfois cette douleur en se faisant mal. Prenez au sérieux tout signe d’automutilation. Il peut s’agir d’un enfant qui se coupe, se gratte la peau, se brûle, souffre de troubles de l’alimentation (restriction de la consommation d’aliments, coups et/ou purges) et, chez les enfants plus âgés, cela pourrait se manifester par la consommation de drogues et de l’alcool. Consultez immédiatement un psychologue scolaire et votre pédiatre si vous remarquez des signes d’automutilation.

Une autre chose à surveiller en cas de divorce et d’enfants, ce sont les maladies ou les blessures simulées ou exagérées. Parfois, un enfant qui veut réunir ses parents divorcés ou qui a besoin de plus d’attention peut essayer ce stratagème. Cela ne veut pas dire que vous devez présumer que toutes les blessures sont fausses, bien sûr – mais gardez cela à l’esprit.

Ils grandissent trop vite

Le fait que votre enfant s’engage et vous aide davantage peut avoir l’air d’un rêve, mais certains enfants se sentent responsables de leurs parents après un divorce. Votre enfant peut essayer de remplacer le parent absent pour vous rendre heureux ou il peut le faire parce que vous craignez que le ménage ne s’écroule sans qu’un deuxième adulte soit présent. Certains parents nouvellement divorcés commettent l’erreur de trop compter sur le soutien de leurs enfants, les traitant comme des thérapeutes ou des amis plutôt que comme des enfants.

Le divorce est déjà assez difficile. Ne laissez pas votre enfant se sentir responsable de prendre soin de vous. Encouragez bien sûr vos enfants à faire des tâches ménagères adaptées à leur âge et à assumer des tâches qu’ils peuvent accomplir ! Veillez simplement à ce qu’ils sachent que vous êtes l’adulte et que vous occuperez des choses pour qu’ils puissent encore se concentrer sur leur rôle d’enfant.