Pourquoi faire de ses enfants les « messagers » ne fonctionne pas…

enfants comme messagers - 2houses

La tentation peut être grande de confier à son enfant les messages – qu’ils soient d’ordre pratique ou d’un autre ordre- que l’on souhaite transmettre à l’autre parent. C’est tentant parce que c’est facile….N’oublie pas de dire à ton père (ta mère) que…. Tout aussi tentant est de croire sur parole les messages des enfants ou alors ce que les enfants racontent de leur vécu chez l’autre… C’est réconfortant de s’imaginer que l’on peut avoir « totalement confiance » dans ce que dit son enfant.

C’est oublier que les enfants sont comme tout le monde, des êtres en construction. Qui tendent peut être vers une honnêteté et une intégrité irréprochable mais qu’ils n’en sont pas toujours empreints ; c’est même précisément notre rôle d’adulte de les guider sur ce chemin là. La transparence, l’honnêteté, le discernement, la conscience réelle de ce qui se passe ne sont pas innées, elles s’acquièrent.

Or, les messagers, à leur insu le plus souvent, « chargent » les messages d’émotions, d’interprétations qui sont les leurs, ou celles qu’ils ont cru déceler chez leur parent. Le message ainsi délivré peut être assez éloigné de la réalité.  Les enfants utilisent inconsciemment les endroits blessés de leur parents qui prennent plaisir à dire ou à entendre du mal de l’autre (On peut avoir du mal à l’admettre, mais au fond de nous, nous savons qu’elle existe cette part qui se réjouit ainsi). Plus subtilement, il peut s’agir de l’interprétation de l’attitude de l’enfant, par exemple : j’ai trouvé Paul triste et fatigué en le récupérant chez son père.. grande est la tentation (qui nourrit le ressentiment) d’en imputer la responsabilité au père en question sans aller à la source.

Le danger est alors double : les parents sont confortés dans le rejet l’un de l’autre, et dans leur conflit ; les enfants sont déstabilisés et insécurisés. Déstabilisés et insécurisés car ils deviennent malgré eux des acteurs du conflit de leurs parents, donc des acteurs directs de leur « cadre », alors qu’ils ont au contraire besoin d’évoluer dans un cadre prédéterminé..

Il est donc de la plus grande importance que les parents communiquent directement, s’interrogent directement plutôt que prendre, ou de se contenter de, leurs enfants comme relais.
Nombreux sont les parents divorcés qui, en toute bonne foi, cherche à faire du mieux qu’ils peuvent pour le bonheur de leurs enfants, mais dont les relations avec l’autre parent se limitent à des échanges d’informations pratiques. La transmission de  « tout le reste », c’est-à-dire la façon dont les enfants grandissent et s’épanouissent chez l’autre (ce qui, en garde alternée représentent quand même la moitié du temps) est laissée aux soins des enfants avec les biais et les risques évoqués.

Pour la sécurisation des enfants et la paix des parents, il est donc urgent de favoriser tous moyens permettant à ces derniers d’échanger directement, sereinement et sans jugement sur les états d’âme de leurs enfants, les faits qui les ont marqué, l’atmosphère dans lesquelles ils vivent….tous ces éléments non factuels et pourtant déterminants pour offrir en commun un cadre sécurisé et stabilisé aux enfants.

Un Noël heureux chez les parents séparés

Noël heureux - 2houses

Noël est un moment spécial pour les enfants et par conséquent pour leurs parents. Cette fête incarne traditionnellement l’unité familiale, ce que les parents séparés peuvent vivre difficilement, surtout lorsque leurs enfants ne sont pas à leurs côtés pour Noël. Nous avons compilé les questions que se posent souvent les coparents à l’approche du 24 décembre et les solutions de certains d’entre eux pour faire revivre la magie de Noël à leur façon !

Qui aura la garde des enfants cette année ?

Les parents divorcés sont souvent très regardants quant au respect de la garde des enfants durant les fêtes de fin d’année. Pour éviter une crise familiale qui viendrait troubler les enfants, mieux vaut actualiser votre calendrier de garde plusieurs mois à l’avance. Sandrine explique : « Mes enfants passent le réveillon et le jour de Noël avec moi et ma famille cette année.  Avec mon ex-mari, on alterne tous les ans et je pense que ça convient très bien à tout le monde car personne ne se sent floué ». Dans tous les cas, ne demandez pas aux enfants de choisir avec lequel de leurs parents ils veulent passer Noël : cela mettrait à mal leur sentiment de loyauté vis-à-vis du parent exclu.

Quel cadeau vais-je offrir à ma fille ou à mon fils ?

Après une séparation, on peut se sentir coupable vis-à-vis de ses enfants, ou jaloux vis-à-vis de l’ex. On assiste ainsi, dans certaines familles, à une course au cadeau de Noël le plus cher. La relation avec le coparent n’est pas une compétition et l’enfant peut très vite comprendre le mécanisme et profiter de cette fragilité pour obtenir ce qu’il ou elle veut. David explique : « Mon ex-compagne n’a pas les mêmes moyens financiers que moi, ce qui crée certaines tensions à l’approche de Noël ou des anniversaires. Après quelques épisodes malheureux, on a fait l’effort de se concerter avant les fêtes pour éviter que notre fille soit témoin de nos différents. Parfois, on offre un plus gros cadeau en commun ».

Dois-je inviter mon ex à la fête pour le bien-être de mes enfants ?

Pourquoi pas, si vous partagez encore une certaine complicité. Encore faut-il ne pas leur donner de faux espoirs ! Un enfant peut voir ses repères bousculés lorsque ses parents séparés se réunissent à nouveau et donnent l’impression d’une unité familiale retrouvée. Attention aussi au cauchemar organisationnel dans les familles recomposées : quid des nouveaux conjoints et de leurs enfants ?

Je passe mon premier Noël de divorcé(e) avec mes enfants

Inconsciemment ou pas, de nombreux parents séparés insufflent de la nouveauté pour chasser la nostalgie qui peut les envahir à Noël. Jean-François a pris l’habitude d’inviter ses deux ados au restaurant avec sa nouvelle compagne : « Je me suis retrouvé seul, voulant à tout prix organiser un réveillon parfait. Ca a vite tourné au fiasco culinaire ! Depuis, je réserve un bon resto et on passe le réveillon de Noël à l’extérieur ». Martine a fait table rase de ses anciens réveillons : « Ça me rappelait trop de vieux souvenirs. J’ai décidé de changer tout : la vaisselle, la déco de table et surtout le menu. Fini le gibier, la bûche et les guirlandes clignotantes ! ».  Une séparation, ça change les gens. Il est normal que les traditions familiales évoluent pour mieux correspondre à la nouvelle vie de chacun. Et si l’on se sent mieux ainsi, c’est tout bénéfice pour les enfants !

Je passe mon premier Noël de divorcé(e) sans mes enfants

Les parents séparés s’accordent pour dire que ce moment est difficile à passer. « Après quelques années, on est rôdé », explique Sandra, qui a trouvé des stratagèmes pour ne pas passer Noël toute seule. « Je me suis fait de nouveaux amis qui sont pour la plupart dans mon cas. On en profite pour se réunir au réveillon et on passe un bon moment sans déprime. Je sais que mes enfants sont bien chez leur père donc je ne me fais pas de souci pour eux ». Il faut se rassurer : il y aura d’autres Noëls avec les enfants et on a toute l’année pour profiter d’eux. C’est le moment de prendre soin de vous !

Et vous ? Cette période vous touche-t-elle particulièrement après votre séparation ? Quelles sont vos expériences, vos nouvelles traditions de Noël ? Partagez vos expériences ici !

Signalétique dans les jeux vidéo : protégeons nos enfants

jeux vidéo - 2houses

La période de l’année la plus propice aux cadeaux arrivant à grandes enjambées, nous allons nous intéresser cette semaine à la violence que l’on peut retrouver au sein des jeux vidéo. Pour protéger nos enfants, l’Union Européenne a mis sur pied une réglementation : PEGI. Faisons le point…

Tout d’abord, avant d’offrir un jeu vidéo à un enfant, il faut s’assurer que cela ne procurera aucun préjudice à son équilibre. En effet, à la maison, une console est présente pour plusieurs individus d’âges différents, il faut que chacun puisse y trouver son compte. L’Union Européenne a donc décidé de créer une signalétique, appelée PEGI (Pan European Game Information). Elle tient compte de l’âge conseillé pour jouer à un jeu vidéo, mais également des contenus du jeu pouvant être inappropriés.

A quel âge peut-on jouer à un jeu vidéo ?

Une signalétique de base permettant à tous de jouer, sans violence (les cartoons sont une exception autorisée),  nudité ou langage grossier.
La différence avec la catégorie précédente est minime. Nous constatons dans ces jeux des scènes ou des sons pouvant potentiellement effrayer des enfants.
Nous sommes ici à un âge où nos enfants se sentent plus proche de l’âge adulte, et cette signalétique le démontre clairement. Nous retrouvons de la violence sous une forme graphique ainsi que des grossièretés sans pour autant tolérer les insultes à caractère sexuel.
Nos ados sont devenus grands, nous pouvons trouver dans cette classification de la violence ou un contact sexuel, sans oublier un langage grossier ainsi que l’utilisation de tabac, drogue ou activités criminelles.
Cette rubrique a été créée uniquement pour accentuer la violence et démontrer un certain niveau de violence crue.

Quelles sont les autres indications sur les jeux vidéo ?

Un jeu indiquant cette signalétique contiendra des expressions grossières.
La discrimination est également présente dans les jeux vidéo. Pour lutter contre cela, la réglementation PEGI précise lorsqu’il y en a au sein d’un jeu.
Nous souhaitons tous protéger nos enfants. Sachez que si ce logo apparait sur l’un de ses jeux vidéo, ce dernier pourrait lui faire peur.
Ce fléau qu’est la drogue se trouvera dans ce jeu vidéo. A éviter si vous souhaitez protéger votre enfant de toutes les addictions dangereuses pour la santé.
Les jeux de hasard seront présents dans un jeu comportant cette signalétique. Votre enfant pourrait même y apprendre les règles.
Un jeu vidéo présentant cette signalétique montrera des scènes de nudité ou encore des comportements ou des allusions de nature sexuelle.
La violence, bien qu’expliquée en fonction des âges, sera présente dans ce jeu.
Il sera possible de jouer en ligne à ce jeu, c’est-à-dire à plusieurs afin de s’affronter.

Comme vous le comprenez, le monde du jeu vidéo est ouvert à tous les âges, pour les plus petits dans un but ludique et éducatif alors que pour les plus grands il peut s’agir d’une occupation pour se détendre dans le but de se défouler. La réglementation PEGI proposée par l’Union Européenne vous donnera de bons conseils afin de satisfaire les plus grands et les plus petits. Vous sentez-vous mieux informés à l’heure d’acheter un jeu vidéo pour vos enfants ?

Enfant : quand les nuits virent au cauchemar

enfant - 2houses

La nuit, le corps et la pensée s’expriment à travers le subconscient. Nous revivons les événements de la journée sans barrière. Les enfants aussi s’expriment la nuit de différentes façons.

Le sommeil peut être perturbé quand la journée a été riche en émotions ou que les habitudes ont été bousculées (changement d’écoles, décès, séparation…). Mais dans ce cas, tout rentre bien vite dans l’ordre.
Si la situation perdure, elle et souvent synonyme de mal-être…

Le refus d’aller se coucher pourrait mettre en avant un manque de « présence » des parents. L’enfant veut prolonger le temps qu’il passe avec ses parents en repoussant l’heure du « dodo ».

La peur du noir est une autre forme du trouble du sommeil. Celle-ci se manifeste aux alentours des 2 ans, quand l’enfant découvre que l’on peut ressentir un sentiment positif mais aussi un négatif pour le même individu. Dans le noir, il est seul face à lui-même.

S’il s’agit de cauchemars, rassurez et consolez votre enfant mais ne diminuer surtout pas ce qu’il vient de vivre !
Mais attention, les enfants sont très malins. Le cauchemar est l’excuse idéale pour attirer papa et maman près de soi.

Vient enfin le retour dans le lit de papa et maman. Pourquoi ? C’est un besoin de réconfort, par peur ou c’est un questionnement sur ce que font les parents quand il n’est pas là ? Quelle que soit la raison, ce comportement montre le manque de sécurité.

Vous trouverez plusieurs pistes à explorer dans l’article de psychologies.com

Voici quelques idées  à découvrir sur  le sujet :

  • « Cet enfant qui ne dort pas » aux éditions Albin Michel – voir un aperçu
  • « Peur du noir, monstres et cauchemars, Comment rassurer votre enfant » aux éditions Albin Michel
  • « Chacun dans son lit » aux éditions L’école des loisirs
  • Surmonter la peur grâce aux peluches de Fear hunters

Avez-vous du faire face à ces situations ? Comment les avez-vous gérées ?

Aie, Maman et Papa divorcent… Comment l’annoncer à ses enfants?

parents divorcés - 2houses

Rien ne va plus, Papa et Maman ne s’entendent plus et ne s’aiment plus…et ils ont décidé de se séparer

Comment communiquer sur cette séparation ?

Le divorce est souvent vécu comme un moment bouleversant et pas toujours facile à accepter tant pour les enfants que pour les parents.

Le divorce doit avant tout rester une histoire de couple. Les causes de la séparation ne regardent pas les enfants.
En les mettant d’une certaine manière à distance, vous les protégerez notamment des conflits de loyauté, de culpabilité…
Ce qui compte avant tout, c’est la vie de vos chéris au quotidien, afin de préserver leur équilibre, leur permettant de se construire en tant qu’adultes.

Il n’y a pas vraiment de recette miracle mais le dialogue, la sérénité et du bon sens sont vos principaux atouts pour affronter cette situation.

Que dire à vos enfants ?

Voici quelques conseils pour expliquer la séparation à vos enfants :

  • Rassurez- les en leur montrant l’amour que vous leur portez en tant que parents
  • Ne vous mettez pas de pression excessive et faites preuve de bon sens en tenant compte de la psychologie des vos enfants
  • Concertez vous et préparez ensemble ce que vous allez dire
  • Choisissez le bon moment, pour en parler ensemble, quand les deux parents sont présents, dans le lieu familial
  • Donnez un message simple et compréhensible avec des mots adaptés à l’âge de vos enfants : « Papa et Maman ont décidé de se séparer, cela veut dire qu’ils ne vont plus vivre ensemble »
  • Dites la vérité à vos enfants, ne leur mentez pas, en leur expliquant qu’ils ne sont pas responsables de la séparation
  • Parlez leur avec des mots réconfortants, expliquant ce qu’il adviendra d’eux dans leur quotidien, l’endroit où ils vont vivre

Et vous ?
Comment avez-vous annoncé votre séparation à vos enfants ?

Vous avez envie de témoigner ? Partagez vos commentaires ici

 

5 astuces pour réussir votre soirée d’Halloween

soirée d'halloween - 2houses

Vous avez envie de passer une soirée terrifiante et frissonnante avec vos proches ?

Halloween approche à grand pas ! Le jeudi 31 octobre 2013, ce sera l’occasion de fêter Halloween !

A vos agendas, n’oubliez pas d’enregistrer cette fête dans votre calendrier

Petit rappel sur l’origine d’Halloween

Halloween se fête la nuit du 31 octobre. De tradition celtique, célébrée dans la plupart du monde entier, elle est à l’origine une fête permettant de clore l’année écoulée et de célébrer le passage de la nouvelle année qui commence.

« Halloween » vient de la contraction de « All Hallow Even » qui signifie le soir de tous les saints; ce qui correspond à la veille de la fête chrétienne de la Toussaint.

Cette fête est l’occasion de s’amuser, en jouant à se faire peur, dans la joie et la bonne humeur, mais c’est aussi un moment de partage et de convivialité pour les parents et les enfants, en se déguisant en sorciers, sorcières, fantômes, zombies, vampires ou autres créatures maléfiques…

Autres joies de la fête d’Halloween : décorer sa maison et préparer les célèbres citrouilles d’Halloween, et attention à ne pas oublier de remplir des réserves de bonbons pour les enfants !

Voici en quelques étapes, les clés de réussite pour célébrer cette nuit magique !

  • Organiser une soirée déguisée sous le thème d’Halloween et invitez vos proches et amis, petits et grands
  • Définissez le thème de votre fête ! Cela rendra votre fête unique et vous aidera sur le choix des décors et de la nourriture !
  • Animez votre fête, en organisant le concours du meilleur déguisement Halloween, en procédant à un vote au cours de la soirée !
  • Décorez votre fête et soyez créatif !  avec une ambiance inquiétante et noire, avec des araignées en plastique, des têtes de mort, des toiles d’araignée phosphorescentes, des fioles, des sculptures de citrouille, ou plus féérique avec des guirlandes lumineuses et des citrouilles lanternes que vous aurez creusé avec vos enfants, pour y placer des bougies. Partagez les photos du décor et des déguisements de vos enfants dans votre journal
  • Proposez un menu aux couleurs d’Halloween, avec de délicieux plats et boissons sombres, magiques et terrifiants, de délicieux nectars aux couleurs orange à base de jus de citrouille, potirons et courges ou encore des boissons transparentes et fumantes dans l’ambiance de Frankenstein, des soupes de crapauds aux épinards, des plats rouges et noirs, couverts de sang, des gâteaux en forme de citrouille…

Bienvenue dans la planète des doudous !

doudous - 2houses

Nounours en peluche, poupée, bout de tissu coloré, vieux tee-shirt de maman ou de papa ou encore un drap, une couverture, un seul ou plusieurs doudous, aux odeurs parfois improbables, ou tellement usés car ils ont été manipulés et suçotés, nous voici dans l’univers des doudous de nos enfants!

Véritable compagnon de l’enfant, le doudou est symbolique, rassurant et thérapeutique. Les enfants y sont très attachés et l’emportent partout avec eux : ils le serrent, le câlinent, pendant leurs siestes, leurs tristesses ou leurs états de fatigue…

Le choix du doudou

C’est l’enfant qui choisit son doudou, et il va devenir irremplaçable, car il est fabriqué de souvenirs… l’enfant va également choisir les éléments et caractéristiques de son doudou qui lui permettront de se rassurer : couleurs, textures, formes et odeurs…

Que symbolise le doudou ?

Tout petit, l’enfant a besoin de se sentir en sécurité et va s’attacher à un objet ou un doudou vers 8 mois, âge qui coïncide avec ce que l’on appelle plus communément « l’angoisse du 8ème mois ».

Etape clé dans le développement de l’enfant, celui-ci comprend qu’un objet non vu n’est plus un objet disparu…et accepte que la personne qui l’a quitté, papa ou maman, existe toujours mais n’est plus là…

Naissent alors des moments de crainte et d’angoisse, l’enfant éprouvant le besoin de se réconforter avec un objet qui le rassure, le sécurise, et qui l’aide à faire la transition entre la présence de ses « parents présents » et « parents absents » : maman, papa, ou toutes les personnes présentes dans l’environnement proche de l’enfant de façon quotidienne.

Le doudou sert également à aider l’enfant à faire face à des situations telles que l’arrivée à la crèche, à l’école, le départ en vacances, une journée ou un weekend chez les grands parents…

Quand l’enfant se sépare-t-il de son doudou ?

Le plus souvent, c’est l’enfant lui-même qui décidera comme un grand, de se séparer de son doudou. Donc pas d’âge pré requis ! Une fois que le doudou n’est plus indispensable, il devient alors un trophée, posé dans la chambre mais il gardera toujours une place de choix dans leurs cœurs.

Et vous ? Quel est le doudou de votre enfant ? A quoi ressemble-t-il ?

Quand votre enfant a t-il décidé de se séparer de son doudou ?

Racontez-nous ou laissez nous vos commentaires ici.

Le rôle des grands-parents quand les parents divorcent

rôle des grands-parents dans un divorce - 2houses

Comment réagir face à la douleur de l’enfant ? Comment maintenir le dialogue avec ses enfants et ses petits-enfants ?

Un divorce provoque souvent des tensions familiales difficiles à vivre…tant pour le couple qui se sépare que pour les enfants.

Dépassant la sphère conjugale, la séparation des parents interpelle également les grands-parents.

Les rôles familiaux sont bouleversés, et sous le coup de l’émotion, le dialogue devient parfois impossible.

Tout change et pourtant il faut maintenir le contact avec ses enfants et petits-enfants.
Dans la tempête, les grands-parents sont, soit tiraillés entre les rôles de témoins distants et d’acteurs impliqués, soit exclus malgré eux.
Une position délicate, où il est important de ne pas prendre position, ne pas juger.

Le rôle des grands-parents ne doit pas être négligé car ils deviennent un refuge, un vrai rempart affectif et constituent un élément de stabilité pour les petits-enfants et parfois même, des substituts éducatifs.

Ils sont une aide familiale précieuse, et pourtant, dans certains cas, les grands-parents se voient privés de leurs petits enfants, car soit ces derniers ne veulent plus les voir, soit ils sont en mauvais terme avec leurs propres enfants.

Les contacts et liens familiaux avec les grands- parents sont alors rompus, et ces derniers n’ont pas d’autre choix que d’intenter une action en justice, afin de revendiquer un droit de visite…

Lire la suite – article publié par plusmagazine.levif.be

Expliquer la séparation au travers de livres, pour petits et grands

la séparation par des livres - 2houses

Parler du divorce à nos enfants n’est pas toujours simple … et pourtant c’est indispensable, et ce dès le plus jeune âge de l’enfant.

Faire comprendre à l’enfant les raisons de la séparation des parents, trouver les mots justes pour le consoler, lui expliquer les modalités de la nouvelle vie qui les attend … tnombreuses sont les interrogations auxquelles les parents doivent répondre.

Face à ce grand bouleversement dans la vie des enfants, la littérature jeunesse peut être d’une aide précieuse. La lecture peut donner un coup de main aux parents et aux enfants, avec des paroles rassurantes et des mots bien choisis, qui poussent au questionnement, à l’échange et la discussion.

Certes, lire ne rend pas forcément un divorce plus facile à vivre pour les enfants mais certains livres peuvent les aider à se sentir moins seuls et à accompagner leurs paroles, par des explications simples et en phase avec ce que l’enfant ressent lors de la séparation de ses parents.

Ces livres donnent également l’occasion d’aborder les interrogations fréquentes des enfants :

Que faire quand les parents ne s’aiment plus ? Pourquoi mes parents divorcent ?

Pourquoi mes parents se font la guerre ?

Où vais je vivre quand papa et maman seront séparés ? Pourquoi j’aurai deux familles ? Comment vivre dans une famille recomposée ?

Comment vais je trouver ma place dans une famille recomposée ?

Où va vivre mon animal de compagnie ?

Qu’est ce que c’est la garde alternée ?   

Lire la suite – sur Femmes Débordées

La timidité, malédiction ou merveilleux talent ?

la timidité et ses remèdes - 2houses

La timidité n’est pas une définition mais plutôt une description, derrière laquelle se cache autant d’histoires… La timidité est une croyance qui se nourrit d’elle-même à  la manière du serpent qui se mange la queue.

Quand on n’y croit plus, elle finit par disparaître.

Ce n’est ni un trait de caractère, ni un signe de personnalité et encore moins une fatalité.

Entre stress stimulant et angoisse paralysante, la palette de la timidité est très variée.

Dans certains cas, elle peut devenir un vrai handicap social, un frein à la vie, car le timide n’a ni droit de parole ni droit de regard.

La timidité peut être une timidité sociale et concerne alors la timidité dans les interactions sociales affectant l’instinct social,  mais elle peut être d’origine amoureuse, et se rapporte spécifiquement aux difficultés rencontrées avec le sexe opposé dans les rapports de séduction.

En cas d’événement tragique, comme la perte d’un emploi, la perte d’un être cher, une séparation ou un divorce, nous perdons tous une partie de nous-même, avec le sentiment de perte de confiance en soi, de repli sur soi, d’angoisse et de timidité.

Le timide organise sa vie afin d’éviter les représailles, parfois destructrices : restaurants, cafés, magasins lui sont interdits, plus aucun espace public ne lui est autorisé et la timidité a raison de lui.

Toutes ses bonnes intentions mille fois reformulées n’ont rien pu y faire et le timide se sent comme marqué au fer rouge.

Mille trucs et astuces peuvent être mises en œuvre pour mettre à plat les barreaux de cette prison invisible…

  • N’ayez pas honte de votre timidité. Assumez- la. Moins vous y pensez, plus vous avez des chances de la faire disparaître.
  • N’ayez pas peur du jugement des autres. Apprenez à accepter les critiques pour progresser.
  • Parlez-en à vos proches, en leur expliquant ce que vous ressentez. Cela vous permettra de vous sentir moins seul.
  • Pratiquez une activité sportive, inscrivez-vous à une activité culturelle ou autre. Cela vous permettra de vous aider à vaincre votre timidité en vous intégrant dans un groupe.
  • Suivez des cours de théâtre, de prises de parole en public
  • Affirmez-vous en osant dire non et créez le contact si possible
  • Soyez positif. Rassurez-vous et dites-vous que vous ne valez pas moins que les autres, que vous êtes tout à fait capable d’y arriver
  • N’hésitez pas à contacter un thérapeute qui pourra vous amener à une compréhension et vous outiller pour vous permettre de vous émanciper
  • Participez à des ateliers ou groupes de parole consacrés à la thématique de la timidité

http://centremergences.be