J’élève seule mon ado

élever son ado seul - 2houses

Jusqu’à présent, tout se passait bien entre votre enfant et vous. Vous partagiez des moments de complicité que vous pensiez indestructibles. Mais voilà que depuis quelque temps, votre ado se rebelle. Vous regrettez son attitude d’autant plus que vous avez l’impression de lui avoir consacré tout votre temps.

Votre ado a changé de comportement

Du jour au lendemain, votre ado ne se confie plus à vous alors que vous passiez des soirées à discuter. Quand il est l’heure de passer à table, voilà qu’il sort sans permission. Et quand vous demandez une explication à son retour, il se réfugie dans sa chambre en claquant la porte. Vous êtes complètement déboussolée par son comportement. Et plus vous demandez des explications, plus il s’énerve et plus vous insistez, plus il devient agressif. Pourquoi cherche-t’il à vous éviter ? Là est la question !

Pour x raisons, vous avez été amenée à élever seule votre enfant. Malgré les difficultés rencontrées, vous avez fini par instaurer une relation privilégiée avec votre enfant. Votre enfant est devenu votre centre d’intérêt et votre priorité dans la vie. Jusqu’à présent, vous partagiez presque tout. Votre relation est fusionnelle.

Pourquoi ce changement inopiné ?

Mais voilà, votre enfant a grandi. Il devient un ado qui a besoin de prendre de la distance avec vous pour se construire et gagner en autonomie. Son refus de partager des moments avec vous s’explique par le fait qu’il a besoin de se détacher de cette relation qui a été établie jusqu’à présent. Il ne se sent plus à sa place. Cette relation est même ressentie comme ambiguë. Votre adolescent ressent comme intrusive votre présence.

Pour mieux comprendre le comportement de votre ado, demandez-vous quelle place a pris votre enfant dans votre vie. Si effectivement, vous avez mis votre vie de femme de côté tout comme votre vie amoureuse, votre ado a eu ce sentiment inconscient d’être votre objet d’amour. Et à l’âge où il prend petit à petit conscience qu’il peut aussi avoir des relations sexuelles, votre présence permanente est ressentie comme intrusive dans sa vie d’ado. Il a besoin de prendre de la distance par rapport à son ressenti. Pour éviter que la relation devienne encore plus conflictuelle, faites intervenir une figure paternelle telle que l’oncle ou le parrain avec lequel il pourra discuter ou partager des moments entre hommes.

Évoquez avec votre ado le fait que vous comprenez qu’il a besoin de son espace et de son indépendance et que pour cette raison vous acceptez qu’il ait des activités hors du foyer mais que vous avez besoin de savoir où il va, avec qui et d’établir avec lui les horaires de sorties. Faites-lui comprendre que vous êtes prête à accepter qu’il ait des moments à lui mais à vos conditions. Votre ado a besoin qu’un adulte fixe les règles. Il se sentira alors en sécurité. Et votre relation sera plus sereine.

Élever seule un ado implique une remise en question à chaque instant. Votre ado a besoin d’une mère aimante qui impose ses règles et les fait respecter. Il ne recherche pas une copine mais bien une figure parentale sur laquelle s’appuyer en cas de problèmes.

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Divorcé : Votre déclaration d’impôts (Suisse)

déclaration d'impôts en Suisse après un divorce - 2houses

1. Taxation séparée en cas de divorce et de séparation

En cas de divorce ou de séparation (judiciaire ou de fait) au cours de la période fiscale, les (ex)-époux sont taxés séparément pour cette période fiscale entière. Dès l’année suivante, ils établissent chacun leur propre déclaration d’impôt, dans laquelle ils déclarent leurs revenus et leur fortune respectifs.

Les contributions d’entretien perçues par une personne divorcée ou séparée judiciairement ou de fait font partie de ses revenus imposables. Elles sont déductibles des revenus de la personne qui les verse. Les prestations fournies sous la forme de capital ne sont pas imposables au titre de revenu ni déductibles.

Les contributions d’entretien peuvent prendre des formes particulières, notamment lorsque les (ex)-époux ont la propriété commune d’un logement. Celui qui cède sa part de propriété à l’autre lui verse ce faisant une contribution d’entretien qu’il peut déduire de ses revenus. De même, celui qui prend des intérêts passifs ou des frais d’entretien de l’autre à sa charge peut également les déduire de ses revenus au titre de contribution d’entretien, l’autre devant déclarer ces sommes comme revenu imposable. Ces règles s’appliquent aussi si l’un d’eux est propriétaire unique d’un immeuble et qu’il en cède l’usage à l’autre.

Les déductions sociales auxquelles ces personnes peuvent prétendre et les barèmes qui leur sont applicables sont déterminés d’après leur situation à la fin de la période fiscale, soit au 31 décembre de l’année fiscale.

2. Tranches d’impôt en cas de divorce et de séparation

Les impôts sur le revenu d’une année donnée se calculent sur la base des revenus acquis au cours de la même année. Ces revenus sont déclarés au cours de la période suivante avant d’être taxés par l’Intendance des impôts.Toutefois, l’impôt probable est perçu par tranches dès la période fiscale elle-même.

Si les tranches acquittées s’avèrent supérieures à l’impôt effectivement dû, la différence est remboursée. Si l’impôt effectivement dû est supérieur aux tranches acquittées, la différence est perçue après coup.

Les personnes contribuables divorcées ou séparées reçoivent des bordereaux de tranche séparés dès l’annonce de leur divorce ou de leur séparation au contrôle des habitants et l’enregistrement de ce fait dans le registre d’impôts. Les tranches d’impôt qu’elles pourraient déjà avoir acquittées avant leur divorce ou leur séparation sont réparties entre elles proportionnellement à leur part à l’impôt total.

Un autre mode de répartition n’est possible que si elles en font la demande conjointement dans un délai de 30 jours à compter de la notification du décompte final. Nous recommandons à ces personnes de déposer leur demande conjointe avec la déclaration d’impôt établie pour l’année de séparation ou de divorce avant la mi-mars.

3. Responsabilité en cas de divorce et de séparation

Chacune des parties répond des montants d’impôt restant dus à concurrence de sa part à l’impôt total (créances fiscales remontant aux années antérieures au divorce ou à la séparation).

4. Enfants

Lorsque les parents ne vivent pas ensemble, celui qui verse une pension alimentaire pour les enfants vivant chez l’autre peut la déduire de ses revenus. Le parent qui la reçoit doit la déclarer comme revenu.

La pension alimentaire n’est déductible des revenus que jusqu’au 18e anniversaire de l’enfant. Elle cesse de l’être à la majorité de l’enfant et le parent qui la reçoit n’a dès lors plus besoin de la déclarer comme revenu.

Lorsque les parents sont taxés séparément, l’un des deux est imposé au barème pour personnes mariées s’il vit avec ses enfants. Les parents taxés séparément ayant des enfants à charge peuvent en outre prétendre à diverses déductions, mais il faut systématiquement déterminer lequel y a droit et lequel est imposable au barème pour personnes mariées.

En savoir plus: Intendance des impôts du canton de Berne

 

Le harcèlement à l’école

harcèlement à l'école - 2houses

Comment réagir ?

Vous avez remarqué un changement d’attitude chez votre jeune ado quand il rentre du collège. Ce changement peut se manifester de différentes manières. Soit votre ado est en pleurs, soit il est en colère, soit il vous évite et va directement s’enfermer dans sa chambre.

S’il est en pleurs ou en colère quand il rentre du collège, demandez-lui directement ce qui lui arrive. Par contre, s’il ne vous confie pas de suite son malaise parce qu’il va s’enfermer directement dans sa chambre, n’hésitez pas à lui faire part de votre inquiétude. Il ne voudra peut-être pas vous parler aussitôt mais il saura apprécier l’intérêt que vous lui portez et à partir de là se sentira en confiance pour aborder le sujet avec vous. Dans les deux cas de figure, n’hésitez pas à lui accorder de votre temps et d’être à son écoute. Votre ado a besoin de toute votre patience et de toute votre attention pour se confier à vous.

Il se peut qu’il vous avoue qu’il a été soit menacé soit racketté. Il se peut que votre ado se sente responsable de ce qui vient de lui arriver : il a l’impression qu’il s’est laissé faire, il ne se sent pas assez fort physiquement ou encore qu’il mérite ce qui vient de lui arriver. Bref, que c’est de sa faute. Il se dévalorise. Interrogez-le sur la manière dont il a été menacé, à savoir s’il a été menacé avec une arme ou s’il a été frappé. Il peut aussi se sentir responsable de ce qui lui a été volé et a peur de votre réaction. S’il a été racketté, demandez-lui ce qu’on lui a volé. Ne portez pas de jugement dévalorisant à son égard du style « je t’avais bien dit de ne pas aller à l’école avec ton portable !». L’intérêt de cette conversation est de permettre à votre ado d’évacuer tout le stress qu’il vient de subir. Et vous, en tant que parent, vous allez rassurer votre ado en lui disant que vous allez porter plainte contre les personnes qui ont commis cet acte illégal et par conséquent puni par la loi.

Il se peut que votre ado refuse un dépôt de plainte. Si c’est le cas, c’est parce qu’il aura probablement peur des représailles. Expliquez-lui que ceci ne peut avoir lieu dans la mesure où ces personnes qui ont osé porter ces menaces sont-elles-mêmes effrayées à l’idée d’être sanctionnés non seulement par leurs parents mais aussi par la justice. Dîtes-lui également que vous allez prendre rendez-vous avec son conseiller d’éducation pour l’informer de la situation. De par votre comportement, vous mettez votre ado en confiance et cela le rassurera. Votre ado verra que vous prenez au sérieux sa détresse et se sentira moins seul. Et s’il le faut vous irez vous ou un autre adulte l’accompagner à l’entrée et l’attendre à la sortie du collège, le temps nécessaire pour que votre ado soit en confiance. Malheureusement parfois, les parents sont obligés de changer leur ado d’établissement pour lui permettre d’être plus serein et d’entamer des relations d’égal à égal.

Qui sont ces ados victimes de harcèlement à l’école ?

Les ados victimes de harcèlement à l’école sont le plus souvent de jeunes collégiens âgés entre 11 et 15 ans, peu costauds et assez timides. Généralement, ces jeunes ados n’aiment pas la violence et la fuit. Ils évitent toute confrontation pour ne pas avoir à argumenter avec autrui et ainsi penser qu’ils pourraient blesser ce dernier par ses paroles.

A l’âge où votre ado se pose des questions sur son corps en changement, qu’il s’inquiète du peu de masse musculaire développé, il se sent dévalorisé par son physique. Et de fait, il pense ne pas être en mesure de se défendre et il en est presque gêné.

Aussi, les ados timides n’osent pas avouer ce qui leur est arrivé. Non seulement ils se sentent honteux, mais en plus, ils ont peur des représailles. Il faut mettre votre ado en confiance et le rassurer. Il doit savoir que ces agresseurs ne sont pas plus âgés que lui. Ils peuvent être de la même classe, du même collège. La différence c’est qu’ils sont plus nombreux généralement lorsqu’ils s’en prennent à leur victime et ils ont donc ce sentiment d’être plus forts.

La prévention avant l’entrée au collège

Si votre ado fait partie de ces personnes peu costauds, timides et non violentes, évitez qu’ils partent à l’école vêtus de vêtements de marque ou portant des objets de valeur pour ne pas attiser la convoitise.

Contacts utiles en France :

– Le site du ministère de l’éducation nationale : « Agir contre le harcèlement à l’école »

Stop harcèlement : des professionnels répondent à vos questions du lundi au vendredi de 9h à 21h et le samedi de 9h à 13h (sauf les jours fériés) au 0 808 80 70 10

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La coparentalité comment ça marche ?

10 règles pour une coparentalité saine

La dislocation familiale est un phénomène de société qui se banalise. Il reste néanmoins source de souffrances pour les adultes, de traumatisme et d’incompréhension pour les enfants. Le dialogue entre parents est souvent devenu difficile. Si les enfants peuvent comprendre et accepter une réorganisation familiale, ils souffrent souvent de ne plus sentir leurs parents présents, disponibles et attentifs. Pour éviter souffrances et perturbations, le maintien du “pont parental” est essentiel. Or comment bien communiquer sans en même temps transporter dans cette communication ses propres douleurs, souffrances, ressentiments et ses émotions ? Ce guide, concis, est un bon point de départ vers une communication constructive…

Divorce et belle-famille

1. N’obligez pas votre enfant à choisir son camp

Demander à votre enfant de couper les ponts avec les membres de votre ex-belle-famille est souvent la première fissure que crée le divorce. Autoriser et encourager l’enfant à entretenir les liens avec les grands-parents, tantes, oncles, cousins et cousines aussi bien du côté maternel que paternel peut contribuer à l’estime qu’il aura de lui-même ainsi qu’à son sentiment de sécurité et d’appartenance.
Quand l’enfant revient d’une visite, que ce soit avec l’autre parent ou ses proches, évitez les comparaisons et compétitions, l’enfant à tout autant besoin du parent qui fait le mieux les devoirs que de celui qui fait le mieux les spaghettis.

2. Privilégiez un discours positif lorsque vous parlez de votre ex à votre enfant

C’est vrai c’est tentant… Votre mariage n’a pas fonctionné comme vous l’aviez espéré. Vous êtes sans aucun doute blessé, déçu et en colère. Mais rappelez vous, vous êtes l’adulte. Les enfants ont besoin de respecter leurs parents. Ceci les aide à respecter l’autorité en général et à grandir en se faisant respecter. Même si votre ex- conjoint vous dénigre, ne répondez pas, ne répliquez pas. Ça ne fera que diminuer le respect que votre enfant vous porte. Vous vous dites que si vous ne vous défendez pas, votre enfant vous trouvera faible. En réalité, c’est le combat sans fin qui affectera le respect.

3. Épargnez-lui les détails

Dire à votre enfant comme votre vie est devenue dure et difficile ne fera que l’embrouiller et pèsera encore un peu plus sur ses épaules. Donner trop d’informations à votre enfant peut être une façon subtile (ou pas) de lui demander de l’aide. Plutôt que d’entrer dans de grandes explications sur les raisons pour lesquelles il y a peu d’argent sur votre compte, abordez le sujet plus simplement : “nous avons besoin d’être intelligents sur la façon dont nous dépensons notre argent maintenant.” Comme l’adulte, vous aurez besoin de trouver la meilleure façon de payer vos factures. Même si cela signifie obtenir un emploi, prendre un prêt, ou demander à quelqu’un de vous aider financièrement jusqu’à ce que vous puissiez faire les changements nécessaires.

4. Ne faites pas de votre enfant votre messager

Il existe de nombreuses façons de communiquer entre ex-conjoints. Certains
choisissent le téléphone, d’autres envoient des SMS ou des e-mails. D’autres pourraient continuer à communiquer par l’intermédiaire de leurs avocats. Toutes ces méthodes peuvent fonctionner aléatoirement mais utiliser l’enfant comme “messager” ne fonctionne pas. Il existe aujourd’hui des outils qui facilitent la communication et l’organisation. 2houses.com en est un exemple ; il propose une plateforme qui règle les aspects pratiques de la coparentalité, sans heurt. Aussi, les règles de votre maison peuvent différer de celles en application chez votre ex-conjoint. C’est normal. “C’est de cette façon que maman/papa a choisi de faire les choses. Ici, on va faire les choses différemment.” Si vous êtes à l’aise avec les règles que vous définissez, les chances pour que votre enfant le soit aussi augmentent. Expliquez que vous faites les choses pour son bien car vous vous souciez de lui.

5. Détachez-vous de votre ex-conjoint

C’est évident vous êtes divorcés, le mariage c’est fini. Certaines personnes qui ne peuvent vivre leur relation dans l’amour la continuent dans la haine. Vous ou votre conjoint (ou les 2) avez renoncé au mariage. Si vous pensez n’avoir pas eu le choix en ce qui concerne le divorce, posez-vous une question :
“Souhaitez-vous vraiment être engagé dans une relation avec quelqu’un
qui ne vous apprécie pas et ne vous met pas en valeur ?”
Plus tôt vous accepterez la séparation, plus tôt vous arrêterez de souffrir. Certaines personnes croient à tort que si elles souffrent suffisamment, leur ex-conjoint reviendra (et les sauvera). C’est un fantasme douloureux avec lequel il faut vivre. Et même si votre ex-conjoint rebroussait chemin, ce n’est pas le fondement d’une relation saine.

6. Définissez les limites et les attentes de vos enfants

 

Fixez des limites saines de comportement dans votre maison. Si vous n’êtes pas sûr de ces limites dans les circonstances actuelles de la séparation, demandez conseil à quelqu’un de compétent quant à l’éducation des enfants. Ne craignez pas la fuite de votre enfant vers le domicile de votre ex-conjoint parce que vous avez établi des limites. Certains enfants sont tout à fait aptes à monter les parents les uns contre les autres mais ne tombez pas dans ce piège. Partagez vos attentes en ce qui concerne vos enfants, le réveil, l’école, les devoirs, les tâches, l’heure du coucher. Vos attentes doivent être claires et raisonnables.

7. Restez ouvert à la communication

Soyez à l’écoute. Ne jugez pas votre enfant et ne lui dites pas comment il
doit se sentir. Acceptez comment il se sent maintenant, tout en soulignant qu’il ne pourra pas toujours se sentir de cette façon. Le temps changera les choses. Faites-lui savoir que vous serez toujours là pour lui. Ne posez pas de questions qui amèneraient votre enfant à pointer du doigt votre ex-conjoint. Demandez à votre enfant s’il préfère parler de ces choses-là avec un adulte neutre, impartial comme un thérapeute ou un ami de la famille.

8. Soyez adulte et responsable

Choisissez qui vous voulez devenir après ce divorce. Fixez-vous des objectifs à
court, moyen et long terme pour vous et votre famille. Vous avez la possibilité
de prendre un nouveau départ. Laissez le passé derrière vous, fini de se plaindre ou de blâmer. Le présent est important ; décidez, à compter d’aujourd’hui, qui vous voulez être et ce qu’il faut pour y arriver.

Mère célibataire

9. Mettez votre enfant en confiance et en sécurité

Quelle que soit la fréquence à laquelle vous voyez votre enfant, faites de votre
habitation un havre de paix et de sécurité. Votre maison doit être un lieu où votre enfant est respecté, soigné, un lieu où l’on montre l’amour et l’acceptation et où l’on enseigne les responsabilités. Peu importe que vous sentiez qu’il n’y a pas assez de sécurité chez votre ex-conjoint, celle que vous créez ne deviendra que plus importante.

10. Apprenez à rebondir

La résilience est ce qu’un parent peut donner de plus précieux à son enfant. Lui montrer que même dans les moments difficiles, vous et votre enfant pouvez passer à travers les difficultés sans vous effondrer. Enseignez-lui que rien n’arrive sans raison. Développez en lui la capacité de voir le bon dans chaque chose et événement.

 

Saute Mouton – Court métrage

saute mouton un court métrage pour enfants - 2houses

Synopsis

Un petit mouton au fier pelage dansait sous le soleil clair, mais un jour il se fait prendre et tondre; il revient donc dans sa petite clairière, nu comme un ver. Il est très triste, tous ses amis (les chiens de prairie et les marmottes) se moquent de lui. Un jour arrive un lapin-antilope, qui lui apprend à voir la vie du bon côté ; même s’il n’a plus de laine, il a encore quatre pattes et peut donc sauter toute la journée. Dans un fondu-enchaîné sur les saisons qui passent, le petit mouton saute et saute encore alors que sa laine repousse. Et quand revoilà le mois de mai, il se fait tondre à nouveau, mais a appris à s’y faire. Le mini film termine sur une pseudo morale: « Et dans ce monde de haut et de bas, heureusement que les lapins antilopes sont là ! »

Source: Wikipedia

« Six milliards de visages » de Peter Spier

six milliards de visages - 2houses

Présentation du livre

« Devenu un incontournable de la littérature jeunesse, 7 milliards de visages, qui appartient au genre documentaire, est un livre émouvant. Que l’on soit enfant ou adulte, on ressent le respect de l’auteur pour la race humaine et son émerveillement pour la richesse du monde. Partant de la simple comparaison des différences entre les silhouettes, les nez et les yeux de chacun, Peter Spier élargit peu à peu ses comparaisons aux modes de vies, aux habitats, aux loisirs, aux moyens de communication et de transport, aux religions…Il part de l’individuel pour aller vers l’universel. Illustrant ses comparaisons à l’aquarelle, il accompagne chaque thème de phrases simples et de petites vignettes colorées qui forcent notre admiration et notre étonnement devant tant de diversité. Les illustrations en disent beaucoup plus que les mots et suscitent notre curiosité. […]

Un livre à mettre entre toutes les mains pour sa profonde vocation pédagogique : l’unicité et les ressemblances de chaque être sur la planète, ce qui nous différencie ou ce qui nous unit…Les thèmes sont tellement vastes que l’on pourrait exploiter ce livre pendant des semaines. De quoi nourrir l’imaginaire des enfants. »

www.ecoledesmax.com

« certains vont jusqu’à en haïr d’autres parce qu’ils ne leur ressemblent pas. Parce qu’ils sont différents. Ils oublient qu’eux aussi paraissent différents aux yeux d’autrui. »

Témoignage personnel

« Ce livre m’a ouvert au monde et à la diversité culturelle. J’ai découvert que chacun est unique et spécial. « 7 milliards de visages » enseigne la tolérance et le respect d’autrui. C’est un des livres qui a le plus marqué mon enfance, et 10 ans après, il n’a pas pris une ride. Je le conseille à tout le monde, petits et grands. » Blandine

 

Et si on allait consulter un psy ?

consulter un psy pour un ado agressif ou triste - 2houses

Ses notes scolaires sont à la baisse, il a même osé répondre à son prof et vous avez appris qu’il s’était fâché avec son meilleur copain. Et à la maison, son comportement n’est pas mieux. Il devient de plus en plus agressif et ne fait aucun cas de votre autorité. Que lui arrive-t-il ? Comment le savoir puisqu’il n’y a plus moyen de dialoguer avec lui ?

Pourquoi a-t-il ce comportement ?

Votre enfant est en train de grandir. Son corps change et son psychisme se met en place. Pas facile pour lui de gérer ces transformations. Il a besoin de se séparer de ses parents pour gagner en autonomie, et pour ce faire, il prend de la distance avec vous mais en même temps, il a besoin de votre présence pour grandir et se sentir en sécurité. Ce processus se met en place naturellement et chacun, ado comme parents, joue son rôle.

Mais parfois, l’agressivité est telle qu’il n’est plus possible de dialoguer avec son ado, mais pourquoi ? Son changement d’attitude à l’école, avec ses copains et au sein même de la sphère familiale vous inquiète.

Parfois, en tant que parents, il n’est pas facile de trouver des réponses à ces questions. On peut être nous-mêmes submergés par d’autres préoccupations. N’empêche qu’il semblerait que votre ado ne connaisse que l’agressivité pour s’exprimer. Que lui arrive t-il ? Que lui est-il arrivé ? Peut-être que cela remonte il a bien longtemps ? A-t-il connu un traumatisme pendant son enfance ? Un traumatisme que vous même n’avez-vous pas su gérer ? Un accident, un suicide, un deuil, un viol… un traumatisme qui a bouleversé la famille.

A l’heure où votre ado est en train de se construire, il est peut-être lui aussi préoccupé par ce qui est advenu ! Se sent-il responsable, coupable de la situation ? Pas facile de grandir avec une préoccupation si importante ! Par son comportement, il semble avoir besoin de comprendre, d’avoir des réponses, de mettre carte sur table.

Comment réagir ?

Parfois, en tant que parents, il n’est pas évident d’apporter les réponses qu’il attend surtout si vous-même avez vécu ce traumatisme sans en faire le deuil. C’est pourquoi l’aide d’un tiers peut s’avérer indispensable. Si la famille et les amis n’osent pas vous dire ce qu’il en est de peur de vous faire du mal, vous pouvez dans un premier temps consulter votre médecin de famille qui saura vous orienter vers un professionnel.

Parce qu’on a eu envie d’oublier un traumatisme, parce qu’on a eu envie de garder sa souffrance pour soi, on en a parfois oublié que notre manière d’agir pouvait avoir des conséquences sur nos enfants. Mais rien n’est perdu ! Et si on allait consulter un psy ? Il en est fini de croire que les psys c’est pour les fous. Le psy est ce tiers qui nous aide à comprendre une situation et à nous débarrasser de nos démons ou du moins les apprivoiser pour vivre en toute quiétude.

A faire lire à votre ado : Paroles pour adolescents de Françoise Dolto

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Examens : mettez toutes les chances de votre côté !

session examens - 2houses

Le jour J approche et la tension monte. Vertige devant le programme qu’il vous reste à réviser, angoisse de la feuille blanche, panique à l’idée d’affronter à l’oral un examinateur particulièrement pointilleux à votre égard, sentiment angoissant de jouer en un examen toute votre vie… Chômage et exclusion aidant, la pression sociale et familiale s’est amplifiée. Si bien que nombre d’entre vous s’imaginent déjà pointer à l’ANPE en cas d’échec !

L’enjeu est devenu tel que la réussite scolaire se paye, pour certains, au prix fort. Ce que montre le psychanalyste Alain Braconnier, dans son livre Classes préparatoires. Des étudiants pas comme les autres (Bayard Editions/Fondation de France, 1998.) Il y décrit des jeunes « accros » à leurs études, coupés de leurs désirs, vivant dans une grande solitude affective…Heureusement, des outils existent pour vous aider à préparer et aborder un examen dans les meilleures conditions. PNL, sophrologie, thérapie comportementale et cognitive, analyse transactionnelle, relaxation et visualisation : certaines nécessitent l’accompagnement d’un thérapeute ; d’autres peuvent être utilisées seules, après un stage ou avec l’aide d’un livre.

Les révisions

Retrouvez le calme

Vous vous imaginez sans doute qu’en passant le bac ou votre concours d’entrée à Sciences-po, vous jouez votre avenir professionnel. En plaçant ainsi la barre très haut, vous augmentez votre anxiété. Pour la contrer, « ajustez l’intensité de l’émotion à la réalité que vous allez affronter », conseille Eric Albert, psychothérapeute, dans Le Bac sans stress (Bayard Editions, 1998). Vous pouvez, par exemple, imaginer toutes les solutions possibles en cas d’échec, ou penser aux personnes de votre entourage qui ont réussi une belle carrière sans être diplômées…

Il s’agit de prendre du recul par rapport à vous-même, pour passer à une représentation moins angoissante de la réalité : « Si je n’ai pas mon examen, c’est ennuyeux, mais pas dramatique pour mon avenir. » Complétez ce travail par une pratique régulière de la relaxation. Son but : vous permettre de contrôler les conséquences du stress sur votre corps (tremblements, palpitations, sueurs, etc.) et votre esprit (obsessions, angoisses, etc.). Différentes méthodes existent, que vous pouvez pratiquer seul à l’aide de livres et de cassettes, ou en groupe (club de sport, yoga).

Ces exercices ne parviennent pas à calmer vos nerfs ?

Quelques séances de thérapie comportementale et cognitive peuvent vous aider, grâce à la technique de « désensibilisation à la situation phobique ». « On analyse le problème et on repère ce qui déclenche l’anxiété, explique Frédérique Petit, psychologue comportementaliste. Je propose d’abord une relaxation. Puis, je fais visualiser à la personne la situation anxiogène, en lui demandant comment elle se sent un mois avant l’examen, trois semaines, deux semaines avant…

L’exercice est suivi de la visualisation d’une scène de détente. Au cours d’une même séance, on fait alterner les deux. L’objectif est de casser l’association examen/anxiété, pour la remplacer par un couple examen/détente. »

Mobilisez toutes vos ressources

« J’aide les personnes à rechercher et à modéliser leurs stratégies gagnantes dans des domaines autres que les études, explique Marie-Cristine Groh, psychothérapeute, animatrice d’un stage « PNL et préparation aux examens » au Dôjô. Puis, on voit comment elles peuvent être transposées à la préparation des examens, afin de se motiver, réviser efficacement, s’organiser… »

Exemple : Eric n’arrivait pas à gérer son temps et sa masse de travail. Régulièrement, il se décourageait et abandonnait tout. « Or il était passionné de kendo. Je lui ai demandé de nous décrire comment il vivait intérieurement une leçon de kendo. Il nous a expliqué qu’il distinguait “ce qu’il savait faire” et “ce qu’il avait à améliorer”, puis se concentrait sur ce second volet et le travaillait jusqu’à ce qu’il puisse le classer dans le “je sais faire”. Je lui ai alors proposé de noter toutes ces étapes et de les transposer au travail de révision. Il a repris confiance en lui. Sa difficulté, dans le domaine scolaire, était de ne jamais voir ses acquis et donc de se dévaloriser constamment. »

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Divorcé : Votre déclaration d’impôts (France)

déclaration d'impôts en France - 2houses

En cas de rupture, chacun fait sa déclaration

Peu importe quand c’est arrivé, tout se passe comme si la séparation avait eu lieu le 1er janvier 2012. Chaque ex-époux ou ex-partenaire de Pacs doit remplir une déclaration personnelle pour l’année entièreChacun se munira donc de son numéro fiscal, et de son numéro de télédéclarant dans le cas d’une déclaration en ligne. Ces deux numéros figurent sur la déclaration de revenus, ou encore sur le dernier avis d’impôt adressé au nom du couple. La déclaration des deux « ex » comprend l’ensemble des revenus personnels, mais aussi la quote-part des revenus communs du couple. À noter : si cette quote-part n’est pas justifiée, les revenus communs seront partagés en deux parts égales.

Sur papier : l’un des ex-conjoints peut utiliser la déclaration préremplie reçue au nom du couple. Il indiquera simplement, si nécessaire, son changement d’adresse en page 1, et rayera l’état civil et les revenus qui concernent son ex. Le second ex-conjoint, pour sa part, téléchargera un imprimé vierge ou le retirera auprès de son centre des finances publiques. Dans tous les cas, les deux cocheront la case O « divorcé(e), séparé(e) », et indiqueront la date de la séparation en page 2.

Sur internet : il suffit d’indiquer son changement de situation au début de la saisie.On obtient ainsi directement une déclaration personnelle, et il suffit de compléter ses revenus propres, communs, et ses charges.

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Ce que les épreuves nous enseignent

les épreuves de la vie - 2houses

Chaque jour, nous sommes assaillis par un flot de mauvaises nouvelles, qui alimentent un sentiment d’insécurité et de précarité. Et dans une société misant sur la consommation plus que sur le lien social, il n’y a pas à s’étonner que nos plus grandes peurs soient de devenir pauvres ou d’être dépossédés : si mon compagnon me quitte, l’isolement me guette ; si je perds mon travail, je vais me retrouver à la rue ; si je tombe malade, je risque l’exclusion du monde « normal », celui des bien-portants…

Tout est là pour que nous nous sentions sans recours. Pourtant, ce contexte inquiétant n’est pas seul responsable de la sidération qui s’empare de nous face à la perspective d’une séparation amoureuse, à l’annonce d’un licenciement ou d’une maladie grave. En effet, « toutes les épreuves majeures de l’existence, quelle que soit leur nature, renvoient à une situation de détresse originelle », explique le psychanalyste Olivier Douville. Confronté à elles, nous redevenons le petit enfant sans défense que nous avons été un jour, ou le bébé dépendant totalement, pour subsister, du bon vouloir de l’autre, la mère, la nourrice…

Idées clés

Les épreuves majeures de l’existence nous font redevenir le petit enfant sans défenses que nous avons été.
Elles nous obligent à nous redéfinir : c’est un moment important pour s’introspecter.
Les surmonter est un « art de vivre » plus qu’un courage, et passe par l’acceptation.
Face à l’épreuve, une même interrogation surgit, pas toujours consciente : qui pourrait encore vouloir de moi ? Qu’est-ce que je vaux maintenant que je vais devoir renoncer à l’être avec lequel je pensais passer ma vie, que mon patron m’a donné congé, que mon corps m’a trahi ? Notre espace intime est malmené, le regard que nous portions sur nous-même est brutalement mis en cause : les événements pénibles nous poussent à découvrir des schémas de pensée qui, à notre insu, conditionnent notre moi. Nous allons rencontrer notre vulnérabilité ou, au contraire, des potentialités, des forces de vie insoupçonnées.

« Il faut éviter de raisonner en termes de destinée »

Depuis leur apparition sur Terre, les êtres vivants ont mis en place deux grandes stratégies de survie : le combat et la fuite. Au cours de l’évolution, chez les humains, ces réponses physiques ont été remplacées par des parades plus intellectuelles : que faire pour venir à bout des problèmes ? Les analyser, les nier ? Accuser les autres, le destin, Dieu ? Demander de l’aide ? S’enfermer en soi-même ?

Selon Olivier Douville, pour affronter une difficulté qui met notre être en jeu, la priorité est d’apprendre à « distinguer » : « Un licenciement n’est pas du même ordre qu’une rupture amoureuse. » Même si les deux occasionnent une sensation de solitude, une blessure d’amour-propre et des angoisses d’abandon. Ensuite, préconise- t-il, « il faudrait éviter de raisonner en termes de destinée : je suis plaqué par mon partenaire, licencié, ou gravement malade, ou c’est mon destin, il devait en être ainsi, je le mérite, parce que je suis moins que rien. Plus nos tendances masochistes et nos impulsions à nous faire du mal – nous en avons tous – sont puissantes, plus résister à la tentation de se voir en E.T. l’extraterrestre prédestiné au malheur est difficile ».

Au contraire, nous devons nous efforcer de réaliser que, forcément, d’autres ont vécu ce drame qui s’est abattu sur nous. Et même si nous nous sentons réduits à rien, en réalité, nous venons d’accéder à un nouveau statut. La difficulté que nous rencontrons ne fait pas de nous des parias, des exclus – de ceux qui sont aimés, du monde du travail, de l’univers des bien-portants –, elle nous oblige à nous définir autrement. Mon partenaire m’a quitté, mais je ne suis pas devenu un déchet : je suis de nouveau célibataire ; je suis licencié, mais je ne suis pas devenu inutile, incapable : c’est un moment de vie pour faire le point, me demander ce que je sais faire et ce dont j’ai envie ; j’ai un cancer, mais je ne suis pas réduit à ce mal, mon destin n’est pas d’en mourir, néanmoins, pour survivre, je dois m’en remettre à la médecine.

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Par Isabelle Taubes pour Psychologies.com