Expliquer la séparation au travers de livres, pour petits et grands

la séparation par des livres - 2houses

Parler du divorce à nos enfants n’est pas toujours simple … et pourtant c’est indispensable, et ce dès le plus jeune âge de l’enfant.

Faire comprendre à l’enfant les raisons de la séparation des parents, trouver les mots justes pour le consoler, lui expliquer les modalités de la nouvelle vie qui les attend … tnombreuses sont les interrogations auxquelles les parents doivent répondre.

Face à ce grand bouleversement dans la vie des enfants, la littérature jeunesse peut être d’une aide précieuse. La lecture peut donner un coup de main aux parents et aux enfants, avec des paroles rassurantes et des mots bien choisis, qui poussent au questionnement, à l’échange et la discussion.

Certes, lire ne rend pas forcément un divorce plus facile à vivre pour les enfants mais certains livres peuvent les aider à se sentir moins seuls et à accompagner leurs paroles, par des explications simples et en phase avec ce que l’enfant ressent lors de la séparation de ses parents.

Ces livres donnent également l’occasion d’aborder les interrogations fréquentes des enfants :

Que faire quand les parents ne s’aiment plus ? Pourquoi mes parents divorcent ?

Pourquoi mes parents se font la guerre ?

Où vais je vivre quand papa et maman seront séparés ? Pourquoi j’aurai deux familles ? Comment vivre dans une famille recomposée ?

Comment vais je trouver ma place dans une famille recomposée ?

Où va vivre mon animal de compagnie ?

Qu’est ce que c’est la garde alternée ?   

Lire la suite – sur Femmes Débordées

La timidité, malédiction ou merveilleux talent ?

la timidité et ses remèdes - 2houses

La timidité n’est pas une définition mais plutôt une description, derrière laquelle se cache autant d’histoires… La timidité est une croyance qui se nourrit d’elle-même à  la manière du serpent qui se mange la queue.

Quand on n’y croit plus, elle finit par disparaître.

Ce n’est ni un trait de caractère, ni un signe de personnalité et encore moins une fatalité.

Entre stress stimulant et angoisse paralysante, la palette de la timidité est très variée.

Dans certains cas, elle peut devenir un vrai handicap social, un frein à la vie, car le timide n’a ni droit de parole ni droit de regard.

La timidité peut être une timidité sociale et concerne alors la timidité dans les interactions sociales affectant l’instinct social,  mais elle peut être d’origine amoureuse, et se rapporte spécifiquement aux difficultés rencontrées avec le sexe opposé dans les rapports de séduction.

En cas d’événement tragique, comme la perte d’un emploi, la perte d’un être cher, une séparation ou un divorce, nous perdons tous une partie de nous-même, avec le sentiment de perte de confiance en soi, de repli sur soi, d’angoisse et de timidité.

Le timide organise sa vie afin d’éviter les représailles, parfois destructrices : restaurants, cafés, magasins lui sont interdits, plus aucun espace public ne lui est autorisé et la timidité a raison de lui.

Toutes ses bonnes intentions mille fois reformulées n’ont rien pu y faire et le timide se sent comme marqué au fer rouge.

Mille trucs et astuces peuvent être mises en œuvre pour mettre à plat les barreaux de cette prison invisible…

  • N’ayez pas honte de votre timidité. Assumez- la. Moins vous y pensez, plus vous avez des chances de la faire disparaître.
  • N’ayez pas peur du jugement des autres. Apprenez à accepter les critiques pour progresser.
  • Parlez-en à vos proches, en leur expliquant ce que vous ressentez. Cela vous permettra de vous sentir moins seul.
  • Pratiquez une activité sportive, inscrivez-vous à une activité culturelle ou autre. Cela vous permettra de vous aider à vaincre votre timidité en vous intégrant dans un groupe.
  • Suivez des cours de théâtre, de prises de parole en public
  • Affirmez-vous en osant dire non et créez le contact si possible
  • Soyez positif. Rassurez-vous et dites-vous que vous ne valez pas moins que les autres, que vous êtes tout à fait capable d’y arriver
  • N’hésitez pas à contacter un thérapeute qui pourra vous amener à une compréhension et vous outiller pour vous permettre de vous émanciper
  • Participez à des ateliers ou groupes de parole consacrés à la thématique de la timidité

http://centremergences.be

2houses, outils de médiation

plateformes 2houses

Par les services qu’il propose, le site 2houses agit comme le ferait un médiateur.

D’abord il prend acte des faits, sans biaiser : les parents, qu’ils l’aient ou non souhaité, ne vivent plus ensemble et sont, le plus souvent, déstabilisés et émotionnellement fragiles. Leur façon de communiquer est encore chargée des blessures et des frustrations qui ont abouti et/ou sont nées du divorce. De fait, et c’est naturel, ils sont dans un premier temps incapables de communiquer sereinement alors même qu’ils en ont envie pour le bien être de leurs enfants.

Ensuite, il agit comme facilitateur, il permet que les émotions perturbatrices qui traversent les parents, ne perturbent pas leurs échanges au sujet des enfants. La communication est réduite à son minimum, c’est-à-dire à ce qui s’écrit ; elle est dénuée du non verbal, des jugements, des erreurs d’interprétation, des prêts d’intention, des contraintes que charrient une communication conflictuelle, conséquence et carburant du conflit…

Enfin elle donne aux parents la possibilité, à terme, de construire une relation de parents. Car celle-ci ne peut se construire sur une chimère, celle qui consisterait à nier l’état émotionnel des parents récemment divorcés. En le reconnaissant pleinement, en créant un outil qui en tienne compte,  elle permet à chacun des parents de s’accepter là où il en est, et c’est le premier acte de la reconstruction de soi et de l’apprentissage d’une nouvelle relation.

http://www.ressource-et-mediations.com/

Séparation: l’enfant, a-t-il son mot à dire?

les enfants et la séparation - 2houses

Quand un couple se sépare, tout peut être divisé en deux sauf… l’enfant. Choisir d’aller vivre chez papa et maman peut parfois porter à conséquence pour l’enfant car il peut se reprocher d’avoir choisi et préféré un des parents plutôt que l’autre…

Pour l’enfant, faire ce choix est parfois lourd de conséquences et peut le déstabiliser

L’enfant a deux parents et, deux parents auxquels il est attaché, et pour lesquels il est préoccupé.

Cet amour, cette fidélité et cette loyauté envers papa et à maman représentent une réalité très naturelle même si ce papa, cette maman ne sont pas toujours des héros !

Si l’enfant se retrouve entre deux adultes qui se font la guerre, il ne veut aller ni près de l’un, ni près de l’autre mais les garder tout près de lui, ensemble. Il croit en se rapprochant plus de l’un que de l’autre, qu’il ne verra plus celui dont il s’est éloigné.

On peut également se demander à partir de quel âge, la garde alternée appelée aussi « hébergement égalitaire » est appropriée.

Chez papa ou chez maman ?

Dans ce cas, il est utile de recourir à une aide extérieure et de passer devant le juge, qui consultera et entendra l’enfant et prendra une décision dans l’intérêt de ce dernier.

A partir de son 12ème anniversaire, l’enfant peut également choisir d’aller vivre chez papa ou maman.

Que se passe-t-il si l’enfant décide de ne plus voir sa maman ou son papa ?  

La seule possibilité est de se tourner vers la justice.

Le parent ayant la garde introduit alors un recours afin de faire suspendre la visite à l’autre parent, pour éviter de déposer plainte pour « non présentation d’enfant ». Le juge peut également décider d’entendre l’enfant pour mieux comprendre son refus ne de pas voir un de ses parents. Ceci afin de vérifier que l’enfant n’est pas victime de la manipulation d’un des deux parents qui a la garde.

Enfin que se passe-t-il si un des parents ne ramène pas l’enfant ? Ou si le parent refuse de le prendre en charge ?

A nouveau, le juge procédera à une expertise, voir une enquête sociale, afin d’obtenir une conciliation entre les parents.

Lire la suite sur Famidoo.be

Quand les enfants sont inclus dans la crise de leurs parents

les enfants - 2houses

Comment communiquer d’une seule voix et rester cohérent face aux enfants lorsqu’on divorce?

Divorcer, ne plus vivre en couple et rester des parents devient parfois un parcours du combattant… On essaye de bien faire, mais on fait tous des erreurs et celles-ci peuvent parfois avoir un impact négatif dans le développement de l’éducation des enfants.

Mariés, papa et maman étaient d’accord sur tout, mais une fois divorcés, tout est devenu conflictuel… Personne n’est plus d’accord et chaque parent a son mot à dire.

Naît alors un conflit d’exercice d’autorité entre enfants et ex-parents, un rapport de force s’établit car chacun des parents craint que l’un des deux prennent le dessus sur l’enfant.
Dans la vie quotidienne, de telles réactions engendrent chez l’enfant, le refus d’obéir, les crises de colère et de rage, les décrochages scolaires et parfois des situations plus graves où l’enfant finit par rejeter l’autorité du parent.

Qu’ils soient petits ou grands, les enfants sont complètement perdus dans ces conflits, d’autant plus qu’ils sont mis en demeure de choisir un camp…

Comment s’y retrouver?

Pour un enfant, l’insécurité affective trouve son origine dans l’altération du lien primordial de l’enfant à ses parents mais aussi des deux partenaires conjugaux entre eux, qui peuvent douter de la confiance à accorder à l’autre et de sa loyauté.

On comprend mieux que la fidélité est une représentation en hausse dans les sondages même si dans la pratique amoureuse elle n’a jamais été autant sous-estimée. Cette fidélité est nécessaire pour que les adultes et les enfants puissent s’étayer et développer une parole donnée à partir de laquelle ils se construisent.

Or les enfants vivent les crises et les ruptures parentales comme des menaces risquant de miner leur personnalité ou de favoriser leur effondrement même si parfois ils se sentent soulagés de ne plus être soumis aux conflits conjugaux grâce à la séparation de leurs parents.

L’enfant a besoin de se sentir en sécurité, auprès de ses parents, car il est hanté par la peur de ne plus être aimé et quand il est avec sa mère, c’est elle qui a raison, quand il est avec son père, c’est lui qui a raison…

Lire la suite – Article publié par Psychologies.com

Coparents : 5 conseils pour bien gérer la rentrée des classes !

rentrée des classes coparent - 2houses

Finies les vacances ! La rentrée des classes peut être une source de stress pour un enfant mais aussi pour ses parents séparés. Voici quelques conseils pour un retour à l’école en douceur…

1) Redéfinir un rythme de vie régulier

En vacances, tout le monde se relâche : on oublie les repas à heure fixe, on se couche tard, on change d’activité à sa guise, … Sophie Dierick, institutrice et maman séparée de 2 ados, en est persuadée : « Beaucoup de stress et de conflits peuvent être évités par une plus grande rigueur des parents à la rentrée ». Le premier conseil est donc de réguler progressivement le rythme de vie de votre enfant, par exemple en avançant l’heure du coucher d’un quart d’heure chaque jour de la semaine précédant la rentrée et en lui suggérant quelques activités intellectuelles (lecture, jeux de réflexion, …).

2) Programmer les dépenses de rentrée

Faites le point avec votre coparent : de quoi votre enfant a-t-il besoin dans ses 2 maisons ? Quels sont les achats à faire en commun ? Qu’est-ce qui peut être réutilisé ? Pensez global : la rentrée, ce n’est pas seulement des fournitures scolaires, c’est aussi l’abonnement de bus à renouveler, la garde-robe à trier, les chaussures de sport à remplacer voire l’argent de poche à prévoir pour les repas à l’école. Planifiez vos achats en dehors des heures de pointe ou mieux, faites-les en ligne ! N’oubliez pas de reporter vos dépenses respectives ainsi que la perception de l’allocation de rentrée.

3) Rechercher une activité extrascolaire

Théâtre, musique, sport, scoutisme, … Les activités extrascolaires sont essentielles pour aider un enfant à développer sa confiance en soi et à canaliser son énergie. Renseignez-vous à l’avance sur les animations à proximité et au goût de votre fille ou de votre fils. Ajoutez à votre calendrier de garde partagée le paiement des cotisations ainsi que la visite éventuelle chez le médecin pour le certificat d’aptitude au sport.

4) Se mettre en ordre pour être rassuré-e

Un bureau rangé et bien fourni, c’est aussi une motivation pour reprendre le chemin de l’école ! Si votre enfant est en âge d’avoir des devoirs, il est important de lui montrer que vous vous souciez de son confort de travail, en lui aménageant un coin au calme et loin des sources de distraction. En classe également, un cartable en ordre le rassurera. Notre institutrice insiste sur ce point : « Il faut que les enfants se présentent le jour de la rentrée avec leur matériel en ordre, sinon ils ralentissent le groupe et prennent peur, surtout chez les petits ».

5) Mettre tous les agendas à jour

Le médecin, l’entraîneur, les parents de la (nouvelle) meilleure amie… avez-vous encodé tous les numéros de téléphone utiles dans votre carnet d’adresses ? Un agenda partagé entre parents séparés rendra ces données accessibles à tout moment et sans stress !

Vous avez d’autres astuces pour bien gérer la rentrée avec votre enfant et votre coparent ? Partagez-les dans les commentaires !

Livre : La cuisine du divorcé

la cuisine du divorcé - 2houses

La cuisine du divorcé : Egalement recommandé aux hommes mariés qui veulent le rester

Présentation du livre

Vous trouverez dans ce livre tout ce qu’un homme séparé et nul en cuisine doit savoir pour redémarrer du bon pied. Les bases : le matériel nécessaire mais suffisant (et à quoi il sert !).

Ce qu’il faut avoir en permanence dans son placard et son frigo. Apprendre à s’organiser !

Des recettes pour toutes les situations. Survivre seul : les alternatives simples et saines aux pizzas surgelées… Nourrir ses enfants : des recettes rapides, – équilibrées et qui leur font plaisir. Inviter des amis : des recettes inratables, qui font de l’effet et permettent de rester à table avec eux. Dîner en tête à tête : des recettes raffinées, assez diététiques et, pourquoi pas, sournoisement aphrodisiaques…

La méthode est également fortement recommandée aux hommes mariés invisibles en cuisine, mais qui, taraudés par la mauvaise conscience, souhaiteraient s’amender. Car comme le précisent en préambule les auteurs :  » un divorce réussi, ça se prépare, et parfois même ça s’évite !  »

Les auteurs

Antoine Isambert est éditeur, divorcé, père de 3 enfants. Lorsqu’il s’est retrouvé seul, incapable de se faire cuire un oeuf, de faire à manger à ses enfants, de recevoir des amis, il aurait rêvé d’avoir ce livre… Fort de sa propre expérience et épaulé par une vraie professionnelle, Emmanuelle Redaud, il comble aujourd’hui ce vide.

Emmanuelle Redaud, après 12 ans dans une grande entreprise, a passé un CAP de cuisine et de pâtisserie, pour vivre sa passion. Ses années d’expérience dans des restaurants gastronomiques et dans son propre restaurant à Paris, associée à sa fonction de mère de famille, lui ont permis d’acquérir toutes les compétences en cuisine ; elle est aujourd’hui styliste et auteur culinaire.

Thomas Dhellemmes est spécialisé dans la photographie culinaire. Il assure l’intégralité de la réalisation photographique du magazine culinaire « Cuisine by Cyril Lignac ». Il a reçu de nombreux prix dont le « Gourmand Cookbook Awards » pour son livre « Les sept péchés du Chocolat ».

Informations

Broché : 160 pages Editeur : Les Editions Eugen Ulmer (5 novembre 2009) Langue : Français ISBN-10: 2841384314 ISBN-13: 978-2841384310 Note Amazon.fr : 4,5/5 (4 votes)

Sources: Amazon.fr

Reconstruire un foyer quand on est déjà parent

famille recomposée - 2houses

Vous avez des enfants, mais vous êtes séparés de leur mère ou de leur père. Vous avez une relation affective et sexuelle avec quelqu’un avec qui vous envisagez de cohabiter. Et vous vous demandez comment cela va se passer entre vos enfants et votre nouveau compagnon ou votre nouvelle compagne.

Voici quelques informations sur ce que la sociologie, ( à la suite d’enquêtes comme celle que j’ai menée auprès de jeunes résidant en foyer recomposé) peut vous apprendre à propos des familles recomposées puis quelques conseils donnés par des psychologues.

1) Quelques chiffres

Les démographes repèrent environ un million de foyers recomposés, c’est-à-dire de foyers ou un ou des enfants vivent avec un parent et le conjoint ou le concubin de ce parent.

En 1994, 8,2% des jeunes de 13 à 18 ans résident dans un foyer recomposé.

Mais pour compter, on se heurte à une difficulté. Lors des recensements, on ne compte que les enfants dont la résidence principale est fixée à ce foyer. Mais si votre enfant a sa résidence prinicipale chez sa mère et que vous le recevez une ou deux fois par semaine chez vous, son père et sa belle-mère, vous n’êtes pas compté comme famille recomposée. Or, votre mode de vie est très marqué par la présence intermittente de votre enfant.

Il faut donc parler de réseau familial recomposé, d’autant plus qu’il arrive très fréquemment qu’un arrangement de garde soit modifié quand l’enfant grandit, et des parents de plus en plus nombreux pratiquent la résidence alternée.

2) Quelques définitions

A quel moment devient-on beau-père ou belle-mère d’enfants ?

Difficile à évaluer, car on ne se remarie pas toujours, loin de là, et la remise en couple aujourd’hui est progressive. On passe des vacances ensemble, puis on cohabite, et enfin, éventuellement on repasse devant le maire. On reste longtemps « le copain de maman, la copine de papa » et le passage au statut de parent n’est pas évident. L’arrivée d’un demi-frère ou demi-soeur, si elle chagrine au début car c’est le signe que la rupture entre les parents est irrémédiable, est finalement presque toujours une étape positive. Le demi-frère est en fait un frère à part entière, même si le grand frère ou soeur le voit seulement par intermittence et ne réside pas avec lui.

3) Et si votre compagne ou compagnon a elle-même des enfants ?

On les appelle alors des quasi-frères ou soeurs : ils n’ont aucun lien de sang, mais ils auront des souvenirs d’enfance en commun. Entre eux, le lien ne sera familial que s’ils ont été élevés ensemble très jeunes. Or, ils résident rarement ensemble (ce n’est le cas de 4,4 % des enfants de foyers recomposés) puisqu’ils résident rarement avec leur père (13 % des enfants de foyers recomposés). Ils ne s’entendent pas toujours si bien que ça, surtout s’ils se sont rencontrés à l’adolescence. Cela dépend vraiment de leurs personnalités. Ils peuvent être ressentis comme des intrus, mal élevés, « pas gênés ». Parfois, au contraire, ils sortent ensemble, ce qui signifie bien qu’ils ne se considèrent pas comme frères et soeurs, l’interdit de l’inceste ne joue pas : ils ne se sentent pas de la même famille.

Une foyer à quasi-frère ou soeur est en général plus fragile qu’une foyer à demi-frère (47 % des enfants en foyer recomposé vivent avec un demi-frère).

Contrairement à ce qu’on pourrait croire en regardant les familles recomposées au cinéma ou à la télé, elles comportent rarement des enfants de trois filiations. Quand on a déjà déjà des enfants tous les deux de son côté, on est en général moins jeune que si un seul en a, et on en refait rarement ensemble.

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A propos de l’auteur

Le texte suivant est l’oeuvre de Sylvie Cadolle. Enseignante à l’IUFM de Créteil, Sylvie a réalisé sa thèse de doctorat en sociologie sur la recomposition de la famille. Elle a publié « Être parent, Être beau-parent » aux Éditions Odile Jacob en juin 2000.

Toutsurmonado – J’ai un problème de communication avec mon ado

problèmes de communication avec mon ados - 2houses

 

Il n’y a plus moyen de discuter avec votre ado. Le plus souvent il prend la fuite.

Votre ado est en train de grandir et pour grandir il doit prendre de la distance par rapport à ses parents. La fuite est le seul moyen que connaît votre ado pour se démarquer et pour vous dire qu’il devient un adulte. Comme il n’a pas encore les mots pour vous le faire comprendre et surtout qu’il ne veut pas vous blesser, il évite toute conversation et par là il prend la fuite.

Pour rétablir le contact avec lui, interrogez-le sur des sujets généraux. Par exemple au lieu de lui demander s’il a bien travaillé aujourd’hui à l’école, interrogez-le sur sa journée. Évitez les questions trop personnelles qui pourraient le mettre mal à l’aise. Montrez-lui cependant que vous vous intéressez à lui parce qu’il en a besoin mais respectez son intimité. Soyez à l’écoute quand il vous adresse la parole même si vous savez où il veut en venir et répondez seulement s’il attend une réponse. Vous restez pour lui une valeur sûre mais il grandit et il doit aussi faire sa place dans le monde des adultes. Pour cela, il a besoin de s’identifier à vous et il a besoin aussi de prendre de la distance avec vous pour grandir et se faire sa propre opinion des adultes. Votre ado n’est plus un enfant mais un adulte en devenir qui cherche à construire sa propre opinion.

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Divorce et séparation légale à l’échelle de l’Europe

dispositions légales pour le divorce - 2houses

Divorce et séparation légale à l’échelle de l’Europe

Les raisons pouvant motiver une demande de divorce ou de séparation légale, ainsi que les autres modalités pratiques en cas de divorce ou de séparation, sont très variables selon les pays.

Toutefois, un certain nombre de règles européennes s’appliquent dans les cas où plusieurs pays de l’UE sont concernés, par exemple si vous et votre conjoint vivez dans deux pays différents. Ces règles déterminent le tribunal compétent.

Vous pouvez demander un divorce ou une séparation légale en présentant une demande conjointe ou individuelle.

Où déposer sa demande de divorce ou de séparation?

Vous pouvez déposer votre demande auprès du tribunal du pays:

  • dans lequel vous résidez avec votre conjoint;
  • dans lequel vous avez résidé ensemble en dernier lieu, à condition que l’un de vous réside encore dans ce pays;
  • dans lequel l’un de vous réside, dans le cas d’une demande conjointe;
  • dans lequel réside votre conjoint;
  • dans lequel vous résidez, si:
    • vous y avez résidé pendant au moins six mois immédiatement avant d’introduire la demande, et si
    • vous avez la nationalité de ce pays. Si vous n’avez pas la nationalité de ce pays, vous devez y avoir résidé pendant au moins un an immédiatement avant d’introduire la demande;
  • dont vous et votre conjoint avez la nationalité.

Le tribunal compétent est le premier tribunal auprès duquel la demande de divorce est déposée (pour autant que les conditions ci-dessus soient remplies).

Le tribunal du pays ayant prononcé le jugement de séparation légale sera également compétent pour transformer celui-ci en jugement de divorce (à condition que cette procédure soit conforme à la législation de ce pays).

Le tribunal compétent pourra également statuer sur les aspects liés à la responsabilité parentale.

Renseignez-vous auprès d’un avocat!

Lorsque plusieurs pays de l’UE sont concernés, la loi applicable au divorce n’est pas nécessairement celle du pays saisi de la demande de divorce. Nous vous conseillons de consulter un avocat spécialisé pour savoir quelle est la loi applicable dans votre cas, comment résoudre un conflit de lois et quelles peuvent en être les conséquences.

En savoir plus…

La responsabilité parentale

1. Que signifie la notion de “responsabilité parentale” dans la pratique ? Quels sont les droits et obligations d’un titulaire de responsabilité parentale ?

Les règles concernant les responsabilités des parents, quelle que soit leur situation, sont regroupées, au sein du code civil, dans un même titre relatif à l’autorité parentale. Celle-ci est définie comme un ensemble de droits et de devoirs, appartenant aux père et mère durant la minorité de l’enfant et ayant pour finalité l’intérêt de celui-ci.

Les parents ont le devoir de protéger l’enfant dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, d’assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne. Chacun d’eux doit contribuer à l’entretien et à l’éducation de l’enfant à proportion de ses ressources et de celles de l’autre parent.

2. En règle générale, qui a la responsabilité parentale d’un enfant ?

L’autorité parentale est exercée conjointement par les deux parents, que ceux-ci soient mariés ou non, qu’ils vivent ensemble ou séparément, dès lors que le lien de filiation a été établi à l’égard de chacun avant le premier anniversaire de l’enfant.

Dans les autres cas, le parent à l’égard duquel la filiation a été établie exerce seul l’autorité parentale. Celle-ci peut toutefois être exercée en commun par déclaration conjointe des parents devant le greffier en chef du tribunal de grande instance ou par décision du juge aux affaires familiales.

3. Si les parents soit sont incapables, soit refusent d’exercer la responsabilité parentale de leurs enfants, une autre personne peut-elle être nommée à leurs places ?

Le juge peut, à titre exceptionnel, si l’intérêt de l’enfant l’exige, décider de confier l’enfant à un tiers, choisi de préférence dans sa parenté.

Lorsque l’enfant est en danger, une mesure d’assistance éducative peut être ordonnée. Si l’enfant doit, dans toute la mesure du possible, être maintenu dans son milieu familial, il peut être confié, en cas de nécessité à l’autre parent, à un membre de la famille ou un tiers digne de confiance ou un établissement spécialisé.

Si l’un des parents décède ou se trouve privé de l’exercice de l’autorité parentale, l’autre exerce seul cette autorité en principe. Lorsqu’il ne reste plus ni père ni mère pour exercer l’autorité parentale, il y a lieu à l’ouverture d’une tutelle.

4. Si les parents divorcent ou se séparent, comment les modalités de l’exercice de la responsabilité parentale pour l’avenir sont-elles décidées ?

La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’autorité parentale. L’autorité parentale continue d’être exercée conjointement sauf si l’intérêt de l’enfant commande que l’exercice de cette autorité soit confié à un seul des parents.

Les modalités d’exercice de l’autorité parentale, de résidence de l’enfant (en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l’un d’eux) ainsi que le montant et la forme de la contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant peuvent faire l’objet d’une convention entre les parents, ou à défaut, d’une décision judiciaire.

5. Si les parents concluent un accord sur la question de responsabilité parentale, quelles sont les formalités à respecter pour que l’accord soit en vigueur ?

En cas de séparation de fait entre époux ou entre concubins, l’intervention du juge n’est pas obligatoire. Les parents peuvent régler les conséquences de leur séparation sur leurs enfants par simple accord ou soumettre celui-ci à l’homologation judiciaire.

En cas de divorce, les parents peuvent également soumettre une convention à l’homologation du juge.

Dans les deux cas, le juge homologue cette convention sauf s’il constate que celle-ci ne préserve pas suffisamment l’intérêt de l’enfant ou que le consentement des parents n’a pas été donné librement.

6. Si les parents n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la question de responsabilité parentale, quels sont les moyens alternatifs pour résoudre le conflit sans faire appel à la justice ?

En cas de désaccord entre les parties, le juge s’efforce de les concilier. Il peut, dans l’objectif de faciliter la recherche par les parents d’un exercice consensuel de l’autorité parentale, ordonner une mesure de médiation, sous réserve de leur accord.

Il peut également enjoindre aux parties de rencontrer un médiateur familial afin de les informer sur l’objet et le déroulement de cette mesure.

7. Si les parents font appel à la justice, sur quelles questions le juge peut-il statuer concernant l’enfant?

Le juge aux affaires familiales est compétent pour régler toutes les questions relatives aux modalités de résidence de l’enfant, à la contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant et de manière générale pour tout litige entre les parents relatif à l’exercice de l’autorité parentale (inscription dans un établissement scolaire, choix religieux, santé de l’enfant…).

Il peut également prendre toutes les mesures permettant de garantir le maintien des liens de l’enfant avec chacun de ses parents et notamment ordonner l’inscription sur le passeport des parents de l’interdiction de sortie de l’enfant du territoire français sans l’autorisation des deux parents.

Pour les enfants naturels, le changement de nom relève du juge en cas désaccord des parents.

8. Si le tribunal décide qu’un des parents aura la garde exclusive de l’enfant, est-ce que cela signifie que ce parent peut décider de toutes les affaires concernant l’enfant sans d’abord consulter l’autre parent ?

Lorsque le juge confie l’exercice exclusif de l’autorité parentale à l’un des parents, l’autre bénéficie d’un droit de visite et d’hébergement sauf motifs graves. Il conserve en outre le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant et doit être informé des choix importants relatifs à la vie de ce dernier, tels que l’orientation scolaire, les choix religieux, la demande de changement de nom de l’enfant…

En outre, en cas de déménagement de l’un des parents ayant pour conséquence de modifier les modalités d’exercice de l’autorité parentale, ce parent doit en informer l’autre au préalable et en temps utile.

9. Si le tribunal décide que les parents auront la garde conjointe de l’enfant, qu’est-ce que cela signifie dans la pratique ?

L’exercice conjoint de l’autorité parentale suppose que les parents prennent ensemble les décisions relatives à leur enfant. Toutefois, afin de faciliter leur vie quotidienne, la loi présume, lorsque l’un des parents effectue seul un acte usuel de l’autorité parentale, qu’il agit avec l’accord de l’autre. La définition de l’acte usuel relève de la jurisprudence. Ainsi, ont pu être considérés comme tel une intervention chirurgicale bénigne, l’inscription de l’enfant sur le passeport de l’un de ses parents…

En revanche, les actes importants nécessitent le consentement exprès des deux parents.

10. Quel tribunal (ou autre autorité) faut-il saisir pour présenter une demande concernant la responsabilité parentale ? Quelles sont les formalités à respecter et quels documents doivent être joints à la demande ?

Les demandes relatives à l’autorité parentale relèvent de la compétence du juge aux affaires familiales, magistrat du tribunal de grande instance délégué à cette fonction.

Ce juge est en principe et hors la procédure de divorce, saisi par simple requête et sans avocat obligatoire. La requête doit indiquer l’objet de la demande et exposer brièvement les raisons qui la justifient. Elle est accompagnée de pièces justificatives telles qu’attestations ou tout autre document concernant la requête.

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