Reconstruire un foyer quand on est déjà parent

famille recomposée - 2houses

Vous avez des enfants, mais vous êtes séparés de leur mère ou de leur père. Vous avez une relation affective et sexuelle avec quelqu’un avec qui vous envisagez de cohabiter. Et vous vous demandez comment cela va se passer entre vos enfants et votre nouveau compagnon ou votre nouvelle compagne.

Voici quelques informations sur ce que la sociologie, ( à la suite d’enquêtes comme celle que j’ai menée auprès de jeunes résidant en foyer recomposé) peut vous apprendre à propos des familles recomposées puis quelques conseils donnés par des psychologues.

1) Quelques chiffres

Les démographes repèrent environ un million de foyers recomposés, c’est-à-dire de foyers ou un ou des enfants vivent avec un parent et le conjoint ou le concubin de ce parent.

En 1994, 8,2% des jeunes de 13 à 18 ans résident dans un foyer recomposé.

Mais pour compter, on se heurte à une difficulté. Lors des recensements, on ne compte que les enfants dont la résidence principale est fixée à ce foyer. Mais si votre enfant a sa résidence prinicipale chez sa mère et que vous le recevez une ou deux fois par semaine chez vous, son père et sa belle-mère, vous n’êtes pas compté comme famille recomposée. Or, votre mode de vie est très marqué par la présence intermittente de votre enfant.

Il faut donc parler de réseau familial recomposé, d’autant plus qu’il arrive très fréquemment qu’un arrangement de garde soit modifié quand l’enfant grandit, et des parents de plus en plus nombreux pratiquent la résidence alternée.

2) Quelques définitions

A quel moment devient-on beau-père ou belle-mère d’enfants ?

Difficile à évaluer, car on ne se remarie pas toujours, loin de là, et la remise en couple aujourd’hui est progressive. On passe des vacances ensemble, puis on cohabite, et enfin, éventuellement on repasse devant le maire. On reste longtemps « le copain de maman, la copine de papa » et le passage au statut de parent n’est pas évident. L’arrivée d’un demi-frère ou demi-soeur, si elle chagrine au début car c’est le signe que la rupture entre les parents est irrémédiable, est finalement presque toujours une étape positive. Le demi-frère est en fait un frère à part entière, même si le grand frère ou soeur le voit seulement par intermittence et ne réside pas avec lui.

3) Et si votre compagne ou compagnon a elle-même des enfants ?

On les appelle alors des quasi-frères ou soeurs : ils n’ont aucun lien de sang, mais ils auront des souvenirs d’enfance en commun. Entre eux, le lien ne sera familial que s’ils ont été élevés ensemble très jeunes. Or, ils résident rarement ensemble (ce n’est le cas de 4,4 % des enfants de foyers recomposés) puisqu’ils résident rarement avec leur père (13 % des enfants de foyers recomposés). Ils ne s’entendent pas toujours si bien que ça, surtout s’ils se sont rencontrés à l’adolescence. Cela dépend vraiment de leurs personnalités. Ils peuvent être ressentis comme des intrus, mal élevés, « pas gênés ». Parfois, au contraire, ils sortent ensemble, ce qui signifie bien qu’ils ne se considèrent pas comme frères et soeurs, l’interdit de l’inceste ne joue pas : ils ne se sentent pas de la même famille.

Une foyer à quasi-frère ou soeur est en général plus fragile qu’une foyer à demi-frère (47 % des enfants en foyer recomposé vivent avec un demi-frère).

Contrairement à ce qu’on pourrait croire en regardant les familles recomposées au cinéma ou à la télé, elles comportent rarement des enfants de trois filiations. Quand on a déjà déjà des enfants tous les deux de son côté, on est en général moins jeune que si un seul en a, et on en refait rarement ensemble.

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A propos de l’auteur

Le texte suivant est l’oeuvre de Sylvie Cadolle. Enseignante à l’IUFM de Créteil, Sylvie a réalisé sa thèse de doctorat en sociologie sur la recomposition de la famille. Elle a publié « Être parent, Être beau-parent » aux Éditions Odile Jacob en juin 2000.

Coparentalité – mode d’emploi

mode d'emploi pour une bonne coparentalité - 2houses

Etre « parent » se pratique régulièrement et normalement dans tout couple parental.

Mais être un couple parental n’est pas forcément un gage de bonne conduite. Lorsque les parents forment un couple, l’exercice de la parentalité peut aussi être déficient ou mal opérant.  Etre ensemble n’est pas la seule condition de la pertinence des qualités de parent.

Parents séparés, parents quand même

Le métier de parents est difficile mais lorsque le couple est formé, les valeurs particulières, les méthodes éducatives s’imbriquent plus ou moins.

Lorsque le couple se sépare, chacun a tendance à reprendre ses propres valeurs éducatives, ses propres valeurs personnelles et familiales. Cela ne va pas toujours sans mal et parfois, ce que d’aucun qualifierait de broutilles prend toute son importance (exemple des parents fastfood et bio).

Etre parents séparés est un modèle qui va seulement commencer à se construire à la désunion. Pourquoi commencer ? Parce que l’être humain n’a aucune raison d’acquérir des compétences dont il n’a pas besoin. C’est donc à l’heure de la séparation que la compétence « parent séparé » va être sollicitée.

Comme un enfant qui apprend une nouvelle compétence, les parents vont fonctionner par essais et erreurs, ils vont trébucher, se relever.

Parfois, cependant, la motivation fait défaut. Comment, en effet, se relever de la fin d’une vie de couple souvent vécue dans la souffrance et la colère, la déception et la tristesse. Comment cette femme et cet homme blessés vont-ils parvenir à mettre de côté la facette « amoureuse » de leur relation pour ne continuer à voir l’autre que comme un parent ? Comment vont-ils mettre de côté tous les sentiments négatifs cités précédemment ? L’affaire n’est pas simple.

De plus et paradoxalement, c’est après la séparation que les parents vont devoir le plus communiquer et cela même si du temps du couple, cette communication n’était pas l’élément principal de la vie à deux.

Dans certains couples, c’est toujours un des partenaires qui occupe la même fonction. Prendre les décisions au sujet des enfants, les stages scolaires, le repas de midi, la nouvelle mallette….

Ces sujets anodins seront parfois de vrais sujets de discorde après la séparation.

Et pourtant, les enfants issus du couple ne comptent que sur cette communication.

Déstructurés qu’ils sont par les changements inévitables qui suivent la rupture, ils n’ont pas besoin qu’on leur rappelle en permanence à quel point « Luc » déteste « Sandrine » et inversement.

Eux, ils voient papa et maman et espèrent que l’amour de leurs parents pour eux ne disparaîtra pas à la vitesse où l’amour de Luc pour Sandrine a disparu et… inversement.

Les enfants ont besoin d’une équipe parentale forte et soudée, d’une équipe parentale qui fonctionne plus ou moins dans le même registre, d’une équipe qui leur fourni un « toit » sécurisant.

Comment donc définir ce terme de coparentalité ?

Initialement elle désigne le partage des droits de parents désunis vis-à-vis de leurs enfants. Remarquez que l’on parle des droits et non pas  des devoirs. Inutile dès lors de se référer à cette coparentalité du point de vue juridique lorsque les parents ne s’entendent pas. Ce concept est à ne pas confondre avec celui de l’autorité parentale conjointe.

Ils ne forment plus un couple affectif mais restent parents tous les deux. Je parlerais donc plutôt d’EQUIPE PARENTALE.

En effet, cette notion d’équipe développe une idée de coopération efficace vers un but commun.

Les parents désunis apprécient rarement d’être encore nommés « couple » même dans la parentalité. Par contre la notion d’équipe passe assez bien et revêt des représentations plus positives.

Quelle serait la recette d’une bonne équipe parentale ?

Les ingrédients peuvent être plus ou moins présents, plus ou moins obligatoires selon les équipes parentales mais en voici quelques-uns qui me semblent indispensables

–       Respect mutuel, respect de l’autre et de ses valeurs, respect des envies, sentiments, des temps, des accords…

–       Confiance en l’autre et en ses bonnes intentions probables

–       Communication claire, libre, efficace voire règlementée d’un commun accord

–       Bienveillance

–       Ecoute des besoins de chacun : il, elle, l’enfant

–       Calibrage des demandes

–       Notion de « possible »

–       Humour, recul

–       …..

Ce dont les parents ont besoin dans la relation interpersonnelle

–       Sentiment de sécurité, assurance de ne pas être sans cesse agressé par l’autre. Cette assurance peut être mise à mal par l’extérieur mais aussi par soi-même.

–       Savoir écouter sans spéculer sur les intentions de l’autre ou se faire du cinéma intérieur, éviter les projections.

–       Avoir une bonne conscience de ses limites, de celles de l’autre et de celles de la situation.

Ce dont le parent a besoin dans la relation à soi

– Sécurité :

Chaque parent doit avoir développé l’assurance qu’il est en sécurité avec lui-même, qu’il est en sécurité dans son rôle de parent. Il SAIT (avec plus ou moins de certitude) que ses choix sont les bons, qu’il agit en bon parent. Il ne ressent pas systématiquement les agissements de l’autre comme des attaques ou un déni de lui, de ses opinions, de ses valeurs, de

– Estime de soi :

Michelle Larivey, dans son article « l’estime de soi », la présente comme étant le résultat d’une auto-évaluation […], d’un baromètre révélant dans quelle mesure nous vivons en concordance avec nos valeurs.

L’estime de soi représente donc combien je me considère VALABLE.

Lorsque l’estime de soi est suffisamment présente, on prend comme un fait acquis qu’on a développé les compétences minimales pour être un bon parent. On est valable en tant que parent. On n’est pas déstructuré par des dénigrements sur nos comportements et nos manières d’agir. On peut comprendre que l’autre a un point de vue différent sans toutefois y adhérer.

– Confiance en soi :

Jean Garneau, dans son article « La confiance en soi » la décrit comme étant l’évaluation réaliste et ponctuelle qu’on a les ressources nécessaires pour affronter une situation particulière. La définition du dictionnaire renvoie à un « sentiment » de sécurité. En fait, ce dernier découle de cette prédiction. Puisque je prédis que j’ai ce qu’il faut pour affronter une situation, je me sens en sécurité!

La confiance en soi représente donc combien je me considère CAPABLE.

Lorsqu’on a confiance en soi et en ses capacités, on est moins facilement déstabilisé par les agissements, paroles, de l’autre parent. Il est plus facile de prendre les choses avec recul et d’essayer de comprendre les « bonnes intentions » cachées derrière un comportement qu’on n’apprécie pas ou qui nous étonne, nous énerve ou nous insécurise.

– Capacité à se dire :

C’est donc d’abord se connaître, reconnaître ses limites, savoir exprimer ses limites sans agression, oser demander sans se sentir rejeté par un « non »,

Pour chacun des items, je proposerais aux parents de s’auto évaluer sur une échelle de 1 à 10 c’est à dire de très faible à très forte.

Il est important de se situer sur une échelle qui sera bien sûr personnelle et non disqualifiable par qui que ce soit.

Ensuite, chacun pourrait faire l’exercice de se demander de quoi il aurait vraiment besoin pour fonctionner de manière efficace et plus agréable (que papa dise bonjour quand il vient chercher les enfants, que madame demande par sms si elle peut téléphoner aux enfants…)

L’idéal serait ensuite de pouvoir partager avec l’autre parents ces besoins et négocier pour qu’ils soient satisfaits au bénéfice de chacun. Mais cela, c’est une autre histoire…

Dominique Detilloux, thérapeute et médiatrice familiale agréée en matières familiale, civile et commerciale.

Famille : Quand l’un va mal

quand l'un va mal dans une famille - 2houses

Les familles consultent souvent un thérapeute familial parce que l’un de leurs membres va mal. Et s’il portait la souffrance de toute la famille ?

Fondatrice, avec son mari Pierre Angel, du Centre Monceau, à Paris, Sylvie Angel est psychiatre, thérapeute familiale et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.

Dans les familles qui vont mal, on a l’impression qu’il y a toujours une personne qui souffre plus que les autres.

Sylvie Angel : C’est vrai. Celui qui va mal est, pour nous, le « membre symptôme », celui qui manifeste, à travers un symptôme plus ou moins invalidant – dépression, toxicomanie, tendances suicidaires… –, les dysfonctionnements intrafamiliaux. C’est souvent un enfant et il est, en quelque sorte, « désigné » par sa famille pour être le patient à traiter. La thérapie familiale permet, dans un premier temps, de mettre en évidence le fait que la pathologie de ce patient désigné est révélatrice des dysfonctionnements de la famille.

D’ailleurs, nous considérons que la fin du processus thérapeutique se produit lorsqu’il n’y a plus de patient désigné. Encore faut-il rester prudent parce qu’il peut y avoir déplacement : au détour d’une accalmie pour le patient désigné, l’un ou l’autre des membres de la famille risque à son tour de développer un symptôme.

Pouvez-vous nous en citer un exemple ?

Récemment, on m’a adressé une jeune fille de 22 ans, qui souffrait d’une dépression très lourde. Elle arrive, très boudeuse, authentiquement déprimée, et me dit : « Je suis venue parce que mes parents m’y ont forcée. » Je lui réponds : « Moi aussi, on m’a forcée à vous recevoir. Votre père a énormément insisté. » Elle se détend et je lui demande de la revoir avec sa famille. Arrivent le père, la mère, le frère plus jeune et la demi-sœur, née d’un premier mariage de la mère.

C’est une famille très éclatée, avec de nombreux remariages. Bien qu’ils aient divorcé depuis dix-sept ans, les parents n’ont jamais cessé de se tirer dans les pattes. Pendant la séance, ils se parlent tous comme si le temps s’était arrêté, il y a dix-sept ans, au moment de la séparation, comme si je n’étais pas là. Financièrement et géographiquement, les enfants sont autonomes, mais ils souffrent d’une profonde immaturité affective. En fait, tout le monde va mal. Mais ma patiente porte plus clairement que les autres les difficultés familiales.

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Le harcèlement à l’école

harcèlement à l'école - 2houses

Comment réagir ?

Vous avez remarqué un changement d’attitude chez votre jeune ado quand il rentre du collège. Ce changement peut se manifester de différentes manières. Soit votre ado est en pleurs, soit il est en colère, soit il vous évite et va directement s’enfermer dans sa chambre.

S’il est en pleurs ou en colère quand il rentre du collège, demandez-lui directement ce qui lui arrive. Par contre, s’il ne vous confie pas de suite son malaise parce qu’il va s’enfermer directement dans sa chambre, n’hésitez pas à lui faire part de votre inquiétude. Il ne voudra peut-être pas vous parler aussitôt mais il saura apprécier l’intérêt que vous lui portez et à partir de là se sentira en confiance pour aborder le sujet avec vous. Dans les deux cas de figure, n’hésitez pas à lui accorder de votre temps et d’être à son écoute. Votre ado a besoin de toute votre patience et de toute votre attention pour se confier à vous.

Il se peut qu’il vous avoue qu’il a été soit menacé soit racketté. Il se peut que votre ado se sente responsable de ce qui vient de lui arriver : il a l’impression qu’il s’est laissé faire, il ne se sent pas assez fort physiquement ou encore qu’il mérite ce qui vient de lui arriver. Bref, que c’est de sa faute. Il se dévalorise. Interrogez-le sur la manière dont il a été menacé, à savoir s’il a été menacé avec une arme ou s’il a été frappé. Il peut aussi se sentir responsable de ce qui lui a été volé et a peur de votre réaction. S’il a été racketté, demandez-lui ce qu’on lui a volé. Ne portez pas de jugement dévalorisant à son égard du style « je t’avais bien dit de ne pas aller à l’école avec ton portable !». L’intérêt de cette conversation est de permettre à votre ado d’évacuer tout le stress qu’il vient de subir. Et vous, en tant que parent, vous allez rassurer votre ado en lui disant que vous allez porter plainte contre les personnes qui ont commis cet acte illégal et par conséquent puni par la loi.

Il se peut que votre ado refuse un dépôt de plainte. Si c’est le cas, c’est parce qu’il aura probablement peur des représailles. Expliquez-lui que ceci ne peut avoir lieu dans la mesure où ces personnes qui ont osé porter ces menaces sont-elles-mêmes effrayées à l’idée d’être sanctionnés non seulement par leurs parents mais aussi par la justice. Dîtes-lui également que vous allez prendre rendez-vous avec son conseiller d’éducation pour l’informer de la situation. De par votre comportement, vous mettez votre ado en confiance et cela le rassurera. Votre ado verra que vous prenez au sérieux sa détresse et se sentira moins seul. Et s’il le faut vous irez vous ou un autre adulte l’accompagner à l’entrée et l’attendre à la sortie du collège, le temps nécessaire pour que votre ado soit en confiance. Malheureusement parfois, les parents sont obligés de changer leur ado d’établissement pour lui permettre d’être plus serein et d’entamer des relations d’égal à égal.

Qui sont ces ados victimes de harcèlement à l’école ?

Les ados victimes de harcèlement à l’école sont le plus souvent de jeunes collégiens âgés entre 11 et 15 ans, peu costauds et assez timides. Généralement, ces jeunes ados n’aiment pas la violence et la fuit. Ils évitent toute confrontation pour ne pas avoir à argumenter avec autrui et ainsi penser qu’ils pourraient blesser ce dernier par ses paroles.

A l’âge où votre ado se pose des questions sur son corps en changement, qu’il s’inquiète du peu de masse musculaire développé, il se sent dévalorisé par son physique. Et de fait, il pense ne pas être en mesure de se défendre et il en est presque gêné.

Aussi, les ados timides n’osent pas avouer ce qui leur est arrivé. Non seulement ils se sentent honteux, mais en plus, ils ont peur des représailles. Il faut mettre votre ado en confiance et le rassurer. Il doit savoir que ces agresseurs ne sont pas plus âgés que lui. Ils peuvent être de la même classe, du même collège. La différence c’est qu’ils sont plus nombreux généralement lorsqu’ils s’en prennent à leur victime et ils ont donc ce sentiment d’être plus forts.

La prévention avant l’entrée au collège

Si votre ado fait partie de ces personnes peu costauds, timides et non violentes, évitez qu’ils partent à l’école vêtus de vêtements de marque ou portant des objets de valeur pour ne pas attiser la convoitise.

Contacts utiles en France :

– Le site du ministère de l’éducation nationale : « Agir contre le harcèlement à l’école »

Stop harcèlement : des professionnels répondent à vos questions du lundi au vendredi de 9h à 21h et le samedi de 9h à 13h (sauf les jours fériés) au 0 808 80 70 10

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La coparentalité comment ça marche ?

10 règles pour une coparentalité saine

La dislocation familiale est un phénomène de société qui se banalise. Il reste néanmoins source de souffrances pour les adultes, de traumatisme et d’incompréhension pour les enfants. Le dialogue entre parents est souvent devenu difficile. Si les enfants peuvent comprendre et accepter une réorganisation familiale, ils souffrent souvent de ne plus sentir leurs parents présents, disponibles et attentifs. Pour éviter souffrances et perturbations, le maintien du “pont parental” est essentiel. Or comment bien communiquer sans en même temps transporter dans cette communication ses propres douleurs, souffrances, ressentiments et ses émotions ? Ce guide, concis, est un bon point de départ vers une communication constructive…

Divorce et belle-famille

1. N’obligez pas votre enfant à choisir son camp

Demander à votre enfant de couper les ponts avec les membres de votre ex-belle-famille est souvent la première fissure que crée le divorce. Autoriser et encourager l’enfant à entretenir les liens avec les grands-parents, tantes, oncles, cousins et cousines aussi bien du côté maternel que paternel peut contribuer à l’estime qu’il aura de lui-même ainsi qu’à son sentiment de sécurité et d’appartenance.
Quand l’enfant revient d’une visite, que ce soit avec l’autre parent ou ses proches, évitez les comparaisons et compétitions, l’enfant à tout autant besoin du parent qui fait le mieux les devoirs que de celui qui fait le mieux les spaghettis.

2. Privilégiez un discours positif lorsque vous parlez de votre ex à votre enfant

C’est vrai c’est tentant… Votre mariage n’a pas fonctionné comme vous l’aviez espéré. Vous êtes sans aucun doute blessé, déçu et en colère. Mais rappelez vous, vous êtes l’adulte. Les enfants ont besoin de respecter leurs parents. Ceci les aide à respecter l’autorité en général et à grandir en se faisant respecter. Même si votre ex- conjoint vous dénigre, ne répondez pas, ne répliquez pas. Ça ne fera que diminuer le respect que votre enfant vous porte. Vous vous dites que si vous ne vous défendez pas, votre enfant vous trouvera faible. En réalité, c’est le combat sans fin qui affectera le respect.

3. Épargnez-lui les détails

Dire à votre enfant comme votre vie est devenue dure et difficile ne fera que l’embrouiller et pèsera encore un peu plus sur ses épaules. Donner trop d’informations à votre enfant peut être une façon subtile (ou pas) de lui demander de l’aide. Plutôt que d’entrer dans de grandes explications sur les raisons pour lesquelles il y a peu d’argent sur votre compte, abordez le sujet plus simplement : “nous avons besoin d’être intelligents sur la façon dont nous dépensons notre argent maintenant.” Comme l’adulte, vous aurez besoin de trouver la meilleure façon de payer vos factures. Même si cela signifie obtenir un emploi, prendre un prêt, ou demander à quelqu’un de vous aider financièrement jusqu’à ce que vous puissiez faire les changements nécessaires.

4. Ne faites pas de votre enfant votre messager

Il existe de nombreuses façons de communiquer entre ex-conjoints. Certains
choisissent le téléphone, d’autres envoient des SMS ou des e-mails. D’autres pourraient continuer à communiquer par l’intermédiaire de leurs avocats. Toutes ces méthodes peuvent fonctionner aléatoirement mais utiliser l’enfant comme “messager” ne fonctionne pas. Il existe aujourd’hui des outils qui facilitent la communication et l’organisation. 2houses.com en est un exemple ; il propose une plateforme qui règle les aspects pratiques de la coparentalité, sans heurt. Aussi, les règles de votre maison peuvent différer de celles en application chez votre ex-conjoint. C’est normal. “C’est de cette façon que maman/papa a choisi de faire les choses. Ici, on va faire les choses différemment.” Si vous êtes à l’aise avec les règles que vous définissez, les chances pour que votre enfant le soit aussi augmentent. Expliquez que vous faites les choses pour son bien car vous vous souciez de lui.

5. Détachez-vous de votre ex-conjoint

C’est évident vous êtes divorcés, le mariage c’est fini. Certaines personnes qui ne peuvent vivre leur relation dans l’amour la continuent dans la haine. Vous ou votre conjoint (ou les 2) avez renoncé au mariage. Si vous pensez n’avoir pas eu le choix en ce qui concerne le divorce, posez-vous une question :
“Souhaitez-vous vraiment être engagé dans une relation avec quelqu’un
qui ne vous apprécie pas et ne vous met pas en valeur ?”
Plus tôt vous accepterez la séparation, plus tôt vous arrêterez de souffrir. Certaines personnes croient à tort que si elles souffrent suffisamment, leur ex-conjoint reviendra (et les sauvera). C’est un fantasme douloureux avec lequel il faut vivre. Et même si votre ex-conjoint rebroussait chemin, ce n’est pas le fondement d’une relation saine.

6. Définissez les limites et les attentes de vos enfants

 

Fixez des limites saines de comportement dans votre maison. Si vous n’êtes pas sûr de ces limites dans les circonstances actuelles de la séparation, demandez conseil à quelqu’un de compétent quant à l’éducation des enfants. Ne craignez pas la fuite de votre enfant vers le domicile de votre ex-conjoint parce que vous avez établi des limites. Certains enfants sont tout à fait aptes à monter les parents les uns contre les autres mais ne tombez pas dans ce piège. Partagez vos attentes en ce qui concerne vos enfants, le réveil, l’école, les devoirs, les tâches, l’heure du coucher. Vos attentes doivent être claires et raisonnables.

7. Restez ouvert à la communication

Soyez à l’écoute. Ne jugez pas votre enfant et ne lui dites pas comment il
doit se sentir. Acceptez comment il se sent maintenant, tout en soulignant qu’il ne pourra pas toujours se sentir de cette façon. Le temps changera les choses. Faites-lui savoir que vous serez toujours là pour lui. Ne posez pas de questions qui amèneraient votre enfant à pointer du doigt votre ex-conjoint. Demandez à votre enfant s’il préfère parler de ces choses-là avec un adulte neutre, impartial comme un thérapeute ou un ami de la famille.

8. Soyez adulte et responsable

Choisissez qui vous voulez devenir après ce divorce. Fixez-vous des objectifs à
court, moyen et long terme pour vous et votre famille. Vous avez la possibilité
de prendre un nouveau départ. Laissez le passé derrière vous, fini de se plaindre ou de blâmer. Le présent est important ; décidez, à compter d’aujourd’hui, qui vous voulez être et ce qu’il faut pour y arriver.

Mère célibataire

9. Mettez votre enfant en confiance et en sécurité

Quelle que soit la fréquence à laquelle vous voyez votre enfant, faites de votre
habitation un havre de paix et de sécurité. Votre maison doit être un lieu où votre enfant est respecté, soigné, un lieu où l’on montre l’amour et l’acceptation et où l’on enseigne les responsabilités. Peu importe que vous sentiez qu’il n’y a pas assez de sécurité chez votre ex-conjoint, celle que vous créez ne deviendra que plus importante.

10. Apprenez à rebondir

La résilience est ce qu’un parent peut donner de plus précieux à son enfant. Lui montrer que même dans les moments difficiles, vous et votre enfant pouvez passer à travers les difficultés sans vous effondrer. Enseignez-lui que rien n’arrive sans raison. Développez en lui la capacité de voir le bon dans chaque chose et événement.

 

Saute Mouton – Court métrage

saute mouton un court métrage pour enfants - 2houses

Synopsis

Un petit mouton au fier pelage dansait sous le soleil clair, mais un jour il se fait prendre et tondre; il revient donc dans sa petite clairière, nu comme un ver. Il est très triste, tous ses amis (les chiens de prairie et les marmottes) se moquent de lui. Un jour arrive un lapin-antilope, qui lui apprend à voir la vie du bon côté ; même s’il n’a plus de laine, il a encore quatre pattes et peut donc sauter toute la journée. Dans un fondu-enchaîné sur les saisons qui passent, le petit mouton saute et saute encore alors que sa laine repousse. Et quand revoilà le mois de mai, il se fait tondre à nouveau, mais a appris à s’y faire. Le mini film termine sur une pseudo morale: « Et dans ce monde de haut et de bas, heureusement que les lapins antilopes sont là ! »

Source: Wikipedia

« Six milliards de visages » de Peter Spier

six milliards de visages - 2houses

Présentation du livre

« Devenu un incontournable de la littérature jeunesse, 7 milliards de visages, qui appartient au genre documentaire, est un livre émouvant. Que l’on soit enfant ou adulte, on ressent le respect de l’auteur pour la race humaine et son émerveillement pour la richesse du monde. Partant de la simple comparaison des différences entre les silhouettes, les nez et les yeux de chacun, Peter Spier élargit peu à peu ses comparaisons aux modes de vies, aux habitats, aux loisirs, aux moyens de communication et de transport, aux religions…Il part de l’individuel pour aller vers l’universel. Illustrant ses comparaisons à l’aquarelle, il accompagne chaque thème de phrases simples et de petites vignettes colorées qui forcent notre admiration et notre étonnement devant tant de diversité. Les illustrations en disent beaucoup plus que les mots et suscitent notre curiosité. […]

Un livre à mettre entre toutes les mains pour sa profonde vocation pédagogique : l’unicité et les ressemblances de chaque être sur la planète, ce qui nous différencie ou ce qui nous unit…Les thèmes sont tellement vastes que l’on pourrait exploiter ce livre pendant des semaines. De quoi nourrir l’imaginaire des enfants. »

www.ecoledesmax.com

« certains vont jusqu’à en haïr d’autres parce qu’ils ne leur ressemblent pas. Parce qu’ils sont différents. Ils oublient qu’eux aussi paraissent différents aux yeux d’autrui. »

Témoignage personnel

« Ce livre m’a ouvert au monde et à la diversité culturelle. J’ai découvert que chacun est unique et spécial. « 7 milliards de visages » enseigne la tolérance et le respect d’autrui. C’est un des livres qui a le plus marqué mon enfance, et 10 ans après, il n’a pas pris une ride. Je le conseille à tout le monde, petits et grands. » Blandine

 

Et si on allait consulter un psy ?

consulter un psy pour un ado agressif ou triste - 2houses

Ses notes scolaires sont à la baisse, il a même osé répondre à son prof et vous avez appris qu’il s’était fâché avec son meilleur copain. Et à la maison, son comportement n’est pas mieux. Il devient de plus en plus agressif et ne fait aucun cas de votre autorité. Que lui arrive-t-il ? Comment le savoir puisqu’il n’y a plus moyen de dialoguer avec lui ?

Pourquoi a-t-il ce comportement ?

Votre enfant est en train de grandir. Son corps change et son psychisme se met en place. Pas facile pour lui de gérer ces transformations. Il a besoin de se séparer de ses parents pour gagner en autonomie, et pour ce faire, il prend de la distance avec vous mais en même temps, il a besoin de votre présence pour grandir et se sentir en sécurité. Ce processus se met en place naturellement et chacun, ado comme parents, joue son rôle.

Mais parfois, l’agressivité est telle qu’il n’est plus possible de dialoguer avec son ado, mais pourquoi ? Son changement d’attitude à l’école, avec ses copains et au sein même de la sphère familiale vous inquiète.

Parfois, en tant que parents, il n’est pas facile de trouver des réponses à ces questions. On peut être nous-mêmes submergés par d’autres préoccupations. N’empêche qu’il semblerait que votre ado ne connaisse que l’agressivité pour s’exprimer. Que lui arrive t-il ? Que lui est-il arrivé ? Peut-être que cela remonte il a bien longtemps ? A-t-il connu un traumatisme pendant son enfance ? Un traumatisme que vous même n’avez-vous pas su gérer ? Un accident, un suicide, un deuil, un viol… un traumatisme qui a bouleversé la famille.

A l’heure où votre ado est en train de se construire, il est peut-être lui aussi préoccupé par ce qui est advenu ! Se sent-il responsable, coupable de la situation ? Pas facile de grandir avec une préoccupation si importante ! Par son comportement, il semble avoir besoin de comprendre, d’avoir des réponses, de mettre carte sur table.

Comment réagir ?

Parfois, en tant que parents, il n’est pas évident d’apporter les réponses qu’il attend surtout si vous-même avez vécu ce traumatisme sans en faire le deuil. C’est pourquoi l’aide d’un tiers peut s’avérer indispensable. Si la famille et les amis n’osent pas vous dire ce qu’il en est de peur de vous faire du mal, vous pouvez dans un premier temps consulter votre médecin de famille qui saura vous orienter vers un professionnel.

Parce qu’on a eu envie d’oublier un traumatisme, parce qu’on a eu envie de garder sa souffrance pour soi, on en a parfois oublié que notre manière d’agir pouvait avoir des conséquences sur nos enfants. Mais rien n’est perdu ! Et si on allait consulter un psy ? Il en est fini de croire que les psys c’est pour les fous. Le psy est ce tiers qui nous aide à comprendre une situation et à nous débarrasser de nos démons ou du moins les apprivoiser pour vivre en toute quiétude.

A faire lire à votre ado : Paroles pour adolescents de Françoise Dolto

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De l’enfant roi à l’adulte tyran

enfant roi - 2houses

Vous n’aurez aucun mal à les identifier : depuis celui qui vous marche sur les pieds dans le bus pour se jeter sur le siège libre, jusqu’au malotru qui farfouille dans ses pop-corn au cinéma, en passant par le conducteur qui stationne en double file devant la boulangerie sans se soucier de la circulation… Tous ceux que le psychologue Didier Pleux nomme les « adultes tyrans ». Des personnalités centrées sur elles-mêmes, indifférentes ou presque à leur entourage, et dont le nombre serait en augmentation.

Certes, les gros égoïstes infatués ont toujours existé (Molière et Feydeau les ont mis en scène), et les « sales gosses » d’antan ne sont pas une nouveauté : dans son roman Quel amour d’enfant !, la comtesse de Ségur (Hachette Jeunesse, « Bibliothèque rose », 2007) met en scène une odieuse Gisèle, enfant gâtée – comme on le dit d’une pomme ou d’une dent – qui hurle à la moindre contrariété. Mais pour le psychologue, nous n’en sommes plus à quelques cas épars : « J’ai eu affaire, ces dernières années, à une augmentation des consultations d’hommes et de femmes victimes de ces personnalités tyranniques, mais aussi d’adultes tyrans eux-mêmes, traînés dans mon cabinet par leur conjoint ou leurs parents.» Ce qui l’a frappé, c’est l’absence d’empathie ou de compassion. « Leur comportement me fait tout à fait penser à celui de certains délinquants dont j’ai pu m’occuper : pas de remords, pas de culpabilité. Moi d’abord », constate-t-il.

Des personnalités auto-centrées

Une montée de ces tempéraments difficiles repérée également par Cécile Ernst, professeure de sciences économiques en banlieue parisienne et auteure d’un livre analysant son expérience : « Les adolescents auxquels j’enseigne depuis quinze ans n’ont jamais appris à tenir compte des autres, le collectif n’a aucun sens à leurs yeux. Ils sont devenus leur propre référence, incapables de se remettre en question. Nous sommes face à un phénomène inquiétant, dont il est temps de prendre conscience. D’autant plus qu’une partie d’entre eux atteint maintenant l’âge adulte. » L’enseignante se souvient de cet élève qui hurlait suite à une mauvaise note, et l’insultait en cours. Jusqu’au jour où, face à sa mère, convoquée par la direction, le jeune homme s’est effondré en réalisant que sa professeure n’était pas qu’une fonction, mais aussi une femme qui souffrait.

La psychosociologue Dominique Picard, qui travaille sur les codes sociaux depuis des années, nuance : « On ne peut pas savoir objectivement si l’incivilité augmente, mais on peut noter qu’elle est de plus en plus ressentie et mal vécue. » Si l’on se réfère à la montée des incivilités dans les transports en commun, une étude de la RATP publiée le 26 juin 2012 fait apparaître que 97 % des usagers ont été témoins ou victimes de gestes grossiers, au top desquels on trouve la conversation téléphonique à haute voix, le saut au-dessus des tourniquets, l’entrée en force dans la rame sans laisser descendre les autres voyageurs.

Un égo surdimensionné ?

Comment expliquer le comportement de ces adultes mal élevés ? Face à ces patients d’un nouveau genre, Didier Pleux a d’abord sondé leur enfance. « Ces mal embouchés avaient-ils été mal aimés, incompris, empêchés de s’exprimer dans leur enfance ? Pas du tout. Je n’ai constaté aucune carence affective, mais au contraire une survalorisation de leur personnalité. Tous ceux qui viennent en consultation parlent d’une nostalgie de l’enfance, moment où tout est possible, moment de la toute-puissance. La vie doit être plaisir et tout leur est dû. »

Pour lui, il faut chercher du côté du basculement de la génération élevée dans la rigidité du sur-moi et de la puissance parentale – étudiés d’ailleurs par la philosophe et psychologue Alice Miller – jusqu’au milieu des années 1960. Leurs enfants, la génération de Mai 68 et des années 1970, sont devenus parents à leur tour, refusant les carcans de l’éducation subie, rêvant de donner à leur progéniture ce dont ils avaient été privés : la liberté et l’épanouissement. Ils ont ainsi été surinvestis, surstimulés, adulés et devenus centre de l’attention familiale.

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Par Christilla Pellé Douel pour Psychologies.com

Mon enfant bégaie, comment l’aider ?

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Le bégaiement qu’est ce que c’est ?

Le bégaiement est un trouble de la parole habituellement associé à un trouble de la communication et du comportement.

Il se traduit par une difficulté à parler de façon fluide. Des syllabes sont répétées ou prolongées de façon involontaire.

Bégaiement : les statistiques

– 1% de la population est touché par ce handicap.
Les garçons sont beaucoup plus fréquemment concernés que les filles.
– Les premiers bégaiements débutent généralement entre 3 et 7 ans.
20 % des enfants auront bégayé à un moment ou à un autre de leur enfance.
– Dans la plupart des cas, le bégaiement disparait lorsque l’enfant grandit.
– Traité avant les 8 ans de l’enfant ou dans la première année qui suit l’apparition du bégaiement, il a toutes les chances de disparaitre.

Facteurs favorisant le bégaiement

Le bégaiement apparait lorsque l’enfant est en situation de communication, ce qui explique que lorsqu’il chante ou dans un cours de théâtre, il ne bégaie pas.

Facteurs favorisant le déclenchement du bégaiement :
L’émotion, la fatigue, la peur de bégayer ou encore un tempérament anxieux ou perfectionniste.

Facteurs physiques pouvant accentuer le bégaiement
Malformation des organes phonatoires, problème au niveau de l’oreille.

Facteurs environnementaux favorisant le bégaiement
Pression parentale trop forte concernant l’expression orale. Reproches constants, indifférence face aux problèmes de l’enfant.
Ambiance familiale conflictuelle (divorce des parents…) ou évènements mal vécus par l’enfant (naissance d’une petite soeur, déménagement, changement d’école, accident, décès d’un grand parent…)

Bégaiement infantile

Que ressentent les enfants face à leur bégaiement ?

Les enfants souffrant de bégaiement évitent le contact visuel avec leur interlocuteur.
Ils ne prononcent pas certains mots car ils savent qu’ils vont butter sur leur prononciation.
Certains enfants évitent même de parler.

Les enfants qui bégaient éprouvent fréquemment :
– De la honte
– De la culpabilité
– De la frustration
– De la perte de confiance en soi

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Par Nathalie Barenghi pour Auféminin.com