Surmonter une rupture : 5 conseils pour gérer ses amis en commun après une séparation

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La fin de votre relation amoureuse ne signifie pas la fin de votre relation avec vos amis en commun. Cela peut sembler intimidant et confus, mais maintenir une relation saine avec votre entourage fait également partie de votre re-construction personnelle.

Si vous êtes séparés et que vous aimeriez savoir comment vous en remettre, alors cet article est fait pour vous. Le divorce reste entre vous et votre compagnon – rester en contact avec vos amis en commun est définitivement réalisable!

1: Ce n’est pas une histoire de parti

Les divorces, même ceux sans problèmes,  peuvent soumettre une pression aux amis en commun. Si votre première envie est de « diviser » vos amis, essayez d’avoir des pensées positives. Les vrais amis respectent les choix de chacun. Au plus vous essayez de faire en sorte que vos amis choisissent un clan, au plus vous leur infligez du stress.

Rappelez-vous pourquoi vous étiez amis;  vous appréciez la compagnie de chacun – rappelez-vous de ça!

2: Gardez une attitude positive quand vous vous séparez

Mettez vous à la place de vos amis. Cette personne veut garder de bons contacts avec vous et votre ex. C’est préférable de garder vos problèmes  et ragots pour vous et non avec vos amis.

Non seulement vos commérages reviendront vous hanter, mais il vous sera préférable de les respecter. Restez concentré sur les relations que vous avez créées plutôt que le reste.

3: Oui, il est normal de perdre des amis

Prenez une grande respiration. Il est rare que vous restiez ami avec tout le monde. Il est tout à fait normal que certaines relations soient en « paire » – vous et votre ex, par exemple – donc ne vous tracassez pas si certains de vos amis s’éloignent de vous.

Nous avons tous des personnes dans notre entourage qui disparaissent petit à petit ; c’est la vie.

Ne vous attendez pas à rester ami avec le meilleur ami de votre ex, il est normal que chacun se tourne vers ses relations préférées. Laissez le temps faire les choses, vos vrais amis resteront toujours à vos côtés.

4: La communication est la clé

Ca peut paraître cliché, mais la communication est réellement la clé. Si possible, communiquez avec vos amis afin de savoir si votre ex sera présent lors de votre sortie. Demandez-vous si vous êtes d’accord de croiser votre ex pendant une sortie entre amis. Si vous préférez limiter le contact, mais que cela ne vous dérange de le croiser de temps en temps, c’est une bonne chose – vous ne devriez ressentir aucune pression  par rapport à ça. Si vous préférez ne plus avoir aucun contact, alors communiquez-le avec vos amis.

Après tout, vos amis sont autonomes et intelligents. Mettez les choses au clair si vous voulez ou non voir votre ex pendant vos sorties. Vos amis vous tiendront au courant!

Evidemment, si possible, discutez avec votre ex à propos de vos relations mutuelles et de celles que vous désirez réellement maintenir. Si votre ex vous demande de ne plus voir certaines personnes, gardez l’esprit ouvert et communiquez clairement ce que vous voulez.

5: Soyez flexible

Avant tout, soyez flexible. Après une séparation ou un divorce, vos amis vont inévitablement changer. Certaines relations vont s’arrêter, d’autres deviendront plus fortes. Restez flexible et réalisez que vos amis sont indépendants et qu’ils ont une vie en dehors de votre séparation.

Laissez-les vivre leur vie et profitez des amitiés que vous avez.

Rappelez néanmoins que même vos meilleurs amis peuvent faire des erreurs. Si vous avez un accord avec vos amis sur le fait que vous ne voulez plus voir votre ex à des évènements, essayez de vous adaptez. Les problèmes de communication, la confusion ou l’oubli peuvent vous amener à la même soirée que votre ex.

Restez positif, respectueux et de bonnes choses se passeront.

Surmonter une rupture

Ce n’est pas facile de surmonter une rupture. La meilleure façon de gérer vos amis communs c’est de leur communiquer vos attendes par rapport à votre ex et vous. Evitez de faire faire choisir des clans à vos amis, restez positif, acceptez les pertes, et soyez flexible.

Suivez ces conseils et continuez de profiter de bonnes amitiés pendant de nombreuses années avec vos amis en commun!

Se reconstruire après une rupture : Quelques conseils pour aller de l’avant

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Peu importe les circonstances, les ruptures ne sont jamais faciles. Un divorce peut entraîner un processus de deuil très semblable à ce qui se produit lorsque vous perdez un être cher. C’est un événement émotionnel réel et très intense. Bien qu’il n’y ait pas de remède magique qui puisse vous aider à vous sentir mieux instantanément, voici cinq conseils pour vous aider à reconnaître ce qui s’est passé et à aller de l’avant.

  1. Prendre sa part de responsabilité

Aucune rupture n’est entièrement la faute d’une seule partie. Pour aller de l’avant, il est important de reconnaître que certaines décisions et certains problèmes étaient les vôtres. Même si votre ex représentait  99 % du problème, le fait d’accepter votre 1 %  de responsabilité peut vous aider à reprendre le contrôle, dans une situation parfois chaotique, et vous empêcher de répéter les mêmes erreurs lors de votre prochaine relation. La communication avec votre coparent sera d’autant plus facile et positive en ce qui concerne les enfants.

  1. Mettre en place un réseau de soutien

Une rupture c’est perdre une partie de votre identité. Cette partie était enveloppée dans l’union avec l’autre. Cela peut être difficile au début alors que vous commencez à reprendre votre vie en main. C’est là qu’intervient votre réseau de soutien. Idéalement, il se composera de quelques amis qui vous sortiront de la maison et vous aideront à réintégrer les cercles sociaux que vous avez peut-être un peu boudés. Il y aura aussi un ou deux amis proches qui prêteront une épaule sur laquelle vous pourrez pleurer lors des moments plus difficiles. Vous pouvez également envisager de faire appel à un professionnel spécialisé dans les questions de transition de la vie, lorsque vous aurez besoin d’une perspective objective.

  1. Changer les choses

Même si déménager dans un autre pays peut sembler une excellente façon d’éviter de croiser son ex en ville, c’est probablement un peu trop drastique. Mais un changement d’environnement peut vous aider à passer à autre chose. C’est le moment idéal pour faire le point : Est-ce que votre emploi, votre maison et vos passe-temps sont vos propres choix et vous conviennent encore ou sont-ils liés à votre précédente relation ? Si quelque chose ne vous satisfait pas ou n’est pas un pas vers votre nouvelle vie, il est peut-être temps de changer. C’est aussi une excellente façon d’être un modèle pour vos enfants et de leur montrer que ce n’est pas parce que les choses ne se déroulent pas comme prévu que vous ne pouvez pas aller de l’avant.

  1. Prendre son temps

Les relations intimes créent des liens très profonds, et ces sentiments ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Cette personne était une partie importante de votre vie, et son absence va laisser un grand vide pendant un certain temps. Ce vide est temporaire, et vous finirez par passer à autre chose, mais vous devez vous donner du temps.

Bonus : Ne sautez pas à nouveau à pieds joints dans une nouvelle relation trop tôt. C’est très facile de passer rapidement dans une relation de transition, mais des ruptures consécutives ne feront qu’aggraver la situation et rendre la reconstruction émotionnelle plus difficile.

  1. Accepter le passé

Alors que vous voulez certainement regarder vers l’avenir, n’oubliez pas que le passé existe. Ce passé aura un impact important sur qui vous êtes aujourd’hui et qui vous serez demain. Essayer de prétendre que tout cela ne s’est pas produit est tout aussi malsain que de rester coincé dans les erreurs et les échecs du passé. Reconnaissez – et peut-être même remerciez – votre rupture pour l’impact qu’elle a eu sur vous et apprenez de vos erreurs avant de passer à autre chose. Organisez une petite cérémonie au cours de laquelle vous regarderez des anciennes photos ou écrirez quelques bons et mauvais souvenirs, ensuite vous les brûlerez pour signifier physiquement le « lâcher prise ».

Signalétique dans les jeux vidéo : protégeons nos enfants

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La période de l’année la plus propice aux cadeaux arrivant à grandes enjambées, nous allons nous intéresser cette semaine à la violence que l’on peut retrouver au sein des jeux vidéo. Pour protéger nos enfants, l’Union Européenne a mis sur pied une réglementation : PEGI. Faisons le point…

Tout d’abord, avant d’offrir un jeu vidéo à un enfant, il faut s’assurer que cela ne procurera aucun préjudice à son équilibre. En effet, à la maison, une console est présente pour plusieurs individus d’âges différents, il faut que chacun puisse y trouver son compte. L’Union Européenne a donc décidé de créer une signalétique, appelée PEGI (Pan European Game Information). Elle tient compte de l’âge conseillé pour jouer à un jeu vidéo, mais également des contenus du jeu pouvant être inappropriés.

A quel âge peut-on jouer à un jeu vidéo ?

Une signalétique de base permettant à tous de jouer, sans violence (les cartoons sont une exception autorisée),  nudité ou langage grossier.
La différence avec la catégorie précédente est minime. Nous constatons dans ces jeux des scènes ou des sons pouvant potentiellement effrayer des enfants.
Nous sommes ici à un âge où nos enfants se sentent plus proche de l’âge adulte, et cette signalétique le démontre clairement. Nous retrouvons de la violence sous une forme graphique ainsi que des grossièretés sans pour autant tolérer les insultes à caractère sexuel.
Nos ados sont devenus grands, nous pouvons trouver dans cette classification de la violence ou un contact sexuel, sans oublier un langage grossier ainsi que l’utilisation de tabac, drogue ou activités criminelles.
Cette rubrique a été créée uniquement pour accentuer la violence et démontrer un certain niveau de violence crue.

Quelles sont les autres indications sur les jeux vidéo ?

Un jeu indiquant cette signalétique contiendra des expressions grossières.
La discrimination est également présente dans les jeux vidéo. Pour lutter contre cela, la réglementation PEGI précise lorsqu’il y en a au sein d’un jeu.
Nous souhaitons tous protéger nos enfants. Sachez que si ce logo apparait sur l’un de ses jeux vidéo, ce dernier pourrait lui faire peur.
Ce fléau qu’est la drogue se trouvera dans ce jeu vidéo. A éviter si vous souhaitez protéger votre enfant de toutes les addictions dangereuses pour la santé.
Les jeux de hasard seront présents dans un jeu comportant cette signalétique. Votre enfant pourrait même y apprendre les règles.
Un jeu vidéo présentant cette signalétique montrera des scènes de nudité ou encore des comportements ou des allusions de nature sexuelle.
La violence, bien qu’expliquée en fonction des âges, sera présente dans ce jeu.
Il sera possible de jouer en ligne à ce jeu, c’est-à-dire à plusieurs afin de s’affronter.

Comme vous le comprenez, le monde du jeu vidéo est ouvert à tous les âges, pour les plus petits dans un but ludique et éducatif alors que pour les plus grands il peut s’agir d’une occupation pour se détendre dans le but de se défouler. La réglementation PEGI proposée par l’Union Européenne vous donnera de bons conseils afin de satisfaire les plus grands et les plus petits. Vous sentez-vous mieux informés à l’heure d’acheter un jeu vidéo pour vos enfants ?

Enfant : quand les nuits virent au cauchemar

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La nuit, le corps et la pensée s’expriment à travers le subconscient. Nous revivons les événements de la journée sans barrière. Les enfants aussi s’expriment la nuit de différentes façons.

Le sommeil peut être perturbé quand la journée a été riche en émotions ou que les habitudes ont été bousculées (changement d’écoles, décès, séparation…). Mais dans ce cas, tout rentre bien vite dans l’ordre.
Si la situation perdure, elle et souvent synonyme de mal-être…

Le refus d’aller se coucher pourrait mettre en avant un manque de « présence » des parents. L’enfant veut prolonger le temps qu’il passe avec ses parents en repoussant l’heure du « dodo ».

La peur du noir est une autre forme du trouble du sommeil. Celle-ci se manifeste aux alentours des 2 ans, quand l’enfant découvre que l’on peut ressentir un sentiment positif mais aussi un négatif pour le même individu. Dans le noir, il est seul face à lui-même.

S’il s’agit de cauchemars, rassurez et consolez votre enfant mais ne diminuer surtout pas ce qu’il vient de vivre !
Mais attention, les enfants sont très malins. Le cauchemar est l’excuse idéale pour attirer papa et maman près de soi.

Vient enfin le retour dans le lit de papa et maman. Pourquoi ? C’est un besoin de réconfort, par peur ou c’est un questionnement sur ce que font les parents quand il n’est pas là ? Quelle que soit la raison, ce comportement montre le manque de sécurité.

Vous trouverez plusieurs pistes à explorer dans l’article de psychologies.com

Voici quelques idées  à découvrir sur  le sujet :

  • « Cet enfant qui ne dort pas » aux éditions Albin Michel – voir un aperçu
  • « Peur du noir, monstres et cauchemars, Comment rassurer votre enfant » aux éditions Albin Michel
  • « Chacun dans son lit » aux éditions L’école des loisirs
  • Surmonter la peur grâce aux peluches de Fear hunters

Avez-vous du faire face à ces situations ? Comment les avez-vous gérées ?

Bienvenue dans la planète des doudous !

doudous - 2houses

Nounours en peluche, poupée, bout de tissu coloré, vieux tee-shirt de maman ou de papa ou encore un drap, une couverture, un seul ou plusieurs doudous, aux odeurs parfois improbables, ou tellement usés car ils ont été manipulés et suçotés, nous voici dans l’univers des doudous de nos enfants!

Véritable compagnon de l’enfant, le doudou est symbolique, rassurant et thérapeutique. Les enfants y sont très attachés et l’emportent partout avec eux : ils le serrent, le câlinent, pendant leurs siestes, leurs tristesses ou leurs états de fatigue…

Le choix du doudou

C’est l’enfant qui choisit son doudou, et il va devenir irremplaçable, car il est fabriqué de souvenirs… l’enfant va également choisir les éléments et caractéristiques de son doudou qui lui permettront de se rassurer : couleurs, textures, formes et odeurs…

Que symbolise le doudou ?

Tout petit, l’enfant a besoin de se sentir en sécurité et va s’attacher à un objet ou un doudou vers 8 mois, âge qui coïncide avec ce que l’on appelle plus communément « l’angoisse du 8ème mois ».

Etape clé dans le développement de l’enfant, celui-ci comprend qu’un objet non vu n’est plus un objet disparu…et accepte que la personne qui l’a quitté, papa ou maman, existe toujours mais n’est plus là…

Naissent alors des moments de crainte et d’angoisse, l’enfant éprouvant le besoin de se réconforter avec un objet qui le rassure, le sécurise, et qui l’aide à faire la transition entre la présence de ses « parents présents » et « parents absents » : maman, papa, ou toutes les personnes présentes dans l’environnement proche de l’enfant de façon quotidienne.

Le doudou sert également à aider l’enfant à faire face à des situations telles que l’arrivée à la crèche, à l’école, le départ en vacances, une journée ou un weekend chez les grands parents…

Quand l’enfant se sépare-t-il de son doudou ?

Le plus souvent, c’est l’enfant lui-même qui décidera comme un grand, de se séparer de son doudou. Donc pas d’âge pré requis ! Une fois que le doudou n’est plus indispensable, il devient alors un trophée, posé dans la chambre mais il gardera toujours une place de choix dans leurs cœurs.

Et vous ? Quel est le doudou de votre enfant ? A quoi ressemble-t-il ?

Quand votre enfant a t-il décidé de se séparer de son doudou ?

Racontez-nous ou laissez nous vos commentaires ici.

La timidité, malédiction ou merveilleux talent ?

la timidité et ses remèdes - 2houses

La timidité n’est pas une définition mais plutôt une description, derrière laquelle se cache autant d’histoires… La timidité est une croyance qui se nourrit d’elle-même à  la manière du serpent qui se mange la queue.

Quand on n’y croit plus, elle finit par disparaître.

Ce n’est ni un trait de caractère, ni un signe de personnalité et encore moins une fatalité.

Entre stress stimulant et angoisse paralysante, la palette de la timidité est très variée.

Dans certains cas, elle peut devenir un vrai handicap social, un frein à la vie, car le timide n’a ni droit de parole ni droit de regard.

La timidité peut être une timidité sociale et concerne alors la timidité dans les interactions sociales affectant l’instinct social,  mais elle peut être d’origine amoureuse, et se rapporte spécifiquement aux difficultés rencontrées avec le sexe opposé dans les rapports de séduction.

En cas d’événement tragique, comme la perte d’un emploi, la perte d’un être cher, une séparation ou un divorce, nous perdons tous une partie de nous-même, avec le sentiment de perte de confiance en soi, de repli sur soi, d’angoisse et de timidité.

Le timide organise sa vie afin d’éviter les représailles, parfois destructrices : restaurants, cafés, magasins lui sont interdits, plus aucun espace public ne lui est autorisé et la timidité a raison de lui.

Toutes ses bonnes intentions mille fois reformulées n’ont rien pu y faire et le timide se sent comme marqué au fer rouge.

Mille trucs et astuces peuvent être mises en œuvre pour mettre à plat les barreaux de cette prison invisible…

  • N’ayez pas honte de votre timidité. Assumez- la. Moins vous y pensez, plus vous avez des chances de la faire disparaître.
  • N’ayez pas peur du jugement des autres. Apprenez à accepter les critiques pour progresser.
  • Parlez-en à vos proches, en leur expliquant ce que vous ressentez. Cela vous permettra de vous sentir moins seul.
  • Pratiquez une activité sportive, inscrivez-vous à une activité culturelle ou autre. Cela vous permettra de vous aider à vaincre votre timidité en vous intégrant dans un groupe.
  • Suivez des cours de théâtre, de prises de parole en public
  • Affirmez-vous en osant dire non et créez le contact si possible
  • Soyez positif. Rassurez-vous et dites-vous que vous ne valez pas moins que les autres, que vous êtes tout à fait capable d’y arriver
  • N’hésitez pas à contacter un thérapeute qui pourra vous amener à une compréhension et vous outiller pour vous permettre de vous émanciper
  • Participez à des ateliers ou groupes de parole consacrés à la thématique de la timidité

http://centremergences.be

La coparentalité comment ça marche ?

10 règles pour une coparentalité saine

La dislocation familiale est un phénomène de société qui se banalise. Il reste néanmoins source de souffrances pour les adultes, de traumatisme et d’incompréhension pour les enfants. Le dialogue entre parents est souvent devenu difficile. Si les enfants peuvent comprendre et accepter une réorganisation familiale, ils souffrent souvent de ne plus sentir leurs parents présents, disponibles et attentifs. Pour éviter souffrances et perturbations, le maintien du “pont parental” est essentiel. Or comment bien communiquer sans en même temps transporter dans cette communication ses propres douleurs, souffrances, ressentiments et ses émotions ? Ce guide, concis, est un bon point de départ vers une communication constructive…

Divorce et belle-famille

1. N’obligez pas votre enfant à choisir son camp

Demander à votre enfant de couper les ponts avec les membres de votre ex-belle-famille est souvent la première fissure que crée le divorce. Autoriser et encourager l’enfant à entretenir les liens avec les grands-parents, tantes, oncles, cousins et cousines aussi bien du côté maternel que paternel peut contribuer à l’estime qu’il aura de lui-même ainsi qu’à son sentiment de sécurité et d’appartenance.
Quand l’enfant revient d’une visite, que ce soit avec l’autre parent ou ses proches, évitez les comparaisons et compétitions, l’enfant à tout autant besoin du parent qui fait le mieux les devoirs que de celui qui fait le mieux les spaghettis.

2. Privilégiez un discours positif lorsque vous parlez de votre ex à votre enfant

C’est vrai c’est tentant… Votre mariage n’a pas fonctionné comme vous l’aviez espéré. Vous êtes sans aucun doute blessé, déçu et en colère. Mais rappelez vous, vous êtes l’adulte. Les enfants ont besoin de respecter leurs parents. Ceci les aide à respecter l’autorité en général et à grandir en se faisant respecter. Même si votre ex- conjoint vous dénigre, ne répondez pas, ne répliquez pas. Ça ne fera que diminuer le respect que votre enfant vous porte. Vous vous dites que si vous ne vous défendez pas, votre enfant vous trouvera faible. En réalité, c’est le combat sans fin qui affectera le respect.

3. Épargnez-lui les détails

Dire à votre enfant comme votre vie est devenue dure et difficile ne fera que l’embrouiller et pèsera encore un peu plus sur ses épaules. Donner trop d’informations à votre enfant peut être une façon subtile (ou pas) de lui demander de l’aide. Plutôt que d’entrer dans de grandes explications sur les raisons pour lesquelles il y a peu d’argent sur votre compte, abordez le sujet plus simplement : “nous avons besoin d’être intelligents sur la façon dont nous dépensons notre argent maintenant.” Comme l’adulte, vous aurez besoin de trouver la meilleure façon de payer vos factures. Même si cela signifie obtenir un emploi, prendre un prêt, ou demander à quelqu’un de vous aider financièrement jusqu’à ce que vous puissiez faire les changements nécessaires.

4. Ne faites pas de votre enfant votre messager

Il existe de nombreuses façons de communiquer entre ex-conjoints. Certains
choisissent le téléphone, d’autres envoient des SMS ou des e-mails. D’autres pourraient continuer à communiquer par l’intermédiaire de leurs avocats. Toutes ces méthodes peuvent fonctionner aléatoirement mais utiliser l’enfant comme “messager” ne fonctionne pas. Il existe aujourd’hui des outils qui facilitent la communication et l’organisation. 2houses.com en est un exemple ; il propose une plateforme qui règle les aspects pratiques de la coparentalité, sans heurt. Aussi, les règles de votre maison peuvent différer de celles en application chez votre ex-conjoint. C’est normal. “C’est de cette façon que maman/papa a choisi de faire les choses. Ici, on va faire les choses différemment.” Si vous êtes à l’aise avec les règles que vous définissez, les chances pour que votre enfant le soit aussi augmentent. Expliquez que vous faites les choses pour son bien car vous vous souciez de lui.

5. Détachez-vous de votre ex-conjoint

C’est évident vous êtes divorcés, le mariage c’est fini. Certaines personnes qui ne peuvent vivre leur relation dans l’amour la continuent dans la haine. Vous ou votre conjoint (ou les 2) avez renoncé au mariage. Si vous pensez n’avoir pas eu le choix en ce qui concerne le divorce, posez-vous une question :
“Souhaitez-vous vraiment être engagé dans une relation avec quelqu’un
qui ne vous apprécie pas et ne vous met pas en valeur ?”
Plus tôt vous accepterez la séparation, plus tôt vous arrêterez de souffrir. Certaines personnes croient à tort que si elles souffrent suffisamment, leur ex-conjoint reviendra (et les sauvera). C’est un fantasme douloureux avec lequel il faut vivre. Et même si votre ex-conjoint rebroussait chemin, ce n’est pas le fondement d’une relation saine.

6. Définissez les limites et les attentes de vos enfants

 

Fixez des limites saines de comportement dans votre maison. Si vous n’êtes pas sûr de ces limites dans les circonstances actuelles de la séparation, demandez conseil à quelqu’un de compétent quant à l’éducation des enfants. Ne craignez pas la fuite de votre enfant vers le domicile de votre ex-conjoint parce que vous avez établi des limites. Certains enfants sont tout à fait aptes à monter les parents les uns contre les autres mais ne tombez pas dans ce piège. Partagez vos attentes en ce qui concerne vos enfants, le réveil, l’école, les devoirs, les tâches, l’heure du coucher. Vos attentes doivent être claires et raisonnables.

7. Restez ouvert à la communication

Soyez à l’écoute. Ne jugez pas votre enfant et ne lui dites pas comment il
doit se sentir. Acceptez comment il se sent maintenant, tout en soulignant qu’il ne pourra pas toujours se sentir de cette façon. Le temps changera les choses. Faites-lui savoir que vous serez toujours là pour lui. Ne posez pas de questions qui amèneraient votre enfant à pointer du doigt votre ex-conjoint. Demandez à votre enfant s’il préfère parler de ces choses-là avec un adulte neutre, impartial comme un thérapeute ou un ami de la famille.

8. Soyez adulte et responsable

Choisissez qui vous voulez devenir après ce divorce. Fixez-vous des objectifs à
court, moyen et long terme pour vous et votre famille. Vous avez la possibilité
de prendre un nouveau départ. Laissez le passé derrière vous, fini de se plaindre ou de blâmer. Le présent est important ; décidez, à compter d’aujourd’hui, qui vous voulez être et ce qu’il faut pour y arriver.

Mère célibataire

9. Mettez votre enfant en confiance et en sécurité

Quelle que soit la fréquence à laquelle vous voyez votre enfant, faites de votre
habitation un havre de paix et de sécurité. Votre maison doit être un lieu où votre enfant est respecté, soigné, un lieu où l’on montre l’amour et l’acceptation et où l’on enseigne les responsabilités. Peu importe que vous sentiez qu’il n’y a pas assez de sécurité chez votre ex-conjoint, celle que vous créez ne deviendra que plus importante.

10. Apprenez à rebondir

La résilience est ce qu’un parent peut donner de plus précieux à son enfant. Lui montrer que même dans les moments difficiles, vous et votre enfant pouvez passer à travers les difficultés sans vous effondrer. Enseignez-lui que rien n’arrive sans raison. Développez en lui la capacité de voir le bon dans chaque chose et événement.

 

Ce que les épreuves nous enseignent

les épreuves de la vie - 2houses

Chaque jour, nous sommes assaillis par un flot de mauvaises nouvelles, qui alimentent un sentiment d’insécurité et de précarité. Et dans une société misant sur la consommation plus que sur le lien social, il n’y a pas à s’étonner que nos plus grandes peurs soient de devenir pauvres ou d’être dépossédés : si mon compagnon me quitte, l’isolement me guette ; si je perds mon travail, je vais me retrouver à la rue ; si je tombe malade, je risque l’exclusion du monde « normal », celui des bien-portants…

Tout est là pour que nous nous sentions sans recours. Pourtant, ce contexte inquiétant n’est pas seul responsable de la sidération qui s’empare de nous face à la perspective d’une séparation amoureuse, à l’annonce d’un licenciement ou d’une maladie grave. En effet, « toutes les épreuves majeures de l’existence, quelle que soit leur nature, renvoient à une situation de détresse originelle », explique le psychanalyste Olivier Douville. Confronté à elles, nous redevenons le petit enfant sans défense que nous avons été un jour, ou le bébé dépendant totalement, pour subsister, du bon vouloir de l’autre, la mère, la nourrice…

Idées clés

Les épreuves majeures de l’existence nous font redevenir le petit enfant sans défenses que nous avons été.
Elles nous obligent à nous redéfinir : c’est un moment important pour s’introspecter.
Les surmonter est un « art de vivre » plus qu’un courage, et passe par l’acceptation.
Face à l’épreuve, une même interrogation surgit, pas toujours consciente : qui pourrait encore vouloir de moi ? Qu’est-ce que je vaux maintenant que je vais devoir renoncer à l’être avec lequel je pensais passer ma vie, que mon patron m’a donné congé, que mon corps m’a trahi ? Notre espace intime est malmené, le regard que nous portions sur nous-même est brutalement mis en cause : les événements pénibles nous poussent à découvrir des schémas de pensée qui, à notre insu, conditionnent notre moi. Nous allons rencontrer notre vulnérabilité ou, au contraire, des potentialités, des forces de vie insoupçonnées.

« Il faut éviter de raisonner en termes de destinée »

Depuis leur apparition sur Terre, les êtres vivants ont mis en place deux grandes stratégies de survie : le combat et la fuite. Au cours de l’évolution, chez les humains, ces réponses physiques ont été remplacées par des parades plus intellectuelles : que faire pour venir à bout des problèmes ? Les analyser, les nier ? Accuser les autres, le destin, Dieu ? Demander de l’aide ? S’enfermer en soi-même ?

Selon Olivier Douville, pour affronter une difficulté qui met notre être en jeu, la priorité est d’apprendre à « distinguer » : « Un licenciement n’est pas du même ordre qu’une rupture amoureuse. » Même si les deux occasionnent une sensation de solitude, une blessure d’amour-propre et des angoisses d’abandon. Ensuite, préconise- t-il, « il faudrait éviter de raisonner en termes de destinée : je suis plaqué par mon partenaire, licencié, ou gravement malade, ou c’est mon destin, il devait en être ainsi, je le mérite, parce que je suis moins que rien. Plus nos tendances masochistes et nos impulsions à nous faire du mal – nous en avons tous – sont puissantes, plus résister à la tentation de se voir en E.T. l’extraterrestre prédestiné au malheur est difficile ».

Au contraire, nous devons nous efforcer de réaliser que, forcément, d’autres ont vécu ce drame qui s’est abattu sur nous. Et même si nous nous sentons réduits à rien, en réalité, nous venons d’accéder à un nouveau statut. La difficulté que nous rencontrons ne fait pas de nous des parias, des exclus – de ceux qui sont aimés, du monde du travail, de l’univers des bien-portants –, elle nous oblige à nous définir autrement. Mon partenaire m’a quitté, mais je ne suis pas devenu un déchet : je suis de nouveau célibataire ; je suis licencié, mais je ne suis pas devenu inutile, incapable : c’est un moment de vie pour faire le point, me demander ce que je sais faire et ce dont j’ai envie ; j’ai un cancer, mais je ne suis pas réduit à ce mal, mon destin n’est pas d’en mourir, néanmoins, pour survivre, je dois m’en remettre à la médecine.

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Par Isabelle Taubes pour Psychologies.com

Après-rupture : 10 étapes vers la joie de vivre

l'après-rupture : une étape difficile - 2houses

Vous shoppez frénétiquement, vous vous ruez sur le chocolat ou vous rappelez votre ex en douce ? Pas d’inquiétude : c’est normal, c’est obligé, et c’est bon signe.

Rompre n’est pas jouer. Ça fait mal, ça fait pleurer et ça donne envie de dormir toute la vie. Cela dit, rompre ressemble assez à une mini-marelle, avec des cases sur lesquelles on doit toutes s’arrêter, quitte à passer son tour jusqu’à ce qu’on ait compris. Colère, euphorie, blues : ce qu’il y a de bien, c’est que les copines sont toutes passées par là. Ce qu’il y a de mieux, c’est que l’on va décrypter tout ça et avancer vitesse grand V jusqu’à la case liberté grâce aux conseils d’Ahlam Fennou, psychothérapeute.

L’étape refus : « Il va revenir. »

« Je ne t’aime plus, je te quitte. » Sa phrase a beau être claire (sujet-insulte-conséquence), elle vous glisse dessus comme un seau d’eau sur une toile cirée. Il est fatigué, surmené, il pète les plombs, ça va lui passer. Tout va rentrer dans l’ordre. Pourtant, il est parti avec trois sacs de voyage et il a claqué la porte. Bon, il a laissé sa brosse à dents (la vieille) et un bouquin (qu’il a fini de lire), c’est bon signe ça, non ? Non. De toute façon, c’est impossible qu’il vous laisse. Vous interprétez chacun de ses gestes, chacun de ses mots de manière à vous convaincre qu’il va revenir. « Tu crois que la troisième virgule à la fin de son mail veut dire qu’il est prêt à discuter ? » Vous l’attendez, vous y croyez, la rupture, c’est comme les accidents, ça n’arrive qu’aux autres. Le risque : continuer à laver son linge des années après son départ et avoir le cœur qui fait des bonds à chaque fois que la porte ou le téléphone sonne : et si c’était lui ?

L’avis du psy

L’abandon est la plus grande des blessures de l’être humain. La rupture ramène à toutes les situations d’abandon du passé, la première étant la naissance. C’est pour cette raison qu’elle est intolérable. Le cerveau filtre l’information, le message ne passe pas, car l’inconscient n’est pas prêt à vivre un tel choc. La réalité finit le plus souvent par reprendre le dessus car on perçoit plus ou moins vite la faille entre ce que l’on vit et ce que l’on voudrait se laisser croire.

L’étape colère : « Tu n’es qu’un sale con, pauvre minable. »

Ça y est ! La réalité vous est apparue sous la forme d’une grande claque. Aïe. Mais comment ose-t-il vous insulter à ce point ? Vous zappez la crise de larmes et vous mettez directement en mode crise de nerfs. Il n’a pas le droit de vous faire ça à vous. C’est un scandale. Du coup, vous n’avez plus qu’un but : le blesser. Pour séduire ou briser un homme, une seule cible : sous la ceinture. Vous lui lancez un méprisant : « De toute façon, tu ne m’as jamais fait jouir ! » Ou bien vous vous attaquez au prolongement de son pénis : vous rayez sa voiture. Non mais. Vous avez les nerfs à vif, tout est prétexte à casser ou à crier. Si vous vous écoutiez, vous vous mettriez facilement à détester tous les hommes jusqu’à nouvel ordre.

L’avis du psy

Nous ne sommes plus l’enfant roi qui régit son monde par ses cris. C’est cette perte de contrôle qui nous met dans un tel état de rage. Comme l’enfant qui casse son jouet après avoir hurlé pour l’obtenir, on ne peut ni posséder l’autre ni le gérer, alors on veut le démolir. La colère est bénéfique dans un premier temps car elle permet de dégager la frustration et d’exprimer ses émotions. Par contre, il faut la réguler en étant bien consciente de son origine. Pensez à mettre à profit la période qui suit une explosion de colère pour vous demander ce que vous voulez vraiment.

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Par Cosmopolitan.fr

Comment gérer une rupture amoureuse ?

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La rupture amoureuse : la culpabilité

Une rupture amoureuse est toujours difficile à gérer car elle vous plonge dans le désarroi et la peine. En plus, de vous retrouver seul(e), elle réveille de vieilles blessures narcissiques non cicatrisées. Vous revivez une deuxième fois ou plus des abandons toujours difficiles à surmonter.

Ajouté à ce sentiment de vide, vient celui de la culpabilité :
– « Je n’aurai pas du me comporter ainsi »
– « Je n’aurai pas du m’énerver pour si peu »
– « Si je m’étais mieux occupé de lui, d’elle, la rupture n’aurait pas eu lieu. »
Certaines erreurs ont été commises de par et d’autres, vous n’êtes pas l’entier (entière) responsable !

Stoppez la culpabilisation facile, les chagrins d’amour, la vie émotionnelle recèle plus d’un tour dans son sac que vous ignorez !
Trouver le courage de panser et de soigner ses blessures, rebondir après une rupture… Un chemin difficile, semé d’embûches.

5 étapes pour rebondir après une rupture

Vous ne sortez plus, vous n’avez plus goût à rien et pourtant la vie continue.
Comment retrouver une rime plaisante alors que votre peine est incommensurable ?
Voici 5 étapes pour reprendre les rênes de votre vie et maintenir le cap.

Etape 1 : accepter la réalité

Selon Jean Garneau, psychologue, il est primordial de renoncer fermement à la relation « défunte » et d’éviter le réflexe de refus de la réalité. Ces réactions dites « d’évitement » ont la fâcheuse conséquence de perpétuer le deuil.

Etape 2 : vivre pleinement sa peine et la laisser s’exprimer

S’octroyer le droit de pleurer, exprimer librement sa douleur permet en quelque sorte de «purger» sa peine. Un chagrin retenu aura pour conséquence d’entraîner des difficultés quand le moment sera venu de s’ouvrir à une autre personne et de commencer une autre relation.

Etape 3 : dénouer son attachement

Prendre le temps de détricoter les liens d’attachement, dans la mesure du possible sans haine et sans reproches, pour les transformer ensuite en souvenirs.

Etape 4 : se donner le temps de la convalescence

La peine occasionnée par la perte de l’être cher se mélange souvent avec la colère d’avoir été abandonné. Au fils des jours ou des semaines, la douleur s’estompera pour laisser place à un sentiment de nostalgie, bien plus supportable. Il faut accepter, cependant, que le temps nécessaire soit proportionnel à l’intensité des expériences vécues avec celui ou celle qui est parti…

Etape 5 : se rendre disponible à d’autres relations

Si les besoins en amour restent accrochés à la personne disparue, ils ne pourront pas être satisfaits par les nouvelles rencontres : on se rend alors indisponible au bonheur. Il faut prendre conscience qu’on peut trouver réconfort et tendresse autour de soi. Se rendre disponible est une phase essentielle de la reconstruction. C’est elle qui permettra de transformer le deuil en une étape de croissance sur la route de l’existence.

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Par Carevox.fr