5 destinations de rêve dans le monde pour partir en vacances seul avec ses enfants

vacances avec enfants - 2houses

Les grandes vacances peuvent être une période difficile à passer quand on vient de se séparer. Vos enfants pourraient ne pas avoir envie de partir loin, surtout si l’autre parent habite à quelques pas et que vous ne pouvez pas vous permettre de maintenir le même niveau de vacances que lorsque vous formiez une famille. Si vous choisissez des destinations dédiées spécifiquement aux parents séparés, vous pourrez passer du bon temps avec vos enfants et vous sortir les récents changements familiaux de la tête.

Avant de partir

Avant de choisir votre destination, vous aurez sans doute besoin de faire un certain nombre de choses de façon à vivre une chouette expérience en toute sécurité et sans stress.

  • Avertissez le coparent que vous voyagez. Précisez les dates et la destination pour éviter toute confusion et frustration inutiles.
  • Procurez-vous une autorisation écrite de votre coparent si vous voyagez à l’étranger.
  • Scannez vos documents et stockez les en ligne.

Choisissez les forfaits touristiques dédiés au parent voyageant seul avec enfants

Le pouvoir d’achat d’un parent séparé n’est évidemment plus le même qu’auparavant. Cependant, les opérateurs et agences de voyages se rendent compte que le nombre de parents séparés qui voyagent avec leurs enfants est en croissance et offrent de plus en plus de forfaits adaptés. Ceux-ci proposent généralement des prix plus attractifs, des activités pour les enfants et des services appropriés.

Quelle destination ?

Il y a énormément d’endroits intéressants tant pour les parents que pour les enfants. En voici une petite sélection :

Randonnée à dos d’âne dans  le Massif Central – Découvrez la nature et la plus grande chaîne de volcans d’Europe: celle des Puys. Traversez forêts, lacs et villages à dos d’âne pour profiter pleinement de la nature. Ces randonnées sont déjà accessibles dès l’âge de 4 ans !

 

Randonnées aquatiques en Sierra de Guara – Des activités ludiques pour tous et adaptées au niveau des enfants dans les plus beaux canyons d’Europe. Plongez dans les magnifiques piscines naturelles du rio Barazil et dégustez de succulentes grillades et paëlla le soir venu.

 

Snorkeling aux Seychelles – Découvrez l’archipel et ses paysages de rêve… Nagez en compagnie de poissons plus beaux les uns que les autres, brillants de mille couleurs, vous avez juste besoin d’un masque et d’un tuba ! Promenez-vous le long des plages, et tremper vos pieds dans cette eau chaude et tranparente.

 

A la découverte des lagunes de Venise – Canaux, gondoles, carnaval… Mais n’oublions pas la lagune ! Ici, vous avez le choix: vélo, canot, raft, bateau pour découvrir Trévise, le Parc Naturel de la rivière Sile ou encore la cité des Doges. Laissez-vous emporter par la magie de Venise…

 

L’île de Korcula en Croatie:  Des vacances dynamiques et variées pour occuper et défouler vos bambins. Profitez d’une journée en kayak, et découvrez l’île de Hvar, Dubrovnik et ses remparts. Détendez-vous le soir dans un agréable jardin alors que les enfants jouent dans la piscine…

 

N’oubliez pas de plannifier vos vacances dans votre calendrier 2houses et découvrez d’autres conseils pour parents séparés sur notre blog.

Comment réconcilier vie professionnelle et vie privée après une séparation ?

vie privée et professionnelle - 2houses

Après un divorce, votre vie change inévitablement et vous devez vous adapter pour reprendre une vie normale. Vous devez réapprendre à combiner vie professionnelle et vie privée. Malgré toutes les difficultés que vous traversez, vous ne pouvez pas laisser votre travail et votre famille en pâtir. En particulier, vous devez vous assurer que vos enfants gardent une vie aussi stable que possible. Cela peut sembler dur à accomplir mais, avec quelques conseils et des bons outils, vous pouvez réconcilier votre vie professionnelle et votre vie personnelle et ce, même si vous êtes séparés.

Vie privée

Votre vie privée correspond à tout ce qui à un attrait avec votre famille comme l’éducation de vos enfants, la relation avec votre ex-partenaire ou vos amis, la gestion de votre foyer, etc … Lors d’une séparation, vous mettez, inconsciemment, votre vie personnelle entre parenthèses. Pour éviter cela, prévoyez du temps pour voir vos amis. Une soirée entre “mecs” ou entre “filles” pourrait être ce dont vous avez justement besoin pour vous changer les idées.. En plus, c’est une excellente façon de garder votre esprit occupé et de ne pas penser à la séparation. Essayez d’appeler vos amis de manière régulière afin de ne pas perdre contact lors de l’organisation de votre nouvelle vie. N’oubliez pas non plus votre famille. Ils peuvent faciliter votre transition vers cette nouvelle vie. Trouvez des activités familiales à faire avec vos enfants, cela stimulera votre cohésion. De plus, vos enfants apprécieront le temps supplémentaire que vous leur accordez.

Vie professionnelle

Votre vie professionnelle concerne tous les aspects de votre travail, que ce soit votre job actuel ou même les lunchs au bureau. Une séparation peut vous mener à ne plus réaliser votre travail aussi efficacement qu’avant la rupture. Souvent, vous ne ressentez pas le besoin de sortir avec vos collègues ou de participer à des évènements organisés par la société. Pourtant, la meilleure chose à faire est d’y participer et de s’y impliquer. Gardez l’esprit actif et concentrez vous sur des choses positives.  Si vous vous sentez mal pendant vos heures de travail et que votre divorce envahit vos pensées, n’hésitez pas à faire de courtes pauses pour évacuer et respirer. Par exemple, essayez de consacrer quelques minutes par jour à l’écriture d’un journal personnel ou alors, profitez de vos pauses pour vous divertir avec vos collègues. Essayez de trouver vos propres astuces pour contrôler vos émotions. Grâce à cela, vous évitez de mélanger vie professionnelle et vie privée. Utilisez le temps de trajet jusqu’à votre travail pour faire le point sur votre vie privée. Vous éviterez donc d’amener votre vie personnelle sur votre lieu de travail. Faites vous la promesse de laisser vos émotions sur le pas de la porte. Dès que vous entrez dans votre bureau, vos pensées doivent être focalisées sur votre business.

Savoir trouver l’équilibre entre vos enfants et le reste de votre vie

Pendant la période de séparation, vous devez apprendre à revenir à une vie stable tout en conjuguant vie professionnelle et vie personnelle avec vos enfants. Durant ces moments difficiles, ceux-ci ont plus que jamais besoin de votre présence et de votre attention. Tout d’abord, programmez une heure à laquelle vous dînez tous les soirs en famille. Cela vous permettra de discuter mais surtout d’être à l’écoute de vos proches. Vous vous sentirez mieux, et donc, vos enfants aussi. Ensuite, vous devez garder à l’esprit que vous avez plus de responsabilités maintenant que vous avez vos enfants quelques jours par semaine.

Heureusement, il existe des outils online tel que 2houses qui offre un calendrier adapté pour suivre la vie de vos enfants même s’ils ne sont pas avec vous. De cette manière, vous pouvez organisr votre vie professionnelle ainsi que votre vie privée ensemble. 2houses dispose également d’une banque de données qui vous permet, à vous et à votre ex, de créer un répertoire d’adresses utiles pour l’enfant ainsi qu’une liste d’informations médicales à retenir. Toutes ces informations sont disponibles sur Internet pour chaque parent. Vous pouvez donc les lire et les éditer comme bon vous semble, vous rendant la vie plus facile et vous aidant à jongler entre votre vie professionnelle et vie personnelle. De plus, 2houses vous permet de partager de nombreux documents.

Avec tant de choses, vous pourriez vous sentir un peu débordé. Ne vous inquiétez pas, tout reviendra dans l’ordre en temps voulu. Le plus important est de prendre du temps pour vous et d’utiliser les outils disponibles pour vous aider à trouver un équilibre dans votre vie. Pour cela, n’hésitez pas à essayer gratuitement les différents outils 2houses.

Un Noël heureux chez les parents séparés

Noël heureux - 2houses

Noël est un moment spécial pour les enfants et par conséquent pour leurs parents. Cette fête incarne traditionnellement l’unité familiale, ce que les parents séparés peuvent vivre difficilement, surtout lorsque leurs enfants ne sont pas à leurs côtés pour Noël. Nous avons compilé les questions que se posent souvent les coparents à l’approche du 24 décembre et les solutions de certains d’entre eux pour faire revivre la magie de Noël à leur façon !

Qui aura la garde des enfants cette année ?

Les parents divorcés sont souvent très regardants quant au respect de la garde des enfants durant les fêtes de fin d’année. Pour éviter une crise familiale qui viendrait troubler les enfants, mieux vaut actualiser votre calendrier de garde plusieurs mois à l’avance. Sandrine explique : « Mes enfants passent le réveillon et le jour de Noël avec moi et ma famille cette année.  Avec mon ex-mari, on alterne tous les ans et je pense que ça convient très bien à tout le monde car personne ne se sent floué ». Dans tous les cas, ne demandez pas aux enfants de choisir avec lequel de leurs parents ils veulent passer Noël : cela mettrait à mal leur sentiment de loyauté vis-à-vis du parent exclu.

Quel cadeau vais-je offrir à ma fille ou à mon fils ?

Après une séparation, on peut se sentir coupable vis-à-vis de ses enfants, ou jaloux vis-à-vis de l’ex. On assiste ainsi, dans certaines familles, à une course au cadeau de Noël le plus cher. La relation avec le coparent n’est pas une compétition et l’enfant peut très vite comprendre le mécanisme et profiter de cette fragilité pour obtenir ce qu’il ou elle veut. David explique : « Mon ex-compagne n’a pas les mêmes moyens financiers que moi, ce qui crée certaines tensions à l’approche de Noël ou des anniversaires. Après quelques épisodes malheureux, on a fait l’effort de se concerter avant les fêtes pour éviter que notre fille soit témoin de nos différents. Parfois, on offre un plus gros cadeau en commun ».

Dois-je inviter mon ex à la fête pour le bien-être de mes enfants ?

Pourquoi pas, si vous partagez encore une certaine complicité. Encore faut-il ne pas leur donner de faux espoirs ! Un enfant peut voir ses repères bousculés lorsque ses parents séparés se réunissent à nouveau et donnent l’impression d’une unité familiale retrouvée. Attention aussi au cauchemar organisationnel dans les familles recomposées : quid des nouveaux conjoints et de leurs enfants ?

Je passe mon premier Noël de divorcé(e) avec mes enfants

Inconsciemment ou pas, de nombreux parents séparés insufflent de la nouveauté pour chasser la nostalgie qui peut les envahir à Noël. Jean-François a pris l’habitude d’inviter ses deux ados au restaurant avec sa nouvelle compagne : « Je me suis retrouvé seul, voulant à tout prix organiser un réveillon parfait. Ca a vite tourné au fiasco culinaire ! Depuis, je réserve un bon resto et on passe le réveillon de Noël à l’extérieur ». Martine a fait table rase de ses anciens réveillons : « Ça me rappelait trop de vieux souvenirs. J’ai décidé de changer tout : la vaisselle, la déco de table et surtout le menu. Fini le gibier, la bûche et les guirlandes clignotantes ! ».  Une séparation, ça change les gens. Il est normal que les traditions familiales évoluent pour mieux correspondre à la nouvelle vie de chacun. Et si l’on se sent mieux ainsi, c’est tout bénéfice pour les enfants !

Je passe mon premier Noël de divorcé(e) sans mes enfants

Les parents séparés s’accordent pour dire que ce moment est difficile à passer. « Après quelques années, on est rôdé », explique Sandra, qui a trouvé des stratagèmes pour ne pas passer Noël toute seule. « Je me suis fait de nouveaux amis qui sont pour la plupart dans mon cas. On en profite pour se réunir au réveillon et on passe un bon moment sans déprime. Je sais que mes enfants sont bien chez leur père donc je ne me fais pas de souci pour eux ». Il faut se rassurer : il y aura d’autres Noëls avec les enfants et on a toute l’année pour profiter d’eux. C’est le moment de prendre soin de vous !

Et vous ? Cette période vous touche-t-elle particulièrement après votre séparation ? Quelles sont vos expériences, vos nouvelles traditions de Noël ? Partagez vos expériences ici !

Aie, Maman et Papa divorcent… Comment l’annoncer à ses enfants?

parents divorcés - 2houses

Rien ne va plus, Papa et Maman ne s’entendent plus et ne s’aiment plus…et ils ont décidé de se séparer

Comment communiquer sur cette séparation ?

Le divorce est souvent vécu comme un moment bouleversant et pas toujours facile à accepter tant pour les enfants que pour les parents.

Le divorce doit avant tout rester une histoire de couple. Les causes de la séparation ne regardent pas les enfants.
En les mettant d’une certaine manière à distance, vous les protégerez notamment des conflits de loyauté, de culpabilité…
Ce qui compte avant tout, c’est la vie de vos chéris au quotidien, afin de préserver leur équilibre, leur permettant de se construire en tant qu’adultes.

Il n’y a pas vraiment de recette miracle mais le dialogue, la sérénité et du bon sens sont vos principaux atouts pour affronter cette situation.

Que dire à vos enfants ?

Voici quelques conseils pour expliquer la séparation à vos enfants :

  • Rassurez- les en leur montrant l’amour que vous leur portez en tant que parents
  • Ne vous mettez pas de pression excessive et faites preuve de bon sens en tenant compte de la psychologie des vos enfants
  • Concertez vous et préparez ensemble ce que vous allez dire
  • Choisissez le bon moment, pour en parler ensemble, quand les deux parents sont présents, dans le lieu familial
  • Donnez un message simple et compréhensible avec des mots adaptés à l’âge de vos enfants : « Papa et Maman ont décidé de se séparer, cela veut dire qu’ils ne vont plus vivre ensemble »
  • Dites la vérité à vos enfants, ne leur mentez pas, en leur expliquant qu’ils ne sont pas responsables de la séparation
  • Parlez leur avec des mots réconfortants, expliquant ce qu’il adviendra d’eux dans leur quotidien, l’endroit où ils vont vivre

Et vous ?
Comment avez-vous annoncé votre séparation à vos enfants ?

Vous avez envie de témoigner ? Partagez vos commentaires ici

 

Le rôle des grands-parents quand les parents divorcent

rôle des grands-parents dans un divorce - 2houses

Comment réagir face à la douleur de l’enfant ? Comment maintenir le dialogue avec ses enfants et ses petits-enfants ?

Un divorce provoque souvent des tensions familiales difficiles à vivre…tant pour le couple qui se sépare que pour les enfants.

Dépassant la sphère conjugale, la séparation des parents interpelle également les grands-parents.

Les rôles familiaux sont bouleversés, et sous le coup de l’émotion, le dialogue devient parfois impossible.

Tout change et pourtant il faut maintenir le contact avec ses enfants et petits-enfants.
Dans la tempête, les grands-parents sont, soit tiraillés entre les rôles de témoins distants et d’acteurs impliqués, soit exclus malgré eux.
Une position délicate, où il est important de ne pas prendre position, ne pas juger.

Le rôle des grands-parents ne doit pas être négligé car ils deviennent un refuge, un vrai rempart affectif et constituent un élément de stabilité pour les petits-enfants et parfois même, des substituts éducatifs.

Ils sont une aide familiale précieuse, et pourtant, dans certains cas, les grands-parents se voient privés de leurs petits enfants, car soit ces derniers ne veulent plus les voir, soit ils sont en mauvais terme avec leurs propres enfants.

Les contacts et liens familiaux avec les grands- parents sont alors rompus, et ces derniers n’ont pas d’autre choix que d’intenter une action en justice, afin de revendiquer un droit de visite…

Lire la suite – article publié par plusmagazine.levif.be

Expliquer la séparation au travers de livres, pour petits et grands

la séparation par des livres - 2houses

Parler du divorce à nos enfants n’est pas toujours simple … et pourtant c’est indispensable, et ce dès le plus jeune âge de l’enfant.

Faire comprendre à l’enfant les raisons de la séparation des parents, trouver les mots justes pour le consoler, lui expliquer les modalités de la nouvelle vie qui les attend … tnombreuses sont les interrogations auxquelles les parents doivent répondre.

Face à ce grand bouleversement dans la vie des enfants, la littérature jeunesse peut être d’une aide précieuse. La lecture peut donner un coup de main aux parents et aux enfants, avec des paroles rassurantes et des mots bien choisis, qui poussent au questionnement, à l’échange et la discussion.

Certes, lire ne rend pas forcément un divorce plus facile à vivre pour les enfants mais certains livres peuvent les aider à se sentir moins seuls et à accompagner leurs paroles, par des explications simples et en phase avec ce que l’enfant ressent lors de la séparation de ses parents.

Ces livres donnent également l’occasion d’aborder les interrogations fréquentes des enfants :

Que faire quand les parents ne s’aiment plus ? Pourquoi mes parents divorcent ?

Pourquoi mes parents se font la guerre ?

Où vais je vivre quand papa et maman seront séparés ? Pourquoi j’aurai deux familles ? Comment vivre dans une famille recomposée ?

Comment vais je trouver ma place dans une famille recomposée ?

Où va vivre mon animal de compagnie ?

Qu’est ce que c’est la garde alternée ?   

Lire la suite – sur Femmes Débordées

Quand les enfants sont inclus dans la crise de leurs parents

les enfants - 2houses

Comment communiquer d’une seule voix et rester cohérent face aux enfants lorsqu’on divorce?

Divorcer, ne plus vivre en couple et rester des parents devient parfois un parcours du combattant… On essaye de bien faire, mais on fait tous des erreurs et celles-ci peuvent parfois avoir un impact négatif dans le développement de l’éducation des enfants.

Mariés, papa et maman étaient d’accord sur tout, mais une fois divorcés, tout est devenu conflictuel… Personne n’est plus d’accord et chaque parent a son mot à dire.

Naît alors un conflit d’exercice d’autorité entre enfants et ex-parents, un rapport de force s’établit car chacun des parents craint que l’un des deux prennent le dessus sur l’enfant.
Dans la vie quotidienne, de telles réactions engendrent chez l’enfant, le refus d’obéir, les crises de colère et de rage, les décrochages scolaires et parfois des situations plus graves où l’enfant finit par rejeter l’autorité du parent.

Qu’ils soient petits ou grands, les enfants sont complètement perdus dans ces conflits, d’autant plus qu’ils sont mis en demeure de choisir un camp…

Comment s’y retrouver?

Pour un enfant, l’insécurité affective trouve son origine dans l’altération du lien primordial de l’enfant à ses parents mais aussi des deux partenaires conjugaux entre eux, qui peuvent douter de la confiance à accorder à l’autre et de sa loyauté.

On comprend mieux que la fidélité est une représentation en hausse dans les sondages même si dans la pratique amoureuse elle n’a jamais été autant sous-estimée. Cette fidélité est nécessaire pour que les adultes et les enfants puissent s’étayer et développer une parole donnée à partir de laquelle ils se construisent.

Or les enfants vivent les crises et les ruptures parentales comme des menaces risquant de miner leur personnalité ou de favoriser leur effondrement même si parfois ils se sentent soulagés de ne plus être soumis aux conflits conjugaux grâce à la séparation de leurs parents.

L’enfant a besoin de se sentir en sécurité, auprès de ses parents, car il est hanté par la peur de ne plus être aimé et quand il est avec sa mère, c’est elle qui a raison, quand il est avec son père, c’est lui qui a raison…

Lire la suite – Article publié par Psychologies.com

Livre : La cuisine du divorcé

la cuisine du divorcé - 2houses

La cuisine du divorcé : Egalement recommandé aux hommes mariés qui veulent le rester

Présentation du livre

Vous trouverez dans ce livre tout ce qu’un homme séparé et nul en cuisine doit savoir pour redémarrer du bon pied. Les bases : le matériel nécessaire mais suffisant (et à quoi il sert !).

Ce qu’il faut avoir en permanence dans son placard et son frigo. Apprendre à s’organiser !

Des recettes pour toutes les situations. Survivre seul : les alternatives simples et saines aux pizzas surgelées… Nourrir ses enfants : des recettes rapides, – équilibrées et qui leur font plaisir. Inviter des amis : des recettes inratables, qui font de l’effet et permettent de rester à table avec eux. Dîner en tête à tête : des recettes raffinées, assez diététiques et, pourquoi pas, sournoisement aphrodisiaques…

La méthode est également fortement recommandée aux hommes mariés invisibles en cuisine, mais qui, taraudés par la mauvaise conscience, souhaiteraient s’amender. Car comme le précisent en préambule les auteurs :  » un divorce réussi, ça se prépare, et parfois même ça s’évite !  »

Les auteurs

Antoine Isambert est éditeur, divorcé, père de 3 enfants. Lorsqu’il s’est retrouvé seul, incapable de se faire cuire un oeuf, de faire à manger à ses enfants, de recevoir des amis, il aurait rêvé d’avoir ce livre… Fort de sa propre expérience et épaulé par une vraie professionnelle, Emmanuelle Redaud, il comble aujourd’hui ce vide.

Emmanuelle Redaud, après 12 ans dans une grande entreprise, a passé un CAP de cuisine et de pâtisserie, pour vivre sa passion. Ses années d’expérience dans des restaurants gastronomiques et dans son propre restaurant à Paris, associée à sa fonction de mère de famille, lui ont permis d’acquérir toutes les compétences en cuisine ; elle est aujourd’hui styliste et auteur culinaire.

Thomas Dhellemmes est spécialisé dans la photographie culinaire. Il assure l’intégralité de la réalisation photographique du magazine culinaire « Cuisine by Cyril Lignac ». Il a reçu de nombreux prix dont le « Gourmand Cookbook Awards » pour son livre « Les sept péchés du Chocolat ».

Informations

Broché : 160 pages Editeur : Les Editions Eugen Ulmer (5 novembre 2009) Langue : Français ISBN-10: 2841384314 ISBN-13: 978-2841384310 Note Amazon.fr : 4,5/5 (4 votes)

Sources: Amazon.fr

Reconstruire un foyer quand on est déjà parent

famille recomposée - 2houses

Vous avez des enfants, mais vous êtes séparés de leur mère ou de leur père. Vous avez une relation affective et sexuelle avec quelqu’un avec qui vous envisagez de cohabiter. Et vous vous demandez comment cela va se passer entre vos enfants et votre nouveau compagnon ou votre nouvelle compagne.

Voici quelques informations sur ce que la sociologie, ( à la suite d’enquêtes comme celle que j’ai menée auprès de jeunes résidant en foyer recomposé) peut vous apprendre à propos des familles recomposées puis quelques conseils donnés par des psychologues.

1) Quelques chiffres

Les démographes repèrent environ un million de foyers recomposés, c’est-à-dire de foyers ou un ou des enfants vivent avec un parent et le conjoint ou le concubin de ce parent.

En 1994, 8,2% des jeunes de 13 à 18 ans résident dans un foyer recomposé.

Mais pour compter, on se heurte à une difficulté. Lors des recensements, on ne compte que les enfants dont la résidence principale est fixée à ce foyer. Mais si votre enfant a sa résidence prinicipale chez sa mère et que vous le recevez une ou deux fois par semaine chez vous, son père et sa belle-mère, vous n’êtes pas compté comme famille recomposée. Or, votre mode de vie est très marqué par la présence intermittente de votre enfant.

Il faut donc parler de réseau familial recomposé, d’autant plus qu’il arrive très fréquemment qu’un arrangement de garde soit modifié quand l’enfant grandit, et des parents de plus en plus nombreux pratiquent la résidence alternée.

2) Quelques définitions

A quel moment devient-on beau-père ou belle-mère d’enfants ?

Difficile à évaluer, car on ne se remarie pas toujours, loin de là, et la remise en couple aujourd’hui est progressive. On passe des vacances ensemble, puis on cohabite, et enfin, éventuellement on repasse devant le maire. On reste longtemps « le copain de maman, la copine de papa » et le passage au statut de parent n’est pas évident. L’arrivée d’un demi-frère ou demi-soeur, si elle chagrine au début car c’est le signe que la rupture entre les parents est irrémédiable, est finalement presque toujours une étape positive. Le demi-frère est en fait un frère à part entière, même si le grand frère ou soeur le voit seulement par intermittence et ne réside pas avec lui.

3) Et si votre compagne ou compagnon a elle-même des enfants ?

On les appelle alors des quasi-frères ou soeurs : ils n’ont aucun lien de sang, mais ils auront des souvenirs d’enfance en commun. Entre eux, le lien ne sera familial que s’ils ont été élevés ensemble très jeunes. Or, ils résident rarement ensemble (ce n’est le cas de 4,4 % des enfants de foyers recomposés) puisqu’ils résident rarement avec leur père (13 % des enfants de foyers recomposés). Ils ne s’entendent pas toujours si bien que ça, surtout s’ils se sont rencontrés à l’adolescence. Cela dépend vraiment de leurs personnalités. Ils peuvent être ressentis comme des intrus, mal élevés, « pas gênés ». Parfois, au contraire, ils sortent ensemble, ce qui signifie bien qu’ils ne se considèrent pas comme frères et soeurs, l’interdit de l’inceste ne joue pas : ils ne se sentent pas de la même famille.

Une foyer à quasi-frère ou soeur est en général plus fragile qu’une foyer à demi-frère (47 % des enfants en foyer recomposé vivent avec un demi-frère).

Contrairement à ce qu’on pourrait croire en regardant les familles recomposées au cinéma ou à la télé, elles comportent rarement des enfants de trois filiations. Quand on a déjà déjà des enfants tous les deux de son côté, on est en général moins jeune que si un seul en a, et on en refait rarement ensemble.

Lire la suite sur divorceoumonop.com

A propos de l’auteur

Le texte suivant est l’oeuvre de Sylvie Cadolle. Enseignante à l’IUFM de Créteil, Sylvie a réalisé sa thèse de doctorat en sociologie sur la recomposition de la famille. Elle a publié « Être parent, Être beau-parent » aux Éditions Odile Jacob en juin 2000.

Coparentalité – mode d’emploi

mode d'emploi pour une bonne coparentalité - 2houses

Etre « parent » se pratique régulièrement et normalement dans tout couple parental.

Mais être un couple parental n’est pas forcément un gage de bonne conduite. Lorsque les parents forment un couple, l’exercice de la parentalité peut aussi être déficient ou mal opérant.  Etre ensemble n’est pas la seule condition de la pertinence des qualités de parent.

Parents séparés, parents quand même

Le métier de parents est difficile mais lorsque le couple est formé, les valeurs particulières, les méthodes éducatives s’imbriquent plus ou moins.

Lorsque le couple se sépare, chacun a tendance à reprendre ses propres valeurs éducatives, ses propres valeurs personnelles et familiales. Cela ne va pas toujours sans mal et parfois, ce que d’aucun qualifierait de broutilles prend toute son importance (exemple des parents fastfood et bio).

Etre parents séparés est un modèle qui va seulement commencer à se construire à la désunion. Pourquoi commencer ? Parce que l’être humain n’a aucune raison d’acquérir des compétences dont il n’a pas besoin. C’est donc à l’heure de la séparation que la compétence « parent séparé » va être sollicitée.

Comme un enfant qui apprend une nouvelle compétence, les parents vont fonctionner par essais et erreurs, ils vont trébucher, se relever.

Parfois, cependant, la motivation fait défaut. Comment, en effet, se relever de la fin d’une vie de couple souvent vécue dans la souffrance et la colère, la déception et la tristesse. Comment cette femme et cet homme blessés vont-ils parvenir à mettre de côté la facette « amoureuse » de leur relation pour ne continuer à voir l’autre que comme un parent ? Comment vont-ils mettre de côté tous les sentiments négatifs cités précédemment ? L’affaire n’est pas simple.

De plus et paradoxalement, c’est après la séparation que les parents vont devoir le plus communiquer et cela même si du temps du couple, cette communication n’était pas l’élément principal de la vie à deux.

Dans certains couples, c’est toujours un des partenaires qui occupe la même fonction. Prendre les décisions au sujet des enfants, les stages scolaires, le repas de midi, la nouvelle mallette….

Ces sujets anodins seront parfois de vrais sujets de discorde après la séparation.

Et pourtant, les enfants issus du couple ne comptent que sur cette communication.

Déstructurés qu’ils sont par les changements inévitables qui suivent la rupture, ils n’ont pas besoin qu’on leur rappelle en permanence à quel point « Luc » déteste « Sandrine » et inversement.

Eux, ils voient papa et maman et espèrent que l’amour de leurs parents pour eux ne disparaîtra pas à la vitesse où l’amour de Luc pour Sandrine a disparu et… inversement.

Les enfants ont besoin d’une équipe parentale forte et soudée, d’une équipe parentale qui fonctionne plus ou moins dans le même registre, d’une équipe qui leur fourni un « toit » sécurisant.

Comment donc définir ce terme de coparentalité ?

Initialement elle désigne le partage des droits de parents désunis vis-à-vis de leurs enfants. Remarquez que l’on parle des droits et non pas  des devoirs. Inutile dès lors de se référer à cette coparentalité du point de vue juridique lorsque les parents ne s’entendent pas. Ce concept est à ne pas confondre avec celui de l’autorité parentale conjointe.

Ils ne forment plus un couple affectif mais restent parents tous les deux. Je parlerais donc plutôt d’EQUIPE PARENTALE.

En effet, cette notion d’équipe développe une idée de coopération efficace vers un but commun.

Les parents désunis apprécient rarement d’être encore nommés « couple » même dans la parentalité. Par contre la notion d’équipe passe assez bien et revêt des représentations plus positives.

Quelle serait la recette d’une bonne équipe parentale ?

Les ingrédients peuvent être plus ou moins présents, plus ou moins obligatoires selon les équipes parentales mais en voici quelques-uns qui me semblent indispensables

–       Respect mutuel, respect de l’autre et de ses valeurs, respect des envies, sentiments, des temps, des accords…

–       Confiance en l’autre et en ses bonnes intentions probables

–       Communication claire, libre, efficace voire règlementée d’un commun accord

–       Bienveillance

–       Ecoute des besoins de chacun : il, elle, l’enfant

–       Calibrage des demandes

–       Notion de « possible »

–       Humour, recul

–       …..

Ce dont les parents ont besoin dans la relation interpersonnelle

–       Sentiment de sécurité, assurance de ne pas être sans cesse agressé par l’autre. Cette assurance peut être mise à mal par l’extérieur mais aussi par soi-même.

–       Savoir écouter sans spéculer sur les intentions de l’autre ou se faire du cinéma intérieur, éviter les projections.

–       Avoir une bonne conscience de ses limites, de celles de l’autre et de celles de la situation.

Ce dont le parent a besoin dans la relation à soi

– Sécurité :

Chaque parent doit avoir développé l’assurance qu’il est en sécurité avec lui-même, qu’il est en sécurité dans son rôle de parent. Il SAIT (avec plus ou moins de certitude) que ses choix sont les bons, qu’il agit en bon parent. Il ne ressent pas systématiquement les agissements de l’autre comme des attaques ou un déni de lui, de ses opinions, de ses valeurs, de

– Estime de soi :

Michelle Larivey, dans son article « l’estime de soi », la présente comme étant le résultat d’une auto-évaluation […], d’un baromètre révélant dans quelle mesure nous vivons en concordance avec nos valeurs.

L’estime de soi représente donc combien je me considère VALABLE.

Lorsque l’estime de soi est suffisamment présente, on prend comme un fait acquis qu’on a développé les compétences minimales pour être un bon parent. On est valable en tant que parent. On n’est pas déstructuré par des dénigrements sur nos comportements et nos manières d’agir. On peut comprendre que l’autre a un point de vue différent sans toutefois y adhérer.

– Confiance en soi :

Jean Garneau, dans son article « La confiance en soi » la décrit comme étant l’évaluation réaliste et ponctuelle qu’on a les ressources nécessaires pour affronter une situation particulière. La définition du dictionnaire renvoie à un « sentiment » de sécurité. En fait, ce dernier découle de cette prédiction. Puisque je prédis que j’ai ce qu’il faut pour affronter une situation, je me sens en sécurité!

La confiance en soi représente donc combien je me considère CAPABLE.

Lorsqu’on a confiance en soi et en ses capacités, on est moins facilement déstabilisé par les agissements, paroles, de l’autre parent. Il est plus facile de prendre les choses avec recul et d’essayer de comprendre les « bonnes intentions » cachées derrière un comportement qu’on n’apprécie pas ou qui nous étonne, nous énerve ou nous insécurise.

– Capacité à se dire :

C’est donc d’abord se connaître, reconnaître ses limites, savoir exprimer ses limites sans agression, oser demander sans se sentir rejeté par un « non »,

Pour chacun des items, je proposerais aux parents de s’auto évaluer sur une échelle de 1 à 10 c’est à dire de très faible à très forte.

Il est important de se situer sur une échelle qui sera bien sûr personnelle et non disqualifiable par qui que ce soit.

Ensuite, chacun pourrait faire l’exercice de se demander de quoi il aurait vraiment besoin pour fonctionner de manière efficace et plus agréable (que papa dise bonjour quand il vient chercher les enfants, que madame demande par sms si elle peut téléphoner aux enfants…)

L’idéal serait ensuite de pouvoir partager avec l’autre parents ces besoins et négocier pour qu’ils soient satisfaits au bénéfice de chacun. Mais cela, c’est une autre histoire…

Dominique Detilloux, thérapeute et médiatrice familiale agréée en matières familiale, civile et commerciale.